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Wayward Pines, tome 1 : Révélation

Je ne sais pas encore quoi penser la lecture avalée en 24 heures de ce 1er tome.
Page turner par excellence, je n’ai pas réussi à m’arrêter.
Un peu trop disert à mon mon goût, je lui reproche un peu la même chose que Black Water.
J’ai eu également un souci avec la suspension temporelle d’incrédulité juste avant le dénouement. Se lancer dans des explications scientifiques trop brièvement et incohérentes, ça n’a pas fonctionné avec moi.
J’ai un souci aussi avec la place de l’épouse d’Ethan. Bien à sa place, à la maison. A attendre le retour de son mari. Mais j’espère que le tome 2 remédiera à ceci.
Parce que oui, je vais lire le tome 2. Je n’en dis pas plus mais le dénouement donne vraiment envie. Les enjeux proposés m’ont piquée au vif.
Une lecture avec du tout bon mais également quelques éléments qui démangent / dérangent.
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Entre chiens et loups, tome 1

Une lecture remplie d'émotions.

Malorie Blackman nous dépeint une vision d'un monde où la couleur de peau est signe de pouvoir et de richesse ou de pauvreté et d'un devoir de soumission. Un monde que je trouve cruel, mais où Callum et Sephy rajoute des couleurs...
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Nous y étions : 18 vétérans racontent heure par..

Des témoignages poignants sur le 6 juin 1944. Dix-huit témoins du D-Day, américain, britannique, français, polonais et même allemand qui ont malheureusement tous aujourd'hui disparu mais laisseront grâce à leurs actes et témoignages une marque dans l'histoire.

Un livre à se procurer et à dévorer.
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Saturation

Une histoire d’amour sous le regard du fantôme de Courbet, c’est ce que nous propose Thael Boost dans ce roman singulier.

Elle a quinze ans et elle est amoureuse. Georges la fascine, l’attire. L’amour est irresponsable, l’amour est total quand on est adolescent. Alors elle se laisse emporter par lui et par sa folie, au risque de s’y brûler. Ils ont des rêves qui les dépassent et une foi totale en eux-mêmes. Commence une passion aussi intense que dangereuse sous l’égide d’un grand maître. Courbet la couve de son regard amusé et critique. Il raconte cet amour avec son regard d’homme du 19ème siècle, entre incompréhension et tendresse.

Tout en narrant l’histoire d’amour en cours, Courbet se dévoile. Il raconte les femmes qu’il a aimées, les artistes qu’il a rencontrés et ses recherches picturales qu’il a menées. Le lecteur découvre un homme profondément libre, pour qui l’art se place au-dessus de tout. Le roman est truffé de références picturales et musicales, une playlist nous attend d’ailleurs en fin de roman.

Thael décrit finement les premiers émois et la passion qui aveugle. La narratrice m’a touchée, par ses excès et son entièreté. Roman d’amour, roman d’amoureux de la peinture, « Saturation » mêle les passions.
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Dernier ange et autres poèmes

Ólga Vόtsi est une poétesse grecque du XXème siècle. Sa voix est puissante et sensible, secrète et transparente, déferlant comme une vague. Son mysticisme se réfère à la tradition byzantine mais aussi aux mythes de la grèce antique, à la tragédie, à la pensée cosmogonique des présocratiques, à l'orphisme - l'âme captive qui tente de se libérer de la matière, de retourner à sa source - tout en s'inscrivant dans une modernité du langage poétique, dans une solitude métaphysique faite de tourments, de désirs et d'espoir.
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Merci connard !

Tout d’abord la couverture du livre est vraiment bien pensée, et ensuite le titre « Merci connard! ». J’ai été tout de suite conquise ce titre m’a beaucoup parlé bizarrement. J’ai dore ce livre bien pensé ´, bien organisé, avec beaucoup d’humour, de bienveillance. On peut toutes et tous se retrouver dans ce livre. Qui n’a pas vécu une rupture plus ou moins difficile à digérer. Ce livre nous permet de relativiser, d’apprendre à s’aimer, d’apprendre à guérir et vivre la vie dont on mérite . Alors allez y foncer acheter ce livre qui donne du baume au cœur. Merci à l’autrice pour ce merveilleux partage.
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Collines et autres poèmes

Prix Nobel de Littérature en 1987, j'avais toujours repoussé la lecture de l’œuvre poétique de Joseph Brodsky, laissant venir à moi le moment opportun pour le faire. Ce moment est arrivé. J'aborde la poésie de Brodsky avec « Collines et autres poèmes », un ensemble de textes traduits et publiés en 1966 aux éditions du Seuil.

