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Première personne du singulier

C'est huit récits, qui auraient pu ne jamais être publiés comme il l'évoque dans l'un d'eux, sont une merveille avec un soupçon d'autobiographie. Où, à s'y méprendre, nous passons de réalités à rêves éveillés. Juste magnifique. Il n'y a pas un instant où je me suis prise de lassitude pour le lire !
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L'Écuyer et son chevalier, tome 1

Une BD signée Scott Chandler, un canadien nommé deux fois au prestigieux Eisner Awards.
Nous sommes dans un univers médiéval-fantasy, avec des humains et des créatures fantastiques qui se mêlent naturellement parmi eux. Un très jeune écuyer, puisque c’est un enfant, et son chevalier font escale dans un village. Le chevalier s’en va occire le dragon qui terrorise le village, mais ne revient pas. L’écuyer mène alors son enquête et découvre que les choses ne sont pas forcément ce qu’on croit...

Une BD agréable à lire, avec un graphisme agréable à suivre, bien que le style expressif des visages est assez sommaire. L’humour est la force de la BD, et se lit un peu comme une parodie, avec la figure du chevalier égocentrique qui se voit et qu’on voit en héros alors qu’il n’est capable de rien, aux dépens du jeune écuyer beaucoup plus malin mais qu’on ne remarque pas. L’écriture est soignée, avec un niveau de lecture plutôt exigeant pour des enfants (vocabulaire du Moyen Age), donc à lire à partir de 9 ans pour les bons lecteurs. Une bonne entrée Jeunesse dans l’univers du médiéval-fantasy, avec tous les ingrédients qu’on attend : chevaliers, dragon, magie !
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Tous complices

Bonnie professeur de musique se fait engager pour jouer dans un groupe à un mariage d'une ancienne amie du collège. Elle se ramasse à cacher un cadavre dans un lac. J'aime pas ce genre de livre un avant et un après. Il y a certaines longueurs dans ce livre qui me fais décrocher. Et des bouts pas essentiel à l'histoire.
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Love & Gelato

- LOVE AND GELATO-

Une romance qui m'avait attiré à cause de son titre et de l'amour pour l'Italie. Même si j'ai passée une agréable lecture, j'ai trouvée la trame narrative très faible et bateau. Je n'ai ressenti aucune affection pour les personnages qui était très superficiel, le personnage principal Lina est une adolescente comme tout les autres livres, Addie son amie à distance, fait le rôle de la bonne amie qui donne des bons conseille, Ren est juste le crush, le bon ami, sans qu'on ressent une relation amoureuse qui se crée ( cela va être ramener d'une façon abrupte), Matteo le méchant... Le seule personnage à qui on sent qu'il y a une histoire qui est réfléchie, c'est Howard. L'homme qui s'est fait avoir, celui qui s'est fait détruit par amour.

Après au niveau géographique et culturel, le livre nous transporte en Toscane et à Rome, il mentionne des endroits connu comme par exemple l'enlèvement des Sabines en Toscane et explique son histoire. Sinon aussi j'ai appris l'italien avec ce livre des petit mots comme : per favore, grazie, ciao, prego ...

Un livre parfait pour découvrir L’Italie mais pas une romance complexe.

Carlaines
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Quelqu'un d'autre

Un tome bien en deçà de ce que j'espérais lire... (et ça me fait mal de le dire). L'histoire est en soit intéressante mais il manque quelque chose dans le récit pour qu'on s'accroche. De plus, j'ai trouvé que l'orientation politique du livre était beaucoup trop claire alors que j'aime musso pour sa subtilité. Plus les thèmes abordés et dénoncés sont juste bah...abordés et denoncés sans subtilité et sans revenir dessus ensuite. On arrive rapidement à s'attacher aux personnages même si, pour le bien du roman, il aurait fallu pousser leur psychologie. En ce qui concerne le dénouement final, c'est à cet instant que j'ai trouvé le livre accrocheur et lu la flamme musso. Dommage que le début n'ai pas suivi cette DA....
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A Tender Heart T06: Comment je suis devenue..

