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Je veux voir le monde à travers ses yeux


C'est un joli roman sur la différence
Une histoire remplie de douceur, tout comme les personnages.
Une histoire sur l'amitié, la reconstruction.
Une mise en lumière du handicap
Un roman rempli d'espoir et de positivité.

J'ai apprécié cette lecture mais il m'a manqué un petit quelque chose.

Évidemment je vous encourage à le lire pour vous faire votre propre idée et de me dire ce que vous en pensez !!

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En vérité, Alice

Je suis cette auteur depuis un certai temps et ces deux derniers opus montaient en puissance. J'attendais celui-là avec impatience et il m'est tombé des maisn au bout de quelques pages. Elle a suivi la tendance et vient nous rabacher une énième histoire de femme maltraitée. Le sujet mérire qu'on en parle, mais dernièrement, il y a eu un tel déferlement sur ce sujet qu'il faut proposer une approche, une inventivité nouvelle. Là, rien que du déjà vu, lu ! Sa différence est de mettre en contact son héroïne avec le milieu catholique (la religion n'est pas mon fort !), s'il y a quelques "gentilles" pages, on ne parvient pas à se captiver pour ce monde replié sur des problématiques peu passionnante.
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Les peupliers de la Prétantaine

Ce roman est à l'image de son titre "Les peupliers de la Prétantaine".

D'après le dictionnaire, prétantaine signifie "Fait d'être toujours parti en vadrouille. Fait de laisser l'esprit ou l'imagination vagabonder. Personne multipliant les aventures galantes."

Difficile d'imaginer que ce mot puisse être choisi comme nom de lieu pourtant Marc Blancpain a choisi de nommer ainsi l'exploitation agricole où il situe son récit !

Au milieu du récit on comprend que ce titre est une allusion au personnage central, qui multiplie les aventures galantes, mais cela n’en fait pas pour autant de prétantaine, un vraisemblable nom de domaine.

Les personnages sont aussi alambiqués que le titre.

L’intrigue est poussive ; les dialogues invraisemblables : quelques soient les individus en cause, ils s’expriment sur le même ton que le narrateur.

A éviter.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Par le fer et le feu

Bonne découverte !
Deuxième livre que je lis de cette autrice, après l'excellent Ours et La Renarde, je m'attaque à un roman dont je savais dès le départ que je n'étais pas le public cible. J'avais envie de me mettre au défi.
Par le Fer et le Feu est un drame dark fantasy qui met en scène une romance sombre entre une succube et un mercenaire.
L'écriture est toujours aussi bonne, l'autrice soigne son vocabulaire on est bel et bien dans un univers médiéval. L'idée de départ est très intéressante et très original.
Si j'ai été curieuse au départ, j'ai malheureusement trouvé que ça devenait redondant par la suite. J'ai eu dû mal avec la relation des deux persos alors que c'est le cœur du récit.
Ce livre peut être une bonne surprise à qui aime ce genre de roman, non seulement par son développement, mais aussi son originalité.
Même si je reconnais que Par le Fer et le Feu n'est pas le genre de livre que j'apprécie, j'ai passé un très bon moment. L'univers ce tien jusqu'a sa fin et demeure bien construit. La fin est bien menée et réaliste.
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Le Métier le plus dangereux du monde, tome 1 ..

Oubliez les Superman et les Batman, ici les super-héros sont légion et leur réputation se forge sur les réseaux sociaux. Pas de cape et d'envolées lyriques, mais des likes et des commentaires pour décrocher des missions lucratives. Dans ce monde particulier, Ziad, adolescent complexé par son physique et son manque de super-pouvoirs, rêve pourtant de se joindre à la brigade des justiciers.

Particularité notable de cette bande dessinée : elle se compose de deux tomes 1, chacun suivant le point de vue d'un des deux enfants d'une même famille, Ziad et Louna. "Pile" nous plonge dans l'univers de Ziad, tandis que "Face" raconte l'histoire de sa sœur. L'intrigue se déroule en parallèle dans les deux tomes, offrant ainsi une vision complète et parfois contrastée des événements. Un parti pris narratif original qui permet au lecteur de se forger sa propre opinion sur les personnages et les situations.

