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La route (BD)

Manu Larcenet était bien le seul à pourvoir adapter un roman d'une telle noirceur...et il le fait magistralement.
On a l'impression d'évoluer avec lui dans ce monde de cendres....on a froid on a faim on a peur...et puis malgré tout on continue d'avancer même si on en connaît la fin...alors d'accord.
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Heartstopper, tome 3 : Un voyage à Paris

C'est avec un plaisir non dissimulé que je me suis lancée dans le troisième tome de Heartstopper, une lecture qui me fait à chaque fois du bien.

Dans ce troisième tome, Nick et Charlie se rendent ensemble à Paris pour un voyage scolaire où ils espèrent pouvoir dormir dans le même lit. Ils commencent à envisager de montrer leur relation au grand jour : seulement, tout le monde ne sait pas que Nick n'est pas hétéro et Charlie garde des séquelles du harcèlement qu'il a subi l'année passée après avoir été outé...

Je ne sais pas si c'est en raison des thématiques abordées, mais j'ai trouvé ce troisième tome un poil plus mature que les deux autres. On y parle harcèlement, santé mentale, troubles alimentaires et homophobie... Malgré ces sujets difficiles, ça reste une lecture qui n'est pas trop plombante pour le moral.

En effet, Alice Oseman sait parfaitement doser son récit : on y trouve beaucoup d'amour et de tendresse et un peu d'humour, si bien que, sans dédramatiser les thématiques difficiles, ça allège l'ensemble. Mais une relation non hétéro amène forcément son lot d'homophobie et de questionnements (sur le coming-out où il est très justement dit dans le livre qu'une personne LGBTQI+ va faire des coming-out toute sa vie), si bien que l'autrice a choisi de ne pas effacer ces aspects.

On sent que la relation entre Charlie et Nick évolue et on voit leur entourage évoluer également. C'était un vrai plaisir de voir les premiers sentiments amoureux se développer entre deux adolescents, qui ont beaucoup de tendresse et de bienveillance l'un envers l'autre. L'homophobie n'est pas le sujet principal de cette bande dessinée, et ça change de ce qu'on peut voir ailleurs.

C'est une lecture doudou qui me fait vraiment du bien à chaque fois ! J'adore suivre la relation naissante entre Charlie et Nick, c'est très touchant. Malgré tout, l'autrice parle aussi de sujets difficiles comme l'homophobie ou les troubles alimentaires. C'est une bande dessinée qui vaut le détour !
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L'odyssée d'Youzeff

Sur la première de couverture, mêler l'effet sablonneux à la mention d'une odyssée, c'était risqué. L'association des deux m'a tout de suite évoqué Ulysse le marchand de sable. Mais si, le rouquin doucereux qui joue du pipeau sur un nuage et envoie un gros poilu dans la chambre des enfants, tou tou tou tou, tou tou tou tou tou, avant de leur balancer du gravier chatoyant dans les yeux. Ici s'arrête toutefois l'analogie, car, comme le résumé le précise, « C'est avec un sabre tranchant que sera écrite cette histoire ». Une fois terminée ma lecture, je confirme avec véhémence que Matthieu Urban ne distille pas ici de beaux rêves aux tout-petits. Et si ça s'avère le cas chez vos enfants, je vous conseille de planquer les couteaux de cuisine.
L’œuvre s'adresse de toute façon à un public au cœur bien accroché. La violence et le sordide y règnent en maîtres absolus, délivrés de toute la pudibonderie fadasse qui englue de plus en plus la fiction actuelle. Ceux qui sont venus pour l'atelier coussins en macramé se sont plantés de porte, comme l'expliquait mon adjudant-chef. Bien que j'apprécie moi-même les oreillers, et sans offense pour les dignes artisans de la guipure, j'ai savouré à plein cette brutale témérité littéraire, bien davantage que l'énergie tout aussi féroce (mais moins textuelle) du cher officier.
Toutefois, cette liberté de ton se heurte parfois à d'autres orthodoxies actuelles et bienséantes que l'auteur évite avec moins d'habileté. Certains propos même frôlent la lourdeur dans leur insistance, desservis par une plume dont le parti pris de simplicité récuse toute puissance aux mots. Mais il n'y a guère que dans quelques discours thématiques que les épisodiques maladresses de style nuisent au plaisir de la lecture.
Le principal reproche que je pourrais adresser à cette Odyssée s’appesantirait davantage sur le choix de structure à rebours du roman dont je n'ai pas saisi la finalité, et donc l'intérêt. Plusieurs séquences assez répétitives l'émaillent, et ont quelque peu dissipé mon attention générale. Hormis l'indifférence latente pour le personnage principal, le fameux Youzeff, que cette narration en contresens a généré chez moi, la construction générale a émoussé le piquant du dernier chapitre. J'ai pourtant apprécié cette fin de braise, sombre et imprévisible, mais elle aurait davantage crépité sous mon crâne si elle avait été attisée tout au long du récit.
En revanche, je me suis attachée sans peine au destin des personnages plus secondaires, qui, tout en n'occupant qu'un chapitre ou deux, ont suscité davantage de curiosité chez moi que le héros annoncé. Les parties en elle-mêmes jouissent d'une construction minutieuse à l'équilibre soigné entre description, ressenti et action. Les péripéties multiples, combats, batailles, poursuites ou errances, sont ici dessinées avec une précision remarquable, qu'on retrouve également dans la peinture de l'univers. Nourri d'une réflexion solide comme de détails foisonnants, rien n'y manque, en terme de cohérence, d'histoire, de géographie, de société, de culture et de mœurs.
La plongée dans le monde de Youzeff (et d'autres personnages énigmatiques) est ainsi rendue aussi vertigineuse que fascinante, offrant de surcroît de nombreux enjeux externes à l'intrigue principale, offrant ainsi aux sables de Ravine une patine de complexité et d'aboutissement scintillante.
Et puisqu'on renoue avec le gravillon qui brille... Popopopom... Bonne nuit les petits !
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L'absent