Voilà encore un superbe tome ! Les illustrations colorées sont juste magnifiques et les personnages sont toujours aussi attachants. Leur histoire évolue beaucoup dans ce tome, avec toujours plus de belles aventures. Une série que je ne peux que recommander !
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Hôtel Magnifique

Quand j'ai pris cet ouvrage à la bibliothèque, je ne m'attendais à rien de particulier : je n'en avais pas entendu parler, je ne connaissais pas l'autrice, et son résumé était on ne peut plus court. Alors, je me suis lancée dans une découverte totale : j'ai eu énormément de mal à accrocher à cause de la protagoniste, Jani. Au début, elle m'a vraiment plus énervée qu'autre chose... M'enfin, en laissant de côté son comportement, j'ai continué ma lecture à la découverte de cet hôtel magnifique ! Assez vite, les pages ont défilé sans grand intérêt, en dehors des descriptions sympathiques des lieux, il n'y avait pas d'intrigue... Et enfin, un peu avant les pages 180, le premier élément qui (à mes yeux) avait du sens, de l'intérêt, et a piqué ma curiosité ! Et il a fallu attendre les pages 300 pour un second élément (pour ceux qui ont lu, je ne sais pas vous, mais je m'y attendais dès le début de ma lecture, c'est assez typique de ce type de roman... Donc j'ai rongé mon frein en attendant le moment de la découverte xD).
Je suis donc un peu déçue du rythme de l'ouvrage, trop lent au début et tellement accéléré sur la ""bataille"" finale... Jani a évolué dans le bon sens, cependant, au fil des pages, même si je ne comprends pas le manque de développement de certains personnages (Val, Béatrice) et le retournement de certains autres : .
C'était quand même une découverte intéressante, pour son univers, ses descriptions et j'ai beaucoup apprécié avoir quelques éléments qui se mettent dans un coin du cerveau en attendant de les comprendre, même si là aussi, on obtient toutes les réponses d'un coup, avec une seule conversation, ce qui est un peu dommage.
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Les aventures de Tanguy et Laverdure - Intégr..

Qui va à la chasse, trouve sa place

Ce premier volume de l'intégrale comprend 3 histoires : "l'École des Aigles", "Pour l'Honneur des cocardes" et "Danger dans le ciel".

Michel Tanguy et Ernest Laverdure rejoignent la base de Meknès au Maroc, un peu après les autres pilotes de leur promo (pour cause de légère indiscipline). Leur arrivée en rase-motte à bord d'un zinc piloté par Laverdure ne passe pas non plus inaperçue après une série de provocations et de bévues.

Mais après avoir fait la preuve de leur compétence (magnifique démonstration d'acrobatie aérienne où celui qui finit le coeur au bord des lèvres doit payer le repas à la promo) auprès du sévère (mais juste) Lieutenant Darnier leur officier instructeur, ils se trouvent avec leurs collègues, tenus de raser les gorges de l'Anti-Atlas où l'Armée française vient de perdre une fusée stratégique qui semble intéresser un pays (non cité) qui ne recule devant rien pour s'en emparer.

Franchement, sans être cocardier, T & L n'ont rien à envier à Buck Danny dont ils s'inspirent. Conçu un peu sur les mêmes bases du Buddy Movie, avec les passages obligés qu'on rencontre dans toutes les séries d'aviation (tel qu'ici, le personnage de Jacques de Saint-Hélier, qui veut devenir pilote de chasse pour suivre l'exemple de son père héros de l'aviation, mort au combat après 4 victoires).

Le scénario de Charlier est un peu bavard et les couleurs de l'impression n'aident pas à lire ses textes, mais il est solide et détaillé. Le dessin d'Uderzo, ce génie si mésestimé, est déjà grandiose. Ceux qui ne le connaissent que pour Astérix devraient y jeter un oeil.
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Au coeur de l'hiver

Ce livre est vraiment très bien écrit, les personnages sont parfaits et attachants malgré leurs gros défauts (orgueil, lâcheté, mauvais caractère....) car cela les rend plus humains et plus compréhensibles dans leurs choix. Et si la fin m'a rendu un peu triste, je la trouve vraiment parfaite en tout point.
Bilan : A lire !
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Harry Makito, tome 1

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre sur ce manga et je l'ai trouvé bien sympa même s'il ne transcendera pas le genre.
Pour les points positifs : chapeau bas à l'auteurice qui a choisi de mettre un mot explicatif indiquant sa non-connaissance de cette époque historique mais ayant fait beaucoup de recherches pour l'écrire. Il y a donc des erreurs, mais ce n'est pas voulu et je trouve ça très bien de le reconnaître. D'ailleurs pour ceux que cela intéresserait, il y a même une liste bibliographique à la fin du tome. Et bien que l'ennemi ait été choisi comme étant l'église, il n'y a dedans aucune volonté anti-cléricale, c'était juste plus simple.
Pour les points négatifs mais pas rédhibitoires : un peu de fan service, mais rien qui ne soit insurmontable comparé à d'autres mangas, et le héros est juste à baffer !!!! Bon sang, ce gosse a besoin d'une bonne leçon et d'être remis à sa place.
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Les Chroniques de Bond Street, tome 2 : La ..