Malgré les dangers inhérents au métier de super-héros, "Le Métier le plus dangereux du monde" ne se prend pas au sérieux. L'humour est omniprésent, distillé à travers des dialogues percutants et des situations cocasses. Les personnages, hauts en couleur et parfois caricaturaux, ajoutent à la légèreté du ton. On sourit et on rit de leurs mésaventures, tout en suivant avec attention leur quête de reconnaissance.

Derrière son apparente légèreté, cette bande-dessinnée propose une réflexion sur la société actuelle. La dépendance aux réseaux sociaux, la quête de popularité virtuelle et la superficialité des relations humaines sont ici pointées du doigt avec humour et finesse. L'auteur nous invite à nous interroger sur nos propres valeurs et sur la place que nous accordons à l'image dans notre société.

Les jeunes lecteurs apprécieront l'aventure tandis que les adultes pourront y trouver une réflexion plus profonde sur la société actuelle.
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Le Sang et la Cendre, tome 1 : Le Sang et l..

Franchement après l'avoir vu partout, je m'attendais réellement à quelque chose d'incroyable je suis restée jusqu'à la fin malgré ma réticence dès les 50 premières pages. J'aurais sans doute mieux fait de m'abstenir.

Toutes les deux min "tu es différente des autres", les scènes de sexe juste après des disputes ou quand il manque un truc dans l'histoire, un suspense inexistant (je veux bien être perspicace mais, deviner TOUTE l'intrigue au 4eme chapitre, ce n'est pas normal), mon dieu ce n'est pas possible. Pour l'histoire d'amour, je n'ai ressenti aucune alchimie quoique ça soit (du désir il y en a mais, de l'amour ? Pour ma part je rigole doucement), le deuxième point et non des moindres, le consentement, la limite est plus que franchi parfois et franchement ça ne m'attire absolument pas. En plus, le cliché la jeune fille magnifique mais qui ne le comprend pas, maltraitée et inexpérimentée avec le garçon beau comme un dieu, fort et forcément avec une part d'ombre, réellement c'était pour m'achever. Le point positif est l'univers, il est intrigant ça m'a beaucoup fait penser à un mélange de grisha et les étoiles de noss head.
Je suis restée au bout de ce livre en me disant qu'il s'agissait sans doute de la fin qui vaut le détour mais, alors là. Je n'ai même pas les mots pour décrire mon désarroi, comme quoi il est toujours possible de faire pire.

Concernant les personnages, alors Poppy est terriblement bécasse, il ne suffit pas de dire "je suis forte, courageuse, brillante" pour l'être. Le seul moment ou j'ai apprécié ce personnage c'est le moment où elle se "rebelle" avec son discours à Vikter, c'était très poignant et j'avoue avoir pensé que ce livre se révélait enfin. Pour ce qui est de Hawk, personnellement la fanbase me sidère un peu, je ne trouve rien de charmant à ce personnage, il est certes assez drôle mais, il est tellement problématique sur d'autres aspects que ça m'a irisé les poils. Personnellement, j'ai trouvé les personnages vides et creux, mis à part leur physique ils n'ont pas grand chose à eux.

Pour conclure, bien que l'univers soit assez intrigant le reste est tout bonnement insupportable.
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13 Heures

Deon Meyer est un auteur que j'ai découvert avec l'année du lion, sorte de mad max sud africain, qui m'a incité à en connaître plus : la proie et cupidité , tous deux de la même veine, m'ont également captivé. Avec 13 heures je continue ma découverte et dès le début j'ai l'impression d'avoir pris un vol pour Le Cap où tout de suite on ressent cette ambiance et cette tension particulière avec un racisme sous-jacent . l' intrigue principale suivie par Benny Grisel est dévoilée(un peu trop sans doute?) par le quatrième de couverture. Néanmoins la conclusion de cette aventure qui semblait traîner en longueur récompensera le lecteur de son assiduité
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La place

Dans "La place", Annie Ernaux nous raconte, de son écriture plate, l'histoire de son père. De ses origines, les grands-parents, son parcours professionnels, sa famille, son quotidien, tout cela au travers de subtils détails. Les épaules tombantes, le patois normand, le crachat dans la cour, les "il y avait plus malheureux que nous" ou encore "il fallait bien vivre malgré tout".

