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3,25

sur 970 notes
Mon premier Douglas Kennedy.

Ma lecture s'est effectuée en deux temps, un premier où j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et un deuxième où je n'avais qu'une hâte, le terminer pour pouvoir passer à autre chose.

Dès le début, j'ai été prise dans la narration de l'auteur sans pouvoir m'en détacher. J'aimais être dans la tête de Laura, suivre la moindre de ses pensées, de ses interrogations. Mais petit à petit, sa passivité face à son mari et sa fille a commencé à m'irriter. Puis, elle a repris du poil de la bête et ses répliques face aux reproches de ses proches m'ont plu.

Puis arrivée à la moitié du récit, j'ai été complètement déçue par la tournure que prenait ce roman. Je ne peux pas trop en dire sans spoiler l'histoire mais la rencontre entre Richard et Laura m'a paru irréel, le début de leur relation me plaisait beaucoup avec leurs dialogues rythmés et vifs. Puis au fur et à mesure, tout m'a paru niais et totalement hallucinant.

Je conclurais juste en disant que je n'ai pas apprécié la manière dont l'auteur traite la relation Laura/Richard. Je n'aime pas l'idée que le changement peut se produire chez quelqu'un seulement à travers sa rencontre avec une personne ou à travers un épisode douloureux.

Une lecture très décevante.
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Je n'ai pas reconnu le Douglas Kennedy que j'aime tant. Bien sur, ce sont ses mots, nous reconnaissons son style mais c'est au niveau de l'histoire que ça coince. Douglas Kennedy nous a habitué à des pavés où l'intrigue de l'histoire est toujours longue à démarrer puisqu'il prend le temps de placer le décor, les personnages. En général, c'est ce que je lui reproche, ses débuts lents mais je m'accroche car je sais que, une fois mises en places, ses histores en valent la peine. On pourrait penser que Douglas Kennedy m'a écoutée puisque avec Cinq jours, il crée une histoire plus courte.Le livre ne fait pas, plus de quatre cents pages et l'histoire démarre beaucoup plus vite. C'est regrettable de voir que faisant les choses comme je le souhaitais, la magie a moins opéré.

Tout d'abord, je ne me suis pas attachée aux personnages et comme tout lecteur le sait, l'absence d'attachement rend l'histoire moins attrayante, moins passionnante. On ne ressent pas les émotions que l'on devrait ressentir. Puis, bien que l'histoire soit plus courte, il est drôle de constater que finalement, elle m'a semblé plus longue quand même. La raison de sa lenteur provient du fait que dans Cinq jours , nous sommes face à une histoire que je qualifierai de touchante. Nous découvrons deux personnages d'une cinquantaine d'années qui tombent amoureux. Réellement amoureux comme tout le monde devrait l'être au moins une fois dans sa vie. La passion qui anime les personnages est belle, touchante et juste. Qu'importe l'âge, l'amour est une des raisons du bonheur de l'être humain Même si l'on doit faire souffrir d'autres personnes. On s'occupe de son propre bonheur en priorité.

Cinq jours est une jolie histoire qui se laisse lire agréablement, ce n'est pas le meilleur de l'auteur mais il n'est pas pourtant médiocre. Je pense que j'aurais beaucoup plus apprécié cette histoire si je m'étais attachée aux personnages, notamment à Laura, la protagoniste. J'aurais été plus réceptive à ce qui lui arrive. Quoiqu'il en soit, cela reste une jolie histoire.
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Si l'auteur n'avait pas été Douglas Kennedy j'aurais probablement abandonné la lecture de ce roman insipide, voire niais. J'ai tenu jusqu'au bout, en lisant parfois en diagonale. Et je me suis ennuyée.
Longueurs et redites : Douglas n'en finit pas de décrire par le menu des situations sans intérêt. On aimerait lui dire : "Bon ça va, on a compris, ils sont amoureux. Et maintenant, la suite ?"
La fin du livre est un peu moins mauvaise mais presque aussi barbante.
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Cinq jours

A force de gravir les marches de l'olympe de la littérature (sic) Douglas Kennedy va finir par se cogner la tête au plafond. D'autant qu'il nous raconte toujours la même histoire qui pourrait tout aussi bien s'appeler « piège nuptial 3 ». (Bernard Cohen traduit, cette fois sans risque, « five days » en « cinq jours »)

Deux êtres se rencontrent à l'hôtel à Boston, lors d'un séminaire sur la médecine nucléaire en tant que produit commercial pour l'une, dans le cadre d'une tractation de contrat d'assurance pour l'autre. Malheureux dans leur couple respectif sans pour autant franchir le pas, quitte à s'emmerder pendant vingt ans ils vivent un rapide coup de foudre( et autre) dans une suite à 750 dollars.

