Porcelaine sous les ruines

ʟ'ʜɪsᴛᴏɪʀᴇ ᴘᴏsᴇ sᴇs ғᴏɴᴅᴀᴛɪᴏɴs ᴅᴀɴs ᴜɴ ᴍᴏɴᴅᴇ ғᴜᴛᴜʀ ᴏù ʟᴇs ᴛᴇʀʀᴇs ᴅɪsᴘᴀʀᴀɪssᴇɴᴛ ᴘᴇᴛɪᴛ à ᴘᴇᴛɪᴛ ғᴀᴄᴇ à ʟᴀ ᴍᴏɴᴛéᴇ ᴅᴇs ᴇᴀᴜx. ᴘᴜɪs ʟᴇ ʟᴇᴄᴛᴇᴜʀ ᴀssɪsᴛᴇ à ᴜɴ ᴀғғʀᴏɴᴛᴇᴍᴇɴᴛ ᴅᴇ ғᴏʀᴛs ᴄᴀʀᴀᴄᴛèʀᴇs ᴇɴᴛʀᴇ
-ʟᴀᴅʏ ᴡʜɪᴛᴍᴏʀᴇ / ᴀʟʙᴀ, ᴀɴᴄɪᴇɴɴᴇ ɢéɴɪᴇ ᴅᴇ ʟ'ɪᴍᴍᴀᴄᴜʟé ᴀᴜ ᴘᴀssé ᴛᴏʀᴛᴜʀé ᴄᴀʀ ʙᴀɴɴɪᴇ ᴘᴀʀ ʜéᴄᴀᴛᴇ ᴘᴏᴜʀ ᴀᴠᴏɪʀ ᴀᴄᴄᴏʀᴅé ᴛʀᴏᴘ ᴅᴇ ᴠᴏᴇᴜx ᴀᴜx ʜᴜᴍᴀɪɴs ᴘᴜɪs ᴍᴀʟᴛʀᴀɪᴛéᴇ ᴘᴀʀ ᴄᴇs ᴍêᴍᴇs ʜᴏᴍᴍᴇs ǫᴜ'ᴇʟʟᴇ ᴀᴠᴀɪᴛ ᴠᴏᴜʟᴜ ᴀɪᴅᴇʀ ᴘᴏᴜʀ ᴇɴғɪɴ ᴘᴀʀᴠᴇɴɪʀ à ᴛʀᴏᴜᴠᴇʀ ᴇᴛ ғᴏɴᴅᴇʀ ᴜɴ ᴇɴᴅʀᴏɪᴛ ᴏù ᴇʟʟᴇ sᴇ sᴇɴᴛ ᴄʜᴇᴢ ᴇʟʟᴇ,
-ᴇᴛ ʟᴇᴛʜᴀɴ ᴀʟᴄᴏʀ, ʙᴇʟ ʜᴏᴍᴍᴇ à ʟᴀ ᴅᴜᴀʟɪᴛé ɪɴᴛʀɪɢᴀɴᴛᴇ : ᴛᴀɴᴛôᴛ ғʀᴏɪᴅ ᴇᴛ ᴍᴀɴɪᴘᴜʟᴀᴛᴇᴜʀ, ᴛᴀɴᴛôᴛ ᴄʜᴀʟᴇᴜʀᴇᴜx ᴇᴛ sᴘᴏɴᴛᴀɴé. ɪʟ ᴇsᴛ ʟ'ᴜɴ ᴅᴇs ᴄᴏɴsᴇɪʟʟᴇʀs ᴅᴇ ʟ'ᴀʀᴄʜɪᴘᴇʟ ᴄʏᴍʀᴜ, ᴀʟʟɪés ᴘᴏʟɪᴛɪǫᴜᴇs ᴅᴇ ʜɪʙᴇʀɴɪᴀ, ʟ'ᴀʀᴄʜɪᴘᴇʟ ᴅ'ᴀʟʙᴀ, ᴇᴛ ᴇsᴛ ʟᴇ sᴇᴜʟ à ᴘᴏᴜᴠᴏɪʀ ʟ'ᴀɪᴅᴇʀ à ᴏʙᴛᴇɴɪʀ ʟᴇᴜʀ ᴀɪᴅᴇ ᴘᴏᴜʀ ʟᴀ ᴄᴏɴsᴛʀᴜᴄᴛɪᴏɴ ᴅᴇ ᴅɪɢᴜᴇs.

