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Le nom sur le mur

On lit parfois ces noms sur les monuments aux morts, en essayant de leur imaginer un visage, de deviner des histoires et de se figurer quelle a put être leur fin. Hervé Le Tellier décide de remonter le fil d’André Chaix, ce nom gravé sur le mur de sa nouvelle maison dans la Drôme.


Il fait le récit de la résistance anonyme. Il donne vie à l’armée des ombres. André Chaix est mort à 20 ans, à la tout fin de la guerre dans une escarmouche avec une armée allemande pourtant en déroute. Il avait une fiancée, des parents, un métier… Il était beau et beau parleur, il aimait la vie et son village de Dieulefit qui fut aussi un centre de refuge en plein coeur de la guerre.


Les digressions sont souvent passionnantes. On y découvre des expériences sociologiques inquiétantes. Ou comment les allemands ont pu tomber dans le piège nazi et pour certains devenir des monstres alors que rien ne les y prédisposait. On se replonge dans les affres de la collaboration et de l’antisémitisme de l’époque en France. On imagine ce qu’a pu être cette vie de résistants. On pleure sur ces massacres terribles et si souvent inutiles. 



C’est une lecture importante et parfois enthousiasmante mais aussi un peu éthérée. Il a une distance avec son sujet qui est juste et honnête mais qui parfois vient à l’encontre de l’aventure romanesque.
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Petite philosophie à l'usage des non-philosop..

Il y a des philosophes qui se perdent en discussions infinies pour savoir ce que sont la vérité, la beauté, la connaissance... Et puis, il y a Albert Jacquard. Il n'était pas philosophe de profession: on s'en souvient surtout pour son passé de biologiste généticien. Cependant, au cours de sa vie, il s'était engagé dans un grand nombre de combats, dont le socle commun était l'humanisme.

Ce qui transparaît de ces entretiens est une philosophie au sens de la recherche de la sagesse dans la vie courante, dans la pratique. En particulier, Albert Jacquard s'est beaucoup questionné sur la justice, l'égalité, les conditions d'acceptabilité des inégalités.

Le livre est écrit dans un langage très simple, il est vraiment à la portée de tous. Il se présente comme un abécédaire, de "Autrui" à "Zénon d'Élée". On connaît Zénon pour sa fameuse démonstration foireuse du paradoxe d'Achille et la tortue: si la tortue démarre avec dix mètres d'avance, Achille ne pourra jamais la rattraper. En effet, lorsqu'il aura parcouru les dix mètres, la tortue aura avancé d'un mètre; et lorsqu'Achille aura comblé ce mètre supplémentaire, la tortue aura encore avancé. Et ainsi de suite, jusqu'à l'infini... Albert Jacquard nous explique comment les mathématiques permettent de comprendre pourquoi Zénon avait tort, ce qui illustre concrètement et en quelques lignes les questions de science, de connaissance, et de vérité.

Tiens, je prendrai un seul autre exemple pour montrer le pragmatisme de son approche. A l'entrée "Éthique", notre biologiste se moque complètement de savoir s'il faut différencier morale et éthique. Il s'agit de savoir ce qu'il est bon de faire, et pour cela, il pose le principe de responsabilité, et la nécessité d'avoir des lois qui dépassent les différentes religions.

On glanera dans ces pages un point de vue toujours éclairant sur les sujets qui devraient nous préoccuper au plus point: l'utilisation de la technique, les conditions d'exercice de la démocratie, la place du travail dans nos vies, et bien d'autres.

Un sujet revient plusieurs fois au fil de ces différentes discussions: l'éducation. Albert Jacquard plaide pour que les sociétés avancées financent l'éducation dans les pays pauvres. Une philosophie du concret!
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Le vélo volant

Au départ, je n'étais pas fan des illustrations de Krocui. Couleurs criardes, formes simplifiées à l'extrême, personnages presque informes... Je n'étais pas touchée par l’univers de l'auteur et sa représentation. Mais au fil du temps, j'apprends à l'apprécier. J'ai pris plaisir à lire "Le vélo volant" qui m'a d'autant plus plu qu'il aborde en filigrane le thème de la mobilité douce. En effet, ce petit album cartonné permet de parler avec les petits de l'importance d'utiliser des moyens de transport autre que voitures et avions. Le vélo est ici présenté comme un moyen de transport qui permet à la fois de vivre une excitante aventure, tout en préservant l'environnement. Mignon comme tout !
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The lesson