Un roman qui m'a fait faire un tour de montagnes russes... Vous me voyez venir ? J'ai passé le roman à osciller entre "j'adore" et "je n'aime pas"...

Ça commençait super bien : une héroïne touchante, Claire, qui part à la recherche des fantômes du passé pour résoudre ses problèmes dans le présent. Une thématique qui me parle toujours beaucoup.

J'ai bien accroché avec le cadre parisien des années 70 : deux-chevaux, mode, émancipation féminine...

J'ai appris plein de détails sur le rôle des soldats français sur la ligne Maginot.

Je suis hyper fan des romans traitant de secrets de famille donc cet aspect-là m'a bien plu aussi. Franchement, j'ai lu les premières pages hyper vite et à fond dedans.

Passons à ce qui m'a moins emballée : une multitude de coïncidences complètement irréalistes, à Paris où en Lorraine, Claire n'arrête pas de tomber sur des gens qu'elle connait. Une fois, pourquoi pas, mais là j'ai trouvé que c'était dommage de résoudre beaucoup d'intrigues par ces tours de passe-passe.

Autre chose : il y a une distance dans les émotions des personnages, beaucoup de passages sont racontés sans dialogues et ça donne une impression bizarre...

Et enfin dernière chose, le dénouement final est un peu trop tiré par les cheveux et pas trop crédible selon moi.

Vous l'aurez compris : un roman qui me laisse mitigée, je n'ai ni détesté ni adoré, j'ai passé quand même un bon moment malgré les bémols !
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Le Petit Prince

Dyslexique donc dysorthographique.
Intrigué par une chercheuse qui le considère comme "son testament ".
C'est avec cette approche que je l'ai lu pour la première fois.
Malheureusement, le livre ne m'a rien donné. Aucune émotion, vécu ou ressenti.
Je dois être trop "scientifique ". Dommage.
J'y suis totalement hermétique. Tant pis pour moi.
Éric
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La Moitié du Fourbi n°15 : Une fois

Il fut une fois : le quinzième numéro de La Moitié du Fourbi. Beauté et malice étaient bien de la partie.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2024/03/29/note-de-lecture-la-moitie-du-fourbi-15-une-fois/

En ce mois d’octobre 2023, une joie particulière nous attendait : un nouveau numéro de La Moitié du Fourbi (le quinzième, déjà !). Celles et ceux qui fréquentent un peu ce blog savent l’affection et l’admiration que j’éprouve pour cette revue résolument « pas comme les autres », qui œuvre dans un interstice rare de la littérature, proposant une forme de traitement poétique de la non-fiction, une synthèse enjouée, malicieuse ou rêveuse des possibilités d’approche critique multi-disciplinaire, et une curiosité qui ne s’interdit ni étonnement sincère ni sourire en coin.

