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Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La Commun..

Je suis une novice dans la lecture de Tolkien , et je dois dire que j'ai adoré
J'ai toujours eu un faible pour les adaptations cinématographiques en version longue de Peter Jackson mais la Wahou !!! J'ai redécouvert cette histoire, une pépite 👌 un pur plaisir de lecture pour ce premier tome
J'ai vraiment hâte de découvrir les autres œuvres de Tolkien
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En attendant la fin du monde, tome 1

Cela fait un moment que je suis Marc Dubuisson sur les réseaux sociaux et j'étais ravie de pouvoir le rencontrer lors du salon Quai des Bulles et de pouvoir lui acheter son livre.

Le principe, ce sont des strips sur une petite page à l'horizontale avec comme thème l'actualité en bonhommes bâtons.

C'est toujours plus intéressant de voir les actualités de Marc Dubuisson quand elles sortent et, en même temps, cette bande dessinée permet de prendre du recul sur certaines choses qui se sont passées et de les analyser autrement.

J'adore l'humour de l'auteur et sa manière de parler de faits d'actualités et de politique. Le format en quelques cases fonctionne très bien, tout comme les bonhommes bâtons, peu communs dans la bande dessinée, qui nous permettent de les reconnaître entre mille. Les petites notes de l'auteur sont un véritable plus.
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Je suis charrette : Vie d'architecte

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Delcourt de m'avoir permis de découvrir ce beau et très consistant album graphique à l'occasion de la dernière opération Masse Critique.
"Etre charrette" est une expression qu'on utilise couramment aujourd'hui pour dire qu'on est écrasé par un travail urgent, mais au départ elle a été créée par des étudiants en architecture au 19ème siècle, quand des étudiants en architecture pressés empruntaient de vraies charrettes de livraison pour transporter leurs maquettes et travaux divers depuis leur école située dans le quartier Montparnasse jusqu'à la salle d'examen au centre de Paris. Certains terminaient même leur travail sur le chariot...
"être charrette", c'est ce que va découvrir Enzo lors de son stage dans la prestigieuse agence Xavier Nolan.
Certaines situations peuvent paraître totalement improbables mais la réalité dépasse parfois la fiction, et la lecture s'est révélée d'autant plus passionnante que j'ai plusieurs jeunes architectes dans mon entourage. Certaines de leurs anecdotes auraient encore pu enrichir cet album !
J'ai particulièrement apprécié le style à la fois sobre et direct de ce roman graphique, et le fait qu'il montre les états d'âme des protagonistes, les rivalités au sein de l'agence, les luttes de pouvoir, le rôle de chacun dans une tâche commune... jusqu'à ce qu'une décision au sommet les oblige à tout recommencer.
Merci encore pour cette belle découverte.
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Les pentes

