Porcelaine sous les ruines

Parce qu'elle avait accordé trop de voeux aux hommes, Alba fut bannie du monde des génies et condamnée à passer son immortalité auprès des humains, dans une solitude incommensurable... Alors que la plupart ont fui la planète, la laissant privée de ressources et presque recouverte par les flots, Alba, elle, a choisi de rester et de sauver ce qui pouvait encore l'être.
A la tête d'Hibernia, un petit archipel anciennement connu sous le nom de “Irlande”, l'éternelle jeune femme se bat pour protéger les siens de la menace qui les guette. Une menace venant de l'eau, certes, mais aussi de Cymru, leur plus proche voisin, qui envie le secret de la fertilité de leurs terres, quand tout leur peuple crie famine. Alors, quand Lethan Alcor, un haut membre du Conseil de Cymru, aussi insupportable que séduisant, s'invite sur Hibernia, tous les sens d'Alba sont en alerte…

A l'heure où la New Romance s'empare du marché du livre et où de nouveaux genres émergent de toute part, tels que la Dark romance et la Romantasy, difficile de ne pas se laisser tenter… Peu familière de ce registre, les demandes incessantes de jeunes lectrices ont fini par m'intriguer et je voulais savoir ce qui se cachait derrière ces nouveaux intitulés aux consonances anglophones. “Porcelaine sous les ruines” est donc ma première lecture dans le registre “Romantasy” et je dois dire que je n'ai pas été déçue!

J'ai été immédiatement séduite par la plume d'Ada Vivalda, connue également sous le nom de Chris Vuklisevic. Une écriture littéraire, fouillée, capable de vous emporter en quelques mots dans un monde envoûtant et richement détaillé! Mis à part ce “sourire en coin” qui est la marque de fabrique du diablement sexy Lethan Alcor, et dont l'autrice abuse un peu, j'ai trouvé qu'il n'y avait ni longueur, ni lourdeur dans cette histoire d'amour passionnée et terriblement addictive!

J'ai beaucoup aimé la complexité de son univers qui se déroule dans un futur presque postapocalyptique, où la planète et ses ressources ont quasiment été détruites par le réchauffement climatique, nous rappelant les enjeux qui sont les nôtres aujourd'hui, et néanmoins ancré dans une atmosphère très XIXè siècle, limitée en technologies. Une atmosphère de manoirs éclairés à la bougie, qui recèlent bien des secrets masqués derrière leurs portes dérobées... L'aspect magique et fantastique de l'histoire, apporté par le monde des génies, est finalement assez peu présent et ne s'invite qu'en pointillés, à travers le journal de rêves d'Alba.

Ada Vivalda nous entraîne dans une aventure captivante, aux côtés de personnages sans âge, souvent hauts en couleurs et terriblement attachants. Un univers complexe, qui dévoile ses secrets au compte goutte, créant une atmosphère aussi mystérieuse qu'enchanteresse. Bref, j'ai adoré! Opération séduction réussie en ce qui concerne les éditions Olympe!

Par ailleurs, je tiens à souligner le merveilleux travail d'édition de cette jeune maison qui pour sa deuxième publication, en plus de nous offrir un texte de qualité, a su créer un ouvrage de toute beauté avec sa couverture reliée, incrustée des motifs poétiques de la couverture. Il me tarde de découvrir d'autres ouvrages de cet éditeur!

J'entends parler de l'autrice depuis la parution de ses premiers romans sous le nom de Chris Vuklisevic et à chaque fois revient, dans les avis des lecteurs, la beauté de sa plume et ses univers. Il ne m'en fallait pas plus pour avoir envie de découvrir ce roman dans la si belle édition reliée proposée aux éditions Olympe, sans jaspage certes, mais avec une reliure aux superbes incrustations bleutées au fer à chaud rappelant les cabinets de curiosités que j'aime tant !

