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Au terme de ma lecture, je n'ai aucune idée de la façon dont je vais critiquer ce roman.
Parce que j'ai trouvé l'histoire tout à fait particulière et qu'elle est assez difficile à résumer clairement.
Ceci étant, j'ai mis une cote mitigée parce que mon point de vue est mitigé.
Autant l'intrigue, la détention de Robert dans les gêoles de l'inquisition, l'histoire d'amitié entre Robert, Antonin et le tanneur ou encore entre Jean et Guillaume étaient agréables. Autant l'aspect "théologie de Maître Eckhart" me semblait rébarbative.
Un roman en demi-teinte, en effet, qui a des aspects intéressants pour ceux qui apprécient les histoires de Croisades, de Grande Peste et d'inquisiteurs mais il faudra subir toute la réflexion philosophique sur Dieu.

Ce roman est un spin off de la série LES VOYAGEURS DE LA NUIT.

On y suit le parcours d'Irina, femme panthère garou, au passé sombre.
Parfois, pour se reconstruire, il faut passer par le prix du sang.

La lecture de ce roman fut plaisante à l'égal de tous ceux de Mme Daïna.

On se situe clairement dans le même genre que celui de Patricia Briggs et la collection Mercy Thompson.

A decouvrir

Pourrquoi et comment écrire sur l'esclavage ? Comment dire l'indicible ?
Mona Azzam, empreinte de ses racines africaines, nous tresse la mémoire bafouée d'un continent... l'Afrique... à travers ses mots...
Et ceux des mots d'esclaves, parvenus miraculeusement dans les mains d'hommes et de femmes, passeurs de mémoire...
Un grand livre d'humanité

Une histoire échevelée (et rousse... et bleue... j'y reviendrai) de Joann Sfar qui recycle Aspirine du même coup, tout en présentant une nouvelle héroïne, pétillante, juvénile, hyper attendrissante et assez fofolle, et lesbienne, même si elle semble encore assez indécise.

Héliotrope fait partie d'une famille de voleurs d'objets magiques. La magie, c'est son univers. Mais son univers, c'est aussi sa mémé qui carbure à la vodka et au mescal (quand elle veut utiliser ses pouvoirs médiumniques).

Par amour, ou ce qui y ressemble d'assez loin, Héliotrope va se mettre dans les ennuis, dont elle se tire avec insouciance, une certaine dose de témérité et pas mal de chance, qui ne rime pas avec nonchalance, car Héliotrope est speedée à donf.

Les habitués et fans reconnaîtront sans peine le trait et l'humour nonsense de Sfar. Les plus durs des durs regretteront que le résultat est un peu trop lisse et plus consensuel. On a quand même des saillies antisociales qui font mouche, du politiquement pas trop correct. Mais sans doute moins que d'habitude. Cela dit, cela reste fort agréable, même si c'est vite lu avec un petit sourire au coin des lèvres.

Rapprochement inévitable avec le, l'unique, le grand, "dix petits nègres" de Madame Agatha Christie, la trame étant sensiblement la même, l'esprit présent, on ne peut douter de l'inspiration de l'auteur. Alors pour ma part, personne n'égalera jamais et de loin, Mme Christie. Toutefois, abstraction faite de cette comparaison, ce thriller se laisse lire bien facilement, le rythme est particulièrement soutenu et le suspens tient en haleine jusqu'à la dernière page. Beaucoup d'acteurs qui n'ont rien de particulier de prime abord (et j'avoue que j'ai eu des difficultés jusqu'à la fin à les "remettre") mais qui dans leur ensemble, tiennent leur rôle. Thriller agréable donc, qui se lit d'une traite, petit coup de coeur pour le décors.

C'est d'assez loin mon livre préféré de Pierre Boulle (bien que j'aie aussi un faible pour la Baleine des Malouines...) Le Sacrilège malais n'a pas les qualités cinématographiques du Pont sur la rivière Kwai ou de la Planète des singes (d'ailleurs je ne crois pas qu'il ait été adapté au cinéma) mais il a autre chose - un humour qui frôle l'absurde tout en gardant un ancrage réaliste. Cela vire à une satire prémonitoire du monde "corporate", pétri d'ambitions personnelles et de pseudo sciences de la productivité ou du management. Une sorte de Dilbert avant l'heure.

