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La chronique des Bridgerton - Intégrale, tome 4

Nous voilà en présence des deux derniers enfants de la fratrie Bridgerton ! Hyacinthe et Gregory sont très différents de leurs aînés. Même si leur tempérament n’est pas du tout semblable, ils se complètent malgré tout. Étant les plus jeunes, ils sont soudés et solidaires l’un envers l’autre et cela malgré leurs multiples chamailleries.

Hyacinthe est une jeune femme très évoluée pour son époque. Tout en féminité dotée d’une beauté unique qui la caractérise, elle est aussi une personne qui ne mâche pas ses mots en ayant toujours une répartie bien sentie sur le bout de la langue. Son caractère ainsi que son intelligence mettent les hommes mal à l’aise, du moins c’est le cas jusqu’à ce que Gareth la remarque et sympathise avec elle. Son tempérament curieux, obsessionnel, aventureux et audacieux vont le mettre dans tous ses états ! Elle croit bien évidemment au grand amour, mais elle a aussi l’esprit très critique à ce sujet. En lisant son histoire, je ne me suis ennuyée à aucun moment, je l’ai vraiment adoré !

Ensuite, j’ai découvert Grégory, l’éternel romantique ! Il affectionne l’idée de l’amour parfait, du grand coup de foudre qui frappe instantanément et de façon spectaculaire. Il est tant obnubilé par cela qu’il ne remarque pas tout de suite celle qui va bouleverser son existence à jamais. Dans son histoire nous le voyons mûrir et prendre conscience de ses véritables attentes dans la vie. Benedict et lui sont les frères Bridgerton les plus attachants et romanesques ! De plus, nous avons affaire à un sombre complot qui fera couler le sang.

J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à découvrir cette saga livresque, mon côté romantique a eu le cœur comblé d’émotions fortes durant cette aventure littéraire. Ces huit récits étaient sublimes et m’ont réconcilié avec la romance historique ! Je n’avais pas autant été férue de ce genre depuis les livres de Jane Austen et les sœurs Brontë.

Mon ordre de préférence des personnages : Éloïse, Hyacinthe, Grégory, Benedict, Colin, Daphné, Anthony et Francesca.
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Le souffleur de nuages

Ce livre m'a attiré l'oeil par sa couverture magnifique et son titre énigmatique. le thème de la rencontre de deux personnes dissemblables, même s'il est très classique, donne souvent des romans intéressants par ce qu'ils révèlent de la personnalité de chacune.

Louise, une vieille dame fantasque, décide de tout abandonner pour partir sur les lieux d'un bonheur passé. Elle laisse même la porte de sa maison ouverte, afin que les voleurs se servent sans difficulté. Elle appelle un taxi, Franck, seul, dépressif, qui n'a plus grand chose à perdre et accepte cette cliente peu ordinaire.

Au cours de leur cheminement, ils s'ouvriront l'un à l'autre. Les confidences s'enchaînent, les discussions sur l'amour, l'amitié, la vie en général sont d'une grande poésie.

L'auteur nous entraîne, avec tendresse et une belle écriture, dans ce road-movie qui aurait dû m'enchanter.

Mais je ne sais pas trop pourquoi, j'ai senti quelques réserves quant à cette histoire.
Peut-être Louise est-elle un peu trop survoltée, le portrait de la vielle dame toujours jeune dans sa tête un peu forcé.
Je trouve aussi dommage que le thème de la porte laissée ouverte, qui m'a fasciné, ne soit qu'esquissé.
Le titre, si beau, ne m'a pas paru assez exploité non plus.

Je suis donc un peu restée un peu sur ma faim, même si cette histoire très poétique dans le fond reste agréable à lire.
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Changer l'eau des fleurs

Un coup de coeur? Oui, certainement, même si j'ai regretté parfois certaines longueurs. En tout cas, j'ai passé un bon moment en compagnie de Violette avec ses peines, ses chagrins et ses joies. J'avais du plaisir à la retrouver chaque soir. Si j'ai, dans un premier temps, détesté son mari Philippe Toussaint, je lui ai trouvé des circonstances atténuantes au fil de l'histoire. En revanche, l'histoire d'Irène et Gabriel n'apporte rien de plus. Ce sont ces passages que j'ai trouvés longs. Mais je suis curieuse de découvrir les autres romans de Valérie Perrin.
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Friday, tome 1