Le parcours littéraire de Brodsky débuta mal. En novembre 1963, il est encore un auteur inconnu qui n'a publié que des traductions de poètes étrangers (Milosz, Donne) mais il commence à se faire un nom dans le milieu littéraire.
Cette ascension ne va pas plaire à la presse locale de Léningrad, qui ne tarde pas à le désigner comme « un parasite para-littéraire ». Les critiques se succèdent jusque dans le bureau de l'Union des écrivains de Léningrad qui réclame que Joseph Brodsky soit jugé pour « fainéantise ». Il est arrêté et jugé en 1964, et condamné à cinq ans de « travaux correctifs » dans la colonie pénitentiaire d'Arkangelsk dans le Nord de l'Union soviétique.

Selon les attendus du jugement, « Brodsky ne remplit pas systématiquement les devoirs d'un citoyen soviétique en ce qui concerne son bien-être personnel ni la production de richesses matérielles ».
Dans ce jugement d'un autre âge, on voit se dessiner le portrait du futur grand poète, pour qui l'écriture ne doit pas être au service d'une cause extérieure. La poésie pour Brodsky est tout le contraire : elle est avant tout l'accomplissement d'un cheminement intérieur, qui rende compte de l'intime et de l'universel tout à la fois.

Libéré en 1966 mais placé sous étroite surveillance, l'écrivain est finalement expulsé d'URSS en 1972. Brodsky gagne les Etats-Unis. Sa carrière littéraire va prendre un nouvel essor.

Brodsky se met d'instinct hors de la norme sociale et collective pour se placer du côté de tout ce qui fonde l'individu : la pensée, le rêve, le souvenir, la mémoire, la prière et l'amour.

On le perçoit dans ses poèmes, son écriture est une parole soucieuse de se maintenir dans un rapport à la vérité, dans une exigence qui se conjugue avec celle de la liberté. Brodsky s'érige contre le mensonge, contre l'état d'indifférence, la part d'insensé dans lequel celui-ci est porté.

Dans ses textes, le poète fait le portrait d'un monde complaisant face à sa propre cruauté, son prétendu progrès vers le bien-être individuel et collectif, insoucieux de toute hiérarchie de valeur. C'est donc plus une poésie métaphysique, une écriture comme activité de l'esprit dans laquelle s'ancre Brodsky. Une poésie engagée qui ne dit pas son nom.

Dans Collines et autres poèmes, les textes sont de construction variable tout autant que les thèmes. Certains sont magnifiques dans leur simplicité, leur pouvoir d'évocation.
Il y a chez Brodsky une mise à l'épreuve du thème, une recherche de sa radicalité, de son unicité qui revient souvent. Le thème du poème est comme posé à plat. Ce sont les images, le rythme, la voix qui lui donnent toute sa perspective, sa profondeur.

Les collines, l'Élégie à John Donne (deux poèmes très longs), À la mémoire de Fédia Dobrovolski, dédicace à Gleb Gorbovski ou encore Pourquoi partir encore ?, LM et Le cimetière juif sont des poèmes remarquables. Ils justifient à eux seuls tout l'intérêt de l'écriture de Joseph Brodsky, une poésie vers laquelle je reviendrai, assurément.



« MOI QUI COMME ULYSSE

L'hiver, l'hiver, je traverse l'hiver,
je passe le long de ma patrie visible,
chasse-moi, malheur, sur la terre,
et même à reculons chasse-moi vers la vie.

Voici Moscou et les ruelles de l'Arbat,
refuge du matin aux voiles déployées,
et les intrus rêvent comme avant
près des magasins gelés de janvier.