J'ai trouvé la première histoire concernant Mrs Budley assez similaire à celle du premier tome donc je ne l'ai pas trouvé exceptionnelle. Il y avait trop de redites et aucun suspense dans la recherche des amours et c'est dommage.
Mais la deuxième est beaucoup plus amusante et satirique avec un sir Philip finalement assez pathétique et une Mme Tonks délicate et à laquelle on s'attache (j'espère qu'elle trouvera le bonheur dans le tome 3 qu'il me reste à acheter).
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Escape Game, tome 2

Bien que, à première vue, ce ne soit pas forcément mon type de lecture, j'ai vraiment aimé ces deux tomes (malgré la petite romance, enfin petite c'est pas dit...) et je les ai lus vraiment d'une traite. La plume de l'autrice est très agréable et addictive, et l'univers qu'elle a créé très intéressant.
Bien que certains personnages mériteraient parfois un bon petit coup de pied là où je pense, ils n'en restent pas moins sympas et on a fortement envie qu'ils s'en sortent entiers.
Une duologie bien agréable que je conseille, une plume de l'autrice à ne pas laisser passer.
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Le Tombeau scellé, tome 2 : Harrow la Neuvième

Alors pour essayer de faire court : je n'ai pas détesté, mais je n'ai pas vraiment aimé non plus, car j'ai risqué à maintes reprises de faire une crise de nerf (nervous breakdown pour les intimes, merci la réf des tontons qui n'a rien à voir là-dedans) car je ne comprenais rien ! Mais RIEN du tout !!!!! Et l'explication n'arrive qu'après 400 p.... de pages (non mais sérieux !!! 400 pages !!).
Et oui, après ce retournement de situation, on comprend tout (enfin presque tout, faut pas abuser il reste des questions) et pourquoi le récit est comme ça. Mais c'est trop tordu, et même si je lirais la suite (parce que bon sang, je n'aime pas laisser en plan une saga donc le premier tome est un coup de coeur), j'irais mollo avec le 3ème tome et je me préparerais quelques petits anxiolytiques pour tenir le cap (chocolat à gogo !).
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Comme si de rien n'était

Je remercie les éditions Récamier et Babelio de m’avoir confié ce livre dans le cadre d’une masse critique privilégiée. Même si ce roman n’a pas été un coup de cœur absolu, j’ai passé un bon moment de lecture et je le recommande !

Il s’agit d’un thriller psychologique comme je n’en avais plus lu depuis longtemps, où chaque petit détail est exploité pour ajouter à la tension. Les personnages, même ceux qui paraîtraient (et sont effectivement) secondaires – ou, pour le dire autrement, moins directement présents dans l’histoire – sont fouillés en profondeur et, surtout, avec tous leurs contrastes, ce que j’apprécie particulièrement. En outre, l’autrice ne nous assène pas ces diverses facettes des personnages, mais suggère chaque petit trait de caractère parfois de façon tellement détournée qu’il faut remettre les choses bout à bout pour bien les saisir… et se rendre compte alors à quel point c’est criant de vérité.

Tout commence très fort dès le prologue qui en dit trop mais pas assez, si bien que tout au long de la lecture, on pense qu’on connaît déjà la fin… puis on doute.... puis on suppute… Surprise !
Puis on débute pour de bon, toujours très fort, avec la sortie du cours de solfège du jeune Lucas, 8 ans. Sa professeure habituelle est remplacée jusqu’à la fin de l’année par Hugues, quadra sans envergure qui vivote de la musique, mais on apprend vaguement qu’il a perdu son emploi précédent (dont on ne sait rien, cela dit), qu’il est célibataire après une relation guère concluante, et qu’il s’occupe avec un dévouement bien un peu désespéré de son père atteint d’Alzheimer. À sa grande surprise, il croit reconnaître la maman de Lucas, qu’il appelle spontanément Marie, attendant clairement une réaction enthousiaste de sa part. Sauf que la maman de Lucas s’appelle Adèle, ne reconnaît vraisemblablement pas cet homme, et souhaite rompre le contact aussi vite que possible…
Hélas pour elle (et tant mieux pour le livre !), Hugues semble s’ennuyer dans sa vie et, ayant ainsi trouvé un os à ronger, le fait qu’il ait reconnu Marie (ou Adèle ?) et qu’elle le réfute va devenir une véritable obsession, une obsession qui va virer au cauchemar, et on ne sait plus très bien, à aucun moment, si Hugues a raison de s’entêter, ou s’il est complètement dérangé – on finit par croire, et je suis bel et bien restée sur cette idée, que la réponse se situe quelque part entre les deux possibilités.