Ada Vivalda est donc également Chris Vuklisevic, c'est-à-dire l'autrice de Derniers jours d'un monde oublié où il est question de sorcière, pirate ou encore vieux marchand dans un monde disparu. Elle a aussi écrit du thé pour les fantômes où on retrouve sorcière et fantômes dans une vallée des merveilles abandonnée. Porcelaine sous les ruines est donc son troisième roman et il semble s'y dessiner comme une connexion avec les premiers malgré le changement de nom de plume. Nulle doute donc que j'irai prochainement explorer les deux premiers.

Comme promis par mes ami(e)s lecteur(trice)s, la plume de l'autrice m'a totalement enchantée et emportée dès les premières lignes. J'en ai beaucoup aimé la poésie, la sonorité, la douce langueur et la mélancolie. Elle a le don pour créer des ambiances, pour donner vie à des lieux un peu hors du temps et nous plonger dans un temps qui semble suspendu et lointain et qui pourtant, ici, serait notre futur, celui d'une Terre qui, ravagées par les catastrophes climatiques, a poussé une partie de sa population à fuir et a vu son paysage changer drastiquement pour ceux étant restés, avec la montée des eaux. Au milieu de ce nouveau paysage, des forces lointaines surgissent et viennent nous emporter dans leurs histoires d'un autre temps.

Il n'y a pas à dire, Ada Vivalda, sait imaginer des décors fantastiques en huis clos comme avait su le faire avant elle Ramson Riggs, par exemple, dans Miss Peregrine dont j'ai retrouvé quelques ondes ici. Mais pas d'être étranges et particuliers ici, non l'autrice reprend et se réapproprie un mélange de mythologie grecque, avec Hécate la déesse de la Lune, de la magie et des limites, et de contes arabiques avec les fameux génies ou djinns. Un mélange singulier qui l'est encore plus sous sa plume quand on voit ce qu'elle en fait et nous offre.

J‘ai beaucoup mais alors beaucoup aimé la mythologie de cette histoire. Je l'ai trouvé poétique, dramatique au sens shakespearien de la chose, tragique même et donc émouvante et dévastatrice. J'ai trouvé très beau de suivre cette ancienne génie déchue qui doit vivre désormais parmi nous, qui a trouvé une forme de paix en aidant les autres, notamment les orphelins, rendant ce qu'on a fait pour elle après ce qu'elle a fait pour nous, dans une sorte de boucle de bienfaits. Mais qui voit son havre de paix attaqué par l'envie de voisins malveillants et qui va tenter de lutter avec ses pauvres moyens sans changer, sans succomber à la tentation du mal. L'autrice y ajoute en plus en cours de lecture de multiples niveaux et plusieurs surprises des plus savoureux rendant l'univers encore plus beau, plus puissant, plus entêtant. C'est ça la mythologie comme j'aime ! C'est poétique mais c'est humain.

Je serai en revanche moins dithyrambique concernant malheureusement l'intrigue et la narration. Je m'en doutais mais nous sommes dans du pur Young Adult avec ce qui sont pour moi les défauts inhérents au genre et que je n'aime pas. Commençons par l'élément perturbateur : l'ultimatum sous forme de trahison de l'île voisine pour récupérer les richesses d'Hivernia, le lieu de repos d'Alba. Il nous tombe dessus, sortant un peu de nulle part et sans la moindre cohérence avec le passé des lieux qu'il invoque. Je ne l'ai pas trouvé crédible et il m'a d'emblée empêchée d'entrer dans cette partie du récit. Vient ensuite la romance… Elle m'a fait lever les yeux au ciel 90% du temps, entre le héros rentre dedans totalement artificiel ; un ennemis to lovers cliché au possible ; le retournement évident que tout le monde attendait et qui arrive sans surprise ; les échanges et pensées mielleuses. Ce fut vraiment dur à supporter pour ma part et ce n'est que vers la fin de l'histoire, quand l'autrice offre enfin une forme de maturité aux personnages et à leurs sentiments, qu'enfin j'ai pu être touchée par cette histoire à travers le temps et l'espace. Dur dur. Enfin, le schéma général de l'histoire est tellement calqué sur nombre de dystopies que tout fut assez prévisible et que je n'ai pas vraiment apprécié l'intrigue générale de l'histoire et encore moins le dénouement tellement celui-ci est bien trop succinct et rapide. J'ai clairement lu mieux.

