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Comme beaucoup je pense, je me suis intéressé plus jeune aux pharaons. Une religion polythéiste avec des dieux à tête de chacal, de chat ou de faucon, ça a plutôt tendance à parler à la jeunesse. Et des guerriers menés par un roi aux costumes chatoyants aussi. du coup j'avais découvert plus tard l'histoire de Ramses dans les livres de Christian Jacq, pas de la grande littérature mais une belle découverte d'aventures passionnantes. Et puis j'ai petit à petit laissé l'Egypte et les pharaons disparaître de mon horizon. C'est avec plaisir que je me vois donc incité à lire le Nobel égyptien Naguib Mahfouz et son Akhenaton, que je savais bien être autre chose qu'un chanteur de l'école du micro d'argent. Une belle occasion de replonger dans mes amours d'enfance égyptienne, en compagnie cette fois d'un auteur à la plume reconnue.


Je n'avais en revanche pas conscience qu'il fut lui en rébellion contre ce même polythéisme qui m'avait tant tenté dans sa civilisation, d'où le renégat du titre. J'avais une vague notion de l'existence d'un dieu Amon et d'un Aton mais sans bien comprendre la différence, ni qu'ils avaient postulé au poste du Dieux des dieux de ce panthéon. J'avais plus connaissance de Râ, dieu soleil (équivalent d'Amon si je ne me trompe pas) en lien avec le pharaon Ramsès.


Mahfouz choisit un angle de narration original et intéressant pour son histoire, celui d'une sorte d'enquête journalistique et historique auprès des témoins ayant connu Akhénaton de son vivant. Malgré les répétitions inévitables, il parvient à nous happer dans ces témoignages successifs. Il en ressort une belle réflexion sur L Histoire, fusion de l'ensemble de ces récits qui se retrouvent sur la trame globale mais sont si différents dans leurs analyses des évènements et des personnages. On comprend à quel point chacune des personnes interrogées cherche plus à se dédouaner, à expliquer son rôle dans l'histoire, qu'à décrire les faits de façon neutre. Il nous reste un patchwork dont il est difficile de ressortir une vérité, si chère au pharaon Akhenaton.


Au delà de l'Histoire, c'est bien évidemment à la religion que Mahfouz s'intéresse également. Régulièrement critiqué et menacé pour certaines de ses réflexions sur l'Islam, l'auteur ne pouvait se priver de parler du sujet indirectement ici, sans risquer de foudres puisqu'évoquant un passé d'où la religion majoritaire égyptienne était encore absente. Je n'ai pu m'empêcher de voir dans l'histoire d'Akhénaton des ressemblances avec celle de Mahomet, l'exil dans la cité d'Akhetaton pouvant être comparé à l'Hégire à Médine. Mais aussi des ressemblances avec le Jésus chrétien, dans cette louange d'un Dieu d'amour qui refuse toute violence, je m'attendais presque à ce que le pharaon tende la joue gauche. Ces similitudes sont finalement celles que L Histoire elle-même donne, étonnant donc encore par sa faculté de répétition. Mais les passages sur le rôle obscur des prêtres d'Amon, bien décidés à conserver leur pouvoir ancestral face au nouveau culte d'Aton, font penser aux critiques adressés aux Eglises, aux imams, dont les prêches néfastes viennent manipuler les masses. Mais évidemment toute ressemblance ne serait que fortuite.


Le sujet est donc diablement (hi hi) intéressant, l'originalité de l'angle totalement adaptée. le style de l'auteur que l'on sent poindre dans les descriptions très vivantes de la pourtant morte capitale abandonnée d'Akhetaton, est souvent contraint par le format des différents entretiens menés par le narrateur avec les proches du pharaon. L'envie est donc maintenant grande d'aller se confronter plus longuement avec ce style du seul Nobel arabe en allant fureter par exemple vers sa renommée Trilogie du Caire et son premier tome Impasse des deux palais.

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C'est la troisième oeuvre de Mahfouz que je lis et je commence à reconnaître son style : un roman choral, où l'auteur donne sa parole à plusieurs personnages. Oui, dans bien des cas, ça donne des résultats concluants. Mais, dans d'autres cas, un peu moins. Akhénaton le Renégat fait part de ceux-ci, selon moi. Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas compris l'utilité de toutes ces voix qui apportaient peu au roman.

Vers -1300, le jeune Méri Moun est fasciné par toutes ces histoires concernant le règne troublé d'Akhénaton et de son épouse Néfertiti. Même si ces histoires datent de quelques années, il ressent le besoin de faire ressortir la vérité de tout ça. Alors, avec l'aide de son grand-père, un ancien haut fonctionnaire du royaume d'Égypte, il interroge un bon nombre de personnes qui ont connu le couple royal. Parmi ceux-ci, on retrouve le général Horemheb, le conseiller et beau-père Aÿ, le grand-prêtre d'Amon, le sculpteur Bek, le vizir Toutou, la princesse du Mittani Tadoukhépa… et même la veuve Néfertiti elle-même, recluse dans son palais.