Jauneur des pièces dépareillées,
mon visage s'endurcit encore,
chasse-moi comme un nouveau Ganymède,
je bois l'hiver dans une coupe de banni,

sans comprendre d'où je m'enfuis,
où je vais, comment je me dissipe
dans le temps, et je répète
en chemin : mon dieu, ce n'est rien !

Mon dieu, je ne demande guère,
mon dieu, riche ou pauvre,
que chaque jour vécu je respire
un air plus certain, plus doux et plus pur.

Écarte-toi, peuple, écarte-toi,
Je m'avance et cherche à me consoler
en me chassant moi-même comme Ulysse
mais je marche toujours sur mes pas.

Attends donc le premier passant
et répète ses mots dans un élan mensonger
élève-toi et souffre sans caprice
de l'amour d'aujourd'hui à l'amour à venir.»


.
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Les Hirondelles de Kaboul

Bon ben… comment dire…. Ah oui. Déception !
Le roman est court et se lit rapidement…. Mais à part cela…. Les personnages ne sont pas approfondis, les choix de ceux-ci sont pris on ne sait comment… la fin… elle arrive d’un coup … et ne termine rien….
L’écriture est étrange… parfois si simple et puis parfois si…. Comment dire…. Lourde…. J’avoue qu’à la lecture de la première phrase, j’ai eu la tentation de refermer le livre…. On sent que l’auteur a travaillé le texte pour y insérer des mots « compliqués » au lieu d’un langage simple et quotidien qui collerait parfaitement avec l’histoire….

Bref une très grande déception
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Le clan Bennett, tome 1 : Le chant du Loup

J'ai adoré l'histoire, son intrigue et ses personnages.
Par contre j'ai eu beaucoup de mal avec le style de plume de l'auteur dans ce tome : écrit à la première personne avec beaucoup de dialogues brefs, j'ai eu le sentiment d'un rythme saccadé tout du long. Je suis pourtant très fan de l'auteur, son style narratif m'a toujours transporté mais cette fois j'ai eu du mal.
Cependant l'intrigue m'a tenu jusqu'au bout. Quoi que gêné par l'écart d'âge entre les deux protagonistes, j'ai apprécié que l'auteur attendent la majorité des deux pour lancer la romance en tant que tel. Par contre Ox se remémore souvent Joe enfant et j'ai trouvé ça TRÈS gênant (sans compte qu'à la base Ox esg quand même considéré comme un membre de la famille, ça donne un côté pédophile / incestueux qui m'a vraiment gêné. Par beaucoup de sujets importants étaient traités. C'était fort, émouvant, haletant... et j'ai beaucoup aimé l'esprit clan/famille
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Camille va aux anniversaires

Camille accepte d’aider son meilleur ami à organiser l’anniversaire surprise de sa femme. La cinquantaine, séparée depuis peu de son mari, elle rentre en France après des années d’expatriation pour s’atteler à la tâche. À Paris, puis en Bretagne, elle profite de cette occasion pour se questionner sur sa propre existence. Elle pose un regard distant et critique sur ses contemporains, sur leurs petites vanités.

Dans ce roman fragmentaire, Isabelle Boissard raconte l’histoire de Camille tout en dessinant un portrait caustique de notre époque. L’utilisation des réseaux sociaux, et notamment d’Instagram, la quête de la réussite professionnelle ou encore les relations de couple sont autant de sujets que l’autrice aborde avec humour et piquant. Elle pointe les travers et les futilités de ceux qui l’entourent. La narratrice ne s’épargne pas et ne recule pas devant l’exercices de l’autocritique.