ʙɪᴇɴ ǫᴜᴇ ᴄᴇ ᴅᴇʀɴɪᴇʀ ᴠɪᴇɴɴᴇ ᴅᴀɴs ᴜɴ ʙᴜᴛ ʙɪᴇɴ ᴘʀéᴄɪs, à sᴀᴠᴏɪʀ ᴀssᴜʀᴇʀ ʟᴀ sᴜʀᴠɪᴇ ᴅᴇ sᴏɴ ᴘʀᴏᴘʀᴇ ᴀʀᴄʜɪᴘᴇʟ, ʟᴇ ʟᴇᴄᴛᴇᴜʀ ɴᴇ ᴘᴇᴜᴛ ǫᴜᴇ sᴇ ᴅᴇᴍᴀɴᴅᴇʀ ǫᴜᴇʟs ᴀᴜᴛʀᴇs ᴍᴏᴛɪғs ɪʟ ᴀ ᴇɴ ʀéᴀʟɪᴛé. ᴊ'ᴀᴠᴏᴜᴇ ǫᴜᴇ ᴊ'ᴀᴠᴀɪs ᴍᴀ ᴘᴇᴛɪᴛᴇ ɪᴅéᴇ sᴜʀ ʟᴇ sᴜᴊᴇᴛ ᴇᴛ ᴍᴏɴ ɪɴᴛᴜɪᴛɪᴏɴ ɴᴇ ᴍ'ᴀ ᴘᴀs ᴛʀᴏᴍᴘéᴇ (ᴇɴ ᴍêᴍᴇ ᴛᴇᴍᴘs, ʟ'ᴀᴜᴛʀɪᴄᴇ ᴍᴇᴛ sᴜʙᴛɪʟᴇᴍᴇɴᴛ sᴜʀ ʟᴀ ᴘɪsᴛᴇ) ᴏɴ ᴄᴏᴍᴘʀᴇɴᴅ ᴅès ʟᴇ ᴅéᴘᴀʀᴛ ǫᴜ'ɪʟ ᴀ ᴜɴ ʟɪᴇɴ ᴘᴀʀᴛɪᴄᴜʟɪᴇʀ ᴀᴜx ᴏʀᴘʜᴇʟɪɴs, ᴍᴀɪs ɪʟ ɴᴇ sᴇᴍʙʟᴇ ᴘᴀs sᴇ ʀᴇɴᴅʀᴇ ᴄᴏᴍᴘᴛᴇ ᴅᴇ ʟ'ɪᴍᴘᴏʀᴛᴀɴᴄᴇ ᴅᴇ ʟᴇs ᴘʀᴏᴛéɢᴇʀ ᴄᴏᴍᴍᴇ sᴏᴜʜᴀɪᴛᴇ ʟᴇ ғᴀɪʀᴇ ᴀʟʙᴀ.

Leur relation tendue m'a fait rire plus d'une fois : en effet, ils ne cessent de se lancer dans des joutes verbales et font tous les deux preuve d'un sens de la répartie cinglant et sarcastique. Cette particularité ne disparaît jamais vraiment, pour mon plus grand plaisir.

Les personnages qui les entourent, notamment sur Hibernia, sont attachants à leur manière : Colm et sa manière de toujours mettre les pieds dans le plat, Saoirse et sa façon de rougir devant les beaux garçons, Fergus et ses excentricités, Liam et son adorable personnalité, Nate et sa manie de vouloir protéger tout le monde etc. Impossible donc de ne pas stresser pour leur futur sur Terre.

