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sur 1203 notes
Bien sûr chaque roman est porteur d'éléments autobiographiques de son auteur et Emmanuel Carrère excelle particulièrement à imbriquer dans ses récits fictionnels des parts entières de son intimité. Souvent il le fait avec délicatesse et le lecteur ne peut qu'apprécier cette touche personnelle qui le rend plus proche.
Toutefois le mieux est l'ennemi du bien et ici, trop c'est trop ...
Bien que le titre comporte la mention "roman", ce texte n'en est pas un mais un récit exhaustif de plusieurs mois dans la vie de l'auteur , donnant à sa vie privée une part si importante que cela confine à un exhibitionnisme morbide parfois...
Partant d'un reportage sur le cas isolé d'un ancien prisonnier de guerre hongrois qui n'a pu regagner son pays que plus de cinquante ans après la fin des hostilités, puis d'un projet de documentaire sur une petite ville de la Russie profonde, Emmanuel Carrère en profite pour mettre en avant une histoire familiale dramatique, la disparition de son grand-père maternel soupçonné de collaboration avec l'ennemi en 1944, et tente de se livrer à une enquête pour savoir ce qui lui est réellement arrivé.
Mais cette enquête tournera court et il n'en saura guère plus si ce n'est qu'il aura donné à ce passé familial jugé peu reluisant , une publicité qui n'a pu que blesser les autres membres de sa famille et notamment sa mère.
De même l'étalage de sa vie sentimentale avec Sophie, ne peut vraiment servir qu'à constater combien la lucidité de l'auteur sur ses travers ne lui sert absolument à rien car il ne tire aucune expérience de ses erreurs et en va même jusqu'à renoncer à toute dignité pour se livrer à des excès regrettables.
Diable, il ne fait pas bon être de sa famille ou de ses amis à cette homme-là! Ses amoureuses risquent de voir leur vie intime dévoilée dans la presse , les amis qui l'invitent doivent assumer sa mauvaise humeur, ses collègues de travail doivent supporter sa passivité dans un projet qu'il a pourtant défendu , sa maman doit se tenir prête à découvrir en tête de gondole à la FNAC le récit peu édifiant d'origines qu'elle aurait préféré voir rester dans l'ombre.
L'amour de la Russie conduirait-il cet écorché vif à imiter le comportement des héros de Dostoievsky ?
On reste atterré que tant d'années de fréquentation assidue du divan d'un psychanalyste n'ait pas permis à ce pauvre homme de triompher de ses démons !
Cette lecture me laisse mal à l'aise car elle déconstruit l'image favorable que je m'étais faite d'Emmanuel Carrère à travers la lecture de ses autres ouvrages. Bien que je reste fermement convaincue que nul ne mérite d'être idéalisé, je pense néanmoins qu'il est salutaire de maintenir à distance la part d'ombre que chacun porte en soi et qu'il est parfois contreproductif de partager le pire avec de parfaits inconnus dans une catharsis lourde de conséquences.
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Le transgénérationnel étudie en psychologie les traces, traumatismes, séquelles laissés par les générations précédentes. L'empreinte pour Emmanuel Carrère vient de son grand-père disparu dans d'obscures conditions en 1944. Ce grand-père, père de l'académicienne Hélène Carrère d'Encausse, accusé de collaboration, la famille n'en a jamais parlé.
Le narrateur du récit se rend à Kotelnich, petite ville russe perdue, effectuer un reportage sur un Hongrois retenu prisonnier pendant plus de cinquante ans. Il voit dans ce vieil homme un double de ce grand-père volatilisé. Il raconte le tournage en 2002, la Russie profonde, ses démêlés sentimentaux, ses relations avec sa mère. Certes sa personnalité n'est pas toujours sympathique mais il se montre honnête. Souvent égoiste, parano, d'une grande sensibilité, il ne cache rien de sa part d'ombre et renoue avec son grand-père qu'il imagine comme lui (et à l'inverse de sa mère Hélène) tourmenté, dépressif.
La mère de l'auteur a toujours voulu nier la souffrance et aurait souhaité pour son un fils une personnalité plus solaire, moins tourmentée, ce qu'il ne peut être.
Récit inégal, des longueurs et des passages sincères et émouvants. Forme intéressante. Autoportrait, documentaire et roman enchâssés.
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Je ne sais pas depuis quand ce roman était dans ma biblio­thè­que ni qui l'y a mis. Je n'ai pas souve­nir d'avoir voulu le lire, mais c'est chose faite. Est-​ce un roman ? un essai ? une auto­fic­tion ? Je ne peux pas répon­dre à ces ques­tions, tout ce que je peux dire c'est que rare­ment un écri­vain aura fait de lui-​même un portrait plus déplai­sant. En le lisant, je me disais : « quel est le malheur plus grand que de n'être pas aimé ?, de ne pas aimer soi-​même ? » et bien j'ai trouvé la réponse « d'être aimé par un écri­vain à l'esprit torturé ! ». Car ce « roman russe » raconte la vie d'Emmanuel Carrère, sa mère, son grand père russe et colla­bo­ra­teur des nazis, et l'amour d » Emma­nuel pour une pauvre Sophie qui doit être bien triste de l'avoir aimé. Lui qui, lorsqu'il est angoissé a de l'herpès sur le prépuce. Ne soyez pas étonné que je connaisse ce fait si impor­tant, il est dans son roman comme tant d'autres détails dont je me serai volon­tiers passée. Donc, on connaît tout de ses peti­tes­ses dans sa conduite amou­reuse, le clou de l'ignominie c'est lorsqu'il lui offre exac­te­ment la même bague que Jean-​Claude Romand avait offert à sa femme et qu'il l'emmène le soir même une adap­ta­tion de son livre « L'adversaire » qui raconte juste­ment les meur­tres de Romand. Est-​ce que je rejette tout de ce livre ? je me dis qu'il lui a permis peut-​être de se recons­truire en étalant ainsi les côtés les plus déséqui­li­brés de son être et des failles de sa famille. Je trouve aussi que la partie russe résonne assez juste, mais ce dont je suis certaine c'est que si j'avais commencé par la lecture de ce livre je n'aurais plus jamais ouvert un livre de cet auteur.
Lien : http://luocine.fr/?p=7838
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Quelques mots pour compléter les nombreuses critiques écrites sur Un Roman russe.
Sur l'écriture de CARRERE, moins analysée que les effets, ou retentissements psychologiques, de la lecture de ce récit sur les lecteurs.