On pourrait croire que je suis schizophrène à me lire mais ce roman m'a vraiment divisée. J'ai beaucoup aimé l'univers imaginé et sa mythologie dont la poésie tragique et mélancolique m'a beaucoup touchée. Mais tout ce qui touche à la narration ensuite (éléments perturbateurs, romance, développement de l'intrigue) m'a semblé tellement plein de maladresse, de précipitation et d'archétypes que moi-même je n'apprécie pas, que ça m'a trop souvent fait sortir de ma lecture. Je ressors donc assez mitigée de cette lecture mais paradoxalement avec l'envie de découvrir les autres textes de l'autrice et d'y trouver la maturité qui m'a parfois manqué ici.
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Quand ils ont annoncés ce titre j'étais hyper excitée de le découvrir !!! Je possède dans ma PAL son précédent roman "Du thé pour les fantômes" mais je n'avais pas encore pris le temps de le lire que déjà celui-ci pointait le bout de son nez alors je me suis dit que j'allais sauter le pas avec sa nouveauté qui m'envoyait des bonnes ondes !

J'en ressors très contente de cette lecture. Pas de coup de coeur comme beaucoup car la plume est vraiment singulière et je pense que c'est vraiment soit on aime soit on aime pas. Dans mon cas j'ai aimé son côté poétique, le côté travaillé du récit mais c'était quand même parfois un peu trop complexe pour moi pour que ça me déclenche un "waw". C'est dur à expliquer car j'ai passé un vrai bon moment de lecture mais elle me demandait quand même de la concentration et parfois je sentais que je passais un peu a côté et que je décrochais parfois.

C'est un ennemies to lovers avec une chouette tension qui se créée entre eux. Il y a beaucoup de joutes verbales hyper sympa à suivre. Autant j'ai beaucoup aimé Alba qui après tant d'années à subir des chagrins refuse tout attachement. Autant j'ai eu beaucoup plus de mal avec le personnage masculin : Lethan. Je ne me suis pas attachée à lui ce qui fait que j'avais du mal à aimer vraiment cet étrange duo.
Malgré tout leur romance est bien ficelée et ça se développe bien.

Il y a la trope "found family" j'adore ça ça m'a rappelé les romans de TJ KLune. Ils ne sont pas du même sang mais se sont choisis. C'était hyper tendre et doux j'ai adoré cet aspect. Et puis l'ambiance tout simplement est vraiment sympa. Je pensais qu'il y aurait plus de magie avec le fait que notre héroïne soit une génie et au final pas du tout.