Ce fut un récit mélancolique qui m'a amené la larme à l'oeil, me bouleversant face à ce futur qui pourrait réellement se profiler, face à ces gens désemparés qui risquent de perdre leur chez soi à tout moment au profit de la mer et de l'océan, qui engloutissent tout. J'ai été frustrée par la cupidité humaine de certains, qui, dans notre passé comme dans notre présent, et sans doute dans notre futur, ne peuvent s'empêcher de ne penser qu'à eux et se permettent de mettre en danger la vie d'autrui pour quelques clochettes.

La plume de l'autrice est à la fois poétique et très fluide, j'ai donc lu le roman en 24h, juste après réception du roman

Un véritable coup de coeur, donc, que je vous conseille vivement !
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Si vous cherchez un roman à l'ambiance magique / mystique, vous êtes au bon endroit.
Plein de mystères, de subtilités et de douceur, Porcelaine sous les ruines est un vrai moment de lecture hors du temps.

J'ai trouvé le rythme un peu trop lent à mon goût, avec une action (qui selon moi) se découpe en 70/30, où la majorité de l'action, de la romance et de l'intrigue se passe sur la dernière partie.
Malgré cette lenteur, ce livre est plein de qualités avec des personnages très bien construit, et la beauté de la Romance m'a vraiment conquise.

�lle chérissait ces moments de paix et de sérénité, immergée dans d'autres vies, dans d'autres combats, dans d'autres amours et d'autres déchirements. Les mots l'émouvaient et la ravissaient. Ils lui faisaient oublier, un peu, l'angoisse qui la tenaillait du lever au coucher 🪶

Porcelaine sous les ruines, de @chris.vuklisevic_ada.vivalda était la sortie de début d'année qui m'intriguait le plus : en effet, quand on a eu deux coups de foudre pour les précédents romans de cette autrice, on ne peut qu'être enthousiaste à l'idée de découvrir une nouvelle oeuvre de sa plume (Oui, je parle de moi).

L'autrice s'essaie ici à la romantasy, et je dois dire que le pari est plutôt réussi. Si certains aspects de l'histoire ne m'ont pas forcément plu ou emballé plus que ça, j'ai été embarquée par bien d'autres éléments, qui sont clairement la marque de fabrique de Chris ! L'histoire fait preuve d'une originalité au niveau du cadre : nous sommes dans un monde imaginaire certes, mais qui ressemble par bien des aspects au nôtre des milliers d'années après la fin du monde causée par le réchauffement climatique (et la fuite d'une partie de l'humanité vers d'autres univers spatiaux). Cette dimension post-apo/SF teintée de fantasy avec la présence de Djinns, c'était le petit twist savoureux des premières pages. Amour de l'Irlande et de ses vertes prairies, pluies continuelles, tasses de thés réconfortantes, trope secondaire autour de la found family, tout cela a su me plaire.

Quant à nos deux protagonistes, qui font le sel et le feu de cette romance, qu'en ai-je pensé ? Si j'ai aimé d'emblée Alba, cette Djinn condamnée à errer sur Terre pour avoir accordé trop de voeux aux humains, j'ai eu beaucoup plus de mal avec Lethan. Son ambivalence m'a agacée et je l'aurais plus apprécié s'il avait été présenté comme un "gentil" dès le départ (le trope ennemies to lovers n'est pas mon préféré). Malgré tout, j'ai aimé leurs joutes verbales et l'évolution de leur relation, ainsi que les personnages secondaires savoureux (Fergus🧡) et les manoeuvres politiques

J'en profite pour saluer le très beau travail éditorial mené par les @editionsolympe !

�s-tu lu ce livre ? Veux-tu le découvrir ?