Ces détails, pourtant subtils, qui sont les marqueurs qui trahissent la classe sociale du père. Cette catégorie sociale "inférieure", ces "petites gens" dont la vie n'intéresse.

Un ouvrage délicat, saisissant, juste, dans lequel Annie Ernaux déploie ce genre si caractéristique à son œuvre, un mélange d'autofiction, de sociologie et d'histoire.

"Peut-être sa plus grande fierté, ou même la justification de son existence : que j'appartienne au monde qui l'avait dédaigné."
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Carnage

J’ai emprunté ce manga par pure curiosité, après avoir entendu parler de Junji Ito plusieurs fois, je me suis lancée sans vraiment savoir à quoi m’attendre.

Et woaw, quelle claque ! Carnage est un recueil d’histoires courtes horrifiques. C’est une œuvre sordide, l’horreur est partout, dans les dessins, dans les histoires et dans les personnages. J’ai aimé TOUTES les histoires et je sens que je vais y repenser souvent.

Il y a quand même un aspect très psychologique, ce n’est pas juste du gore pour du gore. Le mangaka dénonce les excès et les abus dont l’homme est spécialiste.

C’est une très belle découverte pour moi! J’ai envie de découvrir toute son œuvre !
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Toucher la terre ferme

J'avais très envie de découvrir cette autrice et très envie de lire ce livre.
C'est chose faite et j'en suis ravie.
Ce livre court m'a beaucoup touchée, étant maman depuis peu, j'ai retrouvé une partie de mes peurs et réflexions.
J'ai apprécié son introspection, ses flashback et surtout sa façon de s'affirmer. En tant que femme, écrivain, mère et épouse.
Certains passages sont d'une beauté folle, qui transpire l'amour.
Une très joli roman.
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Occasions tardives

J'ai beaucoup aimé "Le passé" de cette auteure, et je me sens un peu déçue par ce titre. Le sujet est intéressant et plutôt original, mais j'ai trouvé que la lecture manquait de fluidité (question de traduction ?) et je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages.
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Une enquête de Jana Berzelius : Sommeil blanc

Encore un nouveau tome (le second) de la saga Jana Berzelius, que j’ai beaucoup aimé ! J’ai retrouvé avec plaisir les membres de cette équipe et apprécié les suivre dans cette enquête qui nous mène cette fois vers un trafic de drogue. Le style est simple et léger, facile à lire.
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A Silent Voice, tome 1

“Je ne suis pas là pour me trouver des amis… Je vous méprise au moins autant que vous me méprisez !”

Une claque, voilà ce que j’ai pris en lisant ce livre. Les moqueries et farces qui se transforment en harcèlement, la solitude qui en découle, cela ne peut pas laisser indifférent. J’ai trouvé intéressant le fait d’avoir renversé les rôles puisque c’est principalement l’histoire du harceleur, Shoyo, qui est racontée. Shoyo est en CM2 et s’ennuie. Lorsque Shoko qui est malentendante arrive dans son école, il “s'amuse” à la persécuter et entraîne ses camarades de classe. Mais ce manga raconte surtout en creux l’absence des adultes, leur incapacité à voir ce qui se passe sous leurs yeux ou quand ils en ont conscience, leur indifférence. Par exemple, lorsque Shoyo bascule de harceleur à harcelé, son professeur lui dit “Tu ne peux t’en prendre qu’à toi même…”

J’ai hâte de savoir ce qu’il advient de Shoyo et Shoko.
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Artemis Fowl, tome 1

Je ne sais pas si mon filleul à qui est destiné ce livre aimera mais moi j'ai adoré ce mélange d'imaginaire (peuple des fées au sens large) et d'aventure science-fiction, avec son personnage principal peu recommandable mais quand même touchant, et les autres bien présents hauts en couleurs. La plume de cet auteur irlandais est riche, le ton plein d'humour... j'ai bien envie de découvrir les autres aventures : la libraire a eu raison de me faire connaitre cet Artemis Fowl à côté de qui j'étais complètement passée...
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Les règles du Mikado