Si les réactions sont aussi vives, pour apprécier, comme pour rejeter ce livre, c'est bien parce que ce "Roman" russe est extraordinairement écrit.
Ce texte, ancré dans le "réel", vivant dans la réalité de l'auteur, présent à chaque ligne, comme corps, comme esprit, comme regard, est un travail d'écrivain, une composition littéraire. Et magistrale. En aucun cas, l'enregistrement en flux, du tout-venant des événements vécus.

C'est une création qui relie, enchâsse, noue des faits, des pensées, des émotions, des désirs (dans le désordre) vécus ou non (Qu'en sait-on ?). Et ceci avec un art consommé de l'art littéraire. A chaque page, dans chaque "scène", le lecteur est suspendu au fil narratif en suspens jusqu'à l'éclosion d'une émotion forte (joie, dégoût, peur...) et ce fil est ensuite oublié quelques pages, pour que viennent un autre personnage, un autre lieu... qui à leur tour s'effacent puis reviennent.

Et ce tissage sans aucune lourdeur, aucune page inutile, aucun mot de trop, dessine peu à peu une oeuvre subtile, complexe, sensible et follement intelligente.
Qui a écrit que "le monde" était absent des textes de CARRERE ? Quand, tout au contraire, tous les personnages, et le narrateur tout particulièrement, sont justement montrés dans ce tissage, eux-moi, dehors-dedans, mon sexe-ma voix, avant-maintenant, ici-là-bas...
Cette maestria dans le savoir-écrire est cependant si habile qu'on l'oublierait presque, comme si effectivement "on" était aussi dans le monde, souvent douloureux, chaotique, souffrant, qui nous est livré.
D'où les réactions épidermiques de certains lecteurs.

Mais si l'on relit, si l'on revient en arrière, si l'on prend à la fin, ou en chemin, un peu de temps pour un peu de distance devant ce récit si prenant, on ne peut qu'être ébloui par cet art de l'équilibre du dit "déséquilibré"...
Équilibre des voix, des tempos, des émotions "positives et négatives", de la réflexion et de l'action, des places faites à l'intime et au monde... Équilibre de la langue, parfaite.

Ce n'est que le deuxième livre de cet auteur que je lis (après le tout aussi génial D'Autres Vies que la mienne), et je suis vraiment heureuse des perspectives de lecture que ces autres ouvrages me font.

Une oeuvre qui montre, avec d'autres, que l'écriture contemporaine peut être d'une exceptionnelle qualité.
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Je ne sais pas quelle est la part de vérité et celle de fiction dans ce roman pontifiant et narcissique mais l'auteur se noie très vite dans des considérations personnelles sans grand intérêt. le portrait qu'il fait de lui-même n'attire en rien la sympathie, on ne peut que plaindre Sophie d'être tombée sur quelqu'un comme lui et la nouvelle qu'il écrit pour elle est vulgaire et dérangeante. Emmanuel Carrère s'est fait sûrement plaisir en écrivant ce livre, mais je n'ai eu, moi, aucun plaisir à le lire.
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Curieux ouvrage que ce roman russe qui n'a de russe ou de roman que le nom.
C'est la fois une incursion au coeur des non-dits de sa famille, et en particulier de sa mère, récit de multiples séjours dans la profonde Russie sur les traces d'un mystérieux hongrois, et immersion dans les méandres des histoires de coeurs et des fantasmes de l'auteur.
Tout cela fait un peu beaucoup, me direz-vous. C'est vrai que l'on s'y perd un peu, et que souvent l'on peine à savoir où veut nous emmener Emmanuel Carrère. En réalité, en plein désarroi, l'auteur n'en sait sans doute rien lui-même ; il s'épanche sur tout et rien à la fois.

