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4,1

sur 851 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un petit recueil composé de deux nouvelles que j'avais hâte de découvrir.

La première s'intitule Post mortem.
On y découvre Morgane Agostini, une célèbre et riche actrice de cinéma convoquée chez un notaire. Celui-ci lui annonce qu'elle vient d'hériter de la maison d'un certain Aubin Mesnil, un de ses anciens admirateurs.
Pourquoi hérite-elle d'une maison dans l'Ardèche alors que la propre famille du défunt n'a qu'une maigre compensation ? Est-ce véritablement un cadeau ou un piège ?
Pour une nouvelle, j'ai trouvé cette histoire pleine de rebondissements.
Les deux personnages principaux sont plutôt bien creusés. Cependant, j'aurais voulu en connaître plus sur le personnage de Marc, le mari de Morgane.
On est purement dans le registre tragique, ne sachant jamais jusqu'où l'auteure peut nous entraîner.
L'histoire est bien pensée avec quelques retours en arrière dans la chronologie des faits.
Seul petit bémol à la seconde moitié où le rythme fléchit un peu. Par contre, la fin est surprenante et fourbe, comme d'habitude. 3,5/5

Dans la seconde nouvelle J'aime votre peur, nous avons affaire à un homme échappé d'une UMD (unité pour malades difficiles). Après plusieurs faits graves, il parvient à s'infiltrer au sein d'un groupe accompagnant seize enfants handicapés en route pour le Vercors.
À bord du car, personne ne se doute qu'un dangereux psychopathe est parmi eux.
Cette nouvelle est légèrement plus courte que la première, mais tout aussi prenante.
Le décompte des heures qui défilent donne du rythme au récit. de plus, on a différents points de vue qui ajoutent du relief à la narration.
J'ai aimé le personnage de Yann, le flic et je me suis attachée à Mathis, le petit garçon timide.
La plume de Karine Giebel est toujours aussi captivante à lire.
Dans cette histoire, j'ai apprécié la réflexion que l'auteure porte sur la critique de la loi de rétention de sûreté (qui peut effectivement être contraire aux principes de légalité des délits et des peines) et le principe de non rétroactivité.
C'est toujours intéressant de se questionner sur le sort réservé aux criminels potentiellement dangereux ayant accompli leur peine... 4/5

Deux histoires palpitantes à découvrir !
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Un chapeau et des lunettes teintées pour tenter de se camoufler. Même si les deux femmes dans la cage d'escalier semblent l'avoir reconnue, cette actrice très connue. Morgane monte les escaliers en vitesse et arrivée au troisième étage, elle s'arrête devant la porte du notaire avec qui elle a rendez-vous. Encore maintenant, elle ne comprend pas pourquoi elle est là, ne connaissant pas l'homme qui vient de mourir et qui, apparemment, l'a couchée sur son testament. La maman du défunt ainsi que son frère et sa soeur, assis devant le notaire, lui lancent un regard noir dès qu'elle pénètre dans la pièce. L'ambiance est pesante d'autant plus qu'à la lecture du testament, la famille apprend qu'Aubin Mesnil, le défunt, ne lui laisse que peu de choses alors que Morgane hérite de sa maison dans l'Ardèche. C'est en compagnie de son ami Marc qu'elle s'y rend et se rendra vite compte qu'il ne s'agit nullement d'un cadeau...

Yann, un jeune flic, reçoit un appel en pleine nuit. Un dangereux psychopathe vient de se faire la belle de l'asile dans lequel il était enfermé depuis 6 ans, non sans avoir buté un infirmier, blessé un vigile et le conducteur de la voiture qu'il a volé. le connaissant pour l'avoir poursuivi, Yann se doute que ce Maxime Hénot ne va pas en rester là. Un instinct animal et meurtrier semble encore l'habiter malgré les soins qu'il a reçus. Et, effectivement, après avoir roulé quelque temps, abandonné la voiture pour en voler une autre, le tueur va même jusqu'à prendre la place de l'homme qu'il a assommé. le voilà donc chauffeur d'un car en route pour le Vercors. A son bord pas moins de 16 enfants handicapés accompagnés de Lisa, une belle monitrice qui éveille en lui ses démons...


