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EAN : 9782021562699
240 pages
Seuil (19/08/2024)
3.09/5   33 notes
Résumé :
Luna, jeune adulte, a déjà une longue histoire derrière elle, de l'incendie dans un immeuble parisien au cambriolage d’un Noël de son enfance, de la séparation de ses parents à l’adaptation difficile lorsqu’elle intègre un établissement scolaire huppé du Marais, les soucis d’argent de sa mère prof de philo, un père assez absent. Elle est dans un entredeux social. Elle est métisse. Une métisse à la chevelure léonine, qui attire l’œil. Et un soir de printemps, dans un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,09

sur 33 notes
Luna, sa soeur et sa mère habitent dans le douzième arrondissement de Paris, porte de Vincennes, un appartement de quatre-vingts mètres carrés dans ces barres rouges de HBM, habitations bon marché.
Luna raconte, le présent, le passé et surtout son mal-être et ce, à la deuxième personne, en s'adressant à nous, lecteurs.
Elle fait part de ce malaise qui va atteindre son paroxysme à la suite d'une soirée en boîte de nuit, où, après s'être rendue au fumoir pour griller une cigarette, elle va subir le regard d'un homme inconnu, puis ses doigts dans sa chevelure, son corps tout près du sien et cette phrase assassine : « Tu viens d'où ? Allez dis ! Tes cheveux ils viennent d'où ? Ils viennent pas du douzième arrondissement, il dit », ajoutant que les métisses, ça l'excite.
Depuis cette agression, elle a tenté d'occulter ce souvenir et n'en a parlé à personne.
Si elle a été fière de pouvoir dresser son arbre généalogique, a adoré raconter ses histoires de voyages quand, elle avait toujours vécu dans le même immeuble au bord du périphérique, qu'elle n'avait jamais mis les pieds au Niger, en Argentine, en Algérie, en Russie ou en Roumanie où ses ancêtres avaient bourlingué, voilà que « Quelque chose s'est cassé ». Ses relations sont maintenant gangrenées par les fantasmes d'exotisme et d'érotisme qu'on projette sur elle. Remontent à la surface de sa mémoire, les phrases toujours les mêmes qui lui sont lancées, les phrases de la rue, les phrases du bus, des terrasses de café et elle a peur de n'être pour les autres, plus qu'un corps.
Des couleurs, beaucoup de couleurs traversent ce premier roman de Anouk Schavelzon, le rouge et le bleu en étant les principales, même si le gris, comme celui de la ceinture grise est aussi très présent. Ce rouge que l'héroïne voudrait effacer pour tout recouvrir de bleu car le bleu est doux, le bleu est la couleur du passé, de l'acceptation, le bleu n'abîme pas, recouvrir son histoire du voile bleu de l'oubli.
Un chapitre m'a particulièrement touchée où il est question d'odeur et de couleur. Luna donne quelques conseils de coloriage liés à des souvenirs d'enfance, aux enfants dont elle a la garde pour se faire un petit pécule pour les vacances. Des conseils sur les couleurs, les adultes simplifiant toujours, voyant les gens en noir et blanc.
La plume de Anouk Schavelzon est très originale. Anaphores et vers libres viennent rythmer une écriture visuelle et musicale puissante.
Ce roman est d'une grande sensualité et il met brillamment en exergue le corps et son langage. le langage des mains est à lui seul, parfois, plus expressif que tous les mots prononcés.
Le bleu n'abîme pas de Anouk Schavelzon est un roman, une autofiction sans doute, centrée sur le récit des origines. Il est aussi une puissante réflexion sur le métissage, et la place qu'il assigne socialement. Un premier roman parfaitement maîtrisé dans lequel l'autrice a su faire passer de manière sublime et poétique, à la fois la honte, la fierté et la violence intérieure qui animent l'héroïne et son énergie inaltérable pour revenir à ses origines !
Merci aux éditions du Seuil / Fiction & Cie et à Babelio.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions du Seuil pour l'envoi de ce livre suite à une masse critique privilégiée .

Je précise que j'ai éprouvé des difficultés à appréhender ce récit, je l'ai relu d'ailleurs …
D'un naturel plutôt bienveillant je tente d'exprimer au mieux mon ressenti.

C'est l'histoire de Luna , jeune adulte métisse qui vit en région parisienne: «  Il faut bien raconter des histoires , les creuser jusqu'à la moelle nous dit - elle en préambule …. » .

C'est le récit tumultueux de cette jeune adulte , déjà porteuse d'une histoire traumatisante , l'incendie dans un immeuble parisien : elle ne perçoit que l'agitation des voix, des voix d'hommes « , le voisin du 7eme étage ,qui s'était endormi saoul , sa cigarette allumée brûlé vif » .