Isabelle Fourié, aborde avec finesse les sujets complexes et les dilemmes moraux comme la dyslexie, les secrets de famille, la maltraitance mais aussi la différence d'âge dans un couple.
En effet Joshua est plus âgé que Lila et leur romance ne part pas vraiment sur de bonnes bases... Ils vont malgré tout trouver ensemble des solutions a leurs problèmes, j'ai trouvé leur couple touchant.
Bien que la romance soit très présente, elle n'est pas le seul point essentiel de ce roman, on y explore aussi les secrets et les obstacles que les personnages doivent surmonter. Ce qui donne à l'intrigue un côté captivant.
Le roman se lit très vite grâce à sa plume fluide, on enchaîne les chapitres sans s'en rendre compte.
La fin était un peu prévisible et très fleur bleue mais j'ai malgré tout très apprécié ma lecture.
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Mon ami Charly

Nous allons suivre Charly et Bastien , 2 ados de 14 ans , les meilleurs amis du monde qui suite à un drame vont inventer le BINGO. Une méthode , philosophie leur permettant de contrôler leur vie et celle de leur famille en prévoyant les drames du quotidien . Une méthode qui fonctionne et évite bien des malheurs . Nous les retrouvons à l’âge adulte avec Bastien marié à Marion dont ils étaient tous les 2 amoureux . Parents et enfants partent au Corbier pour des vacances avec une invitée de dernière minute , Chloé amie de leur fille . Une ado qui n’a pas froid aux yeux…Charly lui continue de voir Bastien en cachette , Marion ne le supportant plus comme leur satané BINGO . Malgré un début de lecture un peu long pour moi l’intrigue devient plus prenante et tortueuse à partir du Corbier jusqu’à un final imprévisible . La plume de l’auteur est agréable mais la lecture demande de l’attention avec les fréquents changements de temporalité . Un thriller psychologique original que je vous laisse découvrir .
Lien : https://www.facebook.com/sha..
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Au 5e étage de la faculté de droit

J'ai trouvé plaisant ce roman policier construit un peu à la manière des policiers de Georges Simenon ou d'Hercule Poirot. Cinquième Étage de la Faculté de droit d'Athènes, Section de criminologie, Anghelos Kondylis, doctorant en criminologie découvre le corps sans vie de la professeure Irini Siomou, une maitre de conférence détestée tant par ses collègues que par ses étudiants. Quelques minutes plus tard cet étudiant charismatique est tué à son tour. Christophoros Markou, second de la Direction de la police de la région de l'Attique, fraîchement diplômé de cette faculté, est chargé de mener l'enquête sur ce double meurtre. Il apparait vite que tous les protagonistes sont de potentiels coupables tant l'ambiance qui règne dans le département est exécrable : ambitions, jalousies, rivalités. Ce roman laisse le temps au lecteur d'explorer les sentiments et les mobiles potentiels des universitaires pour commettre deux homicides.
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Check & Mate

La fin n'était pas triste mais j’ai quand même pleuré de ne pas avoir un Nolan dans ma vie !
Ça été, je crois, l’un de mes plus grands coups de cœur de cette année. Je voudrais dire que ce livre est incroyable…mais je crois que incroyable est un euphémisme.
J’ai grandi dans une famille où le passe temps favoris était les échecs, ce livre était déjà destiné à être un coup de cœur. Mais…WOW! Je ne m’attendais pas à ça.
Ali Hazelwood aborde les échecs d’une façon hyper intéressante (même si je pense que mon avis la-dessus est subjectif parce que j’adoooore les échecs). On parle aussi beaucoup du sexisme qu’il y a dans ce milieu (et croyez moi…y’en a beaucoup). Toutes les explications de la préparation qu’il y a pour ce sport et le système des classements mondiaux était passionnante.
J’ai tellement ri pendant ma lecture notamment grâce à Mallory. Et la plume de Ali Hazelwood est addictive, ça se lit vraiment tout seul.
Mallory est si touchante. Tout ce qu’elle fait pour sa famille et elle a quand même l’impression qu’elle ne fait pas assez. Je pense que c’est l’un des personnages d’Ali Hazelwood où l’on peut le plus s’identifier. En plus, elle est hilarante.
Ensuite…il y a Nolan. Cette autrice a tendance à créer des personnages masculins qui font considérablement monter nos standards et sachez que Nolan Sawyer fait partie de ces personnages.
La relation entre Mallory et Nolan est émouvante, drôle et…je n’ai même pas les mots.
Les autres personnages sont aussi extraordinaire. Franchement, ce livre était comme un immense verre d’eau en pleine canicule ! (J'ADORE cette métaphore).
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Dans les brumes de Capelans

Indéniablement, Norek n'est jamais aussi bon que lorsqu'il fait vivre Coste son personnage de la trilogie du code 93.
Quelle histoire ! Quelle ambiance !