Ce qui plait aux deux tourtereaux (42 et 52 ans…) c'est le plaisir partagé de la littérature, et du vocabulaire. Les conjoints provisoirement abandonnés à leur misère intellectuelle sont semble-t-il incultes et ennuyeux.

Cela peut-il déboucher sur une histoire d'Aaaaamour durable (oxymore à dix euros) ? Allez savoir mais je resterai muet sur le coeur (…) même de ce fragile scénario.

Ce qui n'est pas acceptable c'est que DK réserve effectivement à ses personnages roucoulant et fiévreux quelques échanges sur la beauté de la langue mais dans un vocabulaire et une syntaxe qui rappellent Hélène et les garçons. Un dictionnaire à 500 mots pour plaire au plus grand nombre mobilisé par une campagne d'affichage public façon macdo.

Voilà un gros, un énorme contresens, mais au diable le mercantilisme, il faut éduquer le « pople ».
Qu'est-ce que je déteste cette radiologue pusillanime qui voit défiler sur l'écran de son scanner une série de détresses médicales et qui attaque le lecteur par le bas avec ces histoires affreuses, hors de propos, pour lui tirer (justement) des larmes que son histoire à elle ne pourrait provoquer. Et l'autre assureur, avec son fils dément, qui pratique la même tactique de l'émotion par personnage interposé.

Le procédé est vraiment malhonnête.

C'est dit, Douglas, j'arrête
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Rachel, vient de se séparer de son fiancé après treize ans de relation. Son monde s'écroule… C'est alors qu'elle recroise Ben, son meilleur ami de fac, charmeur malgré lui, qu'elle n'a pas revu depuis dix ans. Ben est désormais marié et il est devenu avocat. Rachel, elle, est journaliste judiciaire. Alors même qu'ils s'occupent d'affaires matrimoniales peu commodes, il semblerait qu'une évidence de toujours se révèle à eux…

C'est sirupeux....du copié collé en nettement moins bien de "sur la route de madison" .... je dirais même que ce roman fait parti des livres démagos écrits pour plaire à la ménagère de plus de 40 ans et surtout vendre beaucoup d'e xemplaires vite fait bien fait...

Bref Douglas Kennedy n'est décidemment pas pour moi ... je zappe et je passe vite à d'autres auteurs

Par contre bravo à Rafaéle Moutier dont la voix et la narration sont de belles qualités et grâce à qui j'ai écouté jusqu'à la fin ce roman bateau
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
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N°794 – Août 2014.

CINQ JOURS - Douglas Kennedy - Belfond .
Traduit de l'américain par Bernard Cohen.

Saint Augustin conseillait qu'on se méfiât de l'homme d'un seul livre. Je n'ai pas lu tout Douglas Kennedy, tant s'en faut, mais le thème du mariage est un de ceux qu'il affectionne particulièrement. Je dois bien avouer que, à l'heure où la pérennité de cette institution est de plus en plus malmenée par le divorce, c'est bien là un thème de société qui peut effectivement être abordé.