En bref je vous le recommande si vous aimez les plumes atypiques, les romances slow burn et les répliques cinglantes !
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Alba est un génie qui a été exilée sur Terre, faute de suivre les règles qui régissent la vie et les pouvoirs de ses semblables. Maintenant dénuée de tout pouvoir, elle a pour unique but d'aider la communauté humaine qu'elle dirige à survivre sur ses petites îles.
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Quand j'ai su que Chris Vuklisevic, ici sous le pseudonyme d'Ada Vivalda, sortait une romantasy, j'étais un peu partagé. D'un côté je sais que la romantasy, et la romance d'une manière générale, ça n'est vraiment pas mon truc, mais j'avais aussi envie de soutenir l'autrice dont j'avais déjà adoré les deux romans précédents. J'ai donc décidé de lui faire confiance et de tenter l'aventure !
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Bon, je ne peux pas nier que la romance a pris un peu trop de place à mon goût (ce que je ne peux décemment pas reprocher à un titre de romantasy) mais j'ai eu raison de me fier à l'autrice puisque j'ai quand même passé un excellent moment.
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Il m'a fallu une petite cinquantaine de pages pour commencer à rentrer dans l'histoire, mais j'ai tout de suite été séduit par la plume et même par l'univers. Ce qui a eu du mal à me séduire en revanche ? Lethan, le personnage principal masculin. Autant il a été facile de s'attacher à Alba, autant Lethan était particulièrement odieux. Je savais évidemment qu'il finirait par y avoir un retournement de situation qui ferait qu'on le comprendrait et qu'on finirait par l'excuser, mais moi je ne voulais pas qu'on lui trouve d'excuse !
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Et puis le plot-twist arriva. Et ça a fonctionné. Je ne peux pas dire que je suis subitement devenu le plus grand partisan du personnage mais il est indéniable que le rebondissement imaginé par l'autrice est terriblement efficace et qu'il permet de tout voir sous un autre prisme.
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Il y a d'ailleurs un autre point qui me frustrait un peu au départ mais qui a aussi été arrangé par ce fameux plot-twist. Pendant toute la première partie du roman j'avais l'impression que la nature d'Alba, qui était pourtant plutôt originale en fantasy francophone, était complètement sous-exploitée, pour ne pas dire anecdotique. Et finalement non, on finit par comprendre que sa nature de génie n'a rien d'anodin et qu'elle a un vrai intérêt pour l'histoire.
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Et pour citer un petit truc sympa qui, techniquement, n'apporte pas grand chose à l'histoire, j'ai bien aimé qu'il y ait une minuscule composante SF à l'histoire. Pour le coup c'était complètement anecdotique ce coup ci mais c'était un petit détail un peu rigolo, presque décalé par rapport à l'intrigue, qui m'a vraiment plu.
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Au final j'ai vraiment aimé ma lecture malgré la romance très présente et l'intérêt amoureux dont je n'étais pas bien fan. Est-ce que j'aurais autant apprécié si ça avait été écrit par quelqu'un d'autre ? Probablement pas, mais ça ne me gêne pas plus que ça. Une expérience de lecture est toujours profondément subjective et le plus important reste de passer un bon moment !

Comme toujours, je me lance dans les livres sans prendre connaissance des résumés, ici attirée par le titre poétique, et en raison de l'identité de l'autrice qui écrit sous le pseudo d'Ada Vivalda.
J'ai apprécié l'ambiance contemplative de ce roman. La nostalgie qui côtoie le désespoir, et que j'ai trouvé plutôt bien rendu. J'ai également aimé ce monde post-apocalyptique, qui donne un mélange étonnant de genre, puisque l'on sait très vite que notre personnage principale est un génie déchu. J'ai appréciée l'histoire, sans être pour autant accrochée plus que cela.
En revanche, je n'attendais pas du tout une romance. J'ai été presque déçue que cela prenne cette voie, car j'avais surtout envie de découvrir ce monde futur, ce qui servait d'écrin à cette histoire. Je n'y suis pas restée insensible, car les sentiments des personnages sont plutôt bien décris, mais c'est resté pour moi assez déjà-vu, et plutôt lassant : oui, une attirance irrésistible, il est beau à tomber, elle est belle comme le mystère, amour fou, blablabla. (oui, je suis une horrible personne sans coeur)
La "chute" se voit arriver à des kilomètres, et beaucoup (trop) de choses sont prévisibles.
Dommage, je suis passée à côté de ce roman ! A recommander toutefois aux amateurs et amatrices du genre !

Ma première incursion au sein du catalogue de cette maison d'édition avec Une Couronne de Lierre et Verre de Claire Legrand ayant été satisfaisante, j'étais curieux de découvrir une nouvelle plume française alors qu'il n'en est rien car derrière Ada Vivalda se cache en réalité Chris Vuklisevic, auteure de du Thé pour les Fantômes et je dois dire que je salue ces retrouvailles débordantes d'ingéniosité même si quelques longueurs ont parfois pointé leurs nez.