J'ai aimé l'originalité de cette histoire qui mixe des thématiques: serial killers, rapt d'enfants et pourtant...

Le cadre choisi est parfait, un huit clos pour une enquête qui a duré 10 ans et qui prend fin si loin du 93 pour y retrouver notre Victor préféré plus ours que jamais et si attachant...

J'espère qu'il y aura encore et encore de beaux romans écrits par Norek avant que Coste n'ait réellement l'âge de prendre une retraite bien méritée...
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Le chien gardien d'étoiles

Il aura fallu attendre la mi-mai 2024 pour que je mette ma première note à 5 étoiles de l’année, et cette note est dédiée à un manga : Le chien gardien d’étoiles.

Qu’est-ce que je redoutais de le lire, ce livre… Il est dans ma bibliothèque depuis sa sortie (enfin depuis sa réédition en janvier, merci à vous messieurs-dames de chez Pika), je sais que les avis sont très bons, mais une histoire articulée autour d’un homme et son chien retrouvés morts dans leur voiture abandonnée, évidemment ça me fait peur. De toute façon je me connais, dès qu’il y a des toutous je deviens sensible, je sais que je vais chialer.

Hé bien qu’est-ce que c’était beau… Je craignais du triste pathos larmoyant, pas du tout. Il s’agit en fait d’un recueil de petites histoires qui racontent la vie de cet homme et son chien, ainsi que la vie de personnes qui leur sont liées d’une façon ou d’une autre, et dont la vie a été changée par leur relation avec un chien. Les profils des protagonistes principaux de chaque histoire sont très variés, ils forment un panel autour duquel l’auteur construit une satire intéressante de la société japonaise.

Pas d’esbrouffe au niveau du dessin, qui est très simple et au service du récit.

Toutes les histoires proposées, sans exception, sont très bonnes, mais l’une d’entre elles est pour moi au-dessus du lot : « Étoiles jumelles ». Sublime.

En conclusion, un fix-up de petites histoires écrites avec justesse et simplicité, remplies d’émotions, touchantes, poignantes, pleines d’espoir, bref un manga qui fait du bien. Lisez-le. Avec un petit mouchoir sous le coude, évidemment 😉.

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Poètes de Lisbonne

Les poèmes qui composent cette anthologie bilingue ne sont sans doute pas les meilleurs de leurs auteurs. Mais, simples dans leur forme, ils ont beaucoup de charme. Et la traduction, sans manière, est fidèle à l’original. J’ai pu alors suivre, un peu, les poèmes dans leur langue originale. Et c’est déjà beaucoup.
Dans ce recueil, des poètes présents, le plus connu est Fernando Pessoa et le plus ancien, Luís de Camões (XVIe siècle). J’ai découvert les trois autres : Cesário Verde, Mário de Sá-Carneiro et Florbela Espanca. Pour tenter de saisir la saudade, ce spleen proprement portugais, il y a le fado qui fait pleurer et la poésie… On voit peu la ville blanche. Aucun pittoresque. Mais les voyageurs immobiles apprécieront car ils l’apercevront entre les lignes, majestueuse et modeste.
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Dare or not

J'ai adoré cette histoire!
Les auteurs nous plongent dans un univers où les fantômes du passé sont aussi présents que les émotions intenses du présent.
Dylane et Côme, sont nuancés et torturés; leurs psychologies et leurs sentiments sont bien décrits et nous permettent de nous attacher à eux, encore plus en raison du double point de vue.
Leur rancœur et leur désir s’entremêlent constamment, leur relation est belle et toxic à la fois et j'ai très vite été envoûtée par leur histoire. Mais ce qui m'a également captivée ce sont les rebondissements, les secrets et les révélations qu'on y retrouve au fil des pages.
L’écriture est fluide et immersive, Morganne et Max ont crée une atmosphère à la fois sombre et passionnée.
👀 Un petite Vibe au film "Jeux d'enfant" avec des références bien cachée à la série One Très Hill (Les frères Scott), une belle découverte musicale avec Pornstar de Bey et la qualité du livre objet sont les petits plus à cette merveilleuse histoire que j'ai adoré.
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Les Sept Soeurs, tome 8 : Atlas, l'histoire..