Enfin! Horusfonck des bédéphiles s'est replongé dans les aventures de Martin Milan qu'il a tant apprécié durant trente magiques années entre 1967 et 1997!
Christian Godard, virtuose du gag, du jeu de mots et de l'intrigue qui emmène tout le monde, petits et grand, a sans cesse fait évoluer Martin Milan dans la profondeur et la réflexion humaniste.
Le Lombard, en éditeur émérite, offre donc une superbe intégrale en quatre volume avec les aventures de notre pilote d'avion-taxi dans l'ordre chronologique
Ce Tome 1 couvre la période 1967-1970 avec l'évolution rapide de Martin Milan ( dont la chevelure passe du blond au roux) et de son avion Le Vieux Pélican... Des histoires courtes puis plus longues, qui deviennent au fur et à mesure davantage fouillées.
Les deux points d'orgues de ce premier opus, restent Les clochards de la jungle dans le quel Martin Milan va aider un enfant à retrouver son père disparu; et Églantine de ma jeunesse dans lequel le pilote va conduire une lionne apprivoisée dans sa savane naturelle.
Des histoires, parues dans cet hebdomadaire Tintin des années soixante et qui se relisent toujours avec autant de plaisir que de ravissement.
Il ma faut aussi, rendre hommage à Greg qui sut retenir Christian Godard dans les pages de l'Hebdomadaire des 7 à 77 ans!

Super coup de cœur, surtout pour la première partie, qui fait résonner l'intimité des corps avec le collectif, la nature et le politique. J'avais déjà eu la chance de lire Je suis pas trans dans la forêt en ligne longtemps avant la parution du recueil et ça a été une vraie joie de le voir imprimé de ce très beau livre. C'est un texte puissant que j'ai envie de faire à tout le monde. J'ai beaucoup aimé l'ambiance "Guérillères" de Monique Wittig sur cette première partie du recueil.
La deuxième partie m'a moins touchée émotionnellement mais le dialogue qu'elle met en scène amène pas mal de chouette points de réflexion qui m'auraient sans doute paru plus difficiles à saisir s'ils avaient été noyés dans un essai.

🖐🖐 Qui est qui ?
Mal de crâne assuré !
Amélie Lenglet a été enlevée à l'âge de sept ans.
Dix ans plus tard une jeune fille réapparaît, dit avoir été séquestrée et s'appeler Amélie Lenglet ...
Malgré l'impossibilité d'établir sa réelle identité et sans avoir retrouvé les kidnappeurs, les parents sont au comble du bonheur, surtout Hervé, le père, car Laetitia, la mère, est un peu moins enthousiaste ...
Quelques semaines plus tard, une seconde jeune fille affirme elle aussi être Amélie Lenglet ...
Laquelle est Amélie ? Même les parents ne sont pas d'accord alors nous, je vous laisse imaginer !

🖐🖐 Les auteurs nous mènent en bateau du début à la fin !
Un page-turner qui vous fait des nœuds au cerveau !
Le petit plus, il se passe en partie en Vendée 🥳
La Roche sur Yon, Les Sables d'Olonne, Sainte-Foy, Amélie Langlet habite à côté de chez moi ! Oui mais laquelle ? Ok ça ne résout pas l'énigme 🙃

🖐🖐 Un thriller psychologique très bien ficelé, des chapitres courts et une fin inattendue.
Je ne dirais pas un coup de cœur pour autant, vous connaissez mon intransigeance en matière de crédibilité, je dirais un sans faute pour l'intrigue mais j'ai trouvé les personnages un poil trop superficiels.
Moi je ne suis pas Amélie Lenglet, je suis Pounette et je suis chiante ! 😄
Ça reste malgré tout une lecture addictive, Amélie Lenglet vous fera tourner bourrique c'est certain !
Enfin, quand je dis "certain", c'est un bien grand mot car les certitudes et ce roman ça fait deux !! 🤪📚

Le résumé m'avait bien intrigué aussi quand j'ai rencontré l'auteur au détour d'un salon du livre j'en ai profité !
C'est une belle découverte, l'histoire est original et intriguante. Les éléments ne se déroulent pas dans l'ordre donc j'étais un peu interloqué sur les 2 premiers chapitres mais la gêne c'est vite envolé. Le héro est particulier, pleins d'humour noir. J'ai vraiment apprécié son histoire.

Je continue ma découverte des romans , écrits par Carina Rozenfeld.
L'histoire de l'écriture de ce roman m'intéresse : comment est ce que deux autrices d'origine différente allaient-elles faire pour co-écrire un roman fantastique? Comment l'idée leur est venue? Je trouve ce concept incroyable, surtout avec le succès qu'avait déjà rencontrée CJ Daugherty et sa saga "Nightschool".

