AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,25

sur 970 notes
RAS.
Roman d'une banalité sans nom qui ne ressemble en rien à ce à quoi Douglas Kennedy nous a habitués et qui ne m'inspire pas grand-chose… J'attends donc son prochain ouvrage pour renouer avec les palpitations que provoquaient chaque fois ses écrits.
Commenter  J’apprécie          151
Attention, livre dangereux !!!!!
Qui n'a pas, dans sa vie, réfléchi à ce qu'il a été, ce qu'il aurait aimé faire et être et ce qu'il est devenu ? C'est ce qui arrive à Laura, jeune femme de 43 ans, mère de deux grands enfants, manipulatrice en radiologie, vivant dans le Maine et qui voit son ménage se déliter depuis que son mari est au chômage.
Un week-end de séminaire à Boston bouleverse le cours de sa vie et lui redonne l'"Envie" de vivre vraiment et pleinement.
Un beau roman sur notre vie, nos espoirs et déceptions, notre lâcheté face à notre destinée. Ce livre est dangereux car il nous parle, nous remue et nous fait faire malgré nous le bilan de notre propre vie, de nos frustrations. Une excellente analyse de l'humain en général qui secoue.
Commenter  J’apprécie          130
L'auteur traite de l'opportunité à saisir dans une vie mais aussi des conséquences d'une décision. Peut-on tout bouleverser au nom de l'amour, peut-on changer de cap alors que notre vie est bien réglée, peut-on prendre des risques pour au final perdre des habitudes. Même si j'ai du patienter longtemps dans ce livre pour arriver au moment paroxystique du roman, j'en ai aimé la profondeur psychologique, les personnages sont attachants et l'histoire est jolie.
Commenter  J’apprécie          130
Sur la fiche Babelio de Douglas Kennedy apparaissent comme auteurs proches Paul Auster, John Irving, John Steinbeck ou Philip Roth. Ce monsieur serait-il surclassé ?
Je n'ai pas le sentiment qu'il joue dans la même cour, loin de là.
Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé à la lecture de cinq jours, j'ai même apprécié l'histoire et certains dialogues entre ces deux amants d'un week-end à Boston mais il s'agit-là, à mon goût d'une comédie romantique à la Hugh Grant, plaisante certes mais pas transcendante par manque de profondeur.
C'est la rencontre de deux solitudes, ce coup de foudre va remettre en question la vie trop bien réglée et peu épanouissante des deux personnages principaux. Oui, quelques passages nous poussent à réfléchir sur la manière dont chacun mène sa barque dans le cours de son existence comme lorsqu'il nous dit par exemple " nous ne sommes pas responsables du bonheur ou du malheur de qui que ce soit d'autre que de nous-mêmes", oui, on se laisse facilement embarquer par la tornade qui va tout remettre en question mais justement, c'est un peu facile et quelque peu prévisible.

Challenge multi-défis 2021.
Commenter  J’apprécie          124
J'ai apprécié les cent premières pages et les cinquante dernières... Dans ces cent cinquante pages, c'est un portrait de femme comme beaucoup d'autres que j'ai aimé, dans son couple, avec ses enfants et ses aspirations d'un avenir possible sous les auspices du meilleur.
Le reste, c'est une rencontre entre deux solitudes, entre deux intellectuels et j'ai moins adhéré à cette épopée amoureuse très hasardeuse et très peu crédible pour peu qu'on ne soit naïfs.

Sinon c'est un joli roman et certains passages m'ont touchée peut-être parce qu'ils faisaient écho à mon vécu personnel. Ecriture fluide et agréable dans l'ensemble.
Commenter  J’apprécie          111
Laura et Richard se croisent par hasard dans un hôtel, ils ne se connaissent pas du tout. Leur première rencontre agace même légèrement Laura. Cette dernière est technicienne en imagerie médicale et c'est par un concours de circonstances qu'elle se retrouve dans un séminaire à la place de son chef. Richard, quant à lui, est commercial. Et c'est dans une file d'attente que commence entre eux, une discussion tout à fait banale. Pourtant, les choses ne vont pas en rester là.

Plus tard, ils se recroisent au cinéma. Un peu plus calme que précédemment, Laura accueille la conversation avec plus de douceur. Aucune ambiguité entre eux, chacun est marié de son côté, avec des enfants. Mais ce qu'ils ne savent pas encore, c'est qu'ils vont trouver chez l'autre ce qu'ils ne trouvent plus dans leur mariage, dans leur vie.

Cinq jours peuvent changer une vie. Dit comme ça, cela peut prêter à sourire mais je pense que l'on est tous tombé au moins une fois sur une personne où en peu de temps, les choses se sont emballées. Je ne parle pas forcément de passion, de coup de foudre mais plutôt d'un déclic, d'une envie d'ailleurs. D'un moment qui nous fait comprendre que la vie que l'on mène n'est plus celle que l'on désire et nous donne le courage d'agir.