Elle est bien belle et impressionnante, cette galerie de personnages (certains historiques, d'autres fictifs), mais à quoi sert-elle ? La plupart d'entre eux ressassent les mêmes histoires, parfois avec un point de vue légèrement différent, voire un certain parti pris. Les premières fois, ça va, mais, après trois, bof… Alors imaginez après douze ! Et que dire de ce témoignange tant attendu de Néfertiti ? Elle raconte deux ou trois anecdotes de jeunesse mais elle essaie surtout de se justifier, comme si elle était devant un jury et qu'elle tentait de convaincre de son innocence.

De plus, non seulement ils racontent avec étroitesse leur version histoire, mais ils le font d'une manière superficielle. Je ne peux pas dire avoir appris beaucoup sur Akhénaton. Je savais déjà qu'il était faible, efféminé (probablement dû à une tare génétique) et qu'il semble avoir été influencé par sa mère à adopter le culte du disque solaire. Cette philosophie a été une des trois seules expériences majeures du monothéisme dans l'Antiquité, un événement important. le roman en parle beaucoup mais ne le développe pas. Quels étaient les rituels, la hiérarchie chez les pratiquants, la vision du monde ? Je ne saurais quoi répondre.

L'auteur lui-même a-t-il écrit son roman de manière superficielle ? Il reste très vague sur les menaces à la frontière et les troubles intérieurs. Je veux bien croire que le passage du polythéisme et du culte d'Amon à celui d'Aton ait pu bouleverser les structures et la société mais ça n'a pas été bien rendu. J'ai aussi de la difficulté à croire que l'élite n'y ait pas plus réagi. Non, plus j'y pense, plus je suis déçu par Akhénaton le Renégat. Mais bon, sans doute quelqu'un qui ne connait pas très bien l'histoire de l'Égypte ancienne y trouvera son compte.
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L'histoire est une fable écrite par les vainqueurs, et dans l'Egypte ancienne, peinte sur les murs des temples pour glorifier la grandeur du pharaon régnant, que viendra effacer son successeur pour lui substituer la sienne. Ainsi à travers les âges les figures les plus mythiques se créent et se brouillent, à l'image du plus solaire et du plus atypique des pharaons : l'étrange Akhenaton, et sa somptueuse épouse Nefertiti.
Pour cerner ce mythe et se rapprocher de sa vérité, Naguib Mahfouz choisit de mener l'enquête en se coulant dans le personnage du jeune Méri Moun, qui quelques vingt ans après la mort mystérieuse du grand roi s'en va interroger les principaux protagonistes de cette scandaleuse page d'histoire: grand prêtre d'Amon, chef des armées, précepteur, et jusqu'à Néfertiti elle-même recluse dans son palais, chacun donne sa vision de l'histoire et son regard sur Akhénaton : Messie visionnaire ou fou exalté? Danger pour l'empire ou sauveur? Prophète suprahumain ou faible désaxé?
Les avis sont tranchés, toujours est-il que ressort de ce portrait fragmenté un personnage unique, lumineux, possédé par sa foi, et d'une beauté troublante.
Un vrai régal que ce récit sur lequel souffle la brise du Nil et dardent les rayons de Ra.

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Akhenaton, ce pharaon malingre, androgyne, reniant Amon et sa clique pour un dieu unique, Aton, dieu d'amour, de paix et de bonheur, une religion grâce à laquelle il séduira la belle Néfertiti mais qui attirera les foudres du clergé évincé.

C'est le jeune Méri Moun qui mène les recherches, interviewant les proches, une douzaine de points de vue entre les 'pro' et les 'anti', et donc quelques redondances, mais c'est bien écrit.

Un peu interpellé par ce dieu unique, j'ai gratté sur Wikipédia. Moïse aurait pu vivre en Égypte à la même époque, 1300 avant JC...
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Lu dans le cadre du challenge Nobel.

