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sur 1203 notes
Après avoir lu "D'autres vies que la mienne" d'Emmanuel Carrère, j'ai voulu continué un bout de chemin avec lui.

J'ai enchaîné sur "Un roman russe", que je n'ai pu lâcher.

Un récit autobiographique, personnel, familial. L'histoire de deux-trois ans de son existence, ses angoisses, ses névroses, ses désirs (que j'aurais aimé lire, en son temps, sa nouvelle dans le Monde !), sa mère, son grand-père, les failles de sa famille, un reportage à Kotelnitch, les rencontres qu'il y fait, son impossibilité toujours à trouver sa place, à être, à aimer, à vivre.

Ce Carrère est insupportable, on a envie de le gifler.

On a envie de le rencontrer aussi, de lui parler, de lui dire l'autre qu'il n'arrive pas à aborder, à prendre en compte, et pourtant si, en dépit de ce qu'il croit.

D'un côté, le courage qu'il a de se regarder en face. de l'autre, sa lâcheté non bornable, ses faiblesses qui entraînent ses proches par le fond. Courage et lâcheté toujours en balancier.

Mais, tout de même, ce courage là. Ce courage dans la douleur de dire ce qu'il est, sans concessions ni petits arrangements. Je l'aime pour ce courage malgré tout, en dernier, qui le met au monde.
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Egotite aiguë.

Euh là... je ne sais que dire.

Une chose est sûre, j'ai été prodigieusement agacée par ce bobo (j'aime pas les bobos, surtout ceux de l'île de Ré) narcissique et manipulateur à la personnalité limite et qui nous exhibe ses histoires de cul qu'il confond avec des histoires de coeur et qui, du coup, n'ont qu'un intérêt très limité.
La maestria avec laquelle cet homme instrumentalise son entourage, y compris ses lecteurs, me laisse un goût amer, celui de m'être faite moi-même piégée.
Et sa louable honnêteté est tout autant insupportable.

Je passe de la colère à la déception (mais de quel droit ?), de la déception à une approche psychanalytique qui ravive mon agacement face à cet exhibitionnisme aux relents incestuels (pas incestueux, nuance), tout en me faisant applaudir des deux mains le talent qui fait se lier et se mêler l'intime et le réel, la banalité et le drame, le conventionnel et la transgression.

Toutes ces tergiversations m'épuisent !

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14/02/2016
Vous est-il déjà arrivé de vous sentir stupide?
Cela m'arrive très souvent.
Les méchantes langues (je pourrais en être) diront qu'il y a de quoi, l'étonnant c'est que ces éclairs de lucidité soient entrecoupés de moments où je n'ai plus aucune conscience des réalités!

Bref, le dernier épisode en date, s'est passé il y a deux ou trois semaines.
J'ai rencontré Emmanuel Carrère.
Je ne connaissais que son nom, et encore faut-il préciser qu'il m'était moins connu que celui de sa mère. Quand je dis, j'ai rencontré, c'est assez largement exagéré, je l'ai croisé serait plus proche de la réalité. Et, j'ai croisé le journaliste qu'il est, plus vrai encore. Il préparait un article pour la revue XXI et nous sommes plusieurs à l'avoir croisé à Calais.

Il m'a fasciné.

Il émane de lui une infinie curiosité pour l'être humain, une capacité à l'immersion, ainsi qu'une faculté à saisir l'impalpable. Enfin, la lecture de « Il est avantageux d'avoir où aller » qu'il vient de faire paraître chez P.O.L. et que je suis en train de lire, l'illustre parfaitement.

La fascination m'a poussé à acheter ses « romans », je ne sais d'ailleurs si roman est le terme qui convient, ses écrits sont plutôt des espaces autobiographiques entrecoupés de réalités extérieures. J'ai donc acheté « Limonov », « d'autres vies que la mienne » et « un roman russe ». Alors que Marie-Claire lisait et était captivée, horrifiée parfois, par « Limonov » j'ai attaqué « Un roman russe ».

