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3,28

sur 290 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lionel Olivier choisit un angle original, celui d'être au plus près des enquêteurs avec à sa tête le commandant Quentin Fergeac. Lui et son équipe enquêtent sur le meurtre d'une jeune fille mais aussi sur la disparition de sa meilleure amie. Si l'on suit les avancées avec intérêt, c'est dans l'immersion au fameux 36, quai des orfèvres que le roman est le plus intéressant. Travail minutieux, répartition des taches, des heures et des heures sans compter pour trouver l'indice qui fera basculer l'enquête. Une course aussi contre la mort pour retrouver l'adolescente disparue. Derrière Fergeac, une équipe dévouée, soudée et attachante.
On reprochera cependant à l'auteur de balancer sa conclusion en deux mains, trois mouvements, un peu tirer par les cheveux et finalement pour le coup plutôt frustrante. Couronné du « Prix du Quai des Orfèvres » 2016. Pas mal.
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Prix du Quai des Orfèvres 2016: le crime était signé, de Lionel Olivier, chez Fayard.
Le pitch: Quentin Fergeac et son groupe du "36" se voient chargés d'une enquête suite à la découverte du cadavre d'une jeune fille, retrouvée nue, étranglée dans le coffre d'une voiture abandonnée. Alors que l'enquête mène, trop facilement peut-être, vers un trio de pervers qui s'adonnent à des relations sexuelles en plein cimetière, les enquêteurs s'aperçoivent qu'une autre jeune fille, avec qui la victime entretenait une relation amoureuse, reste introuvable...
Remarqué en tête de gondole dans de nombreuses librairies pour son prix, je n'ai pas résisté à la tentation de me procurer ce polar au titre accrocheur. L'auteur nous livre une enquête réaliste et très prenante jusqu'aux dernières pages. le style de l'auteur, vif et fluide, rend la lecture aussi rapide qu'elle est plaisante. Très fouillé sur l'aspect judiciaire et l'actualité, l'auteur a su nous faire découvrir avec brio le travail des services enquêteurs, parfois même au point de nous noyer dans les trop nombreux détails du code de procédure pénale. Les personnages sont intéressants et forment une belle équipe autour de ce chef, ébranlé par la mort de son fils quelques années plus tôt, mais reste courageux. L'intrigue est très bien menée et le dénouement, qui aurait mérité d'être davantage développé et creusé, est surprenant et inattendu, prenant ainsi le lecteur au dépourvu.
Bref, un polar à découvrir!
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trop simple et rapide cette enquête n'a que le mérite de paraitre réelle d'un point de vue procédure, le style ne tient pas la comparaison avec Giebel ou Minier, le suspens marche, l'intrigue reste fluète, en gros le crime était signé est un Procès verbal pro police.....
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C'est le deuxième prix du quai des Orfèvres que je lis. Cela change des policiers scanidanaves que je lis habituellement.
J'ai bien aimé la manière dont l'auteur décrit les relations humaines au sein de son équipe, la collaboration entre tous pour parvenir à trouver le coupable, les explications concernant la justice française et les procédures relatives aux enquêtes. J'ai été touchée par le personnage de Quentin qui vit avec la douleur d'avoir perdu son fils.
Je ne le classerai pas parmi mes romans policies préférés et en même temps, ce fut un bon moment de lecture rapide en WE prolongé. J'ai bien envie de poursuivre ma découverte d'autres prix du quai des Orfèvres parce que je suis intéressée par des policiers dont l'action se situe en France. Cela participe de ma culture de certains comportements déviants de mes concitoyens.
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Un polar agréable, qui se lit rapidement.
L'auteur surfe sur la vague des récentes actualités, le mariage gay et la manif pour tous. Si l'auteur s'est renseigné sur la police pour son roman, il a en revanche omis de se renseigner sur le sujet principal de son livre : l'homosexualité et la sociabilisation genrée que l'on subit dès la naissance.
Il parle de "théorie du genre" ; or, ce terme utilisé à tort et à travers, ne désigne rien du tout. Cette "théorie" dont tout le monde parle sans trop savoir ce que ça signifie, n'existe tout simplement pas.
Ce qui existe, en revanche, ce sont les études de genre, qui travaillent sur l'éducation différente donnée aux garçons et aux filles dans les sociétés. Bien dommage que l'auteur se vautre là dessus et décrédibilise ainsi son roman....
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Prix du QUAI des Orfèvres 2016 : la promesse est forte.
Et pourtant petite déception.
Même si j'ai été emportée dans l'intrigue et passionnée par la précision détaillée de l'enquête (on s'y croirait), j'ai deviné à la mi-roman LA solution au problème à résoudre.
Moi qui aime me laisser porter par la lecture et qui ne devine jamais (ou très rarement) la fin, là, cela m'a sauté immédiatement aux yeux.
Alors j'en viens à me demander si c'était une volonté de l'auteur. Toujours est-il que cela a rompu le charme de ma lecture qui commençait pourtant si bien.
Dommage.
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Un roman policier à la française un style de série Télé, le classicisme est de mise, l'intrigue reste correcte, Un polar qui se lit vite. Un honnête bouquin qui ne restera pas dans les annales
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C'est un polar honnête mais un peu léger. Trop de personnages dans l'équipe du '36' dont on a du mal à se construire une image et trop de détails techniques qui doivent séduire les lecteurs qui font partis de la maison mais pas le 'beotien' que je suis (cette dernière remarque est valable pour de nombreux prix du quai des Orfèvres que j'ai eu l'occasion de lire)...Quand à l'histoire et son déroulé, rien de bien innovant, les rebondissemements sont prévisibles et assez basique, comme si l'auteur s'était 'forcé' à en placer dans son roman et ne savait pas bien comment les travailler pour faire naitre un suspens. La conclusion de l'enquête ne vous renversera pas de la chaise mais c'est tout de même un livre qui se laisse lire sans ennui.
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Il est parfois des livres qui vous tombent des mains à force de ne pas vous passionner et il est plus rarement d'autres qui vous sautent littéralement dans les mains sans que vous ne leur ayez rien demandé.