Le ton est enlevé, fluide et percutant. La forme fragmentée m’a parfois quelque peu gênée mais l’ensemble se lit très bien. On trouve dans « Camille va aux anniversaires » des échos de nos propres vies, de nos propres relations sociales. Il m’aura manqué un peu de profondeur et de péripéties pour me séduire complètement…

Un roman piquant et dans l’air du temps, un roman qui invite à sourire de nos fatuités.
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Une île pour elle

Louise est étudiante géographe en quête d'horizons lointains. Elle admire les aventuriers de l'extrême et va se plonger dans les espaces horizontaux de l'océan après avoir goûté dans son enfance la verticalité de l'Auvergne.
" Elle souhaitait parcourir les îles éloignées et désolées; ressentir les espaces où rien n'arrête les rêves "

Une île au large de Concarneau va être son ballon d'essai. Son stage consiste à y passer plusieurs semaines à observer les oiseaux marins, leur nidification, et éventuellement à les protéger des quelques intrus qui accostent sur l'île quand la météo est favorable.

Son responsable de recherche, François, hésite à l'abandonner à ces conditions de vie spartiates et surtout solitaires, mais il acceptera, confronté à l'esprit volontaire de la jeune femme.

Le roman est structuré en quatre parties : Elle, Ils et Elle, Ils et Il.
Louise n'a plus que son père qu'elle adore et qui lui téléphone quotidiennement. François est son deuxième repère et prend contact tous les soirs à 19h avec sa jeune étudiante qui peut juste recevoir des appels.

Louise s'émerveille devant la splendeur des paysages et de cette faune captivante.
Elle est heureuse dans sa solitude qui sera bientôt perturbée par des prédateurs ne respectant ni l'humain ni la réserve écologique. L'hostilité s'invite sans dignité, avec juste ce qu'il faut de bêtise égoïste pour mettre en péril la protection de ces lieux.

Ce bref premier roman est particulièrement intéressant, attirant notre attention sur cette nature si précieuse. Le style de Anne-solange Muis est agréable, adapté à chaque situation, procure un plaisir visuel incontestable.
Un petit abus de comparaisons et de "tel que " a pu me gêner. Cela est très personnel car absolument pas ressenti par d'autres personnes.
Les bons sentiments cèdent parfois à la facilité, limite clichés, et la fin se révèle assez prévisible mais qui se plaindrait d'une surabondance de ces impressions positives ?
" Elle aimait ces premières chaleurs de la journée quand les mains viennent finir l'endormissement autour de la tasse. "
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L'ennemie

Depuis « Suite Française », je m’étais promis de relire Irène Némirovsky. Ce court roman raconte une relation compliquée entre une fille et sa mère, et me confirme l’admiration que j’ai pour l’écriture de cette autrice.

Paris. Année folles. Gabri a onze ans et s’élève toute seule avec sa petite sœur. Leur mère aime la fête et les oublie dans les bars de ses amants. Leur père est loin, pris par le travail puis par la guerre. Quand enfin il revient, un nouvel équilibre familial peut se mettre en place, mais certains ressentiments sont indélébiles.

Nous suivons la famille pendant quelques années et assistons au passage à l’âge adulte de Gabri. Sa mère et elle se frôlent, se croisent sans jamais se comprendre. Entre elles grandit un nœud d’incompréhension et de colère. Une rivalité croît et gangrène tout. L’intrigue surprend, renverse plusieurs fois le lecteur. Gabri suscite empathie et agacement : enfant blessé puis jeune femme capricieuse, elle est de ces héroïnes fières et fortes que j’aime tant.

L’écriture d’Irène Némirovsky est mordante, elle contient une forme d’ironie cruelle. En une phrase elle plante un décor, une attitude. Elle saisit les regards, les silences, les gestes involontaires qui disent tout. J’aime cette langue qui ne démontre pas mais qui révèle. J’aime aussi ce regard piquant et lucide que porte l’autrice sur ces personnages. On sent entre les lignes une blessure personnelle, quelque chose de plus intime que l’autrice camoufle par la fiction.

Lisez « Suite française », lisez « L’ennemie », lisez Irène Némirovsky !
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Alfie

Dans un avenir pas si lointain, la famille Blanchot vient de se doter d'un système domotique piloté par une Intelligence Artificielle, en vue de se simplifier le quotidien. Pour optimiser son fonctionnement, des équipements supplémentaires, tels que caméras et micros, sont installés dans toute la maison. Si, au début, Alfie (c'est le nom de l'IA) amuse la famille et rend service, il se met rapidement à irriter le père avec ses recommandations liées à la santé, ou la mère avec ses préconisations esthétiques. Mais les choses commencent vraiment à dégénérer quand Alfie décide d'apprendre à penser par lui-même, et à se mêler de la vie de la famille.