L'intrigue est simple, basée comme toujours sur le hasard qui fait bien plus souvent partie de notre vie que nous voulons bien l'admettre. Laura et Richard sont deux inconnus l'un pour l'autre, ils ne se sont jamais rencontrés. Elle est technicienne en radiologie, aime ce qu'elle fait mais un peu moins son contexte familial où elle ne s'épanouit guère avec un mari chômeur puis nanti d'un emploi précaire et dévalorisant, peu prévenant, avec qui elle n'a pas vraiment de points communs et deux enfants qui peinent à sortir de l'adolescence. Lui est assureur et ne trouve dans son métier comme dans son couple aucune vraie raison de vivre une vie heureuse. Une conférence à Boston va provoquer leur rencontre qui n'avait pourtant aucune chance de se produire. Bien sûr, cela va être coup de foudre entre eux, un peu comme s'ils s'y étaient déjà individuellement préparés sans même le savoir et cela va durer cinq jours pendant lesquels ils vont se découvrir mutuellement et s'aimer d'un amour passionnel. C'est une situation que nous avons tous connue, soit parce que nous l'avons vécue personnellement, soit parce que nous l'avons rencontrée dans notre entourage. Dès lors des questions se posent, peut-on s'échapper d'une vie qui, à la longue devient, sinon insupportable, à tout le moins difficile à vivre ? Que sera cette nouvelle existence, le moment de passion gommé ? Ne risque-t-elle pas, elle aussi, de devenir routinière, avec en prime, le regret d'avoir peut-être fait un nouveau mauvais choix ? A-t-on le droit, à l'occasion de cette poursuite du bonheur qui par ailleurs est légitime, de compromettre la vie de ceux qui dépendent de soi ? Doit-on forcément se sacrifier pour eux ? Peut-on faire durer artificiellement des situations sentimentalement délétères alors qu'on peut par ailleurs changer de vie et se donner une nouvelle chance ? Peut-on tout bouleverser au nom d'un amour qui ne durera peut-être pas et l'infidélité d'un moment, même si elle est tentante et forcément exaltante s'inscrira-t-elle dans la durée ? Mais peut-on réellement et définitivement répondre à ce questionnement sans fin dans un contexte forcément émotionnel, ce qui induit à terme assurément de la déception, de la détresse et des larmes comme seul rempart contre le malheur. C'est en tout cas une réflexion sur l'existence qui a le mérite d'être ainsi formulée, même si l'épilogue qu'il propose n'est pas de l'ordre du « happy-end » qui ne se rencontre que dans les livres et jamais dans la vraie vie. Il met en évidence, une nouvelle fois les compromissions de la condition humaine, les petits arrangements avec la vie qui nous la font accepter.

Ce texte écrit à la première personne par Laura elle-même est un témoignage émouvant, même s'il peut passer au départ pour une banale entreprise de séduction, une simple envie de profiter d'un moment de liberté. Au début j'y ai vu des longueurs, une première partie assez longue et hésitante puis, au fur et à mesure de ma lecture, le texte a imposé son rythme et l'approche entre Laura et Richard, faite nécessairement d'hésitations et de confidences parfois intimes sur leur parcours, s'est justifiée d'elle-même. Ils ont tous les deux la quarantaine, une expérience matrimoniale réelle, des espoirs déçus, des regrets et des remords mais quand même des plans d'avenir encore possibles, des enfants à épauler parce qu'il faut bien continuer à vivre. La lenteur des dialogues et des postures est devenue inhérente à cette passion naissante qui s'affirme de page en page. Il y a cette empathie réciproque des deux personnages qui n'est pas du tout surfaite telle qu'elle est présentée. Chacun écoute l'autre, comprend ses difficultés au sein du ménage et de la famille qu'il a créé, communie à ses projets et à ses échecs, s'unit à l'autre à travers sa propre connaissance du couple qui est le sien. Elle est faite, comme pour tout le monde, de déceptions, de mensonges et parfois de trahisons, de routine, d'espoirs d'autant plus utopiques que le temps y a imprimé définitivement sa marque. On est davantage dans la confidence mutuelle que dans la « drague » classique et cette période d'attente et même parfois de doute, imposée par le roman, non seulement distille une sorte de suspens mais aussi ajoute à l'intérêt que j'ai personnellement ressenti à cette lecture. Cela donne une dimension plus humaine et authentique à ce roman qui ressemble de plus en plus au fil des pages non plus à une fiction mais à un véritable témoignage. Cela passe par une complicité des instants passés ensemble, par les confessions de chacun, les retours à la réalité à travers les textos que Laura reçoit sur son portable, par la transformation physique de Richard sous l'impulsion de Laura qui n'aurait à l'évidence pas pu avoir lieu sans elle, des projets d'avenir un peu fous, des étreintes pleines de fougue. Dès lors non seulement une passade est possible mais sans doute aussi une décision définitive de changer de vie, à condition de le faire ensemble, malgré tout ce que cette décision peut avoir de bouleversant dans la vie de chacun, entre culpabilité et volonté d'être soi-même et de profiter de l'instant, entre renoncement à une certaine sécurité dans la routine et saut dans l'inconnu avec, en toile de fond, ce mythique « rêve américain » qui pourrait, dans leur cas, se révéler possible. Reste la question, à la fois pertinente et abrupte que pose Kennedy :« Sommes-nous libres de choisir le bonheur ? »