Et bien l'histoire prend forme tout "simplement" avec une double narration. D'un côté, nous rencontrons le personnage de Sacha Winters, qui a été crée par Carina. Le roman plonge d'ailleurs le lecteur dans un suspens immédiat. Sacha a 17 ans, il aime le risque, et il fait des choses complètement inconscientes, du genre se jeter du 5e étage et parier qu'il ne va pas en mourir. Il se laisse complètement aller, il ne va pas en cours... Bref, sa vie est un sens dessus dessous complet. Et très vite, le lecteur va découvrir pourquoi il agit ainsi. Durant la lecture, j'ai été touchée par sa rage de vivre, son envie de se battre, surtout lorsqu'il rencontre Taylor Montclair, une anglaise du même âge, qui est très sérieuse et donne tout ce qu'elle peut pour intégrer les prestigieuses écoles d'Oxford pour la prochaine rentrée.

En lisant, je retrouvais toute la force des récits écrits par Carina Rozenfeld, cet attachement pour les personnages, la façon dont elle les crées, avec leur force et leur faiblesse , les rendant ainsi réels.


Quant à Taylor, j'ai commencé à la trouver attachante un peu plus sur la fin. Elle est assez miss parfaite durant la première moitié, jusqu'à ce que sa vie vole en éclat et qu'elle doit absolument sortir de sa zone de confort. Je pense qu'elle va être une sacrée badass dans le tome 2.

Les deux protagonistes sont amenés à se rencontrer pour un accompagnement à l'anglais, et nous allons tout en douceur savoir que cette rencontre était programmée. L'intrigue commence à prendre forme, et l'histoire va dépasser la réalité, nous entrainant inexorablement vers un univers fantastique dans lequel Sacha et Taylor devront affronter une prophétie, où la mort les guette à chaque avancée.

De base, l'intrigue est assez classique mais tout est fluide, on alterne les points de vue, lorsqu'ils sont séparés, on découvre des pans de leurs vies respectives à Londres ou à Paris, tout en découvrant une toile de fond assez solide et intriguante.
J'ai été plusieurs fois dans le besoin de plonger dans l'histoire pour découvrir la suite, mais le manque de temps m'a quand même un peu trop sorti de l'univers.

Je viens de commander le tome 2, je le lirai donc pour la future lecture.

Lien : https://chezptitelfe.blogspo..

Des couleurs fluos et un dessin délicat, des enfants tous différents et pourtant si semblables. Un album à mettre entre toutes les mains pour parler des singularités qui ne nous empêchent pas de nous comprendre et de nous accueillir à bras ouverts. À lire et à offrir !

Laurent Gaudé nous offre un texte court mais poignant en donnant une voix à chacun de ceux qui ont vécu la terrible nuit du 13 novembre 2015 : les victimes, leurs proches, les soignants, les forces de l'ordre... Une écriture puissante, poétique et certainement juste.

Ce recueil de nouvelles est une bonne surprise ! Les nouvelles sont très rapides à lire, très diverses, qui mêlent à la fois fantastique, folie, étrangeté.

J’ai été très attirée par la couverture, que je trouve superbe ! On sait d’office que ce sera insolite, et le recueil n’en devient que plus attrayant !

L’écriture est très agréable, fluide, et les textes suffisamment courts pour qu’on ne s’ennuie pas. Ils sont tous différents, traitent tous d’un sujet unique… c’est donc une lecture très diversifiée en un seul ouvrage !

Si vous ne savez pas quoi lire, que vous ne voulez pas vous prendre la tête avec un énorme roman compliqué… ce recueil est parfait !

À l’ire de la consternation technologique, constat sociologique où likes et followers sont devenus synonymes de grandeur d’âme, de candeur, où l’être de l’humain n’est mis en lumière que par l’halo de son écran. « Le syndrome du canal carpien » de John Boyne, satire londonienne où cinq membres épars d’une même famille nucléaire se partagent toit, fortune et code wifi avec boniment, mais où la moindre virgule de trop crée vent de panique et raz de marée dans ce cristal qu’est la toile débridée, où se tissent les liens les plus tordus, les moins recommandables, où rien ne s’efface, tout s’ébruite…au nom de qui, de quoi ? Du badge bleu, sa notoriété, bien évidemment.