Le dernier tome de la saga des Sept Sœurs !

Les secrets de leur mystérieux père Pa Salt sont révélés.

Nous comprenons enfin les raisons qui l’on amené à adopter ses six filles aux quatre coins du monde.

Toutes les parties historiques des précédents tomes se rejoignent, prennent un sens !
Il faut juste arriver à se rappeler de tous les personnages et de toutes les histoires !

J’ai adoré ce tome : comprendre enfin comment tout est lié !

La vie de Pa Salt, ou Altas, est passionnante, même si par moment elle parait assez improbable notamment par des situations peu crédibles, mais l’histoire est bien articulée et 800 pages se lisent d’une traite !
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Les Hommes contre

Je cherchai à me procurer le film de Francesco Rossi, "Les hommes contre", que j'avais vu jeune à la télévision et qui m'avait profondément marqué. C'est comme cela que j'ai appris qu'il était tiré d'un roman, très peu connu en France. Je me suis procuré les deux. Si le film a, malgré les performances magistrales d'Alain Cuny et de Gian Maria Volonte, un peu vieilli, le livre conserve son pouvoir de fascination. La guerre, dans sa totale absurdité.
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Le labyrinthe inachevé

Les meilleures histoires de Jeff Lemire sont celles qu’il écrit/dessine seul. Récit intimiste sur le thème du deuil, « Le labyrinthe inachevé » ne fait pas exception.

Parcourant le dessin crayonné très brut de l’auteur, que j’affectionne particulièrement, nous suivons Will, un homme divorcé qui ne parvient pas à tourner la page après le décès de sa fille de 11 ans, 10 ans plus tôt. C’est alors qu’il est réveillé par un appel en pleine nuit et entend la voix de sa fille qui lui demande de venir la chercher.

Guidés par la magnifique mise en scène des planches, avec ce fameux fil rouge et un travail intéressant sur les couleurs, c’est sur une frontière très floue entre réalité et imagination, sous forme de jeu de piste, que nous accompagnons Will sur son chemin du deuil.

Une histoire simple, belle, touchante, qui se permet même des petites touches d’humour, que je recommande absolument à tout le monde.

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Sinner love

Une fois encore Chlore et Juliette ont su complètement me séduire avec cette histoire. J' adore leurs plumes qui est pour ma part complètement addictives.
L’intrigue est super bien construite et le mystère entourant le meurtre de la mère d'Hazel ainsi que les secrets qui se dévoilent au fil des pages m'ont tenu en haleine tout du long. Je ne pouvais plus lâcher cette histoire que j'ai dévorée en 3 jours.
Les dialogues sont réalistes, parfois piquants parfois drôles et renforcent l’authenticité des personnages.
Hazel est une héroïne complexe et attachante. Son passé tragique la rend vulnérable, mais elle possède malgré tout une force intérieure qui force l'admiration.
Darrow, quant à lui, est énigmatique et mystérieux. On ne peut que tomber sous son charme malgré ses "phobies". Un bookboy Friend comme je les aime.
Leur relation évolue lentement, mais chaque interaction est chargée d’émotions, on ressent leur passion et leur connexion intense.
Ce qui m'a fait passer par un tas d'émotions ( un peu sadique ce chapitre 79, quand même 🤣)
Les scènes romantiques sont sensuelles sans être vulgaires et m'ont donné bien chaud. (Donc pas en dessous de 16/18 ans)
👀 Et pour ne rien gâcher à cette fabuleuse histoire, le livre en lui-même est ultra qualitatif. La cover et la mise en page sont magnifiques.