Ce qui a trait à sa vie privée prends très souvent le chemin du glauque et du grand déballage. On s'en passerait volontiers. A contrario, l'aspect familial, est à la fois abordé, mais sans rien en dire ; si ce n'est que sa mère, l'historienne et académicienne s'y oppose formellement. Il faut noter la beauté des dernières pages qui sont une lettre écrite à sa mère.

Si le contenu de l'ouvrage reste discutable de par l'intérêt qu'il suscite, il faut néanmoins souligner une construction astucieuse, et une écriture remarquable. Hélas, cela n'en fera pas pour autant un ouvrage remarquable.
J'avais apprécié (mais sans plus) "D'autres vies que la mienne", calé sur "Limonov". Après ce troisième essai, je vais sans doute arrêter là avec Emmanuel Carrère qui ne comble pas vraiment mes goûts et appétits de lectrice.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Roman ou autobiographie ? Une autobiographie romancée !
Emmanuel Carrère nous dévoile sans pudeur aucune 2 ans de sa vie où s'entremêlent un amour passionné et la recherche de ses racines russes via un reportage dans un bourg de la Russie profonde. On découvre toute la complexité du personnage avec ses névroses paranoïaques et égocentriques qui le poursuivent.
Tout cela reste malgré tout déroutant, mais grâce à la construction subtile du récit et la fluidité de l'écriture on se laisse embarquer au gré des humeurs du narrateur tout au long de la lecture.
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Après le succès de L'Adversaire, il cherche un projet plus personnel et part en Russie filmer la vie ordinaire d'une petite ville de province. Kotelnitch n'a pourtant pas grand chose à voir avec son histoire familiale, sinon qu'on y parle la langue de sa mère. Rien ne se passe comme prévu: Carrère s'y ennuie ferme alors qu'en France son histoire d'amour avec Sophie prend l'eau.

Dans ce premier récit autobiographique, Carrère mêle avec brio un récit passionnant sur son enfance, ses séjours en Russie et le naufrage de son couple. La réalité se charge d'ajouter à ses observations l'intensité dramatique.

Le passage qui m'a le plus marqué reste celui où l'auteur imagine un scénario où la littérature intervient dans le réel à partir d'une commande d'une nouvelle pour le Monde. A ce moment-là ce qu'il exprime en filigrane tout au long du roman devient évident: il aime aimer cette femme, mais il est complètement détaché de sa réalité, de ce qu'elle ressent, de ce qu'il refuse de lui donner.

"Là où je lui mens et me mens, c'est d'abord qu'au fond de moi je n'y crois pas, à la liberté. Je me sens aussi déterminé par le malheur psychique qu'elle l'est par le malheur social, et on peut toujours venir me dire que ce malheur est purement imaginaire, il n'en pèse pas moins lourd sur ma vie. Et là où je mens aussi, c'est quand je lui dis qu'elle est la seule à avoir honte. Bien sûr que non.

Un jour, elle me dit cette phrase qui me bouleverse: je ne suis pas une femme qu'on épouse. Et je me dis: moi, je l'épouserai.

Je me le suis dit, oui, mais je ne lui ai pas dit à elle. "