En effet et malgré un univers est une mythologie innovante, il est vrai que Porcelaine sous les Ruines m'a semblé manquer d'équilibre dans ses genres visités et, ainsi, la romance s'efface parfois trop au profit d'un roman stratégique rondement mené et porté par un conflit drastiquement dépeint entre deux contrées. Pourtant ce n'est pas le premier élément que je recherchais en me plongeant dans cette lecture mais je dois bien admettre que, parfois, trop de détail tu le détail. Néanmoins et au vu de l'inventivité et de l'imagination charmantes dont fait preuve Ada Vivalda, je ne peux lui reprocher cette minutie à toute épreuve. Et quelle merveilleuse idée de revisiter les déités en qualité de génie. C'est simple, j'ai trouvé cette approchante étonnante et détonante. Tout est parfaitement établit et se veut des plus cohérent et plausible possible. Pour autant et si je regrette que l'auteure ait parfois préférée se consacrer au conflit régnant au sein des mortels c'est tout simplement parce que les personnages dévoilés se révèlent des plus profonds et complexes et je m'attendais à y découvrir une romance tout aussi finement travaillée et quand bien même ce fut le cas, je suis resté quelque peu sur ma faim.

Pour autant, j'ai été très rapidement et facilement séduit par notre jeune déshéritée Alba. Cette ancienne génie dont son touchant altruisme se dévoile et se peaufine au fil des chapitres et des différentes parties composant cette oeuvre. Son évolution se veut ainsi des plus conséquente et passionnante à parcourir. La chenille devient papillon avec poésie et reflète parfaitement le lyrisme de la plume d'Ada Vivalda. D'autant plus que sa nouvelle destinée se verra bousculée par l'arrivée de Lethan, personnage masculin aussi bien construit que son alter ego. Sans suivra alors une séduisante et intéressante romance dont la maturité est à l'image du style de la romancière ainsi que de la profondeur de l'univers établi par cette dernière.

C'est pourquoi et malgré un rythme parfois inégal et un léger déséquilibre par moments, je ressors tout de même globalement convaincu de cette aventure, synonyme de conflits et autres stratégies rondement menés au profit d'une romance parfois assez timide. Pour le reste, la plume de l'auteure regorge toujours d'autant de détails et de minutie.
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PORCELAINE SOUS LES RUINES est un véritable coup de coeur et une grosse claque imprévue!

Alba est un Génie, bannie du royaume des Génies parce qu'elle a accordé trop de voeux aux humains. Elle est exilée sur Terre depuis des siècles et a perdu ses pouvoirs.
La Terre se meurt, les hommes n'arrivent plus à la sauver des eaux qui engloutissent petit à petit chaque continent. Beaucoup ont fui sur d'autres planètes.
Alba est la Lady d'une île Celte (Hibernia) et cherche à protéger les humains qui lui ont fait confiance. Mais elle a besoin d'aide pour construire des digues afin de protéger Hibernia. Sa seule chance: s'allier à Lethan Alcor, l'envoyé de Cymru, l'archipel voisin. Mais Alcor semble jouer double et bouleverse absolument tout sur son passage.

J'ai eu un peu de mal à me mettre dans l'histoire au tout début, puis j'ai tourné les pages avec frénésie, avec envie et impatience!
C'est le premier roman de cette autrice que je lis et mon constat à la fin de cette lecture a été : quelle claque! Quel voyage! Quelle tension et quel dénouement!
Porcelaine sous les ruines est le 2eme titre de « Romantasy » des éditions Olympe mais la romance est loin d'être mièvre, banale et omniprésente! Elle est dure, inaccessible et forte! L'écriture est belle et les descriptions immergeantes.
Nous avons une femme qui ne veut plus souffrir de voir les humains qui l'entoure, partir, et elle rester. Elle vit depuis des siècles et ne veut plus se lier à personne. Pour autant, elle veut sauver son archipel, sauver sa « famille », elle sera prête à tout!