Ainsi, tandis que la vie d’Hugues est peu à peu bouleversée (n’oublions pas son père et Alzheimer), c’est celle de tous les autres protagonistes qui se trouve bousculée, et certainement celle d’Adèle, image même de la femme forte et faible à la fois. C’est difficile de la décrire davantage sans risquer de divulgâcher, et je ne vais pas passer ce commentaire à mettre des sous-commentaire en masqué, mais sachez qu’elle est particulièrement touchante dans son désir (et les chemins de traverse qu’elle trouve afin) d’être bonne mère, bonne épouse, mais aussi elle-même en tant que femme, face à un mari apparemment très aimant, apparemment disais-je…
Ajoutons à ça que Lucas n’est pas en reste, lui l’enfant sans véritable souci, si ce n’est qu’il a tendance à vivre dans son monde à lui et reste généralement assez peu expressif, mais observe les adultes qui l’entourent avec une acuité qui n’étonne même pas tout à fait.

Outre tous les aspects énoncés ci-dessus qui font de ce roman un thriller plein de tension comme on aime, j’ai trouvé à travers toute cette histoire une « réflexion » (ce n’est pas le meilleur mot pour l’exprimer, mais je n’en trouve pas d’autre) autour de : qu’est-ce qu’un père / qu’est-ce qu’être père ? Il y a bien sûr l’histoire d’Hugues et son père atteint d’Alzheimer, il y a l’histoire personnelle de ce père qu’on entrevoit par une toute petite lorgnette, il y a l’histoire du petit Lucas et son père, etc. L’autrice va même arriver à un jeu de superposition, dont je ne dirai pas un mot de plus car ce serait divulgâchant, qui m’a complètement bluffée !

Pour terminer, reste la question que je me pose moi-même : vu toutes les qualités que j’ai relevées dans ce livre, pourquoi donc n’atteint-il pas le statut de coup de cœur ? Je dois dire que les personnages masculins, et certainement Hugues, mais aussi son père et puis Bertrand dans une moindre mesure, m’ont réellement mise mal à l’aise. De même, la couverture a tendance a provoquer ce même genre de sentiment dès que je la regarde – or, ceux qui me suivent savent que je suis sensible à l’impact d’une couverture, indépendamment du contenu du livre. Ce n’est pas que je la trouve moche ou quoi, elle est même plutôt bien trouvée, mais ce visage de femme « coupé » et quelque peu désespéré (je trouve) a quelque chose de flippant. Alors, c’est tout à fait paradoxal : je sais, du point de vue intellectuel, de la connaissance des rouages d’un bon thriller, que ce double « malaise » (induit aussi bien par la couverture que par le personnage particulier d’Hugues) participe justement à faire de ce roman un excellent thriller ! Peut-être était-ce juste un peu trop pour moi ?
Quoi qu’il en soit, au risque de me répéter : même si je ne mets pas la plus haute note à ce roman, je l’ai beaucoup apprécié et je ne peux que répéter à quel point il est réussi, époustouflant même par moments, et je vous le recommande chaudement !
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Les Sept Soeurs, tome 8 : Atlas, l'histoire..

Ce tome finit la saga en apothéose. Le livre est facile à lire, émouvant et répond (enfin) à tant de zones floues dans l'histoire. Il est à la hauteur de la tous les autres voire plus addictif à lire. Dans ce tome, on découvre Pa Salt comme ses filles ne l'ont jamais vu: un homme brisé, détruit, avec un terrible secret. Les derniers chapitres sont de loin les plus émouvants que j'ai pu lire de la saga. Un grand bravo au fils de Lucinda qui a su relever le défi (et haut la main!) de terminer la saga après le décès de sa maman. Bravo également à la traductrice qui a su relever le défi de la traduction d'une saga. Après la lecture du tome, on se rend compte qu'il était nécessaire afin de terminer la saga.
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Me voici arrivée dans ce village montagneux où le restaurant L'Escargot fait parler de lui. Je fais la connaissance de Rinco, une jeune femme d'une grande douceur dont le compagnon l'a quittée sans prévenir d'une manière ignoble (je suis d'ailleurs étonnée de sa façon d'apprivoiser la chose). Rinco va me proposer des plats tous plus savoureux les uns que les autres, qui vont rapidement me donner l'eau à la bouche.