Mais nom d'un chien quelle mouche a piqué Erri de Luca en nous donnant ce court roman ? Une première partie, faite uniquement de dialogues entre un vieil homme bourru qui aime se retirer, seul, sous la tente dans la montagne et une jeune gitane qui fuit sa famille dans la solitude nous emmène en terrain familier (celui par ex. de "La nature exposée", beau roman, et de "Impossible" ouvrage particulièrement impressionnant). Malheureusement cela se gâte sérieusement aux 2/3 de l'ouvrage par un coup de théâtre saugrenu, peu crédible et qui, de mon point de vue, enlève tout intérêt au bouquin. Un Erri de Luca qui nous tombe des mains a-t-on déjà vu cela ? Cela arrive...
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Le mandat

Nicolaï Erdman est un dramaturge russe dont la principale qualité est d'être un libre penseur irrévérencieux qui clamait "Un théâtre sans scandale n'est pas un théâtre".
Il le prouve avec "Le mandat" une pièce aussi comique que subversive écrite en 1924, dans la nouvelle Russie soviétique à l'aube du stalinisme, qui ne fait pas appel à l'esprit de sérieux mais à celui de l'intelligence, de la sensibilité et surtout du jeu et de l'humour.
J'ai eu la chance de voir la pièce au théâtre de la Tempête à la cartoucherie de Vincennes dans une mise en scène de Patrick Pineau et j'ai vraiment apprécié.

Dans cette tragi-comédie politique tout le monde en prend pour son grade. Après la chute du tsar, les Goulatchkine, une famille bourgeoise, tente de conserver leur place dans une société en mutation. Ils sont propriétaires et posent au mur des tableaux à double face, Jésus-Christ d'un côté, Karl Marx de l'autre, qui n'est retourné que dans le cas d'une visite des communistes.
Nadejda Goulatchkine, la mère, est veuve et souhaite marier sa fille au fils Smetanitch, des nostalgiques de l'époque tsariste qui cherchent à faire entrer un communiste dans leur famille par intérêt. C'est Pavel Goulatchkine qui va servir de dote à sa sœur en adhérant au parti et obtenir un mandat comme justificatif. Pour cela, il doit prouver qu'il connait des personnes de la classe ouvrière mais ne sait pas où trouver des prolétaires de louage.
Une série de quiproquos va mener Pavel à exercer un pouvoir qu'il n'avait pas jusque-là quand Tamara Leopoldovna vient demander à Nadejda Goulatchkine de cacher une grande malle en osier qui contient tout ce qui reste de Russie en Russie.

Loin d'une opposition binaire entre classes sociales et politiques, on n'en finit pas d'avoir des surprises dans cette pièce à rebondissements. Dommage que le troisième et dernier acte sonne moins que les autres comme une joyeuse effronterie. Il n'en reste pas moins que les personnages sont pris dans des mécanismes qui les dépassent totalement en montrant aux spectateurs le fonctionnement d'une société ou les communistes et anti-communistes sont moqués avec la même radicalité.


Challenge Riquiqui 2024
Challenge XXème siècle 2024
Challenge ABC 2023-2024
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La lune du loup

Je connais la plume de l’auteur pour ses bikers, et j’ai eu envie de la découvrir dans un autre style de lecture. je la remercie donc pour cette immersion complétement intemporel

✨la lune du loup est agréable, addictif, fluide et oh surprise une romance MM
Vous me connaissez je craque pas vraiment sur ce style de lecture , mais là elle est passé comme une lettre à La Poste même les scènes "a faire mouiller votre petite culottes" ne m’ont pas rebuté, c’est peut-être parce que il y a de la douceur. Je sais pas en tout cas ma lecture a été dévorée en une nuit.