Cinq jours est une belle leçon de courage. Oser ouvrir sur les yeux, lever le voile autour de soi. Et avancer vers ce que l'on mérite de vivre.
Commenter  J’apprécie          111
Le sujet me semblait intéressant, les envies de changement de vie, la quarantaine venant, les remises en question de son parcours personnel, regret, remords, se dire, et si j'osais tout chambouler ?
Je n'imaginais pas non plus une analyse psychologique profonde, des personnages d'une grande complexité, d'une justesse inégalée... juste une lecture sympathique d'avant-grandes vacances.
J'ai été déçue. je crois qu'il s'agissait là de mon deuxième Douglas kennedy, ce n'est pas le genre que j'apprécie outre mesure, mais, l'été venant (ou plutôt ne venant pas, cette année !!!! ) j'aime bien me laisser aller à un petit Musso, Marc Lévy,... ou Kennedy.
ici, j'ai cherché en vain un quelconque suspens, les personnages m'ont semblé artificiels(, un coup ils semblent être des gens "normaux", ni trop ni pas assez, avec une vie ordinaire (qui leur convienne ou pas, c'est une autre question - et puis tout d'un coup on découvre que non, ce sont des gens hors normes, qui ont un passé riche, une famille très inhabituel, une intelligence incroyable, et une culture mes z'amis, une culture !!!
Quant à la trame elle-même, était-ce le sujet ou la façon dont il a été traité, était-ce moi, qui peut-être étais un peu susceptible sur certaines thématiques abordées,... je ne saurais dire, mais en tout cas, j'ai lu les quarante dernières pages, à ma grande honte, de manière , disons, diagonale...
Allez, je crois que je vais quand même lui laisser une deuxième chance à ce cher Douglas, le beau gosse qui fait fait pleurer la gente féminine, je vois d'ici un autre de ces romans qui me fait un clin d'oeil depuis mon étagère... mais je vais le faire patienter un peu !
Commenter  J’apprécie          110
Douglas Kennedy est un de mes auteurs préférés, mais alors là, j'ai été grandement surprise et pas dans le bon sens.

« Cinq jours » est bien écrit comme tous ces romans, son histoire commence comme toute ces histoires mais au fil des pages j'ai commencé à me poser des questions, comment tout cela allait il finir ? Je me doutais bien qu'il y aurait une fin originale comme dans pas mal de ces romans.

Mais là je ne dirais qu'une chose tout cela pour en arriver là ! ! !

Je suis vraiment déçue.
Commenter  J’apprécie          113
Est-ce de la littérature ? Si on prend la définition du dictionnaire Larousse en ligne "Ensemble des oeuvres écrites auxquelles on reconnaît une finalité esthétique. Ces oeuvres, considérées du point de vue du pays, de l'époque, du milieu où elles s'inscrivent, du genre auquel elles appartiennent.", je dirais que le contrat n'est rempli qu'à moitié. Autant ce livre s'inscrit dans une oeuvre, un genre, le roman d'amour, un pays et une période, autant la finalité esthétique m'échappe. La banalité de l'histoire n'a d'égal que sa facilité, l'émotion brille par son absence et l'écriture, trop simple ne captive pas. Conclusion, pour moi, c'est de la demi-littérature.
Commenter  J’apprécie          102
Je reste partagée sur ce livre. le thème traité m'attirait et je me suis forcée à ne pas lire les dernières lignes (très mauvaise habitude que j'ai..) avant. le livre débute bien, avec une analyse fine de la situation d'un couple en difficulté, vue du côté de la femme, et bien rendu, ce qui n'est pas évident pour un auteur masculin. Il est vrai aussi que les hommes n'ont pas particulièrement le beau rôle dans ce livre..
J'ai beaucoup moins aimé la partie "rencontre" et j'ai trouvé les dialogues d'une platitude digne d'un roman de gare. Mais, heureusement qu'on n'en reste pas là.. Je ne vais pas dévoiler la fin, mais cela donne un peu l'impression que finalement l'auteur a volontairement forcé le trait sur cette entente immédiate et quasi magique, en la caricaturisant.
Donc voilà, j'aime le début et la fin, beaucoup moins la partie "heureuse". Au final, un joli destin de femme qui se réalise tardivement et qui transcende la déception pour vivre enfin sa vie. Mention spéciale pour la vision "féministe" de l'auteur.

>modifier
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (2261) Voir plus



Quiz Voir plus

Douglas Kennedy

En quelle année parait son premier roman Cul de Sac (parfois titré Piège nuptial)?

1973
1987
1994
2003

10 questions
217 lecteurs ont répondu
Thème : Douglas KennedyCréer un quiz sur ce livre

{* *}