Le village cévenol délocalisé en Auvergne, pour montrer qu'il importe peu qu'il soit ici ou là, puisque c'est pareil partout, garde de ses origines concrètes le dénivellement qui justifie le titre, sa géologie, son panorama, son temple protestant. Comme lui, il a perdu ses âmes puisque sa population a été victime de l'exode rural. Ce qu'il a gagné en passant d'une région à l'autre, c'est, accroché au flanc de la colline, un hâvre de paix, une robinsonnade reconstruite à partir de la pierre locale par une famille d'irréductibles Auvergnats, bien décidés à ne pas s'en laisser conter par la modernité, et qui maintiennent envers et contre tout l'idéal d'une vie frugale et poétique dans son dénuement. L'emplacement est favorable, les données géologiques ne permettant ni la construction d'éoliennes ni le creusement d'une déchetterie. Précaution justifiée, car c'est bien de cela qu'il s'agit tout autour d'eux, les champs ne sont plus porteurs que de dispositifs électrogénérateurs, les drones pollinisateurs ont remplacé les insectes qui s'acquittaient de cette fonction depuis des millions d'années, les noms mêmes de lieux-dits ont disparu remplacés par les coordonnées matricielles des éoliennes. Bref la dénaturation de la nature est déjà portée à son comble. L'usage du papier et du crayon pour consigner ses impressions ou ses sentiments n'est qu'une survivance d'un autre âge, une activité suspecte et clandestine dont il y a tout à craindre. Elle se maintient, incoercible, comme en témoigne la moitié épistolaire de ce roman consacrée aux échanges humains cœur à cœur des membres de la famille qui s'adressent les uns aux autres en se prodiguant des marques d'affection et de tendresse. Lettres qui ne peuvent qu'être déposés en catimini au pied d'une éolienne, comme jadis au creux des arbres morts. Elles alternent avec l'évocation de l'entreprise nommée par antiphrase, comme il convient dans ce monde où toute véritable communication est faussée, Société de fertilité. Sa raison sociale, si l'on peut dire, est d'empêcher justement que perdure une fécondité qui échappe à son emprise. Par des promesses alléchantes, au nom de grands principes intéressés, il s'agit de gagner des gêneurs que l'on tient en piètre estime, les pousser à abandonner d'eux-mêmes ce que l'on veut leur enlever, car ils se refusent au décervelage ubuesque par la technocratie ambiante. Mais ces attardés ne sont pas seulement à l'image des colombes dans leur simplicité mais des serpents qui savent les ruses. Aussi les fronts ne sont-ils pas aussi figés que l'on pourrait craindre, entre le pouvoir écrasant du nouveau Goliath de la modernité et la résistance larvée qui reste fidèle à ses principes de jadis. Sofia, la bien nommée en grec, est à l'image du bon samaritain, son persécuteur se change en taupe au sein du système adverse et se trouve en binôme avec un réfractaire, dans les nouveaux méharistes, utilisateurs de la vieille guimbarde qui évoque la chamellerie, et sa difficulté bien connue à passer par le trou de l'aiguille, les tunnels où se réfugient les derniers vivants réitèrent les catacombes du monde romain. En filigrane de situations modernes transparaissent des préfigurations lointaines. D'un bout à l'autre du texte, deux piliers de la modernité de jadis, Verlaine et Apollinaire, celui-ci privé de son A privatif, tendent la banderole, politique et poétique, de la démonstration pacifique en faveur du bon vieux temps. Il traverse un temps de persécution mais ce n'est pas une raison de s'en affliger. Tout cela est dit dans un joyeux mélange des quatre sens de l'écriture, une écriture romanesque rapide, enjouée et moqueuse, qui piège ses personnages et son lecteur, sans s'appesantir sur la critique d'un monde qui n'est assurément pas le meilleur... ni le moins pire.

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La couleur de l'espoir

"Lorsque le malheur les frappe, les Connelly sont en vacances en Nouvelle-Angleterre dans leur propriété familiale, comme chaque été. Josie, la fille aînée, disparaît en mer sous les yeux des siens, impuissants. Sa famille est effondrée. Comment continuer à vivre ? Comment dépasser le sentiment de culpabilité ? Chacun se retranche derrière un douloureux. mutisme et Ruth, mère déchirée et brillante avocate d'affaires de Boston, décide de fermer pour toujours leur maison secondaire. Pourtant, le corps de Josie n'ayant toujours pas été retrouvé, elle garde espoir. Soutenue par la force de son intuition, Ruth va tout faire pour restaurer l'équilibre familial et pouvoir enfin affronter la vérité sur les lieux du drame..."
L'histoire est triste mais finit bien.
Le style est parfait. Le titre ainsi que la couverture correspondent à l'historie.
Auteur à suivre
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La Dernière fée des sables

... Un roman signé Edith Nesbit, premier ouvrage que je lis de cette autrice de renom. J'ai adoré cette aventure jeunesse remplie de magie, d'humour mais également d'actions et de quelques leçons de vie... Car à quoi bon souhaiter être riche? Ou encore être beau? Cela vaut-il vraiment la peine? J'ai dévoré chaque chapitre avec avidité en découvrant chaque nouveau vœu avec impatience ! Je ne peux que vous inciter également à découvrir ce classique de la littérature jeunesse, dès 10 ans et de faire la connaissance de cette grande fratrie ainsi que de la dernière fée des sables...
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Ici pour aller ailleurs