Il y a quelques rares grands mots dans ce texte que je trouve être néanmoins et pourtant ,d'un intérêt négligeable et qui consiste à livrer la mise en scène et l'histoire (brève) d'un aveuglement narcissique, qui est assez subliminal mais incontestable en ce qui concerne Roald Amundsen et son récit des événements.
Le texte est faussement comme la prise de parole d'un grand homme passionné et modeste ,en action .
Je crois que si on publiait le récit de l'expédition d'une famille nombreuse dans une grande surface un jour de blizzard,ce serait plus trépidant et surtout plus consistant ,surtout avec des cadies à la place des avions.
Amundsen à participé à de nombreuses "courses" autour des deux pôles qui sont de grandioses moments de voyages polaires en bateaux, en dirigeables ,en avions et un peu à pieds.
Il est mort dans le Grand Nord sur l'île aux ours. Son corps fût encore recherché il y a 18 ans à peine mais sans résultats.
Bref il fut une star, un héros norvégien qui tombait bien et à point, au moment où ce pays accédait juste à l'indépendance.
Ce livre est beaucoup de vent pour rien. Dans le Grand Nord voyez-vous il a des congères, ma chère !
Disons qu'il y avait incontestablement la matiere pour faire un récit didactique et vibrant et débordant de volonté et d'ingéniosité. Au lieu de cela nous avons un focus sur deux avions qui :Décoleront? Décoleront pas?
Sincèrement il y a à peine un contenu dans ce texte dont la lecture est pénible pour cette raison.
Mais c'est vrai que à l'époque, l'avion avait une aura merveilleuse nimbée de périls situés hauts dans le ciel et dans les rêves qui furent ceux de gens qui vivent à peine 25 ans après la fin du XIXe siècle.
Ps : L'introduction qui est consacré à Amundsen n'est pas inutile mais elle n'est pas très dense pour autant.

Je ne suis pas une adepte du genre. J'ai acheté ce livre sous les conseils de ma collègue, Agathe.

On y suit une revisite du mythe d'Hadès et Perséphone.
C'est mignon, dans l'ensemble. Si on ne regarde pas de trop prêt les détails.

Parce que des détails qui bloquent, il y en a un certain nombre :
- la maigreur psychologique des personnages
- les scènes de sexe
- le déroulé même de l'intrigue.

Bref, à lire pour poser son cerveau. Sans plus. [ ERRATUM SUITE AU TOME 3 : J'ai abandonné ma lecture en cours de route. A première vue, mon cerveau était suffisamment reposé.]

ATTENTION: ce livre n'est pas adapté à un public en dessous de 15 ans.

J'ai lu tous les livres de BA Paris et d'habitude j'adore...sauf les dix petites poupées que je n'avais pas vraiment aimé...

Là c'est pareil...je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé des longueurs...je me suis tellement ennuyée en le lisant que j'ai préféré abandonner ..
L'intrigue ne m'a pas convaincue et je ne me suis pas du tout attachée au personnage principal...
Je n'y arrivais pas et j'attendais de l'action qui ne venait pas...
Bref une mauvaise expérience pour moi mais ce n'est que mon avis...
Dans ce cas je préfère laisser tomber et passer à autre chose...

Je partage l’avis de nombreux lecteurs.
Et pourtant j’ai adoré de nombreux livres de Peter May.

Le côté séducteur d’enzo macleod est en effet assez poussif et inutile pour l’histoire.

Quant à l’intrigue elle n’avance pas jusqu’aux 10 dernières pages avec un meurtrier et un mobile sortis du chapeau
Décevant

Waouh, j'aime beaucoup les thrillers/policiers, je découvre la plume de l'auteur avec ce premier Tome. Tout au long de ma lecture, j'ai trouvé sa plume agréable, fluide, maniant les rebondissements avec brio. Les chapitres s'enchaînent sans aucunes longueurs, il nous fait passer d'une période à une autre afin de suivre l'évolution de l'enquête.
Différents personnages nous entraînent dans une série de questionnements, une mère et son fils trop fusionnels, une jeune femme devenue folle, des policiers, le tout dans une ambiance pesante. Attention car c'est pour un public averti, les scènes de meurtres sont très explicites. L'auteur nous transporte à Breck sur mer où des enlèvements de petites filles sèment la terreur, surtout la découverte des corps.
L'auteur arrive à nous perdre sur le ou les suspects.
Je vous le recommande.