Le cambriolage d'un Noël lointain de son enfance , la séparation rapide de ses parents , ses impressions quasi négatives lors de son entrée dans un établissement huppé du Marais .

Elle semble dans un entre- deux social jeune et métisse , surtout ….

Elle est victime d'une agression sexiste et raciste au coeur d'une boîte de nuit .
Un individu l'agresse : «  Sa main excitée court sur son dos », il l'humilie «  Tu viens d'où pour de.vrai ? » «  Tes cheveux ils viennent d'où? » .

«  Dis , Réponds , raconte .
Question violente ,assimilation à une identité …elle se cambre, réagit , en défense et réflexe .

Elle chante son mal être et conte , au fond, ses relations gangrenées par les fantasmes d'exotisme et d'érotisme projetés sur elle , de l'inconvénient d'être métisse .

Images très colorées , poèmes , chapitres courts sans lien entre eux, d'autres qui nous entraînent vers l'enfance de ce personnage principal ,la vie de sa mère, Juste effleurée , de sa soeur, de son père assez superficielle , une histoire familiale pétrie de souvenirs , voix de ses ancêtres , voix éclatées entre plusieurs pays du Niger au Mali et à la France .

La magie des couleurs : celles - ci ont une dimension très importante dans ce récit éclaté en mille facettes . ….

Origines de la nostalgie , histoires cueillies au creux du livre …des voix familières et lointaines à la fois …

La couleur bleue servant à occulter l'agression , à l'oublier ….mais pas que le bleu, le rouge de la maison , le souvenir de la maison ….rouge…. Un rouge ancien ….

Ce premier roman à l'écriture imagée ,aux chapitres parfois sans lien les uns avec les autres ….aux poèmes colorés , aux mots qui «  taillent » nous dit au final qu'il faut accepter ses origines .

Je ne sais pas si j'ai bien compris ce que désirait nous livrer l'auteure .et où elle voulait nous emmener .
C'est au Mali qu'ont poussé les histoires du livre …..

«  Il faut bien raconter les histoires …..
Les creuser jusqu'à la moelle »
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Reçu dans le cadre d'une Masse Critique, c'est toujours une joie de recevoir un livre. L'accroche m'avait séduite : le problème des métissages et des origines.
Et puis j'ai reçu le livre.... Dire que j'ai été déçue est en-dessous de la réalité. J'ai choisi de ne pas noter ce livre considérant la part d'elle-même que l'auteure a mis dans ce roman, considérant le courage de se raconter dans un livre. Car c'est elle, sa vie, ses déboires. Sa volonté de passer outre ses origines mais en y revenant elle-même constamment.
.
Désolée mais je n'ai pas accroché au style, parfois poétique (mais qui ressemblait plus à des mots jetés au hasard), parfois très familier. C'est très découpé, sans fil directeur et je me suis perdue....
Je comprends la démarche de l'auteure (renouer avec ses racines, les accepter puisqu'elles sont visibles physiquement avec ses cheveux crépus et ses yeux bleus) mais le livre est trop inabouti, trop décousu.
Une déception. Toute ma considération à l'auteure qui a essayé de se comprendre.
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�hronique🌀

Quelque chose s'est cassé

Reste à déterminer le quelque chose. Reste à déterminer ce qu'il est possible de casser. Est-ce qu'on casse quelque chose en soi en acceptant? Où est-ce que cette cassure redetermine une façon de penser? Il parait que c'est au travers des fissures que la lumière peut jaillir. Peut-être. Ce n'est pas que j'émets un doute, mais cette chose qui se casse à l'intérieur porte un nom: traumatisme. Il y a de la violence dans ce mot. Une violence dont on ne peut soupçonner l'impact. L'héroïne se serait sans doute bien passé de cette agression. Même si elle va apporter de la lumière, des couleurs, des histoires et des mots bleus, il n'en reste pas moins, que l'acte est abject. A l'intersection de son éclosion, il y a cet homme blanc qui arrive et saccage tout, et plante une question bien rouge sang, toxique et venimeuse: tu viens d'où?
Alors elle va chercher son origine, son identité, sa singularité. Elle va chercher ce qui fait d'elle ce qu'elle est, des pieds à la tête, du sang à la moelle, de la peau jusqu'à l'ADN. Elle cherche, se cherche, recherche dans les couleurs, les parfums, les souvenirs. Elle cherche dans les histoires, les carrefours, les archives. Elle est le fruit d'une transmission multiple et colorée, elle est vibration et sensualité, elle est remplie et vide de mots, elle est spoliée du sens de ces déterminants. Elle est poème, première, lionne. Elle est si belle, intuitive, curieuse. Elle veut le bleu, une maison bleue, tout en bleu. Dans sa tête, le bleu c'est l'apaisement, la maison bleue, le refuge, tout en bleu, car le bleu n'abîme pas. On peut se réinventer dans le bleu. Il existe un possible dans le bleu, réparer ce quelque chose qui s'est cassé…

Il faut qu'il pleuve sur les braises.

