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L'Agent Seventeen

Bon, je ne sais pas si vous le saviez mais j’ai un faible pour les romans d’espionnage. Je ne sais pas si c’est l’ambiance qui y règne, la vie héroïque de l’agent secret, les moyens spectaculaires qui sont à sa disposition ou un mélange de tout cela et encore d’autres choses, mais je passe toujours un super moment de lecture et je vibre au rythme des rebondissements. Autant vous dire qu’avec « L’agent Seventeen » j’ai été comblé !

Seventeen - qui veut dire dix-sept en anglais - est le numéro donné à notre agent secret protagoniste. Suite à une enfance très dure et à un enchaînement de circonstances, il se trouve être l’agent le plus redouté et il enchaîne les contrats. Jusqu’au jour où il se trouve mêlé à une affaire qui va l’intriguer et lui donner envie de connaître les tenants et aboutissants, grave erreur.

Je ne vous en dis pas plus, à vous de découvrir de quoi il s’agit en lisant « L’agent Seventeen » ! Pour ma part j’ai adoré ce livre. Je l’ai trouvé très intéressant, addictif et moderne. Moderne dans la façon dont l’enquête est menée, avec les moyens et les contraintes de notre temps. Mais également moderne dans la mentalité de l’agent et son ouverture d’esprit, on est loin des clichés des vieux romans d’espionnage et c’est très bien !
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Habemus Bastard, tome 1 : L'être nécessaire

Si vous suivez régulièrement ce compte vous savez que j’ai un faible pour les livres de Jacky Schwartzmann. Son humour, sa façon si évidente de décrire notre monde complexe et dernièrement ses polars très prenants font de lui un auteur incontournable. C’est pourquoi j’ai le plaisir de vous présenter sa nouvelle bande dessinée polar co-scénarisée et illustrée par Sylvain Vallée ! Elle se présente en deux tomes dont le premier est déjà disponible en librairie et le second le sera en octobre !

C’est l’histoire d’un homme de main qui, pour échapper à des répercussions et temporiser, se déguise en curé et s’enterre dans un village du Jura. Sauf qu’il n’est absolument pas pratiquant, a une vision bien à lui de la religion et compte bien mener ses obligations comme bon lui semble. Autant vous dire que ce n’est pas très conventionnel ! On prend un malin plaisir à suivre cette aventure déjantée, loin des sentiers battus. Vous connaissez Schwartzmann, il n’épargne personne et on ne s’en lasse pas. Côté illustration, je l’ai trouvé très réussie et les couleurs bien choisies. Les planches ne sont pas surchargées de texte, ce qui laisse de la place aux subtilités du dessin, notamment aux expressions faciales, et aux touches d’humour.

Il faudra attendre quelques mois pour avoir le fin mot de l’histoire, l’intrigue est lancée et le deuxième tome est nécessaire pour sa résolution. En attendant je vous conseille vivement de découvrir cette bande dessinée car ce serait dommage de passer à coté !
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L'assassin Eighteen

Le retour de l’agent Seventeen 🔥

Après un coup de cœur pour « L’agent Seventeen », premier tome de la série, je me suis précipité vers ce livre qui constitue la suite. Je vous recommande d’ailleurs de commencer par le premier tome car même s’ils peuvent se lire indépendamment vous apprécierez la présentation des personnages et les enjeux pour notre agent intrépide.

Mon ressenti pour le premier tome s’est confirmé avec ce second volet. Beaucoup d’action, une intrigue qui démarre sur les chapeaux de roues et un suspense constant sans arrêt renouvelé. Les scènes sont très imagées et l’auteur pousse les protagonistes dans leurs retranchements. J’ai bien dit « les protagonistes » car l’agent n’est pas seul pour mener cette affaire et va devoir compter sur ses rares fidèles. C’est également l’occasion de découvrir d’autres personnages.