La lecture est à la fois fluide et plaisante, l'intrigue prévisible jusqu'à un certain moment... Je pensais lire un livre feel-good jusqu'aux dernières pages où j'assiste à une décision puis une scène à laquelle je n'étais pas prête. Je n'en dis pas plus pour éviter le spoil.

Un roman très graphique où l'on retrouve des thématiques déjà présentes dans "Le jardin arc-en-ciel" (premier livre que j'ai lu de cette autrice) et qui me laisse ce même arrière-goût. Il me manque quelque chose que j'appellerais profondeur. Je trouve que certains aspects auraient pu être davantage creusés et développés mais la plume prend le parti de rester très en surface.
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Surprise

Aimez-vous les surprises ? Voici une jolie histoire à découvrir avec vos enfants. Surprise ! C'est ce qui va arriver à Memo, un petit garçon qui vit seul avec sa grand-mère. Leur petite maison est isolée à la campagne, Memo se sent parfois bien seul, d'autant plus que sa grand-mère se fait bien vieille et n'y voit plus très bien. Memo l'aide comme il peut. Un beau jour, un petit chat apparaît voilà le compagnon de jeu idéal. Entre lui et le petit garçon c'est le coup de foudre et une belle amitié va débuter. Elle va même se transformer en une énorme surprise, le chat ne faisant que grandir. Vous l'aurez compris, cette histoire est attendrissante et pleine de tendresse sur le thème de l'amitié mais aussi du respect des besoins de l'autre. La décision que Memo sera amené à prendre va être difficile mais juste. Chez nous on dit un mal pour un bien. A la maison on a beaucoup aimé la qualité des illustrations avec de très belles doubles pages. Le petit côté irréaliste apporte une touche de rêve et de naïveté qui donne apporte beaucoup de bienveillance à ce conte original à découvrir. Bonne lecture.



Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Veggie burgers : Les meilleurs burgers végéta..

Un excellent livre car il est imaginatif, concis et les recettes proposées sont accessibles à tous. Une cuisine végétale moderne qui aide à découvrir de nouvelles saveurs et les faire découvrir à son entourage.

Au départ, je reconnais que j'étais sceptique sur l'utilité de ce livre. Pour moi, il était impossible de créer autant de Meggie burgers. Et bien oui ! Et comme toute la cuisine végétale l'imagination est au rendez-vous pour procurer de nouvelles et agréables sensations à nos papilles gustatives.
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De Temps en temps: Les multiples visages d'..

Tout a commencé par un article paru dans le Figaro le 9 janvier 2024, présentant le livre De temps en temps comme "les conseils d'un grand patron pour utiliser son temps et ne pas passer à côté de sa vie". Le sujet mérite attention. Le parcours de l'auteur suscite l'intérêt sur son propos. Il n'en fallait pas plus pour me donner envie de lire son livre. J'espérais y trouver des recettes applicables pour "ne pas passer à côté de ma vie". J'ai vite déchanté.

Refroidi dès la page 13, je suis néanmoins allé au bout de l'ouvrage, pour laisser à l'auteur l'opportunité de développer l'entièreté de sa pensée. Je reprends ci-dessous quelques extraits qui m'ont marqué, et que je commente pour expliquer pourquoi, je ne recommande pas la lecture de ce livre. Il y en a plein d'autres à l'ambition plus modeste et qui ont bien plus d'impact sur notre gestion du temps.

"Dieu merci, le "temps des vaccins" est venu plus vite que prévu" (Page 13)

Faut-il vraiment remercier Dieu pour avoir imposé à 90% de la population française l'injection d'un produit, à plusieurs reprises, et aux 10% réfractaires de les poursuivre quoiqu'il en coûte ? Rappelons à ce stade de ma lecture ce que disait Emmanuel Macron (déjà cité deux fois par Bruno Angles dans les quatre premières pages) le 5 janvier 2022 : "Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu'au bout. C'est ça, la stratégie."