Rien que le titre nous mène ailleurs. Emmanuel Carrère, chroniqua ce recueil – affiché sur la couverture : un recueil – dans le Monde, et comme j’aime bien Carrère, je me disais que ce recueil occuperait des temps de silence, le matin juste après l’aube. Dyer écrit sur l’art, plusieurs textes évoquent des œuvres land art ; j’en connaissais certaines, je ne cherchais pas les autres sur Internet ; je me laissais porter, bercer, sans envie de farfouiller pour jouer au savant. Dyer philosophe, érudit et sarcastique, sans trop s’afficher, écrit comme je voudrais écrire, fluide et complexe dans la même phrase. Un moment je pensais évoquer la traduction, la qualifier de superbe, comme le fit, un jour, dans le Monde, l’écrivaine chargée,alors du feuilleton, Camille Laurens ; en lisant cette phrase « la traduction est superbe » à propos d’un livre argentin, je la trouvais creuse, conne et inutile – la phrase, pas Camille laurens – on ne peut écrire cette phrase, la prononcer qu’à condition de lire le livre dans sa version originale puis dans la version française, de maîtriser non seulement les subtilités des deux langues, mais aussi le contexte socio-politico-économico-culturel de la production du livre. Dyer applique avec merveille cette phrase d’un de ses compatriotes écrivains : "Ce qu’il y a avec les vacances, quand elles sont réussies, c’est qu’elles donnent envie de rentrer chez soi."
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Vigdis : Première présidente au monde !

Le nom de Vigdís Finnbogadóttir vous dit-il quelque chose? Il s'agit de la toute première femme à devenir présidente dans le monde entier ! Vous m'avez bien lu ! Elle est devenue présidente de l'Islande, élue par son peuple, un grand pas pour l'humanité et le féminisme, mais elle est également devenue la première femme célibataire à adopter un enfant dans son pays. Un parcours impressionnant et une femme inspirante, tout cela retranscrit dans ce superbe documentaire jeunesse signé Rán Flygenring. Son ouvrage est didactique, rempli de couleurs mais également de touches humoristiques, l'autrice va à l'essentiel pour nous parler du destin de Mme Finnbogadóttir (alors qu'on aurait pu en parler pendant maintes pages). Je ne peux que vous conseiller de le découvrir avec beaucoup d'enthousiasme et d'admiration, dès 6 ans, cette héroïne devrait être connue de tous et toutes !
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Greenwild, tome 1 : Le monde derrière la porte

... Une aventure magique qui m'en a mis plein les yeux ! Daisy et Leila sont deux héroïnes très fortes et hyper attachantes. On s'immerge dans ce duo inséparable et on ressent le manque de Ma avec autant de douleurs que la jeune adolescente. On découvre également avec des étoiles dans les yeux toute la magie de Greenwild, ce monde enchanteur où la nature règne en maîtresse. L'intrigue nous tient en haleine tout au long de l'histoire qui ne manque pas de rebondissements mais surtout, d'actions ! J'ai dévoré chaque chapitre avec avidité et j'ai hâte de connaître la suite des aventures de la jeune Thistledown et ses amis. L'écriture de l'autrice Pari Thomson est assez riche en détails pour que l'on admire toute l'originalité de son univers si singulier comme si nous y étions. Les illustrations d'Elisa Paganelli viennent renforcer cette impression par ces magnifiques dessins qui apparaissent au fur et à mesure de notre lecture. Je ne peux que vous encourager à plonger dans le monde de Greenwild, mais regardez où vous mettez les pieds afin ne pas vous faire attraper par une liane grimpante...
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La Gribouille

"1880. Dans cette Acadie lointaine qui s'éveille de son long sommeil colonial, Pélagie-la-Gribouille est un personnage. Epoux, enfants, cousins, parentèle, il n'est pas un habitant du Fond-de-la-Baie sur qui elle ne règne avec l'autorité qu'elle tient sans doute de son aïeule, l'héroïne légendaire du Grand Dérangement. Mais il suffit que débarquent entre Cocagne et Barachois un Jérôme-le-Menteux, porteur d'espoirs mirobolants, ou le mystérieux Renaud à la jambe de bois, un Français de France qui va ouvrir à la connaissance les esprits et les cœurs de ces pêcheurs candides, pour que Pélagie et les siens soient emportés vers d'étranges aventures maritimes et sentimentales, doublées d'une course au trésor fertile en réjouissantes surprises. Au bout du chemin, c'est tout de même l'amour qui aura le dernier mot, tandis que surgissent à la conscience d'eux-mêmes un peuple et une province qui n'ont pas fini de nous étonner."