« Une fois », double mot-clé de ce nouveau numéro, se prêtait à de multiples interprétations ou bifurcations, et une fois de plus (que l’on se souvienne ainsi de « Écrire petit », de « Lieux artificiels », de « Vite », de « Rouge » ou de « X », pour ne citer que quelques-uns des quatorze numéros précédents – parmi lesquels il faut rappeler que le n°11, « Dehors », né d’un certain confinement, est toujours disponible gratuitement en ligne sur le site de la revue) il était impossible d’être déçu : l’inventivité des autrices et des auteurs s’est déchaînée.

C’est ainsi qu’Aliona Gloukhova (« Une fois, des bifurcations ») interroge mine de rien le hasard et la nécessité des temporalités différentes et des directions qu’elles induisent, que Didier da Silva (dont le souvenir ému de son « Dormeur » nous habite encore et toujours) réalise en un un tour de force endiablé une biographie express du compositeur américain Charles Griffes (1884-1920) avec « Clouds and Men », que Clément Vuillier (dont on avait eu la chance d’admirer de fort près le travail sur le roman graphique « Terre rare », exposé aux murs de la librairie Charybde, un mois durant en 2022) fait d’un astre inhabité le protagoniste de son thriller géologique (selon la superbe formule de Hugues Leroy), avec des extraits de « Terre rare », précisément, qu’Anthony Poiraudeau (« Vies et morts de Jeanne d’Arc après le bûcher ») mobilise avec humour et érudition la dite Pucelle d’Orléans pour nous montrer ce qui peut se cacher derrière la formule consacrée « On ne meurt que deux fois » ou sa contraposée « On ne vit que deux fois », qu’Ursula W. Child (chez qui l’on ne saura naturellement pas distinguer la part de Nina Leger et celle de Patrice Blouin) mêle en un tourbillon halluciné une morphologie du conte digne de Vladimir Propp avec une variante de la preuve ornithologique de l’existence de Dieu chère à Jorge Luis Borges, en jouant et se jouant du sens anglais du mot « once », avec « La pesée », qu’Hugues Leroy mesure avec une extraordinaire élégance sous contrainte l’impact d’une régate enfuie depuis longtemps (d’« une fois » où la victoire était à portée, faut-il le rappeler) sur un licenciement – et sur le pot d’adieu qui l’accompagne néanmoins – avec « Un prince quand même », que Sébastien Berlendis (« Fare il bagno ») nous plonge au cœur de la Basilicate et de l’emprise troglodyte potentielle, par le truchement d’un établissement de bain et d’un usage alerte de la signature linguistique italienne, qu’Antoine Gautier (« En suivant les jambes de Maria Nieves ») réinvente la vie à travers le tango et l’une de ses plus brillantes étoiles, ou encore que Zoé Balthus (« Un futon au milieu du Pacifique »), toujours aussi infatigable voyageuse et défricheuse, nous entraîne au milieu du néant ou presque – car il y a bien « refuge dans la lecture d’exquis waka de courtisanes nippones » – en installant son futon sur une île de l’archipel Ogasawara, par ailleurs si cher à Furukawa Hideo, dont nous entretenait Noëlle Rollet dans le numéro précédent de la revue – monde petit des correspondances insensées.

Il faut encore mentionner le plaisir de retrouver Ian Monk (« Il était une fois dans le 16e… »), dont le talent oulipien d’origine britannique nous régale ici tout particulièrement (« L’Œil de l’Oulipo » est la seule rubrique régulière de la revue), en télescopant Georges Brassens et les rares passages bourgeois du 16e arrondissement parisien pour une lumineuse et hilarante leçon express de géographie politique – mais pas seulement.

Il faut rappeler la qualité du graphisme échafaudé par Christophe Burine, et les trouvailles visuelles incessantes qui rehaussent, discrètement ou non selon les besoins, les assemblages du texte – tandis que l’iconographie augmente, pour notre grand bonheur, depuis quelques numéros, semble-t-il.

Signaler absolument que la conversation conduite par la rédaction de la revue avec Anouchka Vasak, historienne hautement atypique par son sens de la poésie et de l’incongruité pouvant nicher au coeur des données, est diablement passionnante. Son dernier ouvrage en date, « 1797 – Pour une histoire météore », est paru chez Anamosa en 2022.