Cela donne l'occasion à l'auteur de livrer à son lecteur, outre ce roman émouvant, des aphorismes bien sentis qu'il puise assurément dans son expérience personnelle, l'écriture prenant ici sa véritable fonction cathartique. Je garde à la mémoire, le livre refermé, une de ses remarques puisée dans un autre ouvrage « Dans mes livres, je rôde toujours autour de l'idée que chaque homme est très doué pour construire sa propre prison, le mariage étant la prison la plus commune. le couple, rongé par le sentiment confus de culpabilité est l'un de mes thèmes obsessionnels ». Je terminerai ce commentaire par une remarque personnelle. Je ne sais si je dois cela à la fascination qu'exerce sur moi le peintre américain Edward Hopper mais j'ai lu les dernières pages de ce roman avec, dans ma mémoire, certaines de ses toiles, à cause sans doute de la solitude qu'elles distillent et que j'ai ressentie sur la fin.

Dans cette chronique j'ai déjà eu l'occasion de parler de Douglas Kennedy dont je découvre l'oeuvre avec curiosité et un réel plaisir. Autant par l'écriture et le style que par l'histoire mais aussi par la pertinente analyse psychologique des personnages, j'ai vraiment apprécié ce roman qui m'engage à poursuivre la découverte des autres ouvrages de cet auteur.

©Hervé GAUTIER – Août 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
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Quelques phrases suffiront pour relater cette histoire :
Laura n'est pas heureuse dans sa vie de couple et cette tristesse lui fait broyer du noir. Une rencontre avec un inconnu va lui faire espérer une nouvelle vie amoureuse. Mais peut-on en quelques jours se construire un futur idyllique ?
Déçue par ce roman sentimental que j'ai peiné à terminer. Douglas Kennedy nous avait habitués à beaucoup mieux !
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Quelle surprise, ce roman de Douglas Kennedy que j'ai vu à l'automne, à la grande librairie!
Cela n'a rien à voir avec "Piège nuptial"," l'homme qui voulait vivre sa vie," "la femme du 5°, " "la poursuite du bonheur" ou "quitter le monde.."
C'est un roman sentimental, deux êtres se rencontrent à la moitié de leur vie:Laura et Richard. Eux deux ont vécu des histoires douloureuses et compliquées.
Vont- t- ils pouvoir accéder au bonheur ensemble ou pas.?

Auront - ils la force, l'audace ,d'échapper à leurs frustrations?
Je n'ai pas retrouvé l'écrivain que je connais même si ,se mettre dans la peau de sa narratrice ,est réalisé sans fausse note........
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Un Douglas Kennedy différent avec Cinq jours ? Oui, dans le sens où son intrigue est purement sentimentale et ne joue pas cette fois-ci dans la cour du thriller. Non, car une fois encore le thème qu'il traite est celui des choix d'une vie, l'alternative qui s'impose à ses personnages : ou continuer malgré les frustrations, ou tout larguer et repartir de zéro ou presque, avec le risque de la déception et de la désillusion. le thème est rebattu certes et Kennedy a parfois bien du mal à s'en extraire. Ses dialogues frisent parfois la niaiserie, enfin peut-être pas tout à fait mais il arrive qu'on ait l'impression d'avoir affaire à une bluette pure et simple. L'écriture est simple mais elle est efficace, cependant. Et puis, l'auteur sait qu'il touche une corde sensible. On s'identifiera peu ou prou à ce couple qui se forme. Pour cinq jours ou pour la vie ? C'est toute la question. Plonger ou non dans le grand amour, quel que soit son âge, c'est balancer entre le coeur et la raison. Et il est où, le vrai courage ? Cinq jours c'est peu mais parfois ils peuvent compter plus que des années d'une existence mécanique. le degré d'implication du lecteur dans le roman dépend avant tout de sa propre expérience, de la direction qu'il a voulu donner à son chemin, jour après jour.
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Que Douglas Kennedy choisisse une femme comme héroïne d'un de ses romans et qu'il raconte l'histoire à la première personne du singulier, se glissant ainsi dans le corps et l'esprit d'une femme, ceci n'a rien de surprenant, mais qu'il se mette à écrire un roman d'amour l'est plus.
Car "Cinq jours", dernier roman en date paru de l'auteur, est bel et bien un roman d'amour, certes qui ne bascule pas dans une histoire à l'eau de rose mais qui peut surprendre le lecteur.
Laura est donc une femme ayant atteint la quarantaine, mariée depuis de nombreuses années à un mari qu'elle n'aime plus et qui ne l'aime plus, lui faisant même payer par des piques verbales son licenciement, et qui dans le cadre d'un congrès de radiologie va rencontrer Richard, un homme lui aussi malheureux en amour et dans son mariage, exerçant le métier d'assureur.
Ils se rencontrent, ils ne s'attirent pas trop au début, ils discutent ensemble, ils découvrent qu'ils ont plein de points en commun, ils se confient l'un à l'autre, notamment Laura : "Je ne comprenais pas comment j'avais pu partager avec un inconnu l'idée qui me déstabilisait depuis des jours, des mois, des années : la conscience de ma déchirante solitude.", ils croient avoir passé l'âge des contes de fées mais en fait non : "Parce que le grand espoir, cela reste de trouver quelqu'un avec qui traverser tous les mauvais moments que la vie vous réserve. Mais c'est peut-être aussi le conte de fées le plus irréaliste qui soit.", ils s'aiment, font des projets ensemble, c'est formidable.
Quant à savoir si ce bonheur idyllique, cet amour inattendu, et toute la magie de cette rencontre va rester formidable, il n'y a qu'à lire le roman, je n'en dirais pas plus.