Karine Giebel nous offre deux nouvelles différentes aussi bien sur le fond que sur la forme. En tout juste 60 pages chacune, l'auteur capte le lecteur dès les premières pages et le tient en haleine tout du long. Pas facile comme exercice et pourtant, l'auteur y parvient sans mal. le suspense est bien présent, l'intrigue plutôt bien ficelée et l'angoisse crescendo. Même si la deuxième est plus convenue et moins surprenante, les deux sont implacables et surprenantes. L'écriture est enlevée et rythmée, notamment dans la seconde où l'action se passe dans un court laps de temps et où l'auteur donne la parole tantôt au flic tantôt au tueur. Efficace, tout simplement...

Saurez-vous reconnaître les Maîtres du jeu?
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Deux petites nouvelles délicieusement machiavéliques composent ce petit recueil. C'est trop court, beaucoup trop court !
Karine Giebel réussit à imposer son style nerveux et lancinant qui donne le tournis en quelques paragraphes, elle nous prend dans ses filets, distillant avec un dosage parfait la peur, la ruse, l'horreur.

Les pièces du mini-puzzle se mettent tranquillement en place à mesure que la tension monte.

Du grand Giebel en petit format.

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Commentaire court car tout a été dit déjà.......
Voici deux nouvelles lues d'une traite, remarquables surtout la première .......
L'auteur nous amène inexorablement ,là où elle le souhaite très exactement , en nous faisant croire simultanément que nous maîtrisons une partie ou tout de l'histoire ........
Le lecteur est pris par le récit , happé, entraîné, séduit, avec une légère pointe d'angoisse ......
Le suspense est bien présent, les personnages campés solidement .

Talent et maîtrise, brio , lecture rapide , époustouflante , l'angoisse monte subrepticement, l'écriture est enlevée, rythmée, efficace, le dénouement glacial , le final inattendu......les apparences totalement trompeuses, la peur est là et l'attente insoutenable!
L'auteur réussit son pari !
Un moment de lecture agréable et surprenant ! Je n'ai pas l'habitude de lire ce genre d'ouvrage, merci à mon amie Marylin de la médiathèque!
Je découvre Karine Giebel .
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Concernant la nouvelle « Post Mortem », je ne sais pas comment l'auteur a réussi son coup (si bien sûr, c'est le talent) mais elle nous mène en bateau jusqu'à la dernière page et c'est cela que j'aime avec Karine Giebel : Cette faculté de nous amener là où elle le souhaite tout en nous faisant croire que l'on maitrise la trame de l'histoire.

Cette nouvelle est véritable coup de génie au même niveau que ses précédents romans.

Concernant l'autre nouvelle « J'aime votre peur », pour moi c'est du déjà lu car elle était présente dans le recueil « l'empreinte sanglante », paru en 2009 chez Fleuve noir. Et déjà à l'époque ce n'était pas ma préférée du recueil. Même en la relisant, je n'ai pas accroché car le final est vraiment prévisible pour le coup.

Quoi qu'il en soit si vous ne connaissez pas Karine Giebel, achetez ce petit livre car c'est du plaisir garanti pour moins de 3 euros.
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L'auteur a montré son talent dans de bons thrillers denses, riches. Quid de ses qualités de novelliste ?

Ces deux récits d'une soixantaine de pages sont évidemment moins consistants que des romans, mais néanmoins habiles.
Leurs ressorts sont très différents : la première nouvelle est riche en surprises, sans que l'on attende particulièrement de rebondissements, tandis que la seconde accroche son lecteur avec une tension croissante, mais peut décevoir à la fin.

Karine Giébel a deux convictions :
- homo homini lupus ("Souffrir et faire souffrir, il n'existe rien d'autre" - p.112)
- les femmes succombent aux hommes au regard bleu.
On retrouve donc ici de la violence et des rapports alternés de soumission/domination dans la séduction.