De retour de l’université pour les vacances d’hiver, Friday pensait pouvoir enfin mettre au clair ses sentiments envers Lancelot, son ami d’enfance, et discuter d’un événement d’avant son départ et du malaise que ce dernier a créé entre eux. Au lieu de cela, elle se retrouve embarquée dans une nouvelle enquête à peine descendue du train.
Lancelot et elle avaient pour habitude d’élucider les mystères locaux. Il était la tête et Friday les muscles, un duo de choc digne de ceux qui peuplaient les romans et BD ayant marqué l’enfance de bon nombre d’entre nous. Tout le monde aime un bon mystère un peu flippant. Friday et Lancelot raviront ceux qui ont grandi avec Chair de Poule, Marshall et Simon, mais aussi Alice alias Nancy Drew ou encore Les Trois jeunes détectives et même Scooby-Doo. Cela rappelle aussi un peu Les Contes de la Crypte (les comics aussi bien que la série).

La suite sur mon blog...
Lien : https://livropathe.blogspot...
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Les Sept Soeurs, tome 7 : La Soeur disparue

Après avoir fait la connaissance des six filles adoptées aux quatre coins du monde par l’énigmatique Pa Salt, reste à découvrir la mystérieuse septième sœur, celle qu’il n’a jamais réussi à retrouver.

Grâce à Georg, l’Avocat dévoué de Pa Salt, de nouveaux indices permettent à Maia, Ally, Star, CeCe, Tiggy et Electra de retrouver leur septième sœur.

Cette fois le roman regroupe toutes les sœurs qui souhaitent faire leur possible pour que leur sœur disparue soit avec eux sur le Titan, pour rendre un dernier hommage à leur père.

Le chemin sera parsemé d’embûches, de découvertes, de mystères.

Comme dans les autres tomes, une grande partie du roman évoque un sujet historique, qui est cette fois la révolte des Irlandais à l’encontre des Britanniques. Ce sujet est comme toujours très documenté et assez fidèle à la réalité.

Les sept sœurs étant maintenant réunies, j’ai hâte de comprendre tous les secrets de Pa Salt dans le dernier tome.
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Ne vous fiez pas aux apparences

J'ai commencé le livre sans savoir que c'était la même autrice que Six Baisers manqués (que j'avais adoré), sans savoir qu'il y aurait une romance lesbienne. Pourquoi j'ai acheté le livre, me demanderez-vous ? Parce que la couverture ( différente en vo, comme je l'ai lu en anglais) m'a fait de l'oeil et qu'il ne m'en fallait pas plus pour décider de l'acheter. Voilà.

Mais quelle bonne décision !

J'ai adoré ce livre, j'ai adoré Nora (et Rebecca, Samantha, Haley, Katie et Ashley).
J'ai adoré la construction du livre. Cette façon de naviguer entre le présent et les flashbacks qui permettent de mieux comprendre qui est Nora et pourquoi elle est aussi bad ass, c'est vraiment très bien réussi !

D'ailleurs, j'ai adoré "l'évolution" de Nora, découvrir qu'elle n'est pas qu'une fille super badass et que si elle est aussi incroyable aujourd'hui, c'est notamment parce qu'elle a vécu des trucs de mer** et pas qu'un peu...

J'ai tellement, mais tellement adoré la relation qu'elle a à Wes et Iris. Je les aime d'amour ces 3 là.

J'ai adoré également découvrir sa soeur, Lee et cet amour fraternel qu'elles partagent est vraiment beau.

Bref, c'est encore une belle réussite de Tess Sharpe et je vais m'intéresser de plus près à ses autres livres, parce que bon sang ! Ce que j'aime ce qu'elle fait !
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Rouge comme la mer

Le mari rentre chez lui, la cuisine sans dessus dessous, un mot sur la table, sa femme kidnappée. Une demande rançon élevée parce qu'il est un entrepreneur a succès. Au fil de l'enquête, nos héros vont évidemment découvrir que c'est plus compliqué qu'il n'y paraît. Si ce roman ne révolutionne pas le genre, la lecture est agréable et le suspens tenu jusqu'à la fin. Il est de ces polars terminés, oubliés.
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Nos rives partagées

Très belle bande dessinée, des personnages simples qui vivent des choses comme tout le monde. Parfois, dramatiques, parfois tendres. J'ai adoré la pointe d'humour au fil des pages! Rien ne les rapproche sauf le rivage partagé avec une faune intriguée, qui observe ces gens empêtrés dans leurs drames, grands ou petits mais si typiquement humains.69
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Et si tu revenais