C'est un peu ce qui m'est arrivé avec « le crime était signé » de Lionel Olivier, Prix du Quai des Orfèvres 2016.

J'ai toujours une certaine réticence avec les romans qui reçoivent ce prix, car j'ai rarement été convaincu par les lauréats.

Pour autant, j'apprécie souvent de retrouver une ambiance plus « réelle » de la profession du policier dans les romans écrits par d' anciens policiers. Ils savent souvent de quoi ils parlent et, quand ceux-ci ont la chance d'avoir une certaine plume, le rendu est souvent intéressant.

Aussi, quand je tombe à bon prix sur l'un de ces romans, je n'hésite pas à l'ajouter à ma PAL au risque qu'il y reste très longtemps sans que je l'en sorte.

Ayant terminé ma lecture, n'ayant pas pris le temps de chercher quelle serait ma suivante, c'est en fouillant ma PAL que « le crime était signé », m'est tombé, par maladresse, dans les mains. le bandeau annonçant le prix, le titre, surtout (j'adore ces titres qui fleurent bon la littérature populaire) a retenu mon attention.

Du coup, je me suis dit que peut-être le hasard ferait bien les choses et j'ai décidé de plonger dans ce roman policier.

Une jeune adolescente d'origine turque est retrouvée dans le coffre d'une voiture en stationnement, l'odeur pestilentielle ayant attiré l'attention.

Quentin Fergeac, commandant de Police de Brigade Criminelle est chargé de l'enquête, il va mettre toute son équipe sur les différentes pistes…

Il y a plusieurs choses qui frappent dès le début de « le crime était signé ».

L'une des premières est que l'on sent l'ambiance et le style d'un ancien policier. le début d'enquête et les procédures déployées sonnent justes, ce qui est un véritable atout.

Malheureusement, immédiatement le lecteur est confronté à beaucoup de personnages, sans vraiment avoir le temps de faire leurs connaissances.