Et c'est de celui-là que je voudrais parler.

Il m'a impressionné, au vrai sens du terme, il laisse sur moi « une impression » terrible.

Plus qu'une histoire, c'est un roman autobiographique (à quel point?), le roman d'un cheminement, une quête de soi et des enseignements du passé, la volonté de prendre au piège quelque chose qui mine l'auteur. Cela tient à son origine, à l'histoire de sa famille, à ce que cette histoire laisse en lui.

Tout au long de ma lecture, j'avais l'impression qu'Emmanuel écrivait contre sa mère ou pour sa mère, impression d'ailleurs confirmée par les dernières pages, absolument sublimes et violentes.

Chaque famille recèle ses zones d'ombres, avec lesquelles il faut souvent se battre, pour les dépasser.

Hélène Carrère d'Encausse (eh oui, nous sommes dans la vraie vie) ne voulait pas qu'il parle de ce grand-père (son père à elle) émigré géorgien débarqué en France au lendemain de la révolution russe et installé à Bordeaux, à l'équilibre mental précaire, et à la trajectoire française plus que douteuse. Il aura été collabo lors de la dernière guerre et l'aura probablement payé de sa vie.

Le grand-père dont Emmanuel dit justement qu'il est « un homme dont la mort incertaine a pesé sur ma vie »

Hélène, qu'il a profondément aimé, qu'il aime profondément (comme pour confirmer Freud, l'épouse d'Emmanuel se prénomme aussi Hélène) mais à qui pourtant il doit « désobéir » pour exorciser ce passé accablant.

Je crois qu'Emmanuel Carrère était arrivé à un point de sa vie, un tournant, dirais-je de manière un peu ampoulée.

Il fallait qu'il se penche sur ce passé.

Alors, on se sent parfois comme le psy devant son patient sur le divan, on a l'impression qu'Emmanuel Carrère se sert de ce livre, se sert de nous pour une analyse psychanalytique, il nous contraint à une intimité oppressante.

Son récit semble suivre une trace chronologique, un espace-temps défini, sur les traces d'un soldat hongrois, arrêté en 1944 par l'Armée rouge et enfermé pendant plus de cinquante ans dans un hôpital psychiatrique soviétique.

Celui aussi le temps d'un apprentissage insurmontable du russe (et de la vodka) ou de la construction de ce qui sera un film-reportage ou du temps que durera une aventure amoureuse, sexuelle, volcanique et condamnée.

Cette aventure amoureuse, commencée dans la folie d'un érotisme torride et prémédité (pour le coup, si j'ose dire, Emmanuel est un maître en la matière) et qui se poursuivra de manière effrayante, terrifiante, éprouvante, dans un torrent de folie qui va dévaster tout sur son passage.

J'aime profondément le style d'Emmanuel Carrère, son écriture évidente, sa franchise, sa lucidité, son cynisme aussi parfois. Il ne s'y donne pas le beau rôle, il est parfois haïssable dans son snobisme, dans son bien être de caste, ses certitudes de mâle dominant, mais si vulnérable pourtant.

C'est un roman passionnant, émouvant, parfois burlesque, mais dangereux.

Et comme on l'écrirait sur un paquet de cigarettes, attention, cela pourrait nuire à votre équilibre mental, il pourrait faire vaciller vos certitudes.