Coralie nous livre une magnifique histoire d’amour et de résilience avec des rebondissements et du suspense au fil des pages.
Des protagonistes attachants.
L’autrice nous fait passer un message juste et touchant. Une histoire d’amour mêlant tristesse et humour avec un brin de surnaturel.
Quant à la plume, elle est d’une telle fluidité d’une telle finesse que le lecteur est happé par cette histoire.
Une légère déception pour la fin.
Un premier roman réussi et une jolie découverte.
C’est bouleversant, c’est doux, c’est vibrant et c’est agréable ! Coralie nous offre un joli condensé d’émotions.
Lien : http://juliechronique.fr/202..
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Les Magnolias de Myrtle Lane

Un roman intéressant traitant du deuil soudain et rempli de secrets de famille.

- Nous suivons la famille Williams, endeuillée par le décès soudain du patriarche Gerry. Lors de ses funérailles, son meilleur ami va faire une révélation fracassante remettant plusieurs années de vie en question. S'ensuit une découverte de chacun des membres qui font tous face à des problématiques diverses et variées dans leur vie privée.

- Ce roman soulève beaucoup de questions relatives au deuil : Comment y faire face ? Comment intégrer l’absence de la personne dans sa vie quotidienne ? Comment continuer à vivre pleinement et à être heureux sans culpabiliser ? Mais également au sujet du secret découvert : Comment intégrer cette révélation à son deuil ? A sa vie ? A l’image et aux souvenirs que l’on garde du défunt ? Peut-on tout pardonner ? Lui en vouloir ?

- Le secret dévoilé a un vrai impact sur chacun des membres et va chambouler leurs vies. Ils vont se questionner pour au final en tirer des leçons. Cela va les aider à avancer dans leurs vies personnelles car chacun à leurs manières est au tournant de sa vie. Mais ce secret n’est pas le cœur du récit. Il s’agit plutôt d’un roman choral qui peint le portrait d’une famille américaine en pleine crise existentielle. La fin est à la fois ouverte et très douce.

- L’auteure traite de plusieurs de sujets actuels et importants : le deuil, le coming out, l’homosexualité, la perte de désir dans un couple, le divorce, la tromperie, l’arrivée prochaine d’un enfant. Certains personnages sont plus approfondis que d’autres et c’est dommage. La plume se lit toute seule même si j’aurais aimé plus de dialogues. J’ai trouvé qu’il y avait tout de même des longueurs qui alourdissent le récit.

Je remercie la maison d’édition et Netgalley France pour l'envoi de ce roman en avant-première.

Sujets abordés : Secrets de famille, deuil, ressentiment, acceptation, cycle de la vie.

Conclusion : J’ai apprécié découvrir ce roman choral peuplé de secrets de famille. On suit tranquillement la famille Williams dans ses doutes et problèmes personnels. Le tout est saupoudré de messages forts et importants. Une belle découverte ✨
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Poubelle

Je ressors de Poubelle avec un ressenti très particulier, mélange d’émotions poignantes, joyeuses devant tant d’humanité et de tristesse incommensurable face à la marche du monde.

Je n’avais jamais lu de livre mexicain mais je connais un peu Ciutad Juarez. J’y suis allé depuis les Etats-Unis voisins et je suis l’actualité terrible de l’une des villes les plus dangereuses du monde, détentrice infamante du record mondial de féminicides. Elle possède l’une des plus grande décharge à ciel ouvert du monde, où se déversent chaque jours les déchets de la ville et ceux de sa jumelle américaine, El Paso, de l’autre coté du pont, de l’autre coté de la frontière…

Sylvia Aguilar Zéleny est une auteure célèbre dans son pays. Originaire de Sonora au Mexique, elle s’occupe d’ateliers d’écriture pour les victimes de violences faites aux femmes et a ouvert une résidence pour les écrivain-es LGBTQIA+

