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4,1

sur 851 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne suis pas une grande adepte du genre "nouvelles" mais j'aime, en revanche beaucoup K. Giebel. J'ai donc lu avec plaisir ces deux nouvelles.
La première "Post mortem" m'a conquise. K. Giebel a su en quelques pages me surprendre et m'embarquer dans cette histoire d'héritage.
La deuxième : "j'aime votre peur" est, selon moi, plus classique, moins aboutie. le fait que ce soit une nouvelle ne donne pas la possibilité d'entrer plus en profondeur dans la psychologie de Maxime, ce qui est dommage.
La lecture de ce petit livre reste malgré tout agréable mais ne restera pas gravé dans mon esprit comme purgatoire des innocents, par exemple.
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Ca fait un moment que j'entends parler de Karine Giébel. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle déchaine les passions. C'est tout ou rien, mais ses livres ne semblent jamais laisser insensible. du coup j'étais à la fois très tentée et un peu réticente: et si moi je faisais partie de ceux qui détestent? Sachant que j'aime tellement le contact du papier que j'achète la plupart de mes livres, je n'avais pas envie de "jeter" mon argent par les fenêtres.... Alors forcément, quand je suis tombée sur "Les maîtres du jeu", ce tout petit livre composé de 2 nouvelles de l'auteure, et ce pour la modique somme de 2,90euros, je me suis dit que c'était tout simplement parfait! Un bon compromis, une entrée en la matière qui me permettra de me faire mon avis et de décider de la suite.

Je suis ressortie plutôt satisfaite de cette lecture. Je mettrais 4 étoiles à la 1ère nouvelle, et 2 à la seconde. C'est pour ça que j'ai mis 3 étoiles. Mais je sens du potentiel dans l'écriture de cette auteure, et ce que j'ai lu m'a convaincue de me procurer ses autres ouvrages. Dès le début, on sent tout de suite un style très personnel. Elle utilise le présent de la narration, ce qui rend l'écriture très vivante. de +, je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi mais son style m'a semblé très "actuel". Visuel également: on dirait presque un scénario, ça rendrait très bien à l'écran.

La 1ère nouvelle, "Post-mortem", m'a vraiment emballée. La tension est permanente et bien dosée, elle déferle de toute part et on ne sait pas d'où l'attaque va venir (sur ce point elle est parfaitement conforme à la 4ème de couverture). C'est une histoire parfaitement machiavélique et j'ai trouvé qu'en si peu de pages, l'auteur avait réussi à développer une intrigue qui tient la route, même si la libération de l'héroïne a été un peu expéditive. le sentiment de la culpabilité qui ronge est bien décrit, et la chronologie du récit est audacieuse et réussie.

La seconde nouvelle, "J'aime votre peur", m'a moins convaincue. J'ai trouvé la manière dont l'auteur s'est placée "dans la tête d'un psychopathe" maladroite et prétentieuse. C'est plein de préjugés et pas très convaincant. L'excuse du "manque du père" est vue et revue. de +, je tiens à pousser un petit coup de gueule: dans l'histoire, une petite fille "myope comme une taupe" trouve sa place dans un camp pour enfants handicapés (!!!) et elle ne peut même pas distinguer son visage dans le miroir! J'ai été un peu choquée, étant moi-même TRES myope (-5 dixièmes). Certes, c'est gênant, mais de nos jours on fait de très bonnes lunettes et une personne myope n'est pas handicapée! Bref... J'ai trouvé cette nouvelle prévisible et moralisatrice. Mais vu l'impression que m'avait laissée la première nouvelle je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin! de cet auteure, je prendrai ce qu'il y a à prendre et ferai abstraction du reste...
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Deux nouvelles composent ce livre "Maîtres du Jeu". Autant "Post Mortem" est remarquable et machiavélique à souhait, autant "J'aime votre peur" est fade voire bâclé. Il n'est d'ailleurs pas à la hauteur de la qualité des autres productions de cet auteur. Comme quoi .... !
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Vengeance, manipulation, du grand Karine Giebel qui nous prouve que même en 120 pages, elle nous colle le frisson du siècle et démontre toute la noirceur de l'âme humaine.
Ce livre est composé de deux nouvelles, aussi différentes l'une que l'autre mais dont le point commun est une fin sinistre.

D'un côté, une vengeance outre tombe, de l'autre un suicide organisé.

Je suis une vraie fan de cette auteure dont le talent n'est plus à prouver.

A lire d'urgence...
Lien : http://labibliogirly.over-bl..
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Maître du jeu est un recueil de deux nouvelles, Post mortem et J'aime votre peur.

Post mortem est une nouvelle inédite, alors que J'aime votre peur est une nouvelle déjà parue dans un autre recueil, L'empreinte sanglante. A l'époque de sa parution, plusieurs grands noms du polar (Maxime Chattam, Franck Thilliez) avaient relevé le défi, qui étaient que chaque nouvelle commence par la même phrase.

Bref, Maître du jeu est un petit format, qui permet de découvrir l'auteur si on ne la connait pas encore, ou de se plonger dans son univers en une après midi, pour ses lecteurs plus assidus.