Avec « L’assassin Eighteen » l’auteur propose une intrigue très différente de la première, les enjeux ne sont pas du tout les mêmes et les moyens d’y parvenir non plus. J’ai trouvé les thèmes très intéressants, il est notamment question de hacking et c’est tout à fait abordable. En somme ce fut encore une très bonne lecture et je serais enthousiaste de lire un troisième volet !
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Alerte : Le poids du doute

« Le poids du doute » est le premier tome de la série BD « Alerte » de Johan Massez et j’ai eu la chance de recevoir un exemplaire avec une opération masse critique de Babelio. Ce premier tome d’une centaine de pages sera complété par un second et je suis impatient de le lire !

Ce thriller pharmacologique sous forme de BD pose la question de la responsabilité collective et des lanceurs d’alerte. Dans une fiction empreinte de réalisme et aux couleurs flamboyantes, on retrouve le personnage de Cathy Charlier, scientifique pour le groupe pharmaceutique Pharmacom. Elle vient de mettre au point un nouveau antipsychotique révolutionnaire et a déjà fourni le traitement à son fils atteint de troubles. Lors de la fête organisée pour la sortie imminente de ce nouveau médicament, un individu s’invite avec une arme à feu et tout dérape. Quand Cathy apprend que l’homme faisait partie des cobayes ayant testé le médicament et que le groupe tente d’étouffer l’affaire, l’incertitude s’installe. À quelques jours du lancement officiel, quelle réaction adopter ?

Pour moi cette bande dessinée est très réussie. Le contexte est bien amené et l’introduction percutante. Les enjeux sont très clairs et on perçoit bien ce qu’il se passe dans la tête de Cathy ainsi que les différents stades. Passé la découverte et la surprise se trouvent l’incompréhension, la rationalité, puis le doute, l’incertitude et la stupeur. Pour transmettre au lecteur les sentiments des personnages et l’ambiance qui y règne, l’auteur s’abstient de surcharger les planches de textes et au contraire utilise le dessin et des couleurs franches. En effet, on retrouve une palette très riche et des dessins minimalistes et percutants.

C’est donc un premier tome très intéressant, qui amène le lecteur à se questionner et à prendre conscience de la difficulté de faire un choix avec de tels enjeux. Une lecture rendue très agréable avec ce choix graphique pertinent et recherché.
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Mauvaise réputation, tome 2 : La véritable hist..

Emett Dalton est le dernier survivant du gang. Après avoir purgé plusieurs années de prison, il entreprend de raconter sa vie par écrit et au cinéma, allant jusqu'à jouer son propre role.

Un diptyque qui revient sur la véritable histoire des Dalton, très loin des images que l'on peut se faire d'eux. On voit bien comment la misère et l'injustice dans le monde rude du farwest peut amener de bonnes personnes à devenir des bandits.
Dans ce tome deux, il y a plus de passages sur la nouvelle vie d'Emett, celui qui a laissé le crime derrière lui. Ou presque, car il se sert de son passé et de sa réputation pour percer dans le monde du cinéma.
C'est toujours un peu décousu et c'est compliqué de s'y retrouver dans les frères Dalton. Pour moi cela manque de clarté sur les années de braquages.
Les aquarelles, aux teintes un peu sépia, ont un côté nostalgique qui ne collent pas si mal aux propos bien qu'on s'attende peu à ce style pour un western. Elles manquent un peu de luminosité.
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Le Rossignol

1994, au détour d’un village de la baie de Somme …

Du haut de ses 10 ans, Tony court derrière un rêve : remporter le concours du meilleur imitateur d’oiseaux. Un rêve qui peut vous paraître tout à fait anodin, peut être même puéril et pourtant il représente tellement plus dans les yeux de ce gamin.

Mais l’arrivée d’un petit parisien prénommé Louis va venir bousculer le quotidien et les certitudes de Tony. Le début d’une amitié aussi inattendue que surprenante va naitre entre ces 2 jeunes garçons qu’une passion commune va réunir.

A travers ce roman j’ai découvert les richesses de la baie de Somme avec les multitudes d’espèces d’oiseaux que celle-ci abrite. J’ai vécu une immersion totale entre le bruit de la mer et le magnifique chant des oiseaux. Je sais maintenant faire la différence entre le goéland et la mouette (ne vous moquez pas je vous vois !)