Nous allons suivre trois personnages incroyablement marquants grâce à un dispositif brillant où se révèle tout le brio de l’auteure.
De courts chapitres, par salve de trois, sont consacrés à Alicia, Reyna et Griselda. Pour chaque narratrice, le style est différent et nous n’entendons que la partie des dialogues énoncée par le personnage. Et ça fonctionne incroyablement bien.
Alicia est une orpheline abandonnée plusieurs fois. À l’adolescente, elle s’est installée sur la décharge et a rapidement acquis un statut de caïd dans un éco-système putride où vit toute une population de déshérités, regroupés ou non en bandes hiérarchisées. Sa résilience a un coût (son absence apparente d’émotions, son alexithymie) et un langage (dur, lapidaire, opératoire).
Reyna est une mère maquerelle trans, qui a eu une autre vie à El Paso en tant qu’homme dans…un cabinet d’assurances. Elle gère avec faconde et énergie son bout de trottoir, protège comme elle le peut ses filles (transsexuelles pour la plupart) et rêve d’un retour dans la vallée de son enfance, prés de Mexico. Le lecteur assiste à ses inénarrables "entretiens d’embauche" où elle raconte sa vie tout en expliquant les ficelles du métier. Exubérante et truculente, elle est la promotrice du silicone et de l’épilation à la cire.
Gris est une jeune docteure d’El Paso. D’origine mexicaine, elle a été confiée à sa tante avec sa soeur lors du décès prématurés de ses parents. Parfaitement névrosée, elle est régie par une culpabilité impitoyable. Ainsi ,elle mène un programme de recherche sur les habitants de la décharges tout en tentant de s’occuper de sa tante qui sombre dans la démence, du côté des nantis. Ambivalente et introspective elle va tout de même finir par rencontrer Alicia et Reyna…

Ce livre bouleversant n’évoque la violence qu’indirectement. On sait bien, le lecteur sait bien, les violences sexuelles, les cadavres jetés dans la décharge, les coups et les fêlures de l’âme. La violence se distille surtout dans le quotidien des personnages, dans les détails (oui, le diable est bien à cet endroit). Mais il faut composer avec, pactiser pour survivre.
Sylvia Aguilar choisit de nous épargner, elle nous propose plutôt une lecture de la résilience à travers la sororité, la solidarité, l’identité partagée.

Mais ce n’est pas tout et c’est sans doute là où se déploie véritablement le talent de l’auteure : de façon totalement maitrisée, elle offre progressivement au lecteur les clés de secrets de famille qui entrelacent ces trois mexicaines. Elles, n’en sauront rien ou, plus subtilement, n’en auront qu’une conscience diffuse, confuse et fragmentaire.
Alors on est là, tout penaud, le livre entre les mains et on se dit que c’est trop ballot, il faut le dire, tout ça, à ses femmes. Il faut les sortir de la poubelle. Il faut bien faire quelque chose, non ?
Et je réalise que le constat de mon impuissance supposée est une façon de me donner bonne conscience.
Alors cette nuit j’ai rêvé de la Poubelle, de ses carcasses de voitures, de ses chiens morts et desséchés, de ses nuages de mouches, de la course folle des rats et des cafards. Mais il n’y avait pas d’odeur, c’était plutôt paisible.
Le mâle blanc, nanti et hétéro-normé que je suis, peut dormir sur ses deux oreilles, du sommeil du juste…

Poubelle, un livre puissant, admirablement traduit par Julia Chardavoine, édité par Le bruit du monde.



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Les fourmis aussi peuvent apprendre à danser

Raphaëlle se voue corps et âme à son travail qu'elle aime par dessus tout, jusqu'au jour, où malgré tous ses efforts, la promotion tant attendue et méritée lui passe sous le nez. Profondément désorientée, elle décide de se retirer, en Normandie, auprès de sa tante Rachel, qu'elle ne connaît pas. Une escapade qui pourrait bien lui faire ouvrir les yeux et revenir à l'essentiel.

"C'est une page qui se tourne et je sais au fond de moi que j'ai fait le bon choix, celui du cœur. On se trompe rarement dans ces cas-là."

Une histoire sympathique et fluide qui nous pousse à réfléchir sur nos choix de vie et la société, en général, qui nous force tous à entrer dans une même boîte préformatée.
Une lecture toute douce et agréable, mais j'aurais tout de même apprécié un peu plus de piquant.

#Lesfourmisaussipeuventapprendreàdanser #NetGalleyFrance !