« En regagnant mon wagon, je croise une dame assez âgée, élégante, avec un beau visage ouvert, qui me demande si je ne suis pas Emmanuel Carrère. Je dis non, elle sourit et dit: bravo quand même! »
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C'est une nouvelle fois un livre étrange que nous livre Emmanuel Carrère, auteur de la Moustache, de l'Adversaire et aussi de la superbe biographie de Philip K. Dick "Je suis vivant et vous êtes morts". On sait déjà que cet auteur aime les situations psychologiquement tordues, du moins il prend plaisir à les décortiquer avec une rigueur de médecin légiste. Cette fois, il s'agit de lui, de sa maman (l'académicienne Hélène Carrère d'Encausse), de son grand-père (un immigré géorgien, admirateur d'Hitler et de Mussolini - mais pas antisémite, précise Carrère - qui collabora avec les allemands pendant la dernière guerre) et de sa compagne, celle pour qui, à son insu, il écrivit une nouvelle érotique parue dans le Monde - je me souviens l'avoir lue ce jour là-, nouvelle qu'elle ne lira pas car quelque chose a déréglé la superbe mécanique qu'E. C. avait mise en place. L'auteur a beau s'ingénier à nous montrer que son attitude est, somme toute, très normale, on ne peut s'empêcher de penser qu'il n'en est rien, que la bizarrerie est son oxygène, son mode de vie et qu'il est en permanence en train de jouer une partie d'échec avec un adversaire qu'il s'invente. Poursuivant sa logique sans vraiment s'occuper de ce que fait l'autre, il espère toujours gagner avec un coup d'avance mais est pris au dépourvu par la réponse de l'autre qu'il n'avait pas anticipée.

Cette tentative d'exorciser ses démons (en dépit de l'interdiction formulée par sa mère de parler de ce grand-père au passé sulfureux) est parfois touchante (particulièrement dans les épisodes qui se passent en Russie dans cette ville de nulle part nommée Kotelnitch) mais elle confine parfois au déballage exhibitionniste notamment dans l'histoire de sa séparation racontée dans tous ses détails dont on n'est pas bien sûr qu'ils nous "regardent" vraiment.

On aimerait croire que cette mise à nu en public permettra à l'auteur de "régler ses problèmes" aussi bien avec sa maman qu'avec les femmes en général (sa présente compagne s'appelle Hélène !) mais on pressent que, du côté de sa maman en tout cas, l'affaire n'est pas gagnée. Emmanuel lui fait "cadeau" de ce livre, mais bien-sûr le cadeau est empoisonné et on imagine sans peine que maman Carrère rejettera avec dédain ce livre comme elle l'a déjà fait avec les autres livres de son fils, et sans doute plus violemment encore (ou plus insidieusement ...). Me voilà à mon tour en train d'imaginer le "coup suivant" de cette partie d'échec infernale. Qui saura mettre un terme à cette partie morbide et "mettre les pendules à zéro" ... pour que l'auteur puisse enfin s'échapper du cul de sac de Kotelnitch ?

J'ai envie de souhaiter bon courage à Emmanuel Carrère.

(note de lecture rédigée le 28 Mars 2007. J'ai pu constater depuis qu'Emmanuel Carrère allait tout-à-fait bien donc je ne me fais plus de soucis pour lui ...)
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Carrère fait du Carrère : il parle de lui, beaucoup de lui. Narcissique, parfois arrogant, souvent égocentrique, il ne cache toutefois rien de ses défauts et de ses fragilités, et n'hésite d'ailleurs pas à révéler ceux de ses proches, qui voient leurs secrets déballés avec une absence de pudeur qui peut légitimement déranger. Mais c'est du pur Carrère, on aime ou on déteste, et c'est à prendre ou à laisser. Il y a bel et bien un style Carrère, inimité, empreint de sensibilité et d'introspection (qui constituent toutes deux sa marque de fabrique), de sincérité, d'érotisme aussi, comme dans cette fameuse nouvelle qu'il publie dans Le Monde un jour de juillet, qui fit tant parler et dont il n'avait pas imaginé les conséquences sur sa propre vie...