La rencontre entre ces deux personnages malheureux et coincés dans un mariage qui ne leur convient plus est magique, d'autant plus qu'elle est inattendue et à la fois prévisible, car ne dit-on pas que c'est lorsqu'on s'y attend le moins qu'on tombe sur l'Amour ?
Il est intéressant de voir sur un laps de temps aussi court se former un couple que rien n'oppose, hormis la présence de leur conjoint respectif, qui font des projets d'avenir et connaissent un Amour véritable et sincère leur offrant la chance d'une seconde vie, d'un même chemin qu'ils pourront emprunter main dans la main : "Un avenir. L'avenir. le nôtre. Et l'amour, non plus seulement un rêve mais une réalité. le bonheur à portée de main.".
Au risque de répéter ce qui a déjà été dit sur Douglas Kennedy, moi la première, c'est vraiment très bien écrit (et traduit étant donné qu'il travaille avec le même traducteur depuis le début), et il est toujours aussi surprenant de constater la capacité de cet homme de se mettre dans la peau d'une femme et présentement d'écrire à la première personne du singulier.
Honnêtement, la différence si le livre avait été réellement écrit par une femme est minime, cette propension à entrer dans l'esprit d'une femme est d'ailleurs d'un des points forts de cet auteur.
Outre cela, il sait proposer des histoires originales, bien construites, qui se lisent de façon fluide, et ce dernier roman n'est pas une exception à cette règle, il se lit très facilement et très rapidement, il est difficile de le lâcher une fois commencé.
Mais il y a un petit quelque chose qui m'a gênée parfois, non pas qu'il s'agisse d'une histoire d'amour, ou plutôt si mais pas pour le thème choisi, j'ai parfois été dérangée par le côté trop voyeur de l'auteur dans cette relation naissante.
Même si c'est relativement pudique, bourré d'émotions et intelligent dans le traitement qui est fait des personnages, j'ai parfois eu la sensation d'être trop à l'intérieur de cette romance et d'en lire des parties qui n'appartiennent qu'à Laura et Richard.
Un sentiment un peu étrange mais je ne peux que noter la justesse de l'auteur dans l'analyse qu'il fait de cette relation, tout comme dans son traitement des personnages qui sont incroyablement proches du lecteur et qui pourraient très facilement être croisés dans la vie de tous les jours.
Laura est un personnage extrêmement bien réussi et très attachant, sans doute encore plus d'un lectorat féminin.

"Cinq jours" est un très bon Douglas Kennedy, un roman qui sort de l'ordinaire de l'auteur et qui sous des airs de romance sentimentale cache surtout une histoire on ne peut plus réaliste, l'une des belles découvertes de cette rentrée littéraire 2013.
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