« Lui qui aurait pu être musicien ou poète devint pharaon, et ce fut un désastre ».
Manifestement, Akhénaton, fils du pharaon Aménophis III, n'avait pas la carrure d'un homme d'Etat au sens des canons de l'époque. de nature quasi-divine, un pharaon se doit de garantir la splendeur et le rayonnement de l'Egypte sur le reste du monde. le pharaon et la grande Epouse royale sont aussi les représentants et les premiers serviteurs des divinités.
Des années avant de monter sur le trône d'Egypte, Akhénaton a cependant entendu une Voix, qui lui demande de croire désormais en un Dieu Unique, proclamant une Vérité de paix, d'amour et de joie. Akhénaton, d'une nature douce, sensible aux arts et à la beauté bien plus qu'à la chose publique, commencera alors à prêcher cette foi nouvelle, heurtant de front les traditions religieuses et le clergé qui en est le garant. A la surprise générale, le nombre de nouveaux fidèles ne cessera de croître pendant le règne d'Akhénaton et Néfertiti.
Mais un empire tel que l'Egypte ne peut être gouverné uniquement par l'amour et la poésie. Les criminels ne sont plus punis, la corruption règne, les ennemis sont aux frontières et la guerre civile couve. Pour sauver le pays en dépit de l'entêtement du pharaon, les grands prêtres et l'armée destituent celui-ci, évitant un bain de sang. C'est Toutankhamon qui lui succèdera, et reviendra au culte traditionnel.
Cette curieuse parenthèse « monothéiste » dans l'histoire de l'Egypte ancienne nous est contée au travers des témoignages des protagonistes de l'époque, recueillis vers 1300 avant JC par un jeune Egyptien fasciné par ce pharaon atypique. Néfertiti, le grand prêtre d'Amon, la mère d'Akhénaton,…fidèle ou opposant, chacun décrit sa version des faits, son ressenti et son interprétation des événements.
Ce roman ressemble donc à une enquête journalistique, ou à un procès dans lequel les témoins défileraient à la barre. Et c'est le lecteur qui est juge, l'auteur ne prenant parti à aucun moment. C'est d'ailleurs un peu perturbant, j'ai encore du mal à me faire une opinion tant les voix sont discordantes.
J'en retiens d'Akhénaton l'image d'un roi malgré lui, préférant s'occuper de spiritualité que d'administration. Prêchant la croyance en un dieu unique, cherchant peut-être par là à affaiblir le tout-puissant clergé traditionnel, il ne pouvait que s'attirer les foudres de ce dernier, qui n'aura de cesse de manoeuvrer pour évincer cet hérétique.
Ce roman intéressant, agréable et facile à lire, nous plonge au coeur du règne d'un souverain controversé, dans un climat délétère de luttes d'influences, de manipulations, alliances, trahisons, jalousies, de rumeurs de démence, d'inceste ou d'hermaphrodisme, de malédictions et d'empoisonnements.
Une chose est certaine : Akhénaton non plus n'était pas destiné à être prophète en son pays.

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On ne le sait pas forcément, mais Naguib Mahfouz écrivit pas mal de romans historiques situés dans l'Egypte antique, et cela dès le début de sa carrière littéraire. Il a connu ensuite le succès et la reconnaissance internationale avec des livres qui peignait la société et l'histoire récente de son pays, mais il n'a jamais cessé d'être inspiré par le passé prestigieux du pays du delta du Nil. C'est ainsi qu'il publia en 1985 ce roman consacré au pharaon Akhénaton, qui a essayé d'imposer une nouvelle religion, celle d'un dieu unique, dieu du soleil Aton, souvent présenté comme une première forme de monothéisme, ou tout au moins d'hénothéisme.

Le roman de Mahfouz décrit une sorte d'enquête effectuée par un jeune homme, Méri Moun, qui à la vue de ce qui reste de la ville construite par le pharaon mort maintenant, décide d'écrire ce qui s'est passé, en rencontrant les témoins encore vivants des événements, dont chacun donne sa vision des faits. Elles sont forcément différentes, divergentes, chacune d'entre elle en dit autant sur le personnage qui raconte que sur ce qui a eu lieu. Les témoignages se closent sur celui de Néfertiti, prisonnière de son palais, qui a survécu à son mari, mais qui garde intacte son amour et sa foi dans la nouvelle divinité qu'il a voulu imposer.

Ce n'est sans doute pas le roman de Mahfouz le plus réussi, il est à mon sens un peu trop démonstratif et prévisible. L'auteur prend fait et cause pour le pharaon réformateur, et donne une image sans concession d'un certain nombre de personnages qui gravitent dans la sphère du pouvoir, en premier lieu les prêtres d'Amon. Les hommes (et quelques femmes) sont avides de pouvoir et intéressés, et le pharaon idéaliste qui espérait changer le monde, n'avait pas vraiment de chances de réussir. Mais il est au fond une idée, une sorte d'idéal, qui peut continuer à habiter le coeur de certains et inspirer leur comportement. Il en devient une sorte de figure christique, sacrificielle, en vue d'implanter dans l'esprit de certains une vision du monde, une exigence morale qui portera un jour ou l'autre ses fruits. Néfertiti, qui a le dernier mot, reste fascinante et intègre, une sorte d'icône.