L'histoire de Post mortem, c'est celle d'une très belle actrice, qui, sans raison, reçoit un héritage d'un fan, dont elle ne connait rien. Ce mystérieux admirateur lui lègue une maison dans un coin reculée du sud de la France. Elle décide de s'y rendre avec son mari (un personnage haut en couleur) et .... Nous voila plonger dans une thriller psychologique, comme Karine Giébel sait si bien le faire. Post mortem, c'est un crime parfait, une vengeance, et une chute spectaculaire à la dernière page, qui tient en un mot. Un véritable petit moment de bonheur (ou de terreur) pour le lecteur qui lit.

En ce qui concerne la deuxième nouvelle, je serai plus brève, car j'ai été beaucoup moins enthousiaste. C'est un criminel qui s'enfuit d'un hôpital psychiatrique, et qui se cache parmi un groupe d'enfants handicapés, en tant qu'adulte accompagnateur (est-il un professeur, un chauffeur de car, un parent accompagnant). Ce criminel est recherché par toute les police. le policier qu'il l'a arrêté est sur l'enquête. J'ai beaucoup moins aimé cette nouvelle, le suspens était moins haletant, et l'histoire peut-être un peu classique.

Dans l'ensemble, je suis un peu mitigé, mais je regrette pas de les avoir lu toutes les deux.
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C'est un livre de 2 nouvelles : Post mortem et J'aime votre peur .
2 nouvelles différentes pour moi. J'ai adoré Postmortem dans lequel on retrouve bien le style de l'auteure, qui vous retourne la cerveau jusqu'au dénouement. .. bluffant!!
J'ai été un peu déçue par J'aime votre peur. Je l'ai trouvé un peu trop lisse, banal, j'ai vite compris la tournure que l'histoire allait prendre. .. Je n'ai pas retrouvé la patte de l'auteure. . 😯
Bref, mitigée mais rien que pour Post mortem lisez-le ! 😉
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J'ai bien aimé la nouvelle « Post Mortem » de Karine Giebel car elle possède de multiples lectures et interprétations, surtout concernant la culpabilité de M. Mesnil. En effet, malgré le fait qu'une telle action soit un crime au sens de la justice, je trouve que les actes de Mesnil envers le mari violent de Mme Agostino sont justifiés et défendables dans le cas où celui-ci ne serait pas mort et dès lors jugé devant un tribunal. Effectivement, on a l'impression que c'est M. Mesnil l'instigateur du crime de Marc. Mon interprétation est qu'il n'avait pas le projet de commettre les deux actes criminels (le crime de Marc et la transmission du sida à Mme Agostino) lorsqu'il a demandé à rencontrer Mme Agostino pour la première fois. Il ne voulait peut-être que la rencontrer à l'origine. D'une part, pour assouvir sa fascination pour l'actrice et d'autre part pour la confronter à la réalité de son histoire de vie dramatique dont elle est la cause. Cependant, la relation a tourné autrement que ce qu'ils ne pouvaient tous deux imaginer ou prévoir.
Les deux ont été charmés l'un par l'autre progressivement. Mme Agostino avait trouvé un confident ce qui lui amenait un certain réconfort. Mais, en se confiant et en montrant ses blessures à M. Mesnil elle a provoqué son instinct de protection car elle avait conscience de la fascination qu'il lui portait. Je trouve même que l'on pourrait supposer qu'elle a désiré consciemment qu'il l'aide. Elle l'a en quelque sorte manipulé. L'envie d'agir est donc née dans l'esprit de M. Mesnil et l'a amené à élaborer le double crime parfait. Pour le meurtre de Marc on pourrait donc le défendre en avançant un meurtre dit « passionnel » sous manipulation de M. Agostino.
Ensuite, concernant la transmission du sida à Mme Agostino, celle-ci n'a pas été en réalité forcée par M. Mesnil dans leurs rapprochements. Mme Agostino était consentante et aurait dû se protéger. le sida était une maladie connue dans les années 90'.
Voilà mon interprétation !
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Le recueil est composé de deux nouvelles toutes simples, mais vraiment bien construites.
Très différentes toutes les deux, j'ai plus accroché à Post Mortem. J'ai trouvé les retournements de situation plutôt surprenant et on accroche facilement à l'écriture.
La deuxième nouvelle est un peu plus attendue, c'est plus la personnalité du tueur qui est mis en relief.

Moi qui n'aime pas du tout le style de Karine Giebel depuis Les Morsures de l'ombre, ces deux histoires m'ont en partie réconciliée avec l'auteur.
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Je n'avais jamais rien lu de cet auteur dont j'ai beaucoup entendu parler et j'adore découvrir des auteurs.
Un mini recueil de nouvelles, 2 pour être exacte. La première est tout simplement magistrale ! J'ai adoré et la chute est grandiose. La seconde est intéressante également mais après la première, c'est dur de se hisser à sa hauteur. En tout cas une chose est sûre : je lirai d'autres livres de cet auteur. A découvrir de toute urgence pour les non initiés.
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Si je retrouve avec plaisir la plume de mon auteure favorie dans un genre qui me plait moins, je dois avouer que j'ai toutefois préféré la première nouvelle à la seconde.

Plus conforme, sans doute, à ce que j'attends de cette auteure.

J'ai passé 2 heures agréables, mais pas sûr qu'il m'en reste quelque chose dans quelques jours.

L'image que je retiendrai :

Celle de la grange dans laquelle sont enfermés les deux permiers personnages principaux.
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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