Bon livre que j'ai lu avec plaisir. Bon moment de détente

Auteur à suivre
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Les Carnets de l'apothicaire, tome 12

Changement total de décor avec ce douzième tome des Carnets de l'Apothicaire, et ce n'est pas pour me déplaire, alors que les filles ne sont pas là, ce qui est assez inhabituel pour moi, mais l'intrigue fait que c'est très prenant et il y a de petits éléments qui sont plus qu'intéressants, et qui je l'espère ne traineront pas en traitement par la suite.

La première petite aventure ne m'a pas plus passionné que cela. Je ne suis pas très fan des histoires de fantômes et puis on n'apprend pas grand-chose non plus. Cela tombe un petit peu comme un cheveu sur la soupe, mais je peux comprendre qu'elle ait été là pour combler un peu la suite et donner au lecteur un petit moment de tranche de vie classique avant de s'attaquer à un plus gros morceau. La dernière vignette reste extrêmement mignonne par contre.

Le reste du tome est par contre très intéressant pour différentes raisons. Déjà on sort du cadre du palais, de quoi donner un petit coup de neuf à l'environnement global de l'histoire. Le fait que le père de Lolan soit impliqué est aussi un fait à prendre en compte. La dernière concubine reste un mystère depuis son arrivée, et à chaque fois que l'on parle d'elle, il y a comme un air de suspicion à son égard. De quoi se poser pas mal de questions. On sait en plus que quelqu'un en veut à Jinshi, et le début de l'aventure laisse aussi sous-entendre que la partie de chasse est plutôt à risque. Donc une ambiance plutôt lourde et peu sereine. Mais c'est aussi ce que j'attendais car cela faisait un petit moment que cette intrigue était mise de côté. Ensuite, le fait que Jinshi ait demandé que Mao Mao les accompagne a un côté un peu suspect, dans le bon sens du terme. Et c'est là que j'attends les mangaka au tournant !

Globalement, je pense que nous en sommes aux prémices de cette histoire. Il se passe pas mal de choses mais on ne connait pas encore les tenants et les aboutissants. Et franchement, j'attends beaucoup de cette intrigue. Avec tout ce qu'on nous laisse miroiter j'espère que derrière, il y aura des révélations et un petit chambardement. Je ne me plains pas du manga, loin de là, mais j'avoue que comme il y a pas mal d'insinuations depuis le départ, j'aimerai que l'on avance à ce sujet. Sans compter, qu'il y a aussi la partie concernant Mao Mao et Jinshi. Trop de détails dans ce tome douze qui nous poussent à croire que le jeune frère de l'empereur a des sentiments pour notre héroïne. Sans compter le fameux passage avec une tension sexuelle à couper au couteau... J'ai envie de dire que ce n'est pas que mon petit cerveau qui imagine des choses. J'adorerai qu'il y ait une romance entre ces deux-là, et depuis le départ, on sent bien qu'il y a anguille sous roche. Déjà vu la position de Jinshi, ça ne pourra être qu'intéressant, et si on ajoute la personnalité de Mao Mao, je n'ose pas imaginer ce que ça pourrait donner ! Et j'espère que l'on ne nous fait pas miroiter quelque chose pour rien.

Petit mot sur deux animaux qui ont droit à une mise en avant que j’aie adoré : le petit chien de chasse dont s'occupe Lihaku. Absolument adorable à tout point de vue, et c'est là que je me rends compte que Les Carnets de l'apothicaire manque un peu d'animaux de compagnie... Et puis les grenouilles ! Tant de clins d'oeil dans tout le tome que j'ai trouvé très drôles ! Tout comme les métaphores de Mao Mao à ce sujet ! Moi j'adore.
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Les entraves de l'hiver

Dans “Les entraves de l’hiver”, nous suivons Jack Frost, un être magique chargé de veiller au bon déroulement de l’hiver. Condamné à n’exister que quelques semaines chaque année, il rêve de se libérer de ses entraves magiques. Mathilde, une jeune femme au cœur immense, jongle entre ses responsabilités familiales et professionnelles. Leur rencontre fortuite va bouleverser leurs vies et les mener vers une aventure mêlant amitié, amour et quête de liberté.