Notre chaman a un caractère placide, respectueux et on va dire qu’il ne se prend pas vraiment la tête alors quand il a compris qu’il était attiré par l’alpha de la meute il n’a pas vraiment fait marche arrière

Je vous dirai bien que Monsieur le big boss a le même caractère mais j’aime pas le mensonge, lui il est plutôt taciturne et colérique, mais sa plus grande peur : le quand dira t on !!! Notre chaman est pas sortir de l'auberge avec son n'amoureux moi je vous le dis.

✨L’histoire cool de source, pas besoin de se faire de nœud au cerveau pour comprendre ou alors juste pour intégrer les prénoms de nos personnages. La plume de l’auteur est agréable, bien dosée. Il y a pas trop de suspense mais des rebondissements, je trouve notre couple très adorable avec leur différences.

J’ai aimé ma lecture et j’avoue que je l’ai pas regretté. Pourtant ce n’est pas le premier MM de l’auteur, mais j’avoue que Hunter des Death Angel a eu plus de mal, donc je dirais qu’elle peut être fière de m’avoir fait lire une romance mm et maintenant il me hâte de découvrir le tome deux!!!!
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L'Orange était sanguine

J’adore la couverture et le titre. Le jeu de mot, bien sûr, et le contraste entre la couleur de l’orange sanguine et le noir et blanc de la main est saisissant.
Je suis lectrice de romans policier, pour l’ambiance et pour le personnage principal surtout si c’est un personnage récurrent. Ce roman sort légèrement de ce cadre, ce qui ne m’a pas déconcerté au début car la procédure est marquée, avec des explications pour les néophytes.
On a des mises aux points sur les procédures d’un lieu à l’autre ou d’un service à l’autre. Ce n’est pas ce que je recherche mais ici cela fait sens et permet au lecteur de suivre le processus. Cela permet aussi de ne pas partir en vrille d’autant que géographiquement c’est assez vaste.
Ce qui m’a changé de mes lectures habituelles, c’est aussi le fait que le policier n’est pas spécialement borderline ou incontrôlable (pas d’alcool, drogue, sexe etc), il suit la procédure, prend soin d’appeler ses supérieurs, de contacter ses correspondants locaux lorsque ses investigations l’emmènent dans plusieurs régions. Il ne se la joue pas solo (ou presque).
En ce qui concerne la géographie dans ce roman, elle donne une dynamique à la narration car cela implique beaucoup de mouvements d’un lieu à l’autre. On passe de la ville au village fantôme, de l’océan à la méditerranée en passant par la garrigue et les vergers. Selon les lieux ont a des sujets sous-jacents. Je connaissais certains lieux alors ça donne une autre saveur à la narration.
L’intrigue policière est complexe et lorsqu’on croit comme Gérard Bastide après avoir échafauder des hypothèses et cerner les grandes lignes, on réalise que c’est plus diabolique que cela. Plusieurs sujets d’enquêtes apparaissent au fil des rebondissements, je vous laisse les découvrir.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Alabama 1963

Alabama 1963 est un roman qui me faisait de l’œil depuis un moment, je l’ai reçu en cadeau de Noël il y a quelques années déjà et il attendait patiemment son heure. Le moment est venu, et, vraiment, mon seul regret est de l’avoir tant fait attendre dans ma bibliothèque.

Ce roman se passe à Birmingham, dans l’Alabama en 1963. Le corps d’une fillette noire est retrouvé, la police ne s’en soucie pas outre mesure, et bientôt, d’autres fillettes disparaissent. Bud Larkin, détective privé – alcoolique et raciste- accepte d’enquêter pour le père de la première victime. Adela Cobb, femme de ménage noire, s’interroge sur ces disparitions. Ces deux êtres que tout oppose se retrouveront peut être sur certains points…