"Un roman russe" n'est certainement pas son meilleur livre ("D'autres vies que la mienne" dans un genre similaire - témoignages de vies, confidences - exprime infiniment plus d'humanité, d'émotions profondes, sans le côté nombriliste), mais c'est en quelque sorte le socle de toute son oeuvre, celui auquel il se réfère dans ses ouvrages suivants, celui qui permet de comprendre le cheminement intérieur - dont il sera question dans "D'autres vies que la mienne" et dans "Le Royaume" - d'un des auteurs actuels les plus talentueux, le seul capable de vendre plus de 200 000 exemplaires d'un pavé de 630 pages sur l'histoire du christianisme ("Le Royaume"), celui dont le Guardian disait l'an dernier qu'il était "aujourd'hui probablement l'écrivain français le plus important".
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Mon premier livre du fils d'Hélène C d'E, qui fut ma prof à l'IEP, une des premières et rares femmes enseignantes dans cette enceinte, et quelle poigne !. On connaissait l'histoire et le devenir soviéto-russe sur le bout des doigts...
Donc beaucoup de curiosité en lisant ce livre du fiston consacré à la filiation russe.

Emmanuel Carrère part réaliser un documentaire en Russie : il fouette deux chats : en enquêtant d'une part sur son grand-père géorgien "disparu" en 1944, et en effectuant parallèlement un reportage à Kotelnitch sur un ancien prisonnier hongrois libéré après 56 ans de prison dans les geôles russes.

Emmanuel Carrère raconte aussi, encore en parallèle (il y a beaucoup d'histoires dans l'histoire), sa liaison avec une "Sophie" (pour lui : "sa" Sophie). Et dans le cours du récit, il fait référence à un article "porno olé-olé" qu'il avait fait paraître dans le journal le Monde pour prouver son amour à cette belle qui avait d'autres chats à fouetter... et c'est là que le bât blesse..

Mal m'en a pris : je me suis procuré le-dit article du Monde ! Quelle débandade, quel abaissement abyssinal notre EC s'est-il infligé aux côtés des passagers de ce TGV. J'en étais gênée pour lui. Et c'est paru sous son nom dans le Monde... mince, le bonhomme n'a pas beaucoup de pudeur ou d'amour-propre pour étaler de cette façon son marasme amoureux. (Cela m'a fait penser à un roman d'Annie Ernaux - auteur que j'aime pourtant beaucoup, sauf ce roman-là où elle "mendie" publiquement son amour pour un diplomate...).

Ce qui fait que, hélas, l'article du Monde m'a tellement estomaquée que cela a pris le pas sur le roman et l'auteur en tant qu'écrivain.
Mille excuses, Monsieur Emmanuel C., votre "Roman russe", je l'avais bien apprécié et lui avais conféré la note "bien". Un roman vraiment personnel, et compte tenu de votre maman, j'imagine le combat intérieur que vous avez dû mener...
Oublions-donc cette épopée parallèle ayant mené au-dit article du Monde...
Et dès que je peux, je me jette sur" Limonov" (j'ai hâte), en espérant que la Sophie n'y figure pas !
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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De nombreuses histoires s'entremêlent. Celles d'un rescapé, celles d'un meurtre et celle du grand-père maternel de Carrère, fantôme encombrant à gérer. Mais avant tout, Un roman russe est l'histoire d'un voyage vers les origines.
J'ai compris que si l'histoire du Hongrois me bouleversait tant c'est parce qu'en un certain sens c'est comme la réalisation de ce rêve. Lui aussi disparut à l'automne 1944, également du côté des Allemands. Mais lui, cinquante-six ans plus tard, est de retour.
Emmanuel part pour Kotel'nič, un village reculé et pauvre de Russie pour se retrouver et faire la paix avec ses origines. Mais un roman russe n'est pas seulement cela, c'est aussi une histoire d'amour. L'écrivain raconte son histoire tourmentée avec Sophie.
Comme dans Des vies qui ne sont pas les miennes, Carrère mêle sa vie à celle de parfaits inconnus. Une expérience qui fonctionne très bien et dont on ne se lasse pas.
difficile d'arrêter de lire,
impossible de ne pas s'attacher à ce récit qui contient différentes histoires qui rajoutent de la vie à une confession autobiographique.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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Inconvénients d'une hérédité rayonnante… Telle est la ligne de départ d'une course folle de l'auteur, à travers lui-même et de branches en branches d'un arbre généalogique chargé. Course avec ou sans fil conducteur. Si pourtant, ce fil rouge existe : c'est la douleur. Laquelle ? « That is the question ». La douleur semble une composante ontologique de la plume du romancier. Elle est là et elle pèse. Et lorsqu'elle fuit, elle ne fait que changer de porte d'accès, de forme, de moyen.