En tous les cas, je trouve toujours agréable de plonger dans ces époques révolues, grâce à un grand conteur comme Naguib Mahfouz
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Quelque vingt années après la mort énigmatique d' Akhenaton, Meri-Moun jeune égyptien épris de vérité, décide de rencontrer un à un les témoins du règne controversé du pharaon et de sa belle épouse Néfertiti.

L'idée de confronter les témoignages est intéressante. Tous semblent reconnaître en lui une grande maturité d'esprit, une sincérité dans sa foi au Dieu unique, une force intérieure inébranlable. On se rend compte que les faits restent identiques, mais que le narratif évolue suivant les affinités et la perception de chacun. Il est présenté tour à tour comme un dément, un hérétique ou un être vénéré.
Chacun sera donc libre de son interprétation, restera qu'il était un être hors du commun.

Mon premier Naguib Mahfouz et surement pas le dernier. J'ai beaucoup aimé la finesse et la poésie de son écriture.
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Naguib Mahfouz mêle narration, conte et témoignage pour nous parler des figures mythiques d'Akhenaton et de Nefertiti, transposant dans l'Egypte antique ses réflexions sur la politique et la religion.

Il s'empare d'un sujet sulfureux, polémique où il est difficile d'emporter avec soi le lecteur, car le lecteur a forcément ses propres idées sur la religion , et sur la politique mais il parvient à "convertir" ses lecteurs, ou du moins, à accaparer leur attention en amenant le lecteur à rechercher la vérité, à partir de plusieurs témoignages. Naguib Mahfouz nous offre plusieurs points de vue, plusieurs versions d'une même histoire ; et le lecteur peut se laisser séduire par le poète et prophète Akhenaton et par Nefertiti (selon ce qu'il déduit des témoignages de chacun) tout comme il peut, au contraire, s'en éloigner et tourner la page après la chute de leur empire, à la fin de cette histoire ...
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Le jeune Méri Moun, à la vue des ruines d'Amarna, veut "tout savoir de cette cité et de son maître" Akhenaton. Muni de recommandations de son père, il part interroger l'un après l'autre les témoins de ce règne si particulier.
ll visite les ruines de ce qui fut Akhetaton, sa nouvelle capitale. Il recueille des faits sur ce pharaon unique en son genre : son physique étrange, son mysticisme et sa croyance en un dieu unique, son mariage avec Néfertiti.
Il rencontre soldats, artistes, prêtres et reine. La narration est fascinante, parfois teintée d'humour tant Mahfouz excelle à décrire une personnalité à travers son discours. Car celui de chaque témoin en révèle bien davantage sur lui-même que sur Akhenaton. D'un témoin à l'autre, tous les faits sont distordus, montrant toutes les facettes depuis la loyauté absolue, jusqu'à la trahison la plus sordide.
Mahfouz fait preuve d'une magnifique écriture (parfaitement traduite par France Meyer), mais surtout apporte une dimension supplémentaire par ses réflexions sur le pouvoir, sur la place de la religion et sur la tolérance.
Des réflexions qui résonnent à toutes les époques.
LC thématique de février 2022 : ''Les petits livres”
Challenge Nobel
Challenge Globe-trotter (Égypte)
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Akhénaton connais pas, à part que c'était un pharaon et que Philippe Fragione leader du groupe IAM, dont le généralissime «  l'école du micro d'argent  » est écouté de génération en génération à la maison, en a pris le nom pour pseudo.

Pour les reconstitutions historiques on peut dire que les égyptiens du temps des pharaons ne nous ont pas fait de cadeaux, effacer systématiquement les représentations de leurs prédécesseurs dès leurs prises de pouvoir, sans compter les archéologues peu scrupuleux et les pilleurs de tombes qui ont achevé le travail et il ne reste rien ou presque de l'histoire d'Akhénaton.

C'est le pari pourtant que prend @Naguib Mahfouz de réhabiliter ce pharaon en avance sur son temps dont les initiatives démocratiques et l'instauration d'une religion monothéiste lui ont sans doute coûté le trône et la vie.

1300 avant JC. Akhénaton est mort  ! Méri Moun, jeune aristocrate Égyptien, décide de mener l'enquête auprès de ceux qui ont connu le pharaon afin de se faire sa propre opinion sur ce souverain hérétique pour les uns, Dieu vivant pour les autres..

Le style narratif est parfois pesant, comportant de nombreuses répétitions mais je me suis laissé prendre au jeu de tous ces témoignages partiaux et contradictoires qui permettent de se forger sa propre opinion.

Et puis quel plaisir de se retrouver à Akhétaton ou Thèbes du temps de leur splendeur, d'apprendre que Néfertiti était l'épouse d'Akhénaton et qu'au final Toutankhamon, pourtant connu de tous, n'était qu'un piètre pharaon dont la célébrité est exclusivement due à la découverte de sa chambre funéraire. le roman est empreint de poésie et personnellement j'ai aimé cette lecture.


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