Le crime était signé

Une histoire policière avec un fond intéressant. Mais bon, pourquoi les auteurs de romans policiers trouvent primordiale de glisser tout ce langage de policier dans le texte (en zonzon, etc...) à la limite de l'argot.

Cela m'a légèrement rebuté.

Et puis, c'est quoi ce cliché des policiers qui aiment forcément la tête de veau ravigote etc...

Bref, l'histoire est pas mal, mais l'enrobage m'a vraiment gonflée.
Lien : http://mcchipie.over-blog.co..

Mon premier de Lionel Olivier ! Une enquête bien menée, du suspense habilement distillé et beaucoup d'investigations gérées par une équipe dévouée et solidaire.
Un livre agréable à lire avec une écriture fluide, directe et sans fioritures.
Un page-turner ! Prix du quai des orfèvres mérité.

Une affaire qui commence par la découverte du corps d'une jeune femme devant le cimetière de Rosny Sous- Bois. Une enquête menée par un groupe de policier du célèbre « 36 quai des Orfèvres », un suspense qui va crescendo, et qui nous tient en haleine jusqu'à son dénouement.
Malgré tout, un polar sans grande originalité écrit dans un style un tantinet simpliste. Néanmoins, au fil du déroulé de cette enquête, l'auteur nous montre sa grande connaissance de l'institution policière et judiciaire et son savoir en matière de criminalité et pour cause il est lui-même ancien policier. de fausses pistes en rebondissements on entre petit à petit dans cette histoire qui nous transporte des cités HLM de banlieue au monde des aristos sans foi ni loi, en passant par l'univers glauque des obsédés sexuels qui hantent les cimetières la nuit.
Je l'avoue, j'ai lu de meilleurs prix du Quai des Orfèvres et donc quand même un peu déçue du cru 2016. Certes, les manuscrits sont anonymes et donc le choix impartial, mais, les membres du jury s'attachent en premier lieu à la véracité du déroulé policier et judiciaire et le respect des procédures et des hiérarchies priment un peu trop sur l'histoire et le style de l'écrivain. Dommage.

J'ai beaucoup aimé ce roman policier. J'ai toujours eu un faible pour les enquêteur du 36 Quai des Orfèvres étant une "fan" fini de Maigret. J'ai trouvé le début assez raide, et puis plusieurs lenteurs. Contrairement à une autre critique lu ici je me suis rapidement entiché de l'équipe. Je ne connaissais pas cet auteur mais ce livre m'a donné envie de le connaître davantage.

Au fameux « 36 », le commandant Quentin Fergeac et son équipe enquêtent sur le meurtre d'une jeune fille mais aussi sur la disparition de sa meilleure amie.
L'écriture est directe, franche et on accroche dés les premières pages ; on est plongée dans l'atmosphère du 36, ses méthodes d'investigation, ses planques ; l'une des adolescentes est retrouvée morte, mais qu'est devenu son amie…… une course est engagée pour la retrouver vivante…. On voit le dénouement….NON ce n'est pas celui auquel on pensé, et surgit un protagoniste inattendu qui fait basculer le vraisemblable

Comme ça commence bien : une équipe de rechercheurs bien soudée, un patron efficace malgré ou à cause de ses cauchemars privés. Et puis, à la fin, pour moi, ça retombe comme un soufflé. Dans n'importe quel livre de fiction, l'auteur conclut un pacte avec le lecteur. Ce dernier acceptera des invraisemblances jusqu'à un certain degé, jusqu'à un certain moment. Et cela se pèse sur une balance d'apothicaire, tout au long du récit. Dans ce livre, l'auteur met à la fin du lourd d'un côté de la balance. Et moi, en tant que lecteur, j'ai décroché.

Le crime était signé est extrêmement bien documenté, ça sent le vécu, comme qui dirait. Normal, puisque son auteur a fait carrière dans la police. Il n'empêche que ce roman s'apparente beaucoup à un documentaire tant le texte est émaillé de nombreuses précisions concernant la procédure à suivre : interrogatoires, enquêtes de voisinage, visionnage des videos enregistrées par les caméras de surveillance, épluchage des appels téléphoniques passés par les suspects, les perquisitions, les planques, etc…

Le style est simple, le langage accessible à tous, avec de nombreux dialogues et des répliques savoureuses à « la Audiard » dans sa meilleure période, celle des « Tontons flingueurs ». Avec une touche d'humour propre à l'auteur.
Le +: un vrai témoignage sur la police d'aujourd'hui vue de l'intérieur, particulièrement pertinent dans le contexte actuel du malaise d'une police qui doit faire face à des événements auxquels elle n'est pas forcément préparée ( le terrorisme, la cyber-criminalité), dans une société meurtrie, à la dérive.

On tourne les pages pour connaître les raisons et le modus vivendi qui expliquent la mort d'une adolescente et la disparition d'une autre. Lionel Olivier s'attache peu à la psychologie ou vie privée des personnages, qu'ils soient victimes, soupçonnés ou enquêteurs. le lecteur avance avec les policiers de la Crim', c'est factuel, les pistes sont révélées au fur et à mesure que l'enquête progresse. Rien de grandiose, un roman qui valorise avant tout le travail d'équipe et le solidarité des policiers, quitte à passer un peu rapidement, à mon goût, sur les différentes personnalités.

Un policier parmi tant d'autre qui traite ici d'un meurtre d'une jeune fille et de la disparition de son amie. L'équipe du quai des orfèvres autour de son commandant Quentin, déploie toute son énergie à retrouver coupable et disparue.
Convenu et classique du genre.

Prix du quai des orfèvres 2016 : c'est bizarre, j'ai eû l'impression de relire le Prix du Quai 2013 ...