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Un jeune homme simple

Un jeune homme simple raconte les mésaventures d'un jeune auvergnat naïf découvrant Paris où il veut poursuivre ses études de droit. Son père a mis une condition à son aide financière : qu'il se fiance à la fin de la première année.
Pour continuer dans la veine balzacienne, Arthur va vouloir faire publier le roman qu'il a écrit au fond de sa province natale...
Pourquoi Dominique Fernandez a t il écrit ce livre ?
Malgré un premier chapitre qui m'a irritée, j'ai décidé de poursuivre la lecture et je m'en suis plutôt félicitée pendant 14 chapitres. L'écriture à l'ancienne est très soignée et mon seul souci était le décalage entre cette écriture et la période actuelle. Cette partie ressemble à un pastiche des grands auteurs du 19ème siècle . Malheureusement je n'ai trouvé aucune touche d'humour....
Ensuite ce pseudo roman m' a fortement déplu : l'auteur part dans de longues tirades sur la gay pride, l'affaire Matzneff , le wokisme sans aucun intérêt. Il n'oublie pas au passage de nous préciser le sens des initiales LGBT.Cela se veut sans doute un pamphlet mais ce n'est pour moi qu'une suite de remarques banales que j'ai eu envie d'abandonner.
Évidemment la fin ne réserve aucune surprise.
Ce qui aurait pu être un bel hommage à Balzac et surtout Stendhal est une grande déception.
Un conseil, oubliez ce livre : Dominique Fernandez a écrit bien d'autres très bons ouvrages.
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On ne dit pas sayonara

Ce roman m'a été conseillé par mon libraire qui me l'a présenté comme un coup de coeur. Pour moi, c'est un roman agréable à lire, mais il a manqué ce petit plus pour en faire un coup de coeur et je me suis parfois ennuyée. On comprend dès le début qu'Elise et son père ont du mal à faire leur deuil. Grâce à sa grand-mère japonaise et à son amie Stella, Elise va enfin pouvoir poser LA question à son père, celle qui va les faire avancer.
Je reste un peu sur ma faim: ce roman n'est à mon avis pas le meilleur qui taite de ce thème. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire.
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Mon ami Charly

Le premier écrit de David Belo que j'ai lu est une nouvelle gratuite sur le site des éditions Taurnada, et elle m'avait beaucoup plu : "Le monde part en vrille". Je remercie Joël Maïssa de m'avoir permis de lire ce roman nouvellement sortie.

Le "BINGO" sort de l'imaginaire de deux jeunes garçons, Bastien et Charly, pour se profiler une philosophie de vie sans danger, tout prévoir, ne pas se laisser submerger par l'imprévu.

"Charly est allongé sur le macadam, sonné, la roue avant de son vieux bicross tourne sans fin dans les airs. Si Charly ne m'avait pas fait tomber, j'aurais sans doute été renversé à sa place. Un ombre encapuchonnée descend du véhicule…"

30 ans séparent deux histoires. Bastien et sa famille doivent partir pour le mont Corbier en vacances. Un grain de sable : Chloé, meilleure amie de sa fille, se joint au dernier moment à ce séjour!

Mon ami charly est un thriller psychologique, aux émotions exacerbées par les faits et les personnages. L'auteur essaie de nous embrouiller dès le départ, le fil de l'histoire qui se profile est intense et captivant. On découvre (ou pas) à un moment de la lecture ce qui va vers un dénouement judicieux et finement amené. À vous de découvrir ce titre tortueux.

Bastien et Charly seront toujours là l'un pour l'autre dans l'enfer qu'ils vont vivre…

Lien : https://passionlectureannick..
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Leçons coloniales

Cette BD nous décrit les événements survenus en Algérie entre novembre 1944 et mai 1945, au travers de différents personnages, notamment Marie Delmas jeune institutrice.

J'avoue avoir apprécié d'en apprendre plus sur cette partie de l'histoire, mais je trouve dommage que l'institutrice soit l'un des personnages principaux. J'aurais préféré une histoire plus étoffée, pour en apprendre plus et voir les différentes pensées de l'époque.
Cependant je vous souhaite une bonne lecture
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Les sept divinités du bonheur

Saviez vous que l'engouement pour le Japon (manga, anime, whisky, ...) est tel que les livres étrangers les plus traduits (après l'Anglais) sont les livres Japonais?

Cela nous permet de découvrir Keigo Higashino. Et c'est vraiment un plaisir de lire ses romans. Celui ci est un polar (comme plusieurs de ses autres livres) mais il a également écrit des romans.

Dans tous les cas, on découvre le Japon et ses cotés sombres (solitude, hiérarchie ultra pesante, politique, harcèlement, misère ...). Le coté psychologique est très présent.