Cette magnifique histoire nous parle d’oiseaux (vous l’aurez compris) mais pas que. Il est question d’amitié, de rêves, d’amour, de promesses mais aussi de secrets.
Parce qu’un jour on grandit, qu’il faut devenir un adulte et faire face à ses responsabilités, à ses regrets, à des souvenirs et des rêves trop longtemps oubliés.

Et peut-on parler de cette couverture qui respire l’innocence, la liberté et le bonheur ! Je suis fan.

J’ai découvert la plume d’Anne-Gaëlle Huon avec Les Demoiselles qui m’avait embarqué au cœur du Pays-Basque. Et celui-ci m’a tout autant emporté au rythme des chants d’oiseaux sur les côtes de la baie de Somme. Je pense que je n’écouterai plus jamais les oiseaux de la même façon après cette lecture tendre et émouvante.
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Dans le murmure des feuilles qui dansent

Ce livre respire le vécu de l’auteure et de ce fait transpire les émotions sans être non plus dans le larmoiements. Je n’ai pu tout de même m’empêcher de pleurer à chaudes larmes tant je me suis imprégnée des personnages.
J’ai été émue également de la description de la nature, de la comparaison homme / arbre dans une douce harmonie. Ce livre restera gravé dans ma mémoire et dans mon cœur 😊
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Le Droit au pardon

Mon premier livre de John Grisham. 768 pages d’un polar judiciaire, et pas un moment d’ennui. Une écriture fluide, intelligente, qui dépeint une Amérique dans ce qu’elle a de très sombre : son rapport à la peine de mort, dans les états qui la pratiquent encore. On se rend compte que cette machine judiciaire implacable n’a rien d’une vraie justice. Être passible de la peine de mort c’est déjà être condamné avant toute forme de procès, aux yeux d’une population très intolérante et sectaire.

Le coupable, Drew un ado de 16 ans, va en faire les frais, ainsi que Jake l’avocat commis d’office, car bien sûr aucun avocat ne veut la publicité d’un procès où la peine de mort est en jeu.

La victime, un policier, une brute violente, alcoolique, raciste et corrompue, qui laisse sa femme pour morte devant ses enfants, se retrouve érigé au panthéon des hommes remarquables, un bon gars du sud, pour justifier la peine de mort.

Le shérif qui est élu par ses administrés et qui ne veut surtout pas faire de vagues et protège la réputation de la victime, car oui le shérif est noir et dans le sud, tout peut si vite basculer.

Le procès n’est qu’une mascarade, un théâtre, où les jurés sont choisis par les avocats selon des critères de races, de genres ou sociaux qui les arrangent.

Franchement ce livre se lit d’une traite sans un seul moment d’ennui. Mais il y a quand même un bémol : la fin que j’ai trouvée un peu bâclée et qui m'a laissée sur ma faim (!) et surtout le deuxième procès parallèle que l'on suit aussi et dont nous ne connaissons pas le dénouement.
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Âpre monde

Ce que j'aime chez Franck Bouysse, c'est sa façon de dépeindre la psychologie de ses personnages souvent enracinés dans une nature sauvage propice à l'introspection. J'ai lu ce roman sans savoir qu'il s'agissait du deuxième tome d'une série, La Marche du rêveur. Je peux dire que même sans avoir lu le tome 1, Pur Sang, il est possible de lire et comprendre sans difficulté le tome 2, Apre Monde. Je classerais ce roman dans le genre nature writing, un peu dans le style des romans de Pete Fromm.
L'action se déroule dans le Montana. Elisa est mariée à Caryl Drumm qui dirige une scierie importante : ses hommes abattent la forêt d'Eden Creek. L'amour de jeunesse d'Elisa, Elias Greenhill, revient d'un voyage en France où il était parti à la recherche de ses origines. Après avoir brûlé la maison de papa et maman Tulssa, ses parents adoptifs décédés, il achète une parcelle à Caryl Drumm pour se reconstruire une cabane dans la forêt, près de la rivière, où il s'installe avec son cheval La rivalité entre les deux les hommes, que tout opposer, nourrit la tension de ce roman qu'il est difficile de lâcher. Je remercie Netgalley et les éditions Phébus de m'avoir offert cette conférence.
#NetGalleyFrance
#ApreMonde
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19, River Street

Un bon conseil à vous donner sur ce roman : il est idéal pour commencer le thriller psychologique. On débute avec une disparition d'enfant. Disparition peu ordinaire puisque Josephine a disparu d'un bateau en pleine nuit.