Je ressens un malaise à la lecture de ces premières pages hagiographiques sur l'action du Président de la République et de son gouvernement pendant la crise du Covid-19. Je sers les dents et prends mon mal en patience, espérant rapidement lire les réflexions de l'auteur sur le temps, promises par la quatrième de couverture. En tout cas ça part mal !

Heureusement la suite me plonge dans le souvenir de mes cours de physique à l'université, en particulier la théorie de la relativité d'Albert Einstein et la mécanique quantique. La note 2 au bas de la page 31, suscite immédiatement mon attention. Compte-tenu de mon goût pour la science physique et ma passion pour les films (j'ai rédigé plus de 1300 critiques de films alors que j'écris ces lignes en mai 2024), j'ai adoré Interstellar de Christopher Nolan. Je découvre dans cette note de bas de page la référence à un texte de Jean-Pierre Luminet, astrophysicien, expliquant les phénomènes physiques à l'œuvre dans le livre.

D'ailleurs à propos, j'ai noté Interstellar 4,5/5 avec la critique suivante : Près de 3h de grand spectacle. Des images superbes de l'espace qui nous rappellent à quel point notre vie sur Terre est fragile. Un scénario haletant sans temps mort (jeu de mot). Un amour père-fille comme fil conducteur. Pas sûr cependant qu'on puisse traverser un trou noir avec un vaisseau spatial :)

Revenons au livre. L'accumulation de citations et de références, d'auteurs de toutes disciplines, m'interroge : où Bruno Angles veut-il emmener ses lecteurs ? Et, pour paraphraser le titre de son ouvrage : combien de temps cela prendra-t-il ?

"Le télétravail, incontournable et subi à cause du confinement, n'a pas disparu lorsque la situation est revenue à la normale. Au contraire, l'adaptation conjoncturelle est devenue un changement structurel à raison d'une ou deux journées par semaine, le télétravail est désormais la norme pour un grand nombre d'entreprises et de fonctions une ou deux, pas plus, car, au-delà, le lien des salariés avec leur environnement professionnel se distend, au détriment de la culture d'entreprise, de la créativité et du travail d'équipe." (Page 94)

J'aurais apprécié une étude de référence sur ce point. L'auteur pourtant peu avare de références depuis le début de l'ouvrage, n'apporte malheureusement ici aucune preuve à son affirmation.

"Le fameux slogan des années 2000 : "Travailler plus pour gagner plus." (Page 97)

Il eut été élégant de rappeler qu'il s'agissait du slogan de campagne de Nicolas Sarkozy pour les présidentielles de 2007. Ce n'est pas rien. Bruno Angles se complaît à citer Emmanuel Macron mais omet de citer son prédécesseur ? Étrange.

"C'est d'ailleurs le message que je voudrais porter tout au long de ce livre : l'invitation à bien allouer son temps ne doit pas être entendue sous le seul angle de l'enrichissement, ni même seulement au sens du faire, par opposition à l'être. Ce n'est pas un commandement "matérialiste" ou "capitaliste". Bien allouer son temps, c'est être en mesure de faire ce qu'on a envie de faire, quelle que soit cette envie, de réaliser ses rêves, quels que soient ces rêves, et ainsi de mieux vivre, vivre pleinement, être pleinement." (Page 99)

Voilà une pensée frappée du sceau bon sens, à laquelle je souscris pleinement.

"Le bruit de votre marteau à cinq heures du matin et à neuf heures du soir peut engager le créancier qui l'entend à repousser le terme de six mois de plus sans vous rien demander. Mais s'il vous voit au billard, ou entend votre voix dans un cabaret, alors que vous devriez être à l'ouvrage, il envoie chercher son argent le lendemain [...] Les créanciers ont l'œil acéré et l'oreille attentive, et la meilleure mémoire du monde." (Page 104)

L'auteur cite ici Benjamin Franklin, dans son livre Advice to a Young Tradesman, written by an Old One. Une citation qui interpelle, tant elle me paraît en contradiction avec la pensée de l'auteur développée plus avant (voir l'extrait de la page 99 plus haut). À moins de considérer qu'un débiteur se prive de sa liberté de disposer de son temps dès l'instant qu'il est redevable à un créancier ?