Je crois que parfois, nos corps grincent trop. Ils grincent, se tordent, crient une douleur qui vient de loin, plus loin encore qu'une histoire de peau, une histoire de génétique qu'il faut apaiser…Cette jeune femme m'a émue dans ses feux, dans ses vagues, dans ses frémissements. Elle raconte avec subtilité, entre pudeur et colère, sa condition de femme et sa réalité intersectionnelle. Mais au travers de ses expériences et de ses souvenirs, elle nous livre des histoires émotionnelles, familiales, sensorielles. Des histoires avec beaucoup trop de rouge. Mais avec mon petit coeur guimauve, puisque le rose-douceur n'abime pas non plus, je voudrais faire tomber une pluie bleue, utile et bienveillante, pour nettoyer son chemin, là où elle pense aller…Et j'irai avec elle…
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Voici mon retour de lecture sur le Bleu n'abîme pas d'Anouk Schavelzon.
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions du Seuil de m'avoir permis de le lire dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
Luna, jeune adulte, est métisse. Une métisse à la chevelure léonine, qui attire l'oeil.
Elle a déjà une longue histoire derrière elle, de l'incendie dans un immeuble parisien au cambriolage d'un Noël de son enfance, de la séparation de ses parents à l'adaptation difficile lorsqu'elle intègre un établissement scolaire huppé du Marais, les soucis d'argent de sa mère prof de philo, un père assez absent.
Le jour où on lui demande d'où elle vient ? et sa réponse, la riposte, est cinglante..
Le Bleu n'abîme pas est un roman qui me pose problème car je ne sais pas du tout comment le chroniquer !
je suis quelqu'un d'indulgente, de bienveillante mais là.. que dire de ce roman ??
Est ce un roman d'ailleurs ?
Cet ouvrage est un mélange de textes, de pensées.. On a des chapitres courts, des poèmes, des chapitres qui n'en finissent plus.. Il m'est difficile de définir de qu'est vraiment ce livre. J'ai trouvé qu'il manquait réellement de cohérence dans ce récit.
Nous suivons la narratrice à la deuxième personne, il y a des pronoms Lui, Elle. C'est confus.
Je n'ai pas du tout accroché avec Luna, je l'ai trouvé.. détestable ! Désolée mais vraiment, vraiment, à aucun moment elle ne m'a plu.
Les scènes dans le boudoir m'ont totalement déplus, notamment tout ce sexe qui est inutile et n'apporte rien au récit. Que de vulgarité !
De nombreux passages sont longs, mais longs. Je me suis vraiment ennuyée et je dois avouer, à mon grand regret, que j'ai détesté ce roman.
Quand aux discours directement rapportés, là encore je n'y ai trouvé aucun intérêt.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout apprécié le bleu n'abime pas. Je me demande même.. si j'ai compris ce que je lisais. C'est la première fois que ça m'arrive.
Ma note : un tout petit un étoile.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Incipit :
Il faut bien raconter les histoires.
Il faut bien raconter les histoires.
Il faut bien raconter les histoires.

Les creuser jusqu’à la moelle.

