AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,12

sur 34 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Voici mon retour de lecture sur le Bleu n'abîme pas d'Anouk Schavelzon.
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions du Seuil de m'avoir permis de le lire dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
Luna, jeune adulte, est métisse. Une métisse à la chevelure léonine, qui attire l'oeil.
Elle a déjà une longue histoire derrière elle, de l'incendie dans un immeuble parisien au cambriolage d'un Noël de son enfance, de la séparation de ses parents à l'adaptation difficile lorsqu'elle intègre un établissement scolaire huppé du Marais, les soucis d'argent de sa mère prof de philo, un père assez absent.
Le jour où on lui demande d'où elle vient ? et sa réponse, la riposte, est cinglante..
Le Bleu n'abîme pas est un roman qui me pose problème car je ne sais pas du tout comment le chroniquer !
je suis quelqu'un d'indulgente, de bienveillante mais là.. que dire de ce roman ??
Est ce un roman d'ailleurs ?
Cet ouvrage est un mélange de textes, de pensées.. On a des chapitres courts, des poèmes, des chapitres qui n'en finissent plus.. Il m'est difficile de définir de qu'est vraiment ce livre. J'ai trouvé qu'il manquait réellement de cohérence dans ce récit.
Nous suivons la narratrice à la deuxième personne, il y a des pronoms Lui, Elle. C'est confus.
Je n'ai pas du tout accroché avec Luna, je l'ai trouvé.. détestable ! Désolée mais vraiment, vraiment, à aucun moment elle ne m'a plu.
Les scènes dans le boudoir m'ont totalement déplus, notamment tout ce sexe qui est inutile et n'apporte rien au récit. Que de vulgarité !
De nombreux passages sont longs, mais longs. Je me suis vraiment ennuyée et je dois avouer, à mon grand regret, que j'ai détesté ce roman.
Quand aux discours directement rapportés, là encore je n'y ai trouvé aucun intérêt.
Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout apprécié le bleu n'abime pas. Je me demande même.. si j'ai compris ce que je lisais. C'est la première fois que ça m'arrive.
Ma note : un tout petit un étoile.
Commenter  J’apprécie          180
Le titre est accrocheur mais franchement, je n'ai pas compris du tout ce qu'il signifiait pour l'autrice.
Tout est mélangé : des poèmes, des chapitres courts, d'autres qui nous emmènent vers l'enfance du personnage principal, la vie de sa mère, de son père, de sa soeur.
L'entrée dans cette histoire n'est pas facile, l'écriture est peu fluide, le texte est inégal.
C'est l'histoire d'une jeune métisse qui raconte d'où elle vient et ce qu'elle est. Elle est en quête d'identité avec des grands-parents de divers pays et de diverses cultures.
Certaines parties sont très impersonnelles : par exemple, les termes employés comme la mère, la soeur au lieu de donner des prénoms.
Il n'y a pas toujours de logique dans l'histoire, ce sont des pensées qui se suivent mais n'ont pas forcément de liens entre elles.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, je ne vois pas du tout l'intérêt de parler de son expérience dans cette boîte de nuit où un homme la drague : le jeu sexuel entre eux n'apporte rien à l'histoire, si ce n'est qu'il dit adorer les métisses et que de cela découle le fait qu'elle raconte ses origines.
Je n'ai pas du tout aimé ce livre.
Commenter  J’apprécie          70
Avant tout, je remercie Babelio et les éditions du Seuil pour cet envoi dans le cadre d'une masse critique privilégiée. J'apprécie toujours ces opérations qui me donnent l'impression d'ouvrir un cadeau. Malheureusement, les cadeaux ne plaisent pas toujours, cela n'enlève rien à l'intention !!!

J'ai détesté ce livre. Il y a, je crois, une recherche artistique, ne serait-ce qu'avec l'emploi de la deuxième personne concernant le narrateur, l'inclusion d'une écriture versifiée, le choix du titre qui ne m'apparait pas évident au niveau du sens… Néanmoins, tous les « essais » d'originalité ont fait chou blanc pour moi.

Peut-être parce que, dès le départ, j'ai détesté la protagoniste avec laquelle on vit presque un huis-clos puisque tous les autres personnages n'ont pas d'identité réelle, ne sont que survolés, présents comme des plantes vertes….
Un soir, alors qu'elle est en discothèque, notre narratrice se rend au dernier étage, au fumoir, et subit une forme d'agression sexuelle. J'ai utilisé le modalisateur « forme de » parce que, personnellement, je ne l'envisage pas forcément de la même façon, et c'est cela, je crois, qui me crispe dès le début avec cette jeune femme. Dans ce fumoir, un homme est attiré, l'aborde, se frotte à elle qui veut alors « aspirer son désir sale » et bascule ainsi sur les propos suivants : « D'accord mon tout blanc, mon tout dur, d'accord […] je ne fais que remuer mon beau cul contre toi, oh oui, mon bassin tourne magnifiquement bien […] C'est ce que tu désirais non ? Mes fesses fermes contre ta braguette […] Quoi ? Tu voudrais te défaire de moi maintenant ? ». Je m'arrête là mais la narratrice développe jusqu'à la nausée. C'est vulgaire et je ne vois pas où est l'agression dès que je lis le mot « D'accord » …

Outre cet aspect, il y a des digressions à n'en plus finir, sans intérêt par rapport au thème abordé : plus de quatre pages sur les caractéristiques et soins des cheveux de métisse, presque autant sur les différentes couleurs des feutres… On n'arrive à une réflexion sur les origines de la jeune femme que lorsque la moitié du livre est passée ! Et encore celle-ci est très vite expédiée!

Des sauts spatio-temporels sans organisation visible perdent le lecteur ; des phrases non verbales parcourent le texte, devenant ainsi indigestes et rendant ce procédé inefficace. S'ajoutent à cela des phrases dont la syntaxe n'est pas assez travaillée (je pense aux discours rapportés inclus directement sans usage d'une subordonnée et contre lesquels je me bats continuellement auprès de mes élèves !)

Bref, lorsque je tombe sur ce passage, alors que la narratrice se rend dans des toilettes et entend deux jeunes filles discuter en pleine séance de « repoudrage », j'ai envie de réutiliser le même passage pour terminer ce piètre jugement que j'ai sur le récit : « Là, dans la pièce exiguë, tu te demandes ce qui a motivé les lèvres à s'ouvrir et tous ces sons à en sortir. » Je me demande en effet quelle a été la motivation de la main qui a écrit ce texte. Je ne l'ai pas perçu, n'y ai vu aucun intérêt.
Commenter  J’apprécie          62
rentrée littéraire 2024


Lecteurs (46) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1793 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}