Le ton de la première nouvelle et ses rouages diaboliques m'ont rappelé Boileau & Narcejac et les petits épisodes TV de Hitchcock. le deuxième récit, plus classique, m'a finalement moins convaincue.
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Je ne suis pas une grande amatrice de nouvelles mais comme j'aime beaucoup Karine Giebel, je me suis laissé tenter par ce petit recueil de deux récits assez courts : « Post mortem » et « J'aime votre peur ». Lecture rapide et pas désagréable même si aucune des deux nouvelles ne m'a happée, loin de là.

En fait, c'est assez bizarre : j'ai préféré l'intrigue de « J'aime votre peur » à celle de « Post mortem » parce que j'ai trouvé que l'auteure y brouillait bien les pistes. Il faut du temps avant de comprendre qui est qui, ce qui rend cette nouvelle assez intéressante et ce qui fait qu'on a très envie de tourner les pages pour savoir. le problème, c'est que malheureusement, la fin du récit fait un peu tomber le tout comme un soufflé. C'est du moins ce que j'ai ressenti et j'avoue avoir été un peu déçue et m'être dit : « tout ça pour ça ? ». A l'inverse, si j'ai un peu moins apprécié l'intrigue de « Post mortem », que j'ai trouvée moins vivante, j'ai adoré sa fin cruelle et imprévisible. le talent de Karine Giebel dans toute sa splendeur ! La maîtresse du jeu, c'est elle.

Si je devais les noter individuellement, je mettrais 4 étoiles à « Post mortem » (grâce à la fin) et 3 étoiles à « J'aime votre peur » (à cause de la fin).
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j'ai lu d'une traite ce recueil comprenant deux nouvelles.
Tout a été dit dans les critiques déjà parues.
C'est du Giebel en condensé mais très efficace, pour ma part j'ai préféré "post mortem" que j'aurais sous-titré "la vengeance est un plat qui se mange froid, voire glacé". Effectivement la conclusion de ce court thriller donne des frissons ! tout est réfléchi, calculé pour faire du mal. Une très belle réussite.
La deuxième nouvelle "j'aime votre peur" est un peu moins élaborée, un peu plus classique bien qu'on n'imagine à aucun moment la fin.
En résumé, même lorsqu'elle écrit une nouvelle Karine Giebel, avec sa belle écriture, sait tenir le lecteur en haleine jusqu'à la dernière ligne.
Amateurs de thrillers n'hésitez surtout pas vous ne serez pas déçus.
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J'ai découvert le talent de Karine Giébel avec "Purgatoire des innocents" que j'ai adoré de bout en bout. C'est donc avec un grand plaisir et beaucoup d'attentes que je me suis plongé dans la lecture de ces deux nouvelles. L'écriture de nouvelles est un exercice de style assez compliqué - j'ai l'impression que je me répète ;-) - vu qu'il n'est pas aisé de capter l'attention du lecteur sur quelques dizaines de pages.
Et bien je dois dire que je n'ai pas été déçu à la lecture de la première nouvelle titrée "Post-mortem". La fin est à couper le souffle, mais ou Karine Giébel va-t-elle chercher toutes ces idées?
La seconde nouvelle est agréable à lire mais beaucoup moins surprenante.
Donc encore beaucoup de plaisir à la lecture de cet(te) auteur(e).
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J'avais entendu parler de Karine Giebel à l'occasion d'un salon du polar et j'ai cherché ce petit ouvrage histoire de me faire une opinion.
Maîtres du jeu est composé de deux nouvelles : Post Mortem et J'aime votre peur.
Après lecture, je comprends mieux pourquoi Karine Giebel a autant de fans ! C'est la reine du suspens. Elle sait tenir le lecteur en haleine. Avec l'auteure, l'histoire n'a pas de chute mais une cascade de chutes !
Avec Karine Giebel, ce n'est jamais fini.
Mon opinion : J'ai adoré!
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