Avant tout était rouge. La maison était rouge. Le souvenir de la maison était rouge. Une maison avec une cave, avec un escalier aux marches branlantes, avec ses souris, son jardin et son cerisier. Rouges, tous rouges. Dans chaque pièce une confidence, dans chaque recoin un secret chuchoté parce que les murs ont des oreilles.
La maison était rouge. Tu as tout repeint : les chaises, les tables, le canapé, la bibliothèque. Même le jardin tu l’as repeint. En bleu. Il fallait tout repeindre. L’horloge tournait. Tic-tac, tic-tac, BLEU. Bleus. Il faut que les murs soient bleus. Tu as lavé à grand bleu toute la maison que tu aimais tant et qui a disparu. Tu as peint en bleu les empreintes et les ombres des personnes qui vivaient dans cette maison. Il ne reste que ce carreau ocre au milieu de la cuisine qui ne veut pas se plier à la dictature bleutée. Tu frottes depuis des heures et la tache ne disparaît pas. Tic-tac tic-tac… Trente… vingt-neuf… Frotte frotte tu sais qu’il faut que tout redevienne bleu ! Le rouge de la maison est trop violent, le bleu c’est mieux, plus doux. Quatre-vingt-quinze pour cent de la population mondiale considère que sa couleur préférée est le bleu, tu te souviens, tu as lu ça quelque part, il y a longtemps. Le bleu est la couleur du passé, du commun et de l’acceptation. Tout doit devenir bleu. Tu dois tout accepter. Peins ta honte en bleu, peins tes amours déçues en bleu. Peins en bleu tes balbutiements et ta gêne. La tension en bleu. Peins les mauvais souvenirs en bleu au lieu de te mordre la joue, de te pincer les lèvres ou de laisser s’évader un petit bruit d’énervement quand ils ressurgissent brusquement. Peins tes yeux en bleu quand tu vois rouge. Pense bleu. Parle bleu. Ris bleu.
Le carreau ocre parle. « Tu viens d’où ? », suivie de la caresse d’un inconnu sur tes cheveux. Parle bleu. « Ah, ça explique pourquoi t’as les cheveux frisés. » Ris bleu. « C’est drôle parce que pourtant t’as les yeux bleus. » Parle bleu. Le corps se rapproche, il se colle, tu le sens qui se presse contre toi. Son souffle trop près, le filet de sa voix qui s’infiltre dans tes oreilles. Il dit quelque chose sur le métissage, sur les courbes de ton corps, sur son excitation qui grandit. Pense bleu, souris bleu et tais-toi ! 
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Dans le champ de lavande
La bouche grasse d’huile d’olive du grand-père paternel goûte la chaleur de l’été.
Des souvenirs qui n’existent pas sont recouverts d’un duvet vert-de-gris
Les feuilles de l’arbre frémissent.
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[…] tu ne peux t’empêcher d’avoir honte. Honte parce que ces images t’obsèdent, parce qu’elles reviennent quand le souvenir des phrases qu’il a prononcées dans le fumoir, de ses gestes, remonte à la surface de ta mémoire mais aussi chaque fois que tu te rappelles les phrases, toujours les mêmes, qui te sont lancées ; les phrases de la rue, les phrases des bus, des terrasses de café, les phrases jetées à la volée et qui ont tout juste le temps d’atteindre tes tympans alors que tu traces ta route à vélo. Toujours ces mêmes voix, ces mêmes phrases qui te demandent d’où tu viens, d’où viennent tes cheveux, et ensuite te transforment en un morceau de chair exotique et baisable que l’on emmènerait bien faire un tour à l’hôtel.
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Depuis cette soirée dans le fumoir, tu ne dors presque plus. Ta vie se partage entre les baby-sittings, les cafés, les bars, les soirées avec des amis et quelques rendez-vous Tinder que tu enchaînes sans jamais y croire. Depuis les mains de l’inconnu sur tout ton corps, tes nuits tu les passes en soirées, tes matins te servent à récupérer. Tout pour enfumer les souvenirs, les recouvrir de nouvelles scènes, qui toutes se ressemblent. Pour conjurer le mauvais sort, le mauvais œil. Danser, danser, danser, pour sentir le corps qui à nouveau t’appartient et s’abandonne en même temps.
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Tu as honte parce que tu as peur. Tu as peur de ne plus jamais réussir à te voir autrement qu’à travers leurs yeux. Pour les autres, n’être plus qu’un corps.
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Vidéo de Anouk Schavelzon
Rentrée littéraire 2024 des éditions du Seuil - "Le bleu n'abîme pas" d'Anouk Schavelzon
« Au milieu des volutes et des rires d'une boîte de nuit parisienne, le regard d'un homme inconnu, puis ses doigts se collent à ton corps. Tu voudrais partir, te détacher, mais tu restes immobile et muette. “ Tu viens d'où ? ” sont les premiers mots qu'il prononce. Les métisses, ça l'excite, il ajoute. Dans l'espace clos et aveugle du fumoir, les mots fuient, ta fierté aussi. Celle qui auréolait ton histoire familiale éclatée entre le Niger, l'Argentine, l'Algérie et la France. L'agresseur du fumoir et d'autres avant lui, d'autres après lui, salissent, ternissent ton amour pour le récit de tes origines familiales. Souillé par leurs bouches, tu n'en veux plus. Tu voudrais presque l'occulter en même temps que l'agression, le recouvrir du voile bleu de l'oubli. le bleu est doux, le bleu plaît, le bleu n'abîme pas. Recouvrir de bleu ce corps érotisé, ce corps exotisé et l'histoire qui va avec. » A. S.
En savoir plus ou découvrir les premières pages : https://www.seuil.com/rentree-litteraire
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