Maîtres du jeu

Une nouvelle diaboliquement diabolique de cette excellente Karine Giebel qui démontre une fois de plus que le pire est le meilleur ennemi du mal.

Comment une visite fortuite dans une librairie se transforme en une découverte d'un petit livre qui serait presque passé inaperçu parmi les autres (gros) livres. Mais c'était sans compter son auteur, Karine Giebel, dont ma (première) et précédente lecture, Purgatoire des innocents, m'avait tenu en haleine toute une nuit.
Ce recueil de nouvelles m'a donc tenu en haleine lui aussi. J'ai adoré Post Mortem, la première nouvelle, et surtout le retournement final, inattendu, étonnant, frissonnant !!
La deuxième nouvelle J'aime votre peur est également prenante, mais en comparaison, beaucoup moins que la première, avec une trame plus habituelle.
En tout cas, ravie de retrouver cette auteure, une très bonne lecture.

Post-mortem:
J'ai adoré le personnage de Morgane Agostini, une célèbre actrice de cinéma qui reçoit contre toute attente, un héritage, celui d'Aubin Mesnil un fan.
Cet héritage est un magnifique stratagème bien mené pour un crime parfait.
Le récit est totalement addictif, court mais intense.
L'autrice à la bonne repartie pour nous faire absorber tant d'émotions.
Le dénouement m'a littéralement scotchée.
Comme on dit voilà le revers de la médaille.

J'aime votre peur:
Un homme s'échappe de son unité psychiatrique, un monstre, aux méthodes tout à fait abjectes.
Il s'infiltre dans un bus de seize adolescents handicapés plus, accompagnateurs pour fuir en se faisant passé pour celui qu'il n'est pas...
L'autrice m'a complètement berné sur l'homme en question.
Ce récit est dur et pour cause, les protagonistes sont des enfants avec leurs propres points de vue.
Le déroulement de l'histoire se vie en apnée par l'angoisse que reflète la situation. Yann en tant que flic prend les choses très à coeur, c'est lui qui a déjà arrêté ce serial killer.
Comment tout cela va se terminer avec ces pauvres enfants pris en otage. Veut-on vraiment le savoir ?
Une fin qui donne pas mal à réfléchir.
Le sujet est poignant.

Impossible d'en dévoiler plus, je vous laisse découvrir ce recueil de nouvelles.
Encore du grand Karine Giebel.

Un livre très court d'une auteure que j'affectionne énormément.

Deux nouvelles, la première a une chute pas du tout attendue, la seconde, un peu embrouillée pour moi seulement on ressent la plume de Madame Giebel qui comme à son habitude arrive à me happer dès les premières pages.

Un chouette moment de passé avec ce petit ouvrage.

recueil de deux nouvelles de Karine Giebel :
Post mortem : J'ai une nette préférence pour celle-ci. Attention petit spoiler : Ce genre d'histoire courte, tu te dis que l'intrigue ne peut pas être si difficile que ça à percer et dès le début, tu es persuadé d'avoir tout compris. Fort de ta découverte et de ta perspicacité, tu te prends un petit air supérieur : tu ne m'auras pas Karine Giebel, je lis en toi à livre ouvert. Ouais ouais… Mon oeil ! A quelques lignes de la fin, elle te porte le coup de grâce et là, tu te ratatines, petite lectrice que je suis…

J'aime votre peur : ça commence bien, un homme recherché s'immisce dans une colonie de vacances mais lequel est-ce ? Cette histoire aurait du être un roman plutôt qu'une nouvelle, on y découvre les réponses trop facilement. du coup, je suis moins impressionnée par votre écriture, Mme Giebel…

ces 2 nouvelles sont sympathiques. Elles font environ 70 pages chacune, idéale pour une pause du midi. la première nouvelle a été intéressante et imprévu j'ai bien reconnu l'auteure et ça façon de faire, ça façon de terminer l'histoire avec les heros.
Pour la deuxième histoire si elle avait très bien commencé, la fin ne m'a pas convaincu, ça finit comme un cheveu sur la soupe. on se sait pas ce qui arrive. Pour moi il manque une parti du scénario. Ca aurai pu être tellement mieux, tellement plus glauque.
cela dit cette auteure est bien une des seules qui peut reussir à nous mettre dans l'angoisse du dénouement, on se surprend a retenir notre respiration et ça dans une histoire de 70 pages c'est pas rien.

Petit livret avec deux nouvelles découvert dans une librairie d'occasion. L'occasion justement de mieux découvrir cette autrice qu'une plutôtbelle réputation précède.
Une première nouvelle "post mortem" qui claque plutôt bien. Un thème intéressant, un travail sur les personnages plutôt bon pour ce format court, on se laisse gentiment embarquer par la narration pour mieux se ramasser sur la fin. Vraiment pas mal. Une réputation qui ne s'effondre pas devant l'enjeu...
La deuxième nouvelle "J'aime votre peur" sera d'autant plus décevante que la précédente avait mis la barre bien haute. Une chasse à l'homme beaucoup plus classique, un style parfois forcé, un personnage principal surjoué, une fin qui fait flop... Dommage.
Le chaud et le froid dans un petit fascicule. Et encore quelques interrogations pour le prochain essai...

Deux courtes nouvelles sur les thèmes du crime et de la mort. Aussi efficaces et surprenantes l'une que l'autre. le style, direct et percutant, est en parfaite adéquation avec les thèmes traités.
Il en est de ces livres que l'on ouvre un peu par hasard et qui vous marquent réellement. En voici un bel exemple!

C'est à travers ces deux nouvelles que je découvre la plume de cette auteure. J'ai eu l'occasion d'acheter ce petit livre car il était à petit prix sur la Fnac donc j'en ai profité.

Dans ce livre vous avez deux nouvelles qui tournent autour du « crime parfait ». Deux nouvelles que j'ai trouvé bien écrites et qui donnent envie de découvrir un roman de l'auteure.
Deux nouvelles remplies de suspense, de bon sens et de frissons.

En résumé, c'est un petit livre que je vous conseille si vous voulez découvrir l'auteure d'une autre manière. Deux nouvelles dignes de thriller et agréables à lire !
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deux superbes nouvelles de Madame Giebel evidemment c'est noir un suspense à couper au couteau mais deux textes splendides à couper le souffle un bouquin petit par la pagination mais immense par le talent qui transpire des pages ! a ne pas manquer !