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Toutes ses Fautes

Je n'ai pas du tout aimé ce roman beaucoup trop long à mon goût. Il faut attendre d'avoir atteint la 350ème page pour qu'il y ait un coup de théâtre rendant le roman enfin intéressant. Tout commence à Dublin, quand Marissa Irvine se présente au 14 Tudor Grove. Elle vient récupérer son fils Milo, quatre ans qui vient de passer un après-midi jeux chez Jacob un camarade de maternelle. En sonnant, la femme qui ouvre est une parfaite inconnue. Ce n'est ni Carrie, la nounou sensée en avoir eu la garde, ni Jenny, la maman de Jacob, amie de nouvelle date de Marissa. Le cauchemar commence. Cet après-midi jeux n'a jamais existé. La Gardaï, la police irlandaise enquête. Et Marissa de son côté, avec l'aide toutes les bonnes volontés de son entourage dont son mari Peter, multiplie ses efforts pour retrouver Milo. Et après une semaine, celui-ci est mystérieusement retrouvé sain et sauf dans une voiture au petit matin ! Au final, j'ai le sentiment que le roman ne développe pas suffisamment l'enquête et qu'il s'attarde lourdement sur la psychologie des personnages. Le récit tourne en rond et on s'ennuie passablement à tourner les pages. Heureusement qu'il y a à la fin ce dénouement, à peine crédible, quand on découvre l'identité de l'assassin de quatre autres personnes lié à cet enlèvement. Mais cela n'a pas effacé le profond ennui que j'ai ressenti durant la quasi-totalité du récit.
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La trilogie baryonique, tome 3 : Le Dôme de la..

Troisième et dernier volet de La trilogie baryonique, Le Dôme de la Méduse vient démontrer avec puissance que cette première incursion de Pierre Raufast dans le domaine de la science-fiction est une réussite pour le moins exemplaire.

Pour une fois que je lis une trilogie en entier … et dans l’ordre !

Ce final vient clore en beauté une histoire d’exploration interplanétaire et de lutte de pouvoir en y intégrant ce qui fait le plaisir des lecteurs de science-fiction même les plus aguerris : la découverte et l’étude d’une civilisation extra-terrestre.

L’auteur se lâche dans l’explication d’un mode de communication complexe qu’il explique et décrypte schémas à l’appui, me donnant parfois l’impression qu’à moins d’avoir un bac +15 je ne pourrai jamais comprendre la suite. Ce passage est vertigineux (ainsi que l’incroyable annexe A consacrée au sujet en fin d’ouvrage) mais il donne une impression de réalisme totalement surpuissant. Sous ce rapport, l’annexe C m’a plié avec sa bibliographie des livres scientifiques utiles à la compréhension du récit avec des références allant des travaux de Gallois (1846) pour finir avec ceux de Nakache M. parus dans le Geological Magazine de mai 2182 !

Pierre Raufast est donc totalement crédible en tant qu’auteur de SF et Aux Forges de Vulcain vient prendre à contrepied un monde éditorial où les auteurs(trices) sont souvent condamnés à évoluer dans le même genre littéraire à moins d’écrire sous pseudonyme pour explorer d’autres possibilités.

Ainsi, si cet ouvrage de hard-SF qui figurera assurément parmi les classiques du genre en ravira les adeptes, la même maison d’édition lui aura aussi permis (est-ce le terme idéal ?) de publier d’autres livres dans des genres très différents, plus proches de la littérature générale, voire tout simplement (?) inclassables.


Lien : https://cequejendis.fr/2024/..
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Le milieu des mondes

Le traitement de l’actualité internationale, et particulièrement de celle du Moyen-Orient, par les médias mainstream, peut faire croire que les conflits qui déchirent la région relèvent en dernière instance d’antagonismes religieux irréductibles – entre obédiences de l’islam : sunnites et chiites, ou entre juifs et musulmans (sans parler des autres « minorités » comme les Druzes ou les différentes Églises chrétiennes dites « d’Orient », entre autres). Le mérite de du livre de Jean-Pierre Filiu est de nous faire découvrir une histoire autrement complexe où les constructions étatiques et politiques, puis la colonisation et enfin les manœuvres des grandes puissances extérieures à la région tiennent au moins autant de place que les religions. Pour autant, il ne verse pas dans la mythification de cette complexité, trop souvent évoquée à travers cette citation du général de Gaulle : « Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples  ».
Critique de lundi matin
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L'aube sera grandiose

J'ai découvert ce roman après avoir lu, nous traverserons des orages (qui peut être vu/lu comme le grand frère de celui-ci).
C'est une saga familiale haletante qui suit trois générations de femmes dans la France des années 1960 à aujourd'hui.
Ces sera une toute petite critique, mais j'ai vraiment adoré cette lecture que j'ai lue d'une traite.
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Le corps de l'âme

J'ai été honnêtement et globalement très déçu de cet ouvrage... Je m'attendais à quelque chose de très profond, le titre laissant l'appel, et puis la quatrième de couverture allant en ce sens... Cela parlait beaucoup de la fin de vie, et de ce que cela pouvait provoquer, mais j'ai trouvé le tout d'un réalisme (parfois fantastique) banal... C'était assez simple, j'en attendais surement trop. {12}

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