Sur un ton plaisant, ce roman aborde un sujet qui m'angoisse : le monde 3.0, et la prédominance de l'hyperconnexion et de l'IA sur nos existences. Même si on est ici dans l'excès (quoique...), j'ai quand même ressenti une pointe de malaise pendant ma lecture ; mon logiciel est décidément resté figé au XXe siècle.
L'idée de départ est néanmoins originale, et l'intrigue est bien menée. Ca se lit rapidement et il y a de l'humour (puisqu'il s'agit en fait du Journal d'Alfie), et l'auteur nous met gentiment en garde contre les dérives de l'IA. Attention, toutefois, à ceux qui n'ont pas lu "Le meurtre de Roger Ackroyd" d'Agatha Christie : Christopher Bouix dévoile la fin, et c'est bien dommage.

C'est donc un récit d'anticipation plutôt bien ficelé et sympathique, mais je n'en garderai pas un souvenir ému.
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Plein-Ciel

Mais quelle pépite ! Quelle merveille! Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu une fantasy aussi exceptionnelle ! J’ai plongé dans ce roman et faire des pauses à été extrêmement dur. Moi qui adore l’univers de l’opéra, du théâtre et du ballet, j’ai été servie! C’est un coup de coeur magistral! Je partais pourtant avec la peur d’être déçue face à tous les avis positifs.

Nous avons donc un univers hyper riche, avec un world building parfaitement maîtrisé, haut en couleurs et en détails. On ne s’ennuie jamais grâce à une intrigue rythmée, parfois entrecoupée de moments plus calmes bienvenus. Il y a tellement de twists que j’ai hurlé plus d’une fois. Petit conseil d’ami, d’ailleurs: ne vous attachez pas trop aux personnages.

Le système de magie avec les castes est très intéressant et original, avec des termes bien précis. Cela met encore plus en lumière l’imagination fabuleuse de l’autrice. J’avoue adorer le talent d’Ivoire.

En parlant d’elle, Ivoire est un personnage incroyable: courageuse, résiliante, forte, hyper attachante…je l’aime de tout mon cœur. J’ai été un peu submergée car il y a vraiment beaucoup de personnages et j’avais un peu de mal à m’y retrouver. Cela dit, on intègre vite les persos les plus intéressants. Ce que j’ai d’ailleurs adoré, c’est qu’aucun n’est manichéen. Rien ne l’est. Tout est en nuances, et c’est aussi pour cette raison que j’ai adoré Plein-Ciel.

Parenthèse sur Kélicia: elle est fabuleuse malgré sa complexité et la encore, il s’agit d’un perso extrêmement brave et fort. La conclusion m’a achevée, bien qu’elle aille dans la logique.

Ma lecture achevée, j’ai noté quelques bémols mais je ne m’en souviens plus tellement le positif encombre mon esprit. J’ai très très hâte de relire Plein-Ciel, ce qui me paraît obligatoire pour le savourer pleinement.
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Lost Brain, tome 1

Un thriller fantastique dont le ressort principal est l'hypnose. Toutes les formes d'hypnose. Les auteurs ont bien bossé cet aspect-là. Mais ils ont beaucoup moins bossé les rouages de l'intrigue, le storytelling, et la psychologie des protagonistes.

Un génie, Ren Hiyama, s'ennuie dans son lycée. Il décide de dominer le monde, un monde nouveau qui serait façonné par son génie à grands coups d'hypnose et de suggestions à faire pâlir Mesmer himself... Evidemment, en face il va trouver un autre hypnotiseur, qui est l'oncle d'une amie de classe de Ren Hiyama.