Sa mère Maddie, psychologue est persuadé qu'elle est vivante et est prête à tout pour la retrouver. Lorsqu'un mot lui indiquant que Josephine est vivante et lui donnant rdv elle n'hésite pas une minute.

L'autrice pousse à ses limites les troubles psychologiques. Elle nous narre un drame plein de réalisme et plausible dont on ne peut douter à aucun instant. C'est la toute la réussite du roman.

Sur fond de secrets, trahison et non dits les éléments vont s'impliquer pour nous livrer une fin que l'on attend avec impatience.

Enfin, de belles valeurs morales nous sont transmises et m'ont parfois émus à travers le personnage de Gabriel et Marcus.

Une petite réussite pour ce thriller psychologique doux.
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S'adapter

Merveilleux livre de « Clara Dupont-Monod » sur un sujet éminemment délicat à aborder et, surtout à narrer avec délicatesse sans emphase destinées à émouvoir le lecteur. La naissance dans une famille, avant normale (oui, facile à écrire, mais ainsi sont les normes, immuables parfois !), qui à la joie de la naissance d’un enfant, voit tous ses repères aller à vau-l’eau.

Original, le récit effectué non par l’un ou l’autre des participants mais par les pierres rousses de la cour ; oui, vous avez bien lu, le monde minéral, décide de raconter la vie de ses parents de l’enfant inadapté, de leur malheur. En effet, elles sont le témoin depuis des millénaires de la vie de cette famille cévenole. À l’instar des pierres, le récit s’absout de nommer les membres de la famille, et mettre en exergue non leur personnalité mais leur émotion : l’Aîné, la Cadette, l’Enfant, le Dernier...Eh bien, nul difficulté à s’y retrouver, et je dirai même, que nous comprenons les phases de tourments qu’ils traversent sans se rattacher à des prénoms, voire nous prenons de plein fouet les émotions indicibles déclenchées par les aléas de la vie.

Ainsi, à la naissance, l’enfant handicapé a une durée de vie estimée de trois maximum. Pour les parents, l’avenir et le bonheur semblent révolus, mais ils allaient devoir porter sur leurs épaules le poids d’une éternelle douleur.

Malgré un sujet difficile, l’auteure diffuse une joie de vivre dans les tout petits riens, mais nous transporte dans la volonté de nourrir de sensations cet enfant ; avec les multiples images sur la nature, que ce soit le pépiement des oiseaux, le doux murmure du torrent, ou la verdure de l’orée du bois ! Transparaît également la tristesse et le rejet de ce petit être, par le regard des autres. Et qui débouche sur le questionnement plus tard, du Dernier, qui culpabilise des non-dits des autres membres de la fratrie – remplace-t-il l’Enfant ? Une lancinante question qui le torture.

Bref, un livre émouvant, sans fioritures qui transcende le sujet, qui force à « S’adapter », à percevoir la bonté humaine, à s’affranchir du regard hypocrite et sans-cœur des bonnes gens ; enfin vibrer dans l’amour pour un petit être innocent. « S’adapter » un livre plein de pudeur, de talent ; empreint de respect, d’empathie et d’écoute. À lire.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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Jeux en famille

Zoom aujourd'hui sur « Jeux en famille » de Catherine Steadman, paru aux Éditions Les Escales.