L'auteur et personnage principal de ce roman autobiographique, cette autofiction si le genre est désormais reconnu (je lui trouve d'ailleurs une certaine noblesse, mais là n'est pas le propos), fuit vers une lointaine province russe où rien ne se passe, où rien ne semble permettre d'extraire la lumière d'une nuit sociale et sentimentale, un brouillard de l'ambition, un orage d'alcool, de drames et de banalités. C'est dans cette Russie là qu'il cherche à sentir le poids de son passé, la présence de son grand-père, cette histoire que sa mère garde jalousement. C'est aussi là qu'il fuit une improbable histoire d'amour avec une femme plus torturée que lui encore. Pourquoi ce bled paumé ? Parce que. Pour y faire quoi ? Attendre. Il se passera bien quelque chose. Et s'il ne se passait rien ? Serait-on vraiment obligé de regarder au fond de soi ?

L'auteur-protagoniste tentera une folle expérience, celle de la nouvelle érotique, l'exhibitionnisme littéraire, pour reconquérir cet amour qui disparaît, qui s'évapore. Mais lorsque tout s'effondre à l'intérieur des êtres, il est illusoire de croire que les artifices de la création peuvent sauver ce qui n'existe plus. Accepter une rupture c'est vivre l'échec de soi, de ce sur quoi l'on a construit l'espoir d'un devenir. C'est une remise en cause. Dans le cas de ce roman ce sera peut-être une délivrance. Car la rupture contée sur plus de cent pages est d'une cruauté rarement atteinte.

Faire mal à l'autre pour ne pas s'effondrer soi-même. Rechercher les réponses aux questions que les siens ne veulent pas poser. Attendre que l'extérieur agisse pour éviter de s'impliquer soi-même, regarder les autres pour ne pas se voir tel que l'on est. L'écriture est implacable, le roman puissant, la douleur froide. Comme endurcie par les longs hivers russes…
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Emmanuel Carrère dans Un roman russe raconte trois histoires. Une première, celle d'un reportage qu'il a entrepris sur un jeune prisonnier hongrois, une deuxième (plus polémique puisque sa grande mère l'historienne, Hélène Carrère d'Encausse lui avait fait promettre de ne pas écrire là dessus) raconte la collaboration de son arrière grand père durant la seconde guerre mondiale, enfin, une troisième histoire raconte la relation qu'il a avec une jeune femme et notamment sa réaction à une lettre- récit érotique qu'il écrira pour elle dans le journal le Monde.
L'auteur veut absolument provoquer et mets en jeu ses relations familiales et amoureuses. Au delà de l'autofiction, la construction du récit est bien menée.
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Trois récits imbriqués, dont une chronique de la vie intime d'un écrivain "qui se regarde sans fin dans les miroirs", agitée en permanence par une "oscillation pendulaire"...
Une forme d'écriture thérapeutique où nous, les lecteurs, sommes en fait pris pour le thérapeute.
Volontaires donc et notre seul pouvoir étant de fermer le livre (acheté ou emprunté).
Une autocritique, trop complaisante par moment, qui n'hésite pas à faite état, sans mollir, des propos peu flatteurs pour bien insister sur la gravité du cas qui nous est soumis.
Quelque chose qui ne tourne pas rond.
Une construction, sans... construction, dans un langage simple pour un livre à lire... dans un train.
Déception.
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