J’ai particulièrement apprécié la profondeur des personnages. Mathilde, avec son cœur sur la main, est extrêmement attachante. En plus de ses études, elle travaille dans une maison de retraite pour faire le ménage et prend plaisir à discuter avec les pensionnaires une fois son travail terminé. Elle s’occupe également de ses nombreux frères et sœurs, dont la mère ne s’occupe plus, et veille sur eux avec dévouement et altruisme. Jack Frost, bien que presque immortel, se bat contre une solitude oppressante. Sa relation avec Mathilde se développe de manière naturelle, apportant chaleur et douceur à l’histoire.

Le style d’écriture de Djenny Bergiers est fluide et captivant. Elle réussit à rendre une histoire sans grande action addictive grâce à une narration délicate et des descriptions immersives. J’ai trouvé que les thèmes abordés, tels que la vieillesse et la maladie, étaient traités avec justesse et sensibilité, ajoutant une profondeur émotive à l’intrigue.

La structure narrative, alternant les points de vue de Jack et Mathilde, enrichit l’expérience de lecture en permettant une immersion totale dans leurs pensées et émotions. Les descriptions détaillées de l’hiver et la magie omniprésente ajoutent une atmosphère féerique qui est très agréable. J’ai apprécié aussi de suivre, en fil rouge, tout au long du roman la mise en exécution du plan de Jack pour se libérer de ses entraves.

En conclusion, Les entraves de l’hiver est une romance fantastique merveilleuse, parfaite pour les périodes de Noël mais tout aussi agréable en toute autre saison. Les personnages sont attachants, l’histoire est touchante et porte de beaux messages de solidarité et de résilience. Je recommande vivement ce livre à tous les amateurs de romances fantastiques et de contes modernes.

Un grand merci à l’autrice pour ce beau moment de douceur.
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La mort à Venise

"La fascination mortelle que peut exercer la beauté, tel est le sujet de La mort à Venise, ce chef-d'œuvre d'inspiration très romantique où l'on retrouve l'essentiel de la pensée de Thomas Mann. Gustav Aschenbach, romancier célèbre et taciturne, voit sa vie bouleversée par la beauté divine et la grâce d'un adolescent. Sous le regard interrogateur du jeune Tadzio, la descente aux abîmes de ce veuf respectable, dans une Venise au charme maléfique rongée par le choléra, est un des récits les plus troublants de cet immense écrivain."
Bon roman.
Auteur à suivre
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Le Monde selon Sisun

Shim Sisun est une autrice coréenne avant-gardiste. Elle est forte. Ses mots sont justes. Elle ose. Voilà dix ans qu’elle n’est plus, bien qu’elle ait toujours souhaité n’avoir aucun rituel pour sa mort, sa famille décide de marquer le coup.

Ils s’envolent direction Hawaï afin de récolter chacun une offrande pour elle. Un objet, un souvenir.

J’ai été plongée au cœur des pensées de l’autrice. J’ai trouvé chacun de ses mots forts et poignants. Malgré les difficultés, elle a toujours été forte. Sa famille est soudée. Ils sont un tronc solide.

Ce roman est magnifique. Les phrases sont puissantes. Inspirantes. Je me suis enrichie.

En ouvrant ce roman, vous découvriez un éventail de connaissances, de souvenirs, de partages. Un roman riche. Un roman puissant.

J’ai passé un moment délicat entre montagne, peinture, oiseau, ligne, gourmandise et échange.
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Bienvenue chez Protect, tome 2 : De l'impac..