Harriet Reed se sent chanceuse : son premier roman a été un véritable succès, et depuis un an, elle vit une magnifique histoire d'amour avec Edward, le fils d'une des familles les plus puissantes de Manhattan. Cependant, lorsqu'elle rencontre enfin sa belle-famille, elle remarque rapidement leurs comportements troubles et découvre leurs jeux étranges, frôlant souvent la cruauté. Tout bascule lorsque le patriarche lui remet une cassette révélant un terrible secret.

Rapidement, j'ai été happé par l'atmosphère angoissante qui se dégage du récit. Le rythme haletant du roman maintient une tension constante qui ne fait que s'intensifier au fil des pages. J'ai soupçonné chaque personnage, sentant le danger arriver sans réussir à identifier d'où il allait surgir.

Si je n'ai pas ressenti d'attachement particulier pour les personnages, cela ne m'a étrangement pas gêné, puisque l'intrigue, seule, a réussi à maintenir mon attention éveillée.

L'histoire de cette femme qui découvre les sombres secrets de sa belle-famille est prenante. Le manoir familial, avec ses traditions, crée une ambiance oppressante qui m'a tenu en haleine tout au long du livre. La mystérieuse cassette remise par le patriarche ajoute une couche supplémentaire de mystère et de suspense, et autant vous dire que ça ne s'arrange pas au fil de l'écoute.

Cependant, j'ai trouvé que le dénouement manquait cruellement de crédibilité. Les révélations finales et les motivations des personnages paraissent peu plausibles, ce qui atténue l'impact global de l'histoire. Je suis resté sur ma faim, regrettant que la conclusion ne soit pas à la hauteur de la tension accumulée tout au long du récit.

En résumé, même si j'ai adoré le rythme et l'atmosphère inquiétante, le manque de crédibilité dans le dénouement m'a déçu. Malgré tout, c'est une lecture qui m'a fait passer un bon moment.


Lien : https://onparlelecture.wordp..
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Philip Marlowe : Le Grand Sommeil

Un polar à l’ancienne, avec un détective incorruptible, des femmes fatales et quelques meurtres !
Et ce n’est pas déplaisant, je comprends le succès qu’a pu avoir ce style de livre un moment donné et pourquoi le détective Marlowe est passé ensuite par la case cinéma.
Cela change et repose des policiers actuels, ici les morts sont propres, pas de sadisme. Le livre est rempli de descriptions mais sans longueur excessive et l’écriture est agréable. Le traducteur Boris Vian est mis en avant dans la 4eme de couverture, n’ayant pas lu la version originale je ne peux juger de son talent mais je crois l’éditeur sur parole !
Un moment de lecture plutôt agréable.
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Reykjavik

Une histoire écrite par 2 fans d'Agatha Christie : Ragnar Jonasson et la 1ère ministre islandaise Katrin Jakobsdottir. Je suis curieuse.
Lecture très agréable, celle d'un dossier cold case : en 1956, une jeune fille de 15 ans a mystérieusement disparu alors qu'elle travaillait comme employée de maison sur une petite île au nord de l'Islande, Videy . Le policier de l'époque, Kristjan, est hanté par cette histoire qu'il n'a jamais résolue
Alors que Reykjavík s’apprête à fêter son 200e anniversaire, Valur, journaliste décide de reparler de cette disparition. Il a des indices et la vérité va peut-être être découverte mais hélas ... Blanc.
C'est désormais la voix de Sunna, soeur de Valur que l'on suit. Elle reprend l'enquête de son frère pour la suivre jusqu'au bout quels qu'en soient les risques.
J'ai bien aimé être déroutée par le changement narratif et me réhabituer à un autre personnage. L'enquête est bien menée. La fin et la découverte du coupable... mouais... ah bon.
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Le Jardin des anatomistes