Ce roman est fort, beau, dense et percutant! Dépaysant, puissant et vibrant!
Une pépite! 👏
Un immense coup de coeur ❤️

Cette romantasy a une telle hype sur les réseaux sociaux qu'il me tardait de me plonger dedans !
Déjà je deviens très friande de ce genre littéraire, et franchement, l'alchimie entre les deux personnages fonctionne à merveille !
Je m'attendais finalement à plus de fantastique, même si cette dystopie est bien faite, et amène aussi à réflexion, je reste juste sur ma fin sur ce point, car j'étais très emballée par l'univers des génies !
Ma lecture a des fois eu du mal à me tenir accrochée, je pense que c'est lié avec ma vie perso plutôt que l'histoire en soit. Quoique certains chapitres me paraissaient plus longs que d'autres...il m'a quand même manqué ce petit truc addictif !
Par contre, il y a de très beaux passages, et l'ensemble global est bien réalisé, je peux tout à fait comprendre le déchaînement passionné pour cette histoire (même si je suis à plusieurs degrés en-dessous, après tout, c'est mon problème à moi, avec mes fichues attentes !), je pense sincèrement que c'est une très bonne lecture à conseiller encore et encore ! En plus (et pour moi c'est vraiment un bon argument) : c'est un one shot (même si les séries c'est bien, hein, mais un one shot, ma mémoire de maman apprécie beaucoup plus maintenant qu'avant !)
J'admire beaucoup le travail éditorial, et j'ai hâte de découvrir les prochaines sorties des éditions olympe !

Un véritable coup de coeur !

J'étais immergée dans l'univers de Alba et Lethan au coeur de Hibernia et je n'avais pas du tout envie d'en ressortir. Les personnages sont tous très bien construits et la romance est si bien maitrisée que j'y ai plongé en quelques pages.

Lethan m'a fait mourir de rire avec son humour cynique, et la froideur d'Alba rend leur duo encore plus électrique. Les deux sont autant attachant l'un que l'autre.

Un slow-burn rageant avec des descriptions poétiques. le nombre de fois où j'ai voulu balancer le bouquin à cause des faux-espoirs (le livre va bien). Une qualité de plume que j'ai aimé retrouver après "Du Thé Pour les Fantômes".

Je me suis engouffrée dans un autre monde, au point que je ne voulais plus en partir. de la magie, de la romance, et surtout du thé !

Du génie !

Ce roman est pour moi un déluge d'émotions fortes et variées. Un véritable raz-de-marée sensationnel ! J'ai du mal à trouver les mots pour exprimer ce que j'ai ressenti en plongeant littéralement dans cette aventure livresque.

J'aimerais pouvoir décrire exactement tout ce que j'ai éprouvé en le lisant parce qu'il mérite tellement d'être mis en valeur comme il se doit. Ce livre est un trésor autant pour les yeux que l'esprit.

L'histoire vous percute de plein fouet, elle s'introduit doucement et profondément dans votre âme de lecteur(rice) et vous fait chavirer le coeur. La colère, la tristesse, la peur, la joie, l'amour et la détermination que l'on ressent sont des émotions tellement intenses dans ce récit qu'on en vient par moments à avoir les larmes aux yeux sans s'en rendre compte.

C'est une ode à l'amour véritable, à la ténacité et au courage ! Je crois bien que c'est mon livre par excellence de l'année.

Je ne vous décrirai pas le contenu de l'histoire de cette ouvrage, le résumé se suffit à lui-même et je ne voudrais pas gâcher le moindre élément crucial en le divulguant maladroitement.

En tout cas, je tiens aussi à souligner la qualité visuelle de ce roman. La texture des pages, la beauté des couvertures ainsi que la sur couverture ! Il est magnifique sur tous les points et son contenu est sublime !

J'en veux encore !