"Les politiciens et les contribuables ont cru (avec des phases de doute occasionnelles) que la croissance des effectifs de fonctionnaires devait refléter une croissance du travail à abattre. Les cyniques, moins crédules, se sont dit que la multiplication des fonctionnaires devait avoir conduit certains, parmi ces derniers, à être complètement oisifs, ou la totalité d'entre eux à faire moins d'heures. Mais, dans cette affaire, ni la foi ni le doute n'ont leur place. Il se trouve que le nombre de fonctionnaires et la quantité de travail ne sont pas corrélés. Le nombre de fonctionnaires serait le même, que le travail vienne à augmenter, à baisser ou à rester identique." (Page 135)

Bruno Angles cité les lois de Parkinson, éditées en 1957. Pourtant depuis, on n'a de cesse (surtout en France) de multiplier les fonctionnaires. Combien de temps mettront nos gouvernants pour agir dans le respect des lois de Parkinson ?!

Louis Pasteur : "le hasard ne favorise que les esprits préparés." (Page 169)

Voilà une citation qui mérite d'être gravée dans le marbre.

"Jacques Chirac, son frère ennemi de l'époque, me semble plutôt être un profil P. Tout comme Emmanuel Macron, qui se présente volontiers comme le "maître des horloges" : le président de la République actuel n'aime pas se sentir lié par les délais trop stricts ou les usages trop rigides, il est capable de changer d'avis au dernier moment, non par indécision, fantaisie ou caprice mais parce que, confronté à un problème, il redoute de faire l'impasse sur une donnée permettant d'aboutir à une meilleure solution et préfère attendre d'avoir "toutes les cartes en main". D'ailleurs, une telle façon de fonctionner a incontestablement été un atout pour le pays pendant la crise du Covid : dans un contexte où la situation évoluait de minute en minute, il fallait en effet un chef enclin et habitué à décider sur le fil, après avoir intégré les informations les plus récentes." (Page 188)

Encore une référence à Emmanuel Macron, qui plus est au sujet de sa gestion de la crise du Covid. Pourquoi ce besoin d'illustrer le profil P du MBTI en le prenant comme exemple, qui plus est à ce moment-là ? On retrouvera encore une référence identique page 218. J'espère que Bruno Angles lui a envoyé un exemplaire dédicacé de son ouvrage…

"Convaincre le lecteur de la nécessité d'apprendre à gérer son temps de façon à ce que chaque instant soit "unique au monde", telle était bien l'une des ambitions principales de cet ouvrage." (Page 222)

Je crains que cette ambition ne soit pas atteinte. Il y a des livres de développement personnel bien plus efficace à cet égard, n'en déplaise à Bruno Angles qui semble peu apprécier cette discipline.

Au final, l'abondance de citations (devrais-je dire l'accumulation ?), noie la pensée de l'auteur. Que nous dit-il lui du temps ? Difficile de le dire, d'exprimer simplement sa pensée, diluée dans tant de citations.

Lien : https://michaeltartar.com
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La Position de la cuillère et autres bonheurs..

Les critiques qui précèdent la mienne sont très réussies.
J'y vais tout de même de mon petit mot - pas une critique - sur mon premier Deborah Levy, très appréciée, surtout d'un copain libraire.
J'ai d'abord suivi l'ordre numéroté des pages, puis j'ai picoré, au gré des humeurs divagantes d'une auteure déroutante, elle n'en a cure, je crois.
Je préfère lorsqu'elle parle de sa vie, avec entrain et ironie, recul toujours. J'ai été fort ému lorsque la fille cause avec sa mère, assise sur une parcelle de son lit.
"Pousse-toi un peu". Elle fait avec peine, mais elle le fait. Ce ne sont parfois que deux centimètres, mais qui, pour Deborah, "sont vastes comme un ciel plein d'étoiles".
Rien que pour ça, je ne regrette rien; bingo également pour ses saillies poétiques ou drôles.
Sinon, je me suis souvent senti perdu, désorienté par les tours de pensée, voltigeant au gré de l'imagination arborescente d'une plume réfractaire à la ligne droite.
Cette fantaisie permanente, doublée d'une érudition singulière, me donne néanmoins envie de tâter de sa trilogie autobiographique.
J'ignore encore si je vais fréquenter longtemps cette femme espiègle, mais je souhaite mieux la connaître. En outre, le format, la texture du livre et la typographie du texte me plaisent beaucoup. Ces éléments formels renforcent mon désir de cheminer un temps avec une femme de lettres au caractère bien trempé dans l'encre chatoyante d'une existence transcendée.






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