Ce roman se déploie sur deux thématiques, d’une part l’enquête policière, d’autre part le quotidien en Alabama en 1963, et les deux se rejoignent sans cesse. En effet, quotidien est mis en scène par le biais d’Adela, de ses amies et de toute la communauté noire de Birmingham. C’est un univers rude, empli de racisme et de défiance. Si vous avez aimé La Couleur des sentiments de Kathryn Stockett, vous retrouverez dans ce roman des choses qui vous plairons. Adela est une bonne, ses employeurs – exclusivement des femmes blanches nanties, la regardent de haut, méprisant leur bonne, condescendant à être aimable, et se montrant insultantes lorsqu’elles pensent se montrer gentilles. Le portrait dressé de la société de l’époque est acerbe. Sous les affronts, les injures et le mépris, nous découvrons le rire solaire d’Adela et de ses amies, les petites révoltes personnelles qui sont autant de cailloux semés pour dresser la tête sous les insultes. Chacun de ces petits faits est révoltant. Une multitude de détails m’a hérissée, et pourtant, c’est aussi véridique. Dans ce contexte, inutile de dire que la disparition, et la mort de fillettes noires n’agite pas trop la police. Ils enquêtent mollement, histoire de dire qu’ils ne sont pas inactifs, mais clairement, leurs priorités sont ailleurs. Au milieu de ces injustices quotidiennes, des petites étincelles illuminent le chemin : Gloria, l’une des patronnes d’Adela est aussi fantasque que touchante, de même que Madeline et sa cousine Shirley Ackerman. Tout cela permet de nuancer : les temps changent, l’intolérance est encore bien vivace, mais des lueurs d’espoir apparaissent. Cela permet de dresser un tableau tout en nuance, sans cacher l’horrible et le révoltant pour autant.

Dans ce roman, les personnages sont attachants. Ils ont tous une humanité terrible – dans ce qu’elle a de plus beau mais aussi de plus immonde. Adela est la femme qu’on a obligé à ployer sans cesse et qui peu à peu redresse la tête et affirme ses propres droits. Elle incarne la lutte, la bonté aussi et l’aspiration à un meilleur avenir pour les siens, empreints de justice. Ses amies sont hautes en couleurs et apportent ce qu’il faut de bonne humeur et de drames silencieux. Lazarus, le beau-frère d’Adela, est un personnage ambivalent. Autant, certains passages le rendent presque sympathique, autant d’autres font cristalliser un homme détestable. Je vous laisse voir par vous-même l’impression qui domine à la lecture. Bud, le détective, et les policiers Walt et Edwin sont eux aussi ambigus : leurs petites bassesses, leur racisme les rend détestables… mais pas seulement. En effet, Bud ne se réduit pas à son alcoolisme ou à son racisme. A travers les pages, nous le voyons évoluer, changer, nous comprenons les failles béantes qui l’ont précipité dans l’alcoolisme, et ce qui a accéléré sa déchéance professionnelle. Difficile de ne pas être ému par son parcours et surtout de ne pas compâtir avec l’homme – qui a lui aussi souffert plus souvent qu’à son tour. Dans sa quête de justice pour trouver l’assassin des fillettes noires, il trouve aussi sa vérité et l’ensemble de la communauté prendra conscience de ce qu’il était vraiment. Ainsi, le roman propose des quêtes initiatiques multiples : celle d’Adela, celle de Bud, celle d’une société qui devra se défaire de ses préjugés pour avancer.

Le rythme du récit nous emporte, sans temps mort. Il n’y a ni hâte excessive ni lenteur préjudiciable. L’économie d’ensemble du roman est parfaitement dosée pour offrir un excellent moment de lecture. Les pages ont défilé sans que je ne m’en aperçoive. J’ai été véritablement happée par l’histoire qui se jouait sous mes yeux.

Ainsi, j’ai eu un véritable coup de cœur pour Alabama 1963. Le roman est dense de matière humaine : le sublime côtoie la misère humaine et les turpitudes. L’œuvre se fait le reflet d’une époque douloureuse, marquée par les injustices, par le racisme et la haine, mais plante aussi des graines d’espoir qui permettent d’illuminer la route des personnages. Une très belle lecture dont on se délecte.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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Réversibilité

Un récit qui parlera à beaucoup d'entre nous... quelle que soit la souffrance, lorsqu'elle est issue de l'agression ou de la malveillance, elle détruit. L'auteure s'appuie sur la beauté de la poésie pour décrire des comportements que la société ne doit plus tolérer.
Merci pour ce témoignage.
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