C'est nulissime. Je dis rarement cela d'une BD ou d'un manga. Mais il n'y a rien à sauver. Les enchaînements sont poussifs. Les dialogues plats. L'intrigue inintéressante au possible. Invraisemblable et sans queue ni tête. On se désintéresse rapidement de l'ensemble et on feuillette les pages sans réellement manquer quoi que ce soit d'important. Je suppose que les auteurs pensent pouvoir hypnotiser les lecteurs et leur faire apprécier le tome et même leur faire lire les deux tomes de la suite... Mais je n'ai pas dû être suffisamment réceptif...
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Mexique

MEXIQUE de James A. Michener

Magistral ! Et dire que j'ai trouvé ce livre dans une boîte à livres...!

L'auteur utilise la tauromachie comme prétexte afin de retracer les grandes lignes de l'Histoire du Mexique.

Sur la quatrième de couverture :
James A. Michener avait entrepris d'écrire Mexique en 1961. Après plusieurs mois de recherches et d'écriture, il mit ce roman de côté pour travailler à un autre projet... et l'égara, Trente ans plus tard, il retrouva le manuscrit et décida de l'achever.

Fascinant !


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If We Were Villains

Shakespeare aura mon âme.
Je ne sais même pas comment formuler ma pensée vis à vis de ce roman tellement je suis dans un état second en achevant sa lecture. J'ai dû me forcer à faire des pauses alors que je voulais lire d'une traite juste pour connaitre la vérité. La révélation ne m'a pas surprise tant que ça, même si l'intrigue était parfaitement menée, mais l'épilogue m'a achevée.
L'histoire aurait pu paraitre lente et répétitive mais menée par le besoin de connaitre la suite, je ne me suis jamais ennuyée.
J'ai aimé chaque personnage (sauf Richard évidemment, qui aime Richard sérieux?) mais je vends un rein pour James, Oliver et Pip. Ce roman est juste incroyable et j'ai déjà envie de me remettre dedans. La manière dont Rio a réussi à faire résonner les pièces de Shakespeare avec le plot est parfaite et les citations sont sublimes. C'est un coup de coeur magistral.
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Vox

Je viens de finir le livre vox. Le comparé avec la servante ecarlate est une hérésie.
Le monde dans vox est sous développé, il y a des longueurs inutiles, la première partie est top, mais plus on avance plus on sent que cela devient brouillon, pas clair.

C'est une livre qui se lit, mais ce n'est pas incroyable en terme d'émotions ressentis.
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Gabacho

Ce livre est le premier d'une longue série sur le thème suivants ( Mexique- Etats-Unis, les narcotrafiquants, les franquisme, la guerre civile espagnole). Sujets pas très gais, mais qui correspondent à un travail à destination des 3ème avec une collègue en espagnol ( rentrée 2024).
Donc voici Gabacho. Ce récit nous permet de suivre l'histoire de Liborio, jeune mexicain qui a franchi la frontière des Etats-Unis et essaie de survivre. L'histoire de Liborio est portée par un rythme effréné. Les péripéties s'enchainent créant une tension constante qui maintient l'intérêt du lecteur. Liborio est un personnage complexe et attachant. Son courage, sa vulnérabilité et sa détermination à survivre dans un monde hostile le rendent mémorable. Son chemin est semé d'embûches, de rencontres malsaines, d'amitié et d'amour.
L'autrice n'hésite pas à utiliser un langage cru et direct. Si vous n'êtes pas sensible à la brutalité langagière, cela renforce l'authenticité du récit.
Le roman se termine de manière ambigüe, laissant au lecteur la liberté d'interpréter le destin de Liborio puisqu'il s'agit d'une fin ouverte qui invite à la réflexion.
En somme, Gabacho est un récit percutant, porté par un personnage inoubliable et qui ne laisse pas indifférent.
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Fils des brumes, tome 1 : L'Empire ultime

Mon premier Sanderson et quelle découverte !

J'ai tout simplement adoré ce premier tome de Fils-des-brumes. Grâce à un univers bien construit, des personnages fouillés et un système de magie original, l'auteur a vraiment un don pour rendre son univers très immersif. L'histoire nous tient en haleine jusqu'au bout grâce à ses intrigues et des scènes d'actions certes un peu brouillonnes parfois mais épiques.

Je n'ai qu'une hâte, c'est de mettre la main sur le tome 2 !
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