Tout au long de ce roman à la fois intime et pudique, Carrère nous invite à l'introspection. Et je suis toujours bluffée par sa capacité à nous transmettre des réflexions de portée universelle à partir de l'exploration de son histoire personelle.
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Si j'ai acheté ce livre, c'est parce que l'idée de retourner dans le pays d'où est originaire sa mère, retrouver ses racines, forger son identité et tenter de percer le mystère qui plane autour de son grand père et de sa disparition, me semblait vraiment intéressant. Il s'agit bien ici de quelque chose d'autobiographique. Si le début et la fin du livre parlent effectivement de la Russie, les 3/4 en revanche sont consacrés à la relation que l'auteur entretient avec une femme prénommée Sophie. Ils jouent à je t'aime moi non plus. Les crises se succèdent, Emmanuel Carrère ayant du mal à vivre avec une femme qui n'est pas de son petit milieu intellectuello-bobo, et il en devient cassant, méchant. Ils se trompent mutuellement, et je passe les nombreuses pages consacrées à une nouvelle, que je qualifierai de pornographique, publiée par le Monde (je n'en reviens pas !) et destinée à sa chère et tendre. Trop c'est trop !!! Honnêtement, on n'en a rien à faire, et quand en fin de livre, il ose dire qu'il a écrit ce livre pour sa mère, j'imagine bien la tête qu'Hélène Carrère d'Encausse a pu faire en lisant la sexualité de son fils.
Emmanuel Carrère écrit bien, mais le problème c'est qu'il a un égo surdimensionné. Sa condescendance est insupportable. J'avais déjà eu ce sentiment en lisant "D'autres vies que la mienne' où dans toute la première partie, alors qu'il fait face à une situation horrible (Tsunami en Thaïlande), il se comporte en égoïste notoire. Seule la deuxième partie laissait apparaitre un peu d'humanité et le faisait sortir de ce personnage au coeur de pierre. Et là, dans "un roman russe", c'est pareil, seule la dernière partie du livre nous offre une autre vision de lui, plus humain. Surtout à la fin avec la lettre qu'il écrit à sa mère que je trouve touchante.
Au final, on est loin de ce que je pensais trouver, cependant, pour être tout à fait juste, il faut bien signaler que sa mère lui a interdit d'écrire sur son grand-père tant qu'elle serait encore en vie. Ceci explique peut-être pourquoi j'ai eu tout le long l'impression qu'il était hors sujet.
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Dérangeant .. par moments décevant, mais heureusement la fin redonne une texture à ce livre en vrac.

C'est en vrac, une Russie intemporelle mais constante, une vie de couple riche/intense mais voyante et tendue, des voyages surprenants mais planifiés dans tous les détails, une relation de famille entrelacée et imbriquée dans un mal-vivre intermittent, mais répétitif.

A force de dispersions et de reprises, j'en ai oublié le (malheureux) personnage du départ. le personnage "prétexte" ou "tremplin" qui ne survit pas aux 40 premières pages. La suite part en vrille, s'arrêtant dans la description d'une relation intime (sans être bigotte, ça m'a gênée de rentrer dans l'intimité d'un couple.. "pour de vrai") et c'est finalement la personnalité de la mère qui est et reste le fil conducteur du livre.

L'auteur, de ma génération, semble ne pas comprendre que ce n'est pas seulement sa mère qui se mure dans un "paraître" ou "never complain, never explain" mais c'est un trait de cette génération qui a survécu à la WW.II tout en se sentant heureux d'être vivant et étonné d'avoir pu reprendre une vie "pour de vrai".. D'autres ont encore ajouté un sentiment de culpabilité d'avoir traversé la guerre dans un relatif confort, ou sans dommages directs.

Ici la mère est le pont pour apprendre la langue "maternelle", pour connaître le grand-père, le grand oncle et d'autres. C'est la trame du livre.


Les voyages à Kotelnicht par contre donnent une couleur grise mais tout est tellement bien décrit que si on cherche Kotelnicht sur google .. c'est comme dans le livre.  La société de Kotelnicht est immuable, et l'alcool conserve. Même les personnages peu reluisants prennent corps. Par contre.. le directeur du film semble ne pas pouvoir gérer son film. Ça aussi m'a gênée ... c'est comme si le film était bâclé ou mal travaillé. Je ne sais pas si je le regarderai.


Le reste est un peu à passer à pertes et profits...  la jalousie, les coucheries, les descriptions intimistes, les aller-retour brodés de constants "je t'aime ou pas" cycliques alourdissent ce livre qui méritait mieux. le pire reste quand même la lettre publiée dans "Le Monde" avec fanfaronnades sexuelles à l'appui. Passage inutile qui ne doit pas faire son effet en cette période de féminisme chouilla hystérique.


Bref, autant j'ai avalé Limonov et l'Adversaire .. autant ce livre m'a paru lent, lourd et mal sucré. "Pas besoin de sauter par la fenêtre pour mourir, d'autres comme toi, (comme nous) meurent très bien vivants".. m'a quand même réconciliée avec le tout.


Que l'auteur se rassure, le monde ne se divise pas en "eux" et "nous". Nous avons tous des sacs, des lettres, des albums-photo, fermés, dans nos caves. Cela a formé notre personnalité et nous ne somme pas tous allés en analyse pour ça. Si nous ne les ouvrons pas aujourd'hui, ce n'est pas sûr que nos enfants le fassent. Mais cela nous permettra toujours de mieux comprendre et aimer nos parents.. qui ont été jeunes et qui ont dansé, aussi.


Finalement je préfère l'Emmanuel Carrère écrivain/journaliste/enquêteur à celui qui se livre .. sur lui-même. Son talent est là, mais est-ce que je voulais vraiment le connaître? Il aurait pû faire cette analyse en tête-à-tête avec un professionnel. Ce livre n'est pas un roman, et les soucis ne sont pas russes.. Dommage ... :(
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