Et dire aussi et encore le bonheur de retrouver ici Yoko Tawada, plaçant ses mots à l’unisson des images de Delphine Parodi pour tracer la perte ambiguë (en exergue de l’ouvrage, soulignée par Noëlle Rollet dans son beau texte d’accompagnement) qui nimbe désormais Fukushima (« Out of Sight »), aux côtés de Claude Favre (« Basses fréquences (fragments ») dont la poésie acérée m’avait tant impressionné, dans son « crever les toits, etc. » comme dans son plus récent « Ceux qui vont par les étranges terres les étranges aventures quérant ») et de Mathieu Larnaudie (« De sursis que le temps de le dire »), que l’on a bien sûr plus besoin de présenter – sur ce blog encore moins qu’ailleurs – (sachant que parmi ses superbes textes, « Les effondrés » garde pour tout un tas de raisons une petite place particulière dans mon cœur), et qui, le temps d’un étrange parcours mémoriel, confronte une enfance à ce qu’elle est devenue – à travers les mots -, de Noëlle Rollet (« Toujours ou jamais, entre romance et hapax ») qui profite de son autre métier, celui de correctrice, pour interroger malicieusement la romance, Flaubert, Super Mario et Nietzsche – entre autres -, sous le signe d’un introuvable hapax, justement, de Frédéric Fiolof (« Un papillon sous la chaussure ») qui, en soumettant l’image la plus forte de la célèbre nouvelle de Ray Bradbury, « Un coup de tonnerre », à un magnifique feu roulant de dérives et de conditions, invente un statut aux faisceaux d’effacements et d’invisibilités dont nous sommes pourtant bien tissés, et d’Hélène Gaudy (« Nous n’avons qu’à faire des souhaits »), dont, connaissant son talent rare pour nous faire véritablement entrer dans certaines géographies hautement spécifiques (songez à « Une île, une forteresse » ou à « Grands lieux », par exemple), il semblait naturel qu’elle prenne en charge la localisation – et un peu la datation carbone – de l’expression même « Il était une fois » chez Charles Perrault, et de ses implications poétiques et psycho-politiques, déjà.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Les Sept Soeurs, tome 7 : La Soeur disparue

Le 7ème et avant-dernier tome de cette saga que j'adore ! D'un côté, j'ai envie de comprendre et de l'autre, je vais être si triste de lâcher cette famille !

Quelle belle surprise encore que ce tome ! Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre... Autant on avait des informations sur les 6 premières sœurs, autant pour celle-ci, c'était le total mystère !

J'ai trouvé que tout s'articulait super bien : les moments dans le présent avec les six sœurs d'Aplièse qui recherchent la septième, les chapitres du point de vue de la sœur disparue en Nouvelle-Zélande, les autres du point de vue de sa mère, les chapitres dans le passé en Irlande où j'ai appris vraiment plein de choses...

C'est peut-être un des tomes les plus denses et les plus complexes en terme de différents personnages et ça changeait vraiment de la mécanique bien rôdée des autres. Franchement j'étais à fond !

Je l'ai écouté en livre audio et ce format marche hyper bien pour ce récit car la narratrice fait plein de voix différentes, elle est trop forte !

J'attends la sortie en poche de Pa Salt pour clore cette saga mais je dois dire que je ne m'ennuie jamais avec tous les tomes, c'est vraiment un pur bonheur. Plus j'avance, plus je suis incapable de dire quel tome est mon préféré. À part le 2ème que j'ai trouvé un peu en-dessous et pourtant, dans les autres tomes, j'adore Ally !

Bref, si vous n'avez pas lu cette saga, tout ce que je vous raconte là ne doit pas trop vous parler mais qu'attendez-vous en fait ?
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Le volume du temps, tome 2

Le premier tome se terminait lorsque notre héroïne venait de vivre un an le 18 Novembre. On l'a retrouve et pendant tous le long de ce tome, elle va chercher les saisons. C'est à dire qu'elle va voyager un peu partout en Europe. En hiver, elle voudra aller dans le Nord, en été, elle voudra redescendre dans le sud. J'aime beaucoup cette idée d'avoir besoin de voir les saisons changer.
La fin nous laisse présager un changement dans l'histoire... À voir dans le prochain tome.
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L'histoire de Rome comme si vous y étiez !