Après l'impact du numérique sur le monde du manga, voilà une nouvelle analyse sur le monde du jeu vidéo. Il est loin dorénavant où les joueurs achetaient un cd-rom pour jouer en revenant à la maison. Dorénavant, on joue avec son téléphone qui propose des jeux gratuits où il faut payer pour évoluer. De même que l'on télécharge des jeux et plus besoin de support physique. Tout cela a changé les modèles économiques et il n'est pas facile de s'adapter pour toutes les entreprises. Miso Suzuki se focalise sur une en particulier avec un dirigeant un peu vieillissant qui se refuse à faire du fric sur l'addiction des joueurs. N'y a t'il pas un moyen de trouver un juste milieu? Bien entendu, Jingoro va trouver une solution. Nanami est dorénavant une salariée et s'applique dans son travail. Elle ne maîtrise pas encore toutes les subtilités de la psychologie. Son truc s'est l'économie. On trouve même une référence à Drucker. Un peu d'érudition là-dedans prouve le sérieux de la démarche. L'explication est concentrée sur le marché japonais avec des spécificités nationales et cela date de 2016. Cela reste intéressant de voir qu'il est possible de s'adapter si on ouvre un peu sa curiosité. Si on reste sur ces certitudes d'un autre temps, les choses finiront pas péricliter. Sans grande surprise les choses se finissent bien pour tous les personnages. Sous couvert d'une enquête, on apprend à plus connaître l'adolescente avec ces qualités. Le chef alcoolique est moins présent. On a hâte de terminer la série pour savoir quel secret lie tous les protagonistes récurrents.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Les refuges

Et bien voilà un thriller qui a eu le don de me happer du début à la fin en me faisant passer de surprise en surprise ! C’est bien écrit et c’est incroyablement bien construit. Une construction machiavélique qui vous manipule pour votre plus grand plaisir.
Au début, un professeur d’université fait un cours sur les refuges et veut parler d’une affaire des années 1980, le refuge de Sandrine.
Puis 1949. Valérie se promène en bord de mer et voit affluer sur la plage des cadavres d’enfants.
Enfin 1986, Sandrine, jeune journaliste d’un quotidien régional enquêtant sur un agriculteur dont les vaches ont été taguées de croix gammées est rappelée pour se rendre chez un notaire de la côte normande. Sa grand-mère, Suzanne, est décédée et elle doit se rendre sur place pour l’inventaire d’après décès. C’est-à-dire sur une île, réserve naturelle protégée où il ne reste que très peu d’habitants, tous là depuis les années 1940.
Le bateau ne rejoint l’île que tous les 7 jours. La voilà donc sur place, prisonnière en quelque sorte et en ayant tout le temps de se poser des questions sur cet endroit énigmatique qui semble cacher un terrible secret. De se poser des questions et d’essayer de trouver des réponses. A ses risques et périls !
Les chapitres avec Sandrine alternent avec ceux qui racontent l’arrivée de sa grand-mère sur les lieux, juste après la guerre pour encadrer un groupe d’enfants orphelins sous les ordres d’un directeur un peu marginal.
Que s’est-il passé sur cette île quarante ans plus tôt ? Et qui est ce roi des Aulnes, dont les enfants que côtoient Suzanne semblent avoir une peur irraisonnée et qui pollue leurs cauchemars ?
L’intrigue est déjà prenante, glaçante, étouffante même parfois et on commence à trembler un peu pour le sort des deux femmes à quarante ans de distance et pour les enfants.
Et puis… Tout bascule ! Le roman prend alors une tournure surprenante. Et puis… Et bien ça continue. Je n’en dirais pas plus sur l’histoire.
Une vraie expérience de lecteurs pour amateurs de romans policiers et de thrillers, notamment psychologiques. Le même genre d’expérience qu’avec Shutter Island de Dennis Lehane. Un auteur qui vous manipule et vous ne voyez rien venir. Jusqu’à la dernière page, vous serez surpris et heureux de l’avoir été.
Le style de Jérôme Loubry est en plus d’une fluidité absolue. On se fait manipuler mais avec plaisir. Ce roman est un vrai tourne-page. Chapitre après chapitre, on veut aller plus loin, comprendre, découvrir.
Certains passages sont parfois un peu dur, d’une violence psychologique qui est indispensable à la construction de l’intrigue et qui, étonnement passe à la lecture sans aucune difficulté.
Un vrai coup de cœur que je conseille à tous les amateurs de thrillers psychologiques, de romans policiers et de littérature en général.
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Le chemin du cimetière