Alors si vous aimez l'hémoglobine, les thrillers où les victimes s'accumulent pages après pages, Higashino ne sera pas votre tasse de thé.

Dans les sept divinité du bonheur, il est peu question de bonheur finalement. Mais d'avantage d'une quête de la vérité, Une quête dont a été victime un homme dont on découvre petit à petit l'environnement, la famille, le travail.

Et avec une réflexion sur le pourquoi, le policier Kaga va remonter le fil de la vie de la victime pour comprendre ce qui est arrivé.

Bien que l'on puisse penser que ce qui est arrivé est très Japonais, on peut également, en poussant la réflexion, songer que la culpabilité, l'exemplarité et le fait d'assumer des actes est un problème qui dépasse largement l'archipel Nippon.

Un très bon cru que ce roman.
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Bonnie blue

Blue est une orpheline au don rare : ses mots, ses poèmes, ses dessins prennent vie. Avec Zian, son frère de cœur, plus âgé qu’elle et qui ne parle presque jamais, ils ne rêvent que d’une chose : sortir d’ici et se faire adopter. Et leur tour arrive bientôt ! Jusqu’à ce que Fritzy, grand chat jaune de Klene, débarque.

Ce roman commence un peu comme un conte pour enfant ; cela m’a rappelé Jack et la grande aventure du cochon de Noël, ou encore Coraline. Car notre Blue ressemble beaucoup à Coraline, et Zian à l’autre Patbie ! Et l’ambiance, l’intrigue, y est tout aussi mystérieuse. De fait, j’ai vraiment été embarquée dans les premières parties de cette histoire !

Et celle-ci regorgre de références et fait l’éloge de l’art en tout genre : poésie, écrits, romans, œuvres d’art... J’ai particulièrement aimé la référence à l’un de mes romans préférés : Fahrenheit 451. J’ai beaucoup aimé cette thématique, le voyage entre différents univers, différentes époques, le tout pour une belle morale.

En revanche, si les premières parties du livre me donnent bien l’impression d’être en jeunesse, j’en suis un peu moins sûre pour les dernières pages, dont le sens est moins perceptible. J’ai parfois eu un peu de mal à tout saisir, et j’ai dû relire certains passages. Je pense que ce roman mériterait que je le relise !

En bref, un roman très original, avec des personnages uniques et touchants. Peut-être un peu trop jeunesse pour moi toutefois !
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Le Chevalier au Dragon

Spoilers.

Quel événement incroyable que cette découverte du "chevalier inconnu" ! Ma curiosité était piquée au vif avec en plus cette couverture très aguicheuse.
Malheureusement, même si je suis contente d'avoir découvert l'histoire de Ségurant, je suis un peu déçue de cette proposition.

Il y a quelque chose d'un peu "cheap" dans le dessin qui ne me semble pas du tout à la hauteur de cette histoire et surtout de cette découverte ! Les traits des personnages sont trop lisses, trop grossiers, et le tout donne un rendu assez caricatural (la fée Morgane, franchement...). Les dialogues également paraissent très artificiels, avec des émotions sans subtilité (mais ça peut être à cause du roman original aussi), des tentatives d'humour qui ne prennent pas.

Finalement, je n'ai jamais réussi à entrer dans l'histoire, les actions s'enchaînent de façon artificielle, on ne s'attache pas du tout à ce Sivar, un grand garçon aux allures de sex symbol (on dirait Robert Pattinson non ?!) mais tellement bêbête au début...

On ne voit pas suffisamment le dragon à mon goût, et quand il apparaît, on dirait qu'il est déformé, on ne reconnaît pas vraiment un dragon. Même dans les dessins en pleine page, qui devraient offrir un effet spectaculaire, j'ai été déçue, ça manque de puissance, de netteté, de force...

Voilà, très léger donc.
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Paris perdus

Alors que Paris finit de se préparer à recevoir les Jeux Olympiques, Fabrice Schurmans imagine l’avenir de cette ville. En version post-apocalyptique. Comme le montre bien la couverture signée Caza, tout ne sera pas rose dans la capitale. Les clivages vont s’accentuant et la cité s’effondre progressivement. En six nouvelles, Paris perdus nous offre le spectacle de cette déliquescence inexorable, de cette chute définitive.