Tout commence au jour où le dieu Mars tombe amoureux de Rhea Silvia. Il lui fait deux jumeaux : Remus et Romulus.
C’est un sacrilège puisque Rhea est une vestale dont le devoir religieux est de rester vierge toute sa vie.
C’est pourquoi son oncle Amilius la fait emmurer vivante et ordonne que ses deux bébés soient jetés dans le Tibre.
Les deux nourrissons sont alors recueillis par une louve qui les allaite jusqu’à ce qu’un berger passant à son tour les élève comme ses propres enfants.
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Le ruban rouge

Petite relecture de ce livre sur la deuxième Guerre Mondiale. Ce livre est un peu plus adapté jeunesse que d'autre mais est très bien malgré tout.
On suit Ella, 14 ans, une couturière qui va apprendre à se débrouiller seule dans un camp.
Parmi les horreurs du camp, elle va se faire des amies, se coudre une robe et surtout ne jamais perdre espoir.
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Le dernier quai (BD)

J'ai vu le livre en bibliothèque, je l'ai emprunté, la couverture me plaisait. Clairement la couverture n'a rien à voir avec l'histoire...
Je lis souvent une bd entre 2 romans afin de "digérer " un livre avant d'en commencer un autre. Je ne suis donc pas experte.
Le graphisme de celui ci n'est pas de ceux que je préfère mais il reste agréable, l'histoire par contre ma beaucoup plu. J'ai trouvé cette bd novatrice. L'originalité de son histoire est vraiment sympathique et surprenante.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre.
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L'Ours et le Rossignol

Vassalissa Petrovna est la dernière fille de Piotr et Marina. Vassia vit dans le Nord de la Russie où les hivers sont rudes. Elle est bercée par les contes et légendes de cette région que lui raconte la servante Dounia et a la particularité de voir les esprits protecteurs des foyers. Mais l’arrivée de la nouvelle femme de son père et du nouveau prêtre fait que ces croyances vont être chassées.

Un joli conte russe avec beaucoup de poésie. Un conte qui m’a fait oublier mon environnement pendant ma lecture, mais chose bizarre, que je pouvais délaisser pendant deux jours sans avoir envie de le lire. Je pense que cela est dû au rythme lent du récit et que j’attendais désespérément que Vassia prennent les rennes de sa vie. La fin est donc plus rythmée et m’a donné un regain d’intérêt. J’ai adoré les personnages et la force de caractère de Vassia où, à cette époque, les femmes devaient rester à leur place. Les esprits protecteurs sont aussi touchants et j’ai aimé en apprendre plus sur le folklore russe. J’ai aussi apprécié cette ambiance magique, cette vie simple et dure.

Tous ces points positifs font que je vais emprunter le tome 2 pour suivre les aventures de Vassia.
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Dévisagée

Ava a tout perdu dans l'incendie de sa maison. Elle tente de se reconstruire tant physiquement que mentalement.
Ava est un personnage très touchant. on découvre ses émotions, ses sentiments tout au long du parcours!
Ce roman est assez léger malgré son thème principal. Il traite de la vie réelle et de la dureté des enfants face à la différence.
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Escobar : Une éducation criminelle

Club N°53 : BD non sélectionnée
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Suite d'histoires assez décousue racontant des épisodes de la vie des "nounous" du fils de Pablo escobar.

Craignant pour la vie de son fils, le baron de la drogue avait en effet confié la protection de celui-ci à des tueurs à gage servant à la fois de nounous et d'amis à son fils.

Samuel
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Surprenant dans les différentes parcours et la galerie de criminels responsables de la protection et de l'éducation d'un enfant, on sent l'attachement malgré le profil sans scrupules des nounous.

Pas de fil conducteur ou si ténu, plutôt une galerie de portraits.

Vincent
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La dernière allumette

J’ai foncé dans cette histoire tête baissée.
Il y a toujours quelque chose qui se passe entre les romans de Marie Vareille et moi alors je me permets de ne pas lire la 4eme et je me lance à l’aveugle, j’en apprécie davantage l’histoire en la découvrant pas a pas.

Ici j’ai été happée, par l’histoire, par cette intensité continue qu’arrive à insuffler l’autrice, par la justesse de sa plume et des mots utilisés mais aussi par le panel d’émotion par lequel elle nous fait passer.

J’ai été surprise par le chemin qu’emprunte Marie et encore plus par la destination.
Je sors de ce roman le cœur lourd et léger en même temps, la larme au coin de l’œil et un sourire aux lèvres.

Vous vous demandez comment c’est possible ?

Lisez ce roman de Marie Vareille, vous ressentirez cette ambivalence de sentiment qui nous accompagne tout au long du roman et vous comprendrez.

C’est un livre touchant et engagé qu’il faut absolument mettre entre toutes les mains.
Bref je pense que je vais beaucoup l’offrir cette année 💓
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Le diable sur mon épaule

Lorsque vous commencez ce genre de roman, vous savez que vous allez plonger dans le noir, le sombre, le glauque mais j’étais très loin d’imaginer ce qui m’attendait réellement.