Paris, 1673, une série de cadavres sont "charcutés" en s'inspirant des cours de chirurgie du célèbre Pierre Dionis, donnés dans le Jardin du Roi (connu aujourd'hui pour être notre Jardin des Plantes). Roi qui n'est autre que Louis XIV.
L'ambiance du Paris du 17e siècle, ville étroite et sombre, est assez bien restituée avec la prison du Châtelet, le Pont-Neuf très animé avec ses commerçants (le plus ancien pont de la capitale qui n'avait pas d'habitations contrairement au pont Notre-Dame), le Quartier Latin notamment avec ses tavernes et leur piquette, sa misère, sa crasse avec ses ordures plein les rues, sa puanteur, ses punaises de lit (déjà à l'époque !), etc.
Malgré le décor, l'intrigue sur fond de guéguerre historique entre doctrines médicales, n'a pas réussi à me convaincre : l'enquête tourne en rond, les personnages et le dénouement manquent d'envergure.
Divertissant sans plus.
Appréciant beaucoup les polars historiques, j'avoue être souvent déçue. Mon préféré reste L'Aliéniste de Caleb Carr.
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La patience des traces

La patience des traces est un joli roman.
Simon Lhumain, psychanalyste, est très investi dans son travail.
Il a aidé de nombreux patients mais il ressent un blocage qu’il n’a jamais voulu explorer.
Lorsqu’un matin, il casse un bol, il se rend compte qu’il ne peut plus esquiver un travail personnel.
Il décide alors de partir en voyage sur une île japonaise.
Il est accueilli par un vieux couple, Akiko et Daisuke. Akiko est une négociante de tissus traditionnels japonais alors que Daisuke pratique le kintsugi, l’art de réparer des objets en porceleine avec de l’or fin.
Une intimité se crée rapidement entre Simon et ses hôtes qui l’initient à la culture japonaise.
Petit à petit, Simon fait remonter des souvenirs et renoue avec des vérités longtemps refoulées.
C’est malgré tout à un voyage apaisant que nous convie l’auteur, à une lente remise en question et transformation.
Sorte de quête initiatique, il plaira au plus grand nombre mais il m’aurait fallu un petit quelque chose en plus pour que ce soit un coup de cœur.
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Mort d'un Trimardeur

Pour un polar écrit dans les années 40, Mort d’un trimardeur est un livre qui m’a beaucoup plu, j’ai apprécié le style qui n’a pas pris une ride.
On y suit l’inspecteur Bonaparte, aborigène métis, un peu cabotin car comme il le dit lui-même, il a pris le meilleur des deux côtés et est capable de résoudre toutes sortes d’enquêtes. Il faut donc que d’autres s’y soient cassé les dents pour qu’il s’y intéresse.
« Je possède les facultés d’un Blanc, et le sens de l’observation et la connaissance de la brousse d’un Noir. La brousse va me livrer ses secrets »
J’ai apprécié la personnalité de ce inspecteur, profondément humain, portant attention à tous , vagabonds, enfants, femmes.
J’ai apprécié la touche d’humour que l’auteur amène dans ce livre, autant dans les discussions que lors de certaines situations, à la prison ou lors de l’enterrement.
J’ai apprécié les descriptions dont celle de la Muraille de Chine Australienne, dont je ne connaissais pas l’existence.
Concernant la conclusion de l’enquête proprement doute, le mobile me laisse un peu dubitative, c’est le seul point négatif de ce roman à mon sens.
Et je lirai avec plaisir d’ autres enquêtes de l’inspecteur Bonaparte.
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A corps perdus

J avais beaucoup aimé "Les beaux mensonges" mais j avais raté "De si bonnes mères". Mais quand j ai eu la chance de lire en primeur le dernier de Céline de Roany, grâce à un comité de lecture juste incroyable et exceptionnel, j ai sauté sur l occasion avec avidité 🤩🤩.

Et j ai adoré retrouver Céleste et Ithri. En attaquant je me suis vite rendu compte que je m étais attaché à eux et j ai tres vite retrouve mes marques. Le second tome m a quand même manqué car il donne l explication du pourquoi ils se retrouvent à Nantes. MAIS cela ne gêne en rien la lecture de ce roman qui est whaouuu !!!

Céleste et Ithri se retrouvent à Nantes, et vont devoir enquêter sur la mort de Augustin Koperra, stat du football en devenir. Mais Augustin est loin de faire l unanimité et son succès créé des jalousies. Le duo d enquêteurs va devoir aller chercher derrière les apparences, car tout le monde a des secrets.

