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Critique de Yggdrasila


Voilà un petit recueil composé de deux nouvelles que j'avais hâte de découvrir.

La première s'intitule Post mortem.
On y découvre Morgane Agostini, une célèbre et riche actrice de cinéma convoquée chez un notaire. Celui-ci lui annonce qu'elle vient d'hériter de la maison d'un certain Aubin Mesnil, un de ses anciens admirateurs.
Pourquoi hérite-elle d'une maison dans l'Ardèche alors que la propre famille du défunt n'a qu'une maigre compensation ? Est-ce véritablement un cadeau ou un piège ?
Pour une nouvelle, j'ai trouvé cette histoire pleine de rebondissements.
Les deux personnages principaux sont plutôt bien creusés. Cependant, j'aurais voulu en connaître plus sur le personnage de Marc, le mari de Morgane.
On est purement dans le registre tragique, ne sachant jamais jusqu'où l'auteure peut nous entraîner.
L'histoire est bien pensée avec quelques retours en arrière dans la chronologie des faits.
Seul petit bémol à la seconde moitié où le rythme fléchit un peu. Par contre, la fin est surprenante et fourbe, comme d'habitude. 3,5/5

Dans la seconde nouvelle J'aime votre peur, nous avons affaire à un homme échappé d'une UMD (unité pour malades difficiles). Après plusieurs faits graves, il parvient à s'infiltrer au sein d'un groupe accompagnant seize enfants handicapés en route pour le Vercors.
À bord du car, personne ne se doute qu'un dangereux psychopathe est parmi eux.
Cette nouvelle est légèrement plus courte que la première, mais tout aussi prenante.
Le décompte des heures qui défilent donne du rythme au récit. de plus, on a différents points de vue qui ajoutent du relief à la narration.
J'ai aimé le personnage de Yann, le flic et je me suis attachée à Mathis, le petit garçon timide.
La plume de Karine Giebel est toujours aussi captivante à lire.
Dans cette histoire, j'ai apprécié la réflexion que l'auteure porte sur la critique de la loi de rétention de sûreté (qui peut effectivement être contraire aux principes de légalité des délits et des peines) et le principe de non rétroactivité.
C'est toujours intéressant de se questionner sur le sort réservé aux criminels potentiellement dangereux ayant accompli leur peine... 4/5

Deux histoires palpitantes à découvrir !
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