"Recueil de trois nouvelles autour des thèmes de prédilection de T. Mann : les rapports entre la vie et l'art, entre la bourgeoisie et l'artiste marginalisé. Le chemin du cimetière met en scène un veuf alcoolique.
La Mort à Venise et Tristan comptent parmi les meilleurs récits de Thomas Mann. Malgré leur brièveté, ces deux chefs-d'oeuvre d'inspiration très romantique contiennent l'essentiel de la pensée du grand écrivain allemand. On y retrouve le pessimisme foncier hérité de Schopenhauer, la clairvoyance, la perspicacité et l'extraordinaire raffinement psychologique que Thomas Mann admirait chez Nietzsche, ainsi que les quatre notions fondamentales qui, à travers la littérature, ont pendant des siècles défini l'âme allemande: culture, musique, protestantisme et sens du devoir. La fascination mortelle que peut exercer la beauté physique, tel est le sujet de la Mort à Venise: justement parce qu'il n'est plus jeune, et qu'il a une sensibilité d'artiste, le romancier Gustav Aschenbach sera plus qu'un autre sujet à ces brusques déraillements qui conduisent à la mort. Univers glacé de la montagne, gaieté factice du sanatorium."
Bon roman qui se lit facilement
Auteur à suivre
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Tristan

"Il s'agit d'un court récit se passant dans un sanatorium en montagne. Un riche commerçant y amène son épouse, Gabrielle Klöteryahn, pour un mal bénin, croit-il. Bientôt un lien particulier se tisse entre la femme et Spinell, autre patient du lieu, écrivain peu brillant. Ce lien s'incarne dans de longues conversations entre eux deux et surtout dans un morceau de musique, Tristan et Yseult de Wagner."
Super roman qu'il faut lire
Auteur à suivre
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Le bruissement du papier et des désirs

J’ai écouté ce roman en livre audio, et je pense avoir bien fait.

Les différentes interprétations de la lectrice, comédienne, m’a permis d’accrocher rapidement à l’histoire.

Sarah McCoy m’a plusieurs fois conquise, avec des histoires nous faisant voyager dans le monde et dans l’histoire.

Alors que le début me semblait long et inintéressant, au fil des chapitres, je me suis attachée aux personnages et notamment à Marilla.

En 1837, en pleine campagne, Marilla Cuthbert, Matthew et ses parents mènent un quotidien agréable et doux.
Il s’agit d’une famille courageuse, qui chaque jour, se fatigue à la tâche.

Lorsque Clara, la maman de Marilla, décède brutalement, celle-ci se jure de veiller sur son frère, sur son père, et globalement, sur tout le monde.

On suivra son quotidien en tant qu’enfant, adolescente et jeune femme éprise de liberté.
Celle-ci détient une force de caractère impressionnante pour l’époque où la Femme n’avait pas le droit de s’exprimer.

Il s’agit d’un roman historique, mystérieux mais intéressant.
L’aspect politique historique m’a happé, notamment par les actes de bravoure de Marilla, qui décide d’aider tous les orphelins.

C’est une belle histoire familiale, de promesse, d’engagement et de solidarité.
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Mariage heureux inattendu

J'ai passé un bon petit moment avec ce manga qui se lit rapidement.

Pour échapper aux sollicitations de leurs collègues et à la pression de leurs familles pour qu'ils se mettent en couple, Ritsu et Haruma décident de faire un mariage blanc, mais pas sans avoir d'abord partagé un appartement pendant six mois pour être sûr qu'ils s'entendent au quotidien.
Mais si la colocation se passe au mieux, leur relation glisse bientôt vers quelque chose que Ritsu n'avait pas du tout envisagé...

Malgré des scènes très explicites, cela reste une romance très mignonne, pleine de bons sentiments.
Les deux collègues emménagent ensemble pour des raisons pratiques (mais pas uniquement, pour Haruma) qui semblent quand même un peu cousues de fil blanc. Cependant, une fois établi qu'ils vivent ensemble, le récit devient plus fluide : on voit leur relation évoluer vers une amitié qui devient très vite ambiguë, entre rapprochements et hésitations, entre les sentiments amoureux de l'un et les peurs de l'autre.

J'ai bien aimé les dessins aussi, avec leurs traits fins et précis. Les personnages sont élégants, expressifs et les décors soignés.

Et si le happy-end est bien là, les papiers du mariage ne sont pas encore signés, ce qui laisse une petite ouverture pour une éventuelle suite....

Une lecture agréable donc bien que le scénario soit sans surprise.
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