On retrouve vite le style particulier Céline de Roany qui découpe ces chapitres par personnage, ce qui donne à chacun d entre eux une certaine profondeur. Le duo d enquêteurs est extra. Je les adore, ils ont une belle complémentarité tout en restant profondément humain avec leur difficulté et préoccupations du quotidien. Mes protagonistes sont tous tres bien construit avec une mention spéciale à la famille Koperra qui fascine autant qu elle revulse.

L'intrigue est très bien construite et chaque personnage livre progressivement ses secrets jusqu'au tableau final. Et quand vous pensez avoir saisi et ben en fait non sur le Twist final 😱😱.

Mais ce que j ai surtout adoré c est toute les thématiques liés à la jeunesse que Céline de Roany prend soin de développer. Le sport de haut niveau et les sacrifices de la jeunesse qu il exige ; les dangers des réseaux sociaux avec Olivia ; la sexualite et la quete d identite qui l accompagne et celles dont on ne peut parler sans spoiler.

Même si je recommande de lire les 2 autres avant pour apprécier totalement la relation de nos deux enquêteurs, vous pouvez quand même le lire indépendamment et prendre un immense plaisir.

Encore un beau tour de force de Céline de Roany
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Le Livre du thé

Je suis assez fan des éditions Picquier et j'ai du mal à me réfreiner quand un titre m'interpelle, ce qui a été le cas de celui-ci, car ...
je suis par ailleurs vraiment TRES fan de thé, boisson qui accompagne ma journée, dont mes lectures !
Surprise donc : malgré son titre, cet ouvrage ne parle pas du thé en lui-même ! Rien sur les différentes sortes de thé, sa culture, sa préparation...
Eh non : le livre parle de la philosophie du thé et de la cérémonie du thé, de sa place dans la société chinoise et japonaise et de son impact sur le mode de vie, et de manière indirecte comment ses maîtres du thé ont laissé leur empreinte sur la société, l'art, ...
Je me suis un peu perdue dans certaines explications philosophico-religieuses, même si j'ai découvert que je faisais parfois des choses sous influence orientale sans le savoir, notamment avec le chapitre sur les maisons de thé qui m'a particulièrement touchée.
J'ai été aussi interpellé par la description de la rencontre Orient-Occident, que l'auteur (je suis allée creuser sa bio') a bien connue lui-même ...et par la modernité de certaines réflexions, certains constats qui restent -malheureusement- d'actualité sur le regard des uns sur les autres (racisme et xénophobie) ...
En bref : si vous cherchez un ouvrage sur l'histoire du thé : culture, cueillette, infusion, c'est raté,
mais si vous cherchez un ouvrage qui vous parle de civilisations totalement différentes qui se rencontrent, tentent de se comprendre, se rejettent, s'influencent etc, là vous y êtes tout à fait !
D'une certaine manière, j'ai pensé à @Les Croisades vues par les Arabes, par Amin Maalouf !
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L'espionne de Berlin

Juste magnifique ! Gros coup de coeur !

Une écriture parfaite,une intrigue haletane en plein troisième Reich!
Notre jeune journaliste british mûrit et grandit au contact de la dure réalité du régime nazi.
Elle et sa "famille" de journalistes de terrain sont très impliqués et tentent d'alerter le monde sur ce qu'il s'y passe...la suite nous la connaissons..
Ce roman allie histoire, enquête, déontologie, humanité et ...inhumanité,et. ..un peu d'amour quand même ;)

Effrayant, effarant mais tellement réaliste, l'héroïne prend beaucoup de risques et nous rappelle que certaines personnes doivent en prendre pendant que d'autres baissent les yeux face à l'horreur.

A une époque où l'on se demande où sont passés les journalistes d'investigation ( oui,oui...) j'aimerais plus de Georgie,de Rod ou de Bill à l'heure actuelle, même si le contexte historique n'a rien de comparable.
La liberté de la presse et la liberté tout court ne sont en rien négociables!


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