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Critique de ElBaathory


Ma première incursion au sein du catalogue de cette maison d'édition avec Une Couronne de Lierre et Verre de Claire Legrand ayant été satisfaisante, j'étais curieux de découvrir une nouvelle plume française alors qu'il n'en est rien car derrière Ada Vivalda se cache en réalité Chris Vuklisevic, auteure de du Thé pour les Fantômes et je dois dire que je salue ces retrouvailles débordantes d'ingéniosité même si quelques longueurs ont parfois pointé leurs nez.

En effet et malgré un univers est une mythologie innovante, il est vrai que Porcelaine sous les Ruines m'a semblé manquer d'équilibre dans ses genres visités et, ainsi, la romance s'efface parfois trop au profit d'un roman stratégique rondement mené et porté par un conflit drastiquement dépeint entre deux contrées. Pourtant ce n'est pas le premier élément que je recherchais en me plongeant dans cette lecture mais je dois bien admettre que, parfois, trop de détail tu le détail. Néanmoins et au vu de l'inventivité et de l'imagination charmantes dont fait preuve Ada Vivalda, je ne peux lui reprocher cette minutie à toute épreuve. Et quelle merveilleuse idée de revisiter les déités en qualité de génie. C'est simple, j'ai trouvé cette approchante étonnante et détonante. Tout est parfaitement établit et se veut des plus cohérent et plausible possible. Pour autant et si je regrette que l'auteure ait parfois préférée se consacrer au conflit régnant au sein des mortels c'est tout simplement parce que les personnages dévoilés se révèlent des plus profonds et complexes et je m'attendais à y découvrir une romance tout aussi finement travaillée et quand bien même ce fut le cas, je suis resté quelque peu sur ma faim.

Pour autant, j'ai été très rapidement et facilement séduit par notre jeune déshéritée Alba. Cette ancienne génie dont son touchant altruisme se dévoile et se peaufine au fil des chapitres et des différentes parties composant cette oeuvre. Son évolution se veut ainsi des plus conséquente et passionnante à parcourir. La chenille devient papillon avec poésie et reflète parfaitement le lyrisme de la plume d'Ada Vivalda. D'autant plus que sa nouvelle destinée se verra bousculée par l'arrivée de Lethan, personnage masculin aussi bien construit que son alter ego. Sans suivra alors une séduisante et intéressante romance dont la maturité est à l'image du style de la romancière ainsi que de la profondeur de l'univers établi par cette dernière.

C'est pourquoi et malgré un rythme parfois inégal et un léger déséquilibre par moments, je ressors tout de même globalement convaincu de cette aventure, synonyme de conflits et autres stratégies rondement menés au profit d'une romance parfois assez timide. Pour le reste, la plume de l'auteure regorge toujours d'autant de détails et de minutie.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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