Ainsi, l'auteur nous pousse dans les pattes le capitaine de police Fournier, le procédurier attitré Clément Rieulay, Émilier Fertain, Michel Solau, Pompon, Paluches, Lennon, (son chef et les membres de son équipe, dont certains sont les surnoms des autres), Buteaux, Fontaine, Maligny (de l'I. J.)…

Cela fait beaucoup… trop si on ne prend pas le temps de les introduire séparément, pour que le lecteur lambda parvienne à s'en souvenir et à les différencier.

Et c'est d'autant plus dommage que chacun a sa propre fonction lors de l'enquête et, qu'en cela, le début du roman sonne vrai.

Une autre chose me dérange (mais ce n'est que moi) c'est cette habitude que les auteurs de romans policiers actuels ont de faire de leur personnage principal un être fracassé, détruit par la vie. Heureusement, ici, le drame ne plonge par le personnage dans une dépression insupportable ni dans la violence ou dans l'alcoolisme, mais tout de même… ils ont assez de choses à supporter au quotidien, les policiers, sans les affubler de drames familiaux en plus.

Mis à part cela, la première partie du roman est plutôt agréable à suivre. L'auteur a de la plume, maîtrise sa narration, ses personnages et le début de l'intrigue est intéressant.

Malheureusement le roman est plombé, par la suite, à cause d'une volonté de faire passer un message sur le métier de policier. Notamment une scène de dîner au restaurant qui résonne un peu comme le final d'un film d'action hollywoodien sous fond de bannière étoilée, exhortant au patriotisme, etc. Si j'ai bien compris la volonté de l'auteur, celle de mettre en avant des hommes et des femmes dont le quotidien n'est pas facile à vivre, et celle, peut-être de vouloir enfin se décharger du poids du 36 Quai des Orfèvres qui était en passe d'être fermé, le rendu n'est probablement pas celui qu'il désirait.

Vient enfin la part la plus dramatique du roman : l'intrigue et, surtout, sa résolution.

Si l'intrigue, pendant la première moitié, est suffisante pour maintenir l'intérêt du lecteur et même à lui promettre des rebondissements haletants, Lionel Olivier sombre d'un coup en usant de grosses ficelles que l'on croyait à jamais abandonnées (jusqu'à ce qu'un nouvel auteur n'hésite pas à la réutiliser). Certes, là aussi, l'auteur pense jouer avec cette ficelle alors que c'est elle qui se joue de lui.

Encore eut-il pu s'en sortir si, malgré cette facilité, il s'était attelé à rendre l'épilogue très attrayant, mais non, celui-ci tombe d'un coup, sans jamais s'attarder sur les motivations du coupable qui ne sont avancées qu'en quelques mots et, encore, uniquement d'une façon hypothétique.

On pardonnera également difficilement que ce rebondissement, censé rendre l'enquête caduque, semble pourtant ne pas changer grand-chose à l'affaire pour le lecteur. Peut-être l'auteur a-t-il omis d'apporter les éléments nécessaires à l'explication, peut-être ne s'en est-il pas trop soucié.

Est-ce une raison de taille ? Les romans proposés à ce prix ne doivent-ils pas dépasser une certaine taille ? Ou bien l'auteur n'a-t-il pas eu le temps de réellement travailler sa fin avant la date de clôture du dépôt des dossiers ? Je ne saurais dire, toujours est-il que ce final est à la fois branlant, mal travaillé et trop rapidement achevé.

Au final, un roman débutant bien malgré des personnages mal introduits qui se poursuite d'une façon prometteuse pour s'écraser d'un coup dans la médiocrité à cause d'un rebondissement éhonté et d'un final abrupt, dommage.
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Ce polar patientait depuis plusieurs années, il était temps que je m'en occupe. C'est une lecture en demi teinte, l'intrigue est prenante et bien ficelée. Par contre j'ai détesté les personnages. Ils représentent tout ce que je hais chez les « flics» , aucune empathie, le sentiment d'être tout puissant et tout permis, violents et au doux vocabulaire homophobe ordinaire.
Je suis donc très mitigée, je ne saurai le conseiller malgré une enquête intéressante bien que le dénouement soit un peu expédié.
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