Une fantasy vraiment sympathique que j'ai pris plaisir à découvrir. J'ai adoré les jouxtes verbales entre Alba et Lethan et l'univers m'a beaucoup plu. Certes ce n'est pas une fantasy avec beaucoup d'actions mais ça n'enlève pas le charme de l'univers ainsi que la plume véritablement poétique de l'autrice. J'ai pris beaucoup de plaisir lors de ma lecture ! Je le recommande à 100%

Les mots délicieusement choisis d'Ada Vivalda peignent à l'aquarelle un monde flottant où ne demeurent que ceux qui n'ont pas pu s'offrir de le quitter (en vaisseau spatial), les vestiges de nos civilisations depuis longtemps oubliées et des plantations de thé.

On y retrouve donc un peu de cette poésie aqueuse que portait du thé pour les fantômes, qui m'avait tant plu.
Si je compare ce roman à une tasse de thé, j'en dirais que la vaisselle ébréchée est splendide, la robe soyeuse, l'odeur alléchante… mais que le goût est plat et terne, sans complexité aucune et qu'il s'agit au mieux d'un Kusmi Tea (du Lipton haut de gamme, donc).
Beaucoup d'arômes artificiels, aucune profondeur.
Ce n'est pas excellent, loin de là, mais pas entièrement dépourvu de qualités.
Simplement, c'est un peu décevant.

Il y a un semblant de géopolitique, théâtre en carton (humide) d'une romance un peu forcée entre nos protagonistes.
Romance qui n'est pas sans rappeler le titre Orgueil et Préjugé. Lethan et Alba pourraient tout à fait prendre ces noms-là.
Je les ai trouvés plutôt repoussants, ne comprenant ni l'un ni l'autre, n'étant charmée ni par l'un ni par l'autre pendant deux tiers du livre.
Alba, dont on sait la nature immortelle, ne fait pas son âge. Elle est finalement très immature dans ses réflexions et pire encore dans ses rapports sociaux.
Lethan porte tant de drapeaux rouges qu'on ne perçoit finalement sa réelle beauté qu'à la toute fin du livre.
C'est amusant, j'ai lu il y a à peine quatre livres L'encyclopédie féérique d'Emily Wilde, dans lequel les deux héros suivent un archétype similaire à ceux de celui-ci, mais ils m'avaient paru charmants, drôles, attachants. Là où ils étaient légers et pris d'une inclination naturelle, là où leurs piques et chamailleries me faisaient rire, Alba et Lethan sont pesants et convenus, leurs piques si nombreuses et puériles que j'aurai aimé les houspiller vertement.

Par ailleurs, j'ai trouvé d'hommage d'inscrire le futur dans un retour au féodal où un père et seigneur vend ses filles comme des volailles sur un étal. Alba aurait pu, en tant que femme et souveraine, porter de plus belles valeurs.

Je ne regrette pas vraiment d'avoir bu ce livre, car l'imaginaire de l'autrice est vraiment splendide. J'en tire de belles images.
Mais je n'ai pas savouré cette romance, et je doute que son goût ne perdure.

(Bechdel:
Deux femmes au moins portent un nom : oui
Et discutent entre elles : oui
D'autre chose que d'un ou des hommes: non)

Ma lecture commune du mois de mars @Annebaptiste c'était “Porcelaine sous les ruines” de @AdaVivalda. Cet automne, j'avais beaucoup aimé lire “Du thé pour les fantômes”, toujours en même temps que mon amie. C'est ce qui nous a donné envie de découvrir son nouveau livre publié aux éditions Olympe, une collection dédiée aux romans de fantasy pour adultes. Ce livre a aussi été ma première lecture pour le Romantasy Challenge de @NinaQuill !