Les six textes peuvent se lire indépendamment, et d’ailleurs deux d’entre eux (« Le Revers du silence » et « La nuit des mots vivants ») ont déjà été publiés dans des recueils collectifs. Cependant, ils forment bien un tout et se suivent, de façon chronologique. À travers les histoires que nous propose Fabrice Schurmans apparaît en filigrane un portrait de Paris. De feue Paris devrais-je dire, car on assiste à sa transformation progressive, tout d’abord en îlot de bonheur préservé (« Le Revers du silence »), où tout le monde semble heureux, même les oiseaux qui gazouillent, en forteresse assiégée (« L’Inconnue du mur »), puis en cadavre de ville (« La nuit des mots vivants »).

Et l’auteur nous fournit même plusieurs pistes quant aux raisons de ce devenir peu glorieux : tout d’abord, et c’est le plus notable, la tendance des plus privilégiés à s’enfermer chez eux en laissant la misère dehors (tendance qui a toujours existé et qui atteint un niveau élevé ces derniers temps en France et dans le monde), qui va jusqu’à utiliser les plus défavorisés dans un jeu où ils seront tués comme de simples objets sont détruits sans pitié (« Le Dernier niveau »). Mais, conséquence de ce qui précède ou d’un autre évènement, international celui-ci, une explosion réduit une partie de la ville en cendres (« Le Dernier niveau »). L’apocalypse a ses classiques et les bombes en font partie. Et cela ne fait qu’achever un travail déjà entamé par l’humain depuis longtemps, avec son entreprise de destruction massive. C’est lui le « bug bien vicieux » qui est hélas « sans antivirus connu ». Et la « Nature » a plié. Et Paris n’est plus qu’un champ d’immeubles abandonnés, pillés, fragilisés où survivent les plus forts, les plus solides, comme la narratrice de « La nuit des mots vivants », femme qui tente d’aider ses consœurs à se regrouper pour résister aux viols et autres violences. Car, « les femmes ramassent toujours plus que les hommes ». Un portrait peu glorieux de l’humanité. Sans concession, comme on dit. Mais assez lucide.

Ce qui m’a frappé en premier en découvrant ce recueil, c’est l’impression de me retrouver dans certaines lectures de ma jeunesse. Dans ces mondes en pleine déliquescence où Pierre Pelot, Serge Brussolo (et justement je suis en train de lire un de ses romans récents, Le Hasard et la nuit) et bien d’autres nous contaient les tribulations des derniers humains face au monde qui s’effondrait. On y retrouvait ces villes en partie effondrées ; ces sociétés dont les derniers ressorts lâchaient pour la plus grande détresse de ceux qui se croyaient protégés ; ces femmes et ces hommes transformés en monstres, par leur comportement avec le meurtre sauvage et le cannibalisme (« Le Revers du silence » par exemple), mais aussi par des mutations ou quelque chose d’équivalent (« L’Inconnue du mur ») ; ces dirigeants imbus d’eux-mêmes qui assènent des vérités et font régner la paix, seulement pour certains, grâce à la violence la plus brutale (d’ailleurs, je me demande si le nom du président n’est pas un léger clin d’oeil… Guy Maclot).

On y retrouve aussi d’autres thèmes classiques de SF, mais traités de façon toujours aussi désabusée, comme si, de toute façon, tout était fichu : nous courons à notre perte et, même si nous profitons de ce qui reste, la noirceur finira par l’emporter. Dans « Les Intrus », des pratiquants de ce qu’on appelle urbex en font la terrible expérience : on trouve toujours des hommes ou des femmes prêts à profiter de la misère, de la souffrance des autres. Même thème dans « Le Dernier niveau » où des joueurs vont dans un escape game terriblement réaliste, où leur pognon permet toutes les transgressions, y compris les plus monstrueuses. Décidément, la frontière entre humain et monstre est bien fine.

Très bonne surprise que la découverte de ce recueil et de cet auteur dont j’ignorais l’existence. Je dois donc remercier vivement Lionel Évrard des Éditions Flatland pour m’avoir proposé cette lecture. Car Fabrice Schurmans est un auteur qui manie la langue avec finesse et sait, en quelques courts textes, dresser une image fine et vivante (quoique…) d’un lieu, d’hommes et de femmes, d’une époque. Cela m’a bien évidemment donné envie de chercher et de découvrir d’autres œuvres de cet écrivain. Et justement, Hugues, sur son passionnant blog Charybde 27 vient de parler de Moloch Academik. Je sais ce qu’il me reste à faire…
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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