Côté sombre, je peux dire que j’ai été servie d’entrée de jeux. J’ai fait la connaissance de Mario et de son épouse Mélisa. Leur petite fille est très malade et malheureusement toutes leurs prières ne serviront pas à la maintenir en vie. Leur quotidien n’était certes pas facile mais ils étaient heureux.

Le décès de cette petite va plonger Mario dans une longue descente aux enfers, il est rongé par la culpabilité et il ne peut imaginer une vie où il ne pourra plus jamais serrer sa petite fille dans ses bras. Vient s’ajouter à ce deuil atroce, un cruel manque d’argent qui va pousser Mario à faire les mauvais choix avec les mauvaises personnes.

C’est un récit noir, très très noir mais hyper prenant. J’ai dévoré les presque 400 pages en apnée totale. Plus on avance dans le récit, plus on s’attache à Mario et plus on a peur pour lui. Je tiens quand même à mettre un petit warning pour les âmes sensibles car certaines scènes sont quand même assez difficiles à supporter. On évolue quand même dans le monde des cartels de la drogue où tout est permis et où le sang coule à flots.

Même si les choix de Mario sont discutables, on ne peut s’empêcher d’être en empathie avec lui. On peut se poser la question de comment nous réagirions si nous perdions tout, tout ce qui fait que la vie est supportable malgré les difficultés du quotidien.

Un roman noir qui ne peut pas laisser indifférent, un roman noir qui est très marquant par l’intensité de la violence, un roman noir où la part de magie vient ajouter une touche de réalisme à l’enfer que vit Mario.

Bref, j’ai adoré cette lecture et si vous n’avez pas peur du noir, je n’ai qu’un mot à dire, foncez découvrir cette superbe plume.
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La vérité sur la lumière

Titre islandais « dÿralif », « vie animale » dit le traducteur gogol !
Pas grand chose à voir !
Pour nous éclairer, le prologue du livre nous parle du mot choisi par les islandais comme étant le plus beau de leur langue : « Ijósmódir » qui signifie sage-femme et littéralement « mère de la lumière ».
Il est certain que la (ou le) sage-femme aide la femme à trouver la délivrance et au nouveau-né la lumière.
Deux parties distinctes :
Mère de la lumière … la sage-femme … aujourd’hui, hier et avant hier … son rôle et sa volonté de faire ce métier.
Zoologie pour débutant … vie animale, hasard et coïncidences et vérité sur la lumière … Trois embryons de livres pour réfléchir sur notre rôle sur terre.
Une recherche sur l’histoire des mots par exemple, Brouillard avec 8 qualificatifs et Neige avec 26.
Une réflexion sur ce qu’est la lumière dans un pays où … à Reykjavik Le 21 juin 02:54 lever 24:04 coucher du soleil … à Akureyri le 21 juin 01:25 lever 01:03 coucher.
Un texte qui nous parle de la vie quotidienne d’une femme comme une autre dans l’Islande d’aujourd’hui et de l’héritage de ses ancêtres, ce qu’on en fait, ce qu’on voudrait en faire.
Une écriture ciselée qui parfois se transforme en poème …
« On dit que l’homme ne se remet jamais d’être né. Que l’expérience la plus difficile de la vie, c’est de venir au monde. Et que le plus difficile ensuite, c’est de s’habituer à la lumière. »
Une belle réussite … une lecture plaisir !
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Les Piliers de la Terre, tome 1 : Le rêveur d..

J'ai lu les livres que j'ai adoré.
Ce format m'a permis de me replonger dans l'histoire et c'était très agréable.
La narration est conforme au livre et le graphisme est très joli.
Évidemment, les personnages n'ont pas le même profondeur mais pour ceux que les "pavés" rebutent, c'est un bon compromis.
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Les enfants de cendres

Un bon polar nordique, plaisant à lire, doté de personnages intéressants et que j'aurai plaisir à retrouver en lisant la suite de la série. Alors certes, dans le genre, j'ai lu mieux mais Les enfants de cendres mérite tout de même le détour.
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Le Café où vivent les souvenirs

Dans un petit café japonais, il est possible de faire de courts voyages dans le temps. C'est ce que vont faire différents protagoniste, à la recherche de personnes importantes.
L'adjectif qui me vient pour ce livre serai mignonnet, pour ne pas dire cucul, une sorte de feelgood à la japonaise. Sûrement plus destiné aux amateurs du genre ou du pays
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