Le récit commence très lentement. Pendant les cent-trente premières pages, je me demandais où l'auteure voulait m'emmener. Je sais maintenant que ce temps était nécessaire pour comprendre d'où viennent les personnages et dessiner leur avenir commun. La prononciation des noms gaéliques et gallois m'a pris la tête. Là encore, je reconnais sans mal que ce choix a participé à mon immersion dans cette histoire si particulière. La playlist musicale disponible sur Spotify et la plume enchanteresse de Chris Vuklisevic m'ont aidé à me fondre dans le décor de ce livre qui mêle plusieurs genres.

Hivernia correspond à l'Irlande actuelle. En conflit ouvert avec Cymru, la prospérité de l'île attise les désirs extrêmes. Dans cet univers post-apocalyptique, les protagonistes vivent dans les vestiges de l'ancienne civilisation. Les habitants de ces derniers morceaux de terre verdoyantes comme ceux de l'archipel voisin craignent la montée des eaux.

Les joutes oratoires entre Lady Whitmore et Lethan Alcor sont savoureuses. La Dame aux Yeux Sombres et l'émissaire de Cymru dissimulent leurs objectifs et les moyens par lesquels ils cherchent à les atteindre. Leur attirance est magnétique. Comme souvent, ce sont les manoeuvres politiques que j'ai préféré.

L'histoire d'amour qui est au centre de l'intrigue est belle. L'autrice parle avec élégance de ce qui nous fait vibrer chez quelqu'un et ce qui au contraire nous plaît moins. Si tu aimes les créatures fantastiques et les romances qui prennent vraiment leur temps, ce titre te plaira !

Cette romance de fantasy a été une bonne lecture. La fin qui se déroule sur un rythme très rapide et saccadé me laisse dans un état de tristesse vague accompagné de rêverie.

Une très belle lecture douce et poétique qui m'a complètement changé de mes habitudes de lecture.
Je remercie énormément Babelio et les Editions Olympe pour cette découverte dans le cadre de la Masse Critique.
J'ai trouvé la plume très mélancolique mais sans être triste et malgré la lenteur de l'histoire j'ai été captivé jusqu'au dernier mot. Et ça c'est la force de l'autrice car je ne me suis jamais ennuyée.
L'histoire se déroule dans un monde post apocalyptique d'où la majorité des humains se sont enfuis. On retrouve Alba, femme forte et très altruiste, génie qui a été bannie sur Terre et qui se retrouve confronté à la montée des eaux menaçant l'île d'Hibernia. Pour le sauver, elle va devoir se plier aux exigences de Cymru.
Lethan est alors envoyé sur Hibernia et les échanges avec Alba vont être quelques peu sarcastiques et très rafraichissants.
J'ai adoré voir leur relation se construire, les liens d'amitié entre les personnages du livre, la magie, les valeurs véhiculées par ce livre.
Un vrai bonbon :)

Ce roman est une lecture calme, douce et reposante, qui fait beaucoup de bien.

L'histoire se passe dans un futur ou les eaux ont presque tout englouties. Sauf quelques petits archipels comme Hibernia (ancienne Irlande), foyer d'Alba, qui semble être une endroit hors du temps et plein de beauté.

Ce livre se lit tout seul de par sa fluidité et la qualité de son récit.
L'intrigue est magnifique. Mêlant un côté politique, avec la rivalité entre les archipels pour leur survie, avec une romance bouleversante. Mais aussi par ce côté magique surgissant du passé d'Alba. le tout dans un équilibre, une harmonie, que j'ai trouvé parfaite.
Les révélations de fin, bien que pas surprenantes en ce qui me concerne, sont merveilleusement bien orchestrés et profondément émouvantes.

Alba est une protagoniste d'une douceur et d'une bienveillance incroyable que vous ne pourrait qu'aimer. le fait qu'une partie de ses souvenirs aient disparus, apporte un coté dramatique à l'histoire, une zone d'ombres et de doutes très poétique.
Elle est là depuis des centaines d'années, et à vue le monde sombrer. Ce vécu du personnage est superbement retranscrit, partageant avec nous son amour pour la terre, son amour pour la vie, et sa nostalgie de ce qui fut.
On a de très belles références à l'art, pour représenter ses souvenirs et ses rêves, le plus fidèlement et proche possible de ses ressentis. Et j'ai adoré cette poésie.
On s'attache très vite aux personnages, que ça soit les protagonistes ou les personnages secondaires.
Et l'amour qui les lie les uns aux autres et authentique et touchant.

Une romance va se dessiner dans l'histoire, un rival to lovers très tendre et slow, qui a fait chavirer mon coeur tant elle est belle.
Il y a dans ce roman des mots qui sont justes. Décrivants à merveille, et de façon poétique, la beauté des paysages et la complexité des émotions des personnages.

La plume est incroyablement belle et poétique. le rythme est parfait, ne nous laissant jamais le temps de s'ennuyer.
Une douce et belle parenthèse de lecture qui, je l'avoue, ma fait verser quelques larmes. Que je ne peux que vous recommander de découvrir.

Porcelaine sous les ruines d'Ada Vivalda

Derrière ce fabuleux titre, c'est une histoire d'amour merveilleuse mais tortueuse qui emporte le lecteur. Avec ce roman je découvre la romantasy. J'ai été totalement emportée par le monde créé et pendue aux actions des deux protagonistes dont j'ai adoré l'histoire.
Alba est Lady Whitmore, à la tête d'Hibernia, elle s'assure que les habitants puissent profiter des richesses de la nature dans un monde soumis à un environnement hostile, qui n'apporte pas assez de nourriture et que les eaux menacent. L'autre menace c'est Cymru, l'archipel voisin qui envoie un messager, Lethan Alcor. Sa demande est simple, il veut que Lady Whitmore l'épouse et lui révèle le secret d'Hibernia. Mais ces deux-là n'arrivent pas vraiment à s'entendre malgré l'attirance flagrante. Lady Whitmore a été chassée du monde des génies et Lethan Alcor a un pouvoir particulier, qui lui permet d'entrer dans les pensées des autres.
C'est là un superbe enemies to lovers sous tension. Jusqu'au dernière page l'autrice nous tient crispé sur un fil très tendu.
La plume est incroyablement poétique et entraînante. Je me suis totalement fondue dans ce décor dans lequel le thé et les livres prennent une place importante et offrent une atmosphère réconfortante malgré le monde tempétueux. C'était un superbe plaisir de lecture.

C'est un coup de coeur !
L'intrigue prend place dans un univers original, un monde post apocalyptique teinté de fantastique, dans lequel s'invitent des génies. L'écriture poétique, contemplative et très visuelle m'a tout de suite séduite. Ajoutons à cela le côté malédiction et immortalité avec une vibe à la Addie Larue, et je suis comblée ! Ce roman se dote d'une ambiance mélancolique d'une beauté suprême, avec ce huis-clos à la fois cosy et angoissant, rythmé par la menace de la nature indomptable, et cette pluie incessante. Car si Hibernia s'apparente à une bulle que l'homme n'a pas encore su complètement détruire, son fragile équilibre est en danger.
L'intrigue est rythmée par l'humour sarcastique d'Alba et le cynisme de Lethan créant de jolies parties de ping pong dans les dialogues. Voici un véritable enemies to lovers cuisiné aux petits oignons !
Péripéties et révélations ponctuent le récit mais au-delà ce sont les relations humaines empruntées d'émotion, que ce soit les liens familiaux des Innis ou le château des orphelins, qui donnent toute sa profondeur au roman. Roman qui a une portée prophétique et follement nostalgique. Tout a su me toucher dans cette histoire qui est d'une beauté à couper le souffle.
Un conseil donc. Prenez votre tasse de thé, installez vous dans votre fauteuil le plus moelleux, et venez écouter l'histoire d'Alba, ce serait sacrilège de passer à côté de ça...