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3,25

sur 970 notes
C'est la première fois que je lis Douglas Kennedy. Je ne m'attendais pas du tout à ce type de texte mais il me semble, maintenant que j'ai approfondi le sujet, que ce livre est très différent du registre habituel de Monsieur Kennedy. J'attendais du suspense, des rebondissements, de la profondeur mais la magie n'a pas opéré du tout. Je n'ai pas apprécié cette lecture. L'histoire connaît une progression d'une lenteur assommante et d'une longueur ennuyeuse. le style ne m'a pas convaincue non plus : il y a un côté très appliqué, trop, du coup c'est lourd, l'écriture manque de légèreté et les tentatives d'humour (elles sont rares mais il y en a.. une ou deux) dénotent franchement. Bref, impossible d'aller au-delà d'une toute petite étoile pour la note globale.
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Autant le dire tout de suite, j'ai été déçue. Si j'ai apprécié la fluidité de l'écriture et cette plume qui se lit toujours aussi facilement, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages. On découvre rapidement que le quotidien de Laura n'est pas tout rose. C'est le genre de mère de famille plutôt équilibrée et qui veut vraiment bien faire, mais elle n'a pas la reconnaissance qu'elle mériterait. Elle ne s'en plaint pas car elle s'en rend à peine compte.

Le roman se déroule donc sur cinq jours. On a tout de même des flashs backs et des allusions au passé assez régulièrement au cours de ces cinq jours. On se doute bien que tout va basculer à Boston et que Laura va rencontrer quelqu'un. C'est donc sans surprise que tout se déroule, mais pourtant, tout m'a paru trop soudain, irréaliste et mièvre, je n'avais pas envie d'y croire. Et en refermant la roman, je me suis dit que finalement sur les cinq jours, je n'ai apprécié que le dernier.

Cependant, le livre aborde des thèmes qui pourraient être intéressants comme la dépression, le rôle d'une mère de famille confronté à celui d'être une femme, le changement de vie… Mais je n'ai vraiment pas réussi à croire aux évènements ce qui se déroule sur ce weekend prolongé. Pourtant, le personnage de Laura est touchant et j'étais contente de la fin. Mais dans le détail, les quatre premiers jours ne m'ont pas passionnés et les dialogues ont fini par m'ennuyer. C'est plutôt rare pourtant que je m'ennuie dans un livre, mais là je n'ai pas réussi à rentrer complètement dans l'histoire.

Vous l'aurez compris, une déception et pour ceux qui ne connaissent pas encore la plume de Douglas Kennedy, je vous conseillerais plutôt La poursuite du bonheur par exemple. Mais ce livre pourrait plaire à ceux qui veulent lire une histoire de vie d'une mère de famille ordinaire qui reprend sa vie en main.
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Comme toujours, je me suis laissée emporter par ces personnages et leur histoire. Comme toujours, Douglas Kennedy a su faire vibrer la corde sensible et faire résonner son récit en moi. Que dire de plus ? Un joli moment, de belles émotions et toujours l'espoir comme horizon...
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Laura Warren, est manipulatrice radio dans un petit hôpital du Maine. Entre Dan son mari, sans emploi depuis 19 mois, et Ben et Sally ses enfants adolescents sur le point de quitter la maison, elle se sent triste et fatiguée. Son métier qu'elle adore pourtant, la laisse chaque fois plus déprimée par les diagnostics qu'elle devine dès le premier coup d'oeil ; aussi quand le médecin avec qui elle travaille lui propose d'aller à une conférence à Boston, elle y voit avec bonheur, l'occasion de « prendre un peu l'air ».

Richard Copeland est courtier en assurances, lui non plus n'est pas très heureux ni professionnellement ni en amour. Il a toujours été sous le joug de son père et son mariage bat fortement de l'aile. Lui qui aime tant la lecture et la poésie ne trouve aucune oreille attentive auprès de son épouse.

Rien ne prédestinait à priori à ce que ces deux personnages se rencontrent, si ce n'est le hasard dans le hall de leur hôtel à Boston. Ils vont commencer à discuter de tout et de rien, une rencontre banale qui va à jamais bouleverser leur vies. Ils ont tout en commun, chacun un couple qui va mal, un garçon dépressif à problèmes, et incompris de leurs conjoints. Ils sont complètement sous le charme l'un de l'autre, mais pour chacun d'eux « sauter le pas » est très compliqué dans la mesure où ils ont un profond respect pour leur mari et femme. Laura aime son mari malgré son caractère irascible et son manque de tendresse évident. Mais de là à le tromper !

C'est une histoire bouleversante que Douglas Kennedy nous raconte là, deux être partagés entre la volonté d'être heureux et leur devoir moral envers leurs familles. Un coup de foudre incontrôlable qui va les mener à des réflexions très profondes sur leurs désirs réels, et qui en même temps va les ramener à l'insouciance des premières amours adolescentes. le bonheur de se reconnaître dans ce que l'autre aime et ressent. « Mais moi aussi, c'est fou ! » pourrait être l'expression qui leur correspond le mieux. Deux personnages très touchants de découvrir que le bonheur existe et qu'il est à portée de main.

Le personnage de Dan, le mari de Laura, est aussi très intéressant. Il décrit parfaitement le désarroi de celui qui a perdu toute confiance en lui et en la vie. de celui qui professionnellement va de déception en déception, qui s'en veut énormément et se renferme un peu plus chaque jour sur lui-même et se coupe inconsciemment de sa famille, qu'il aime pourtant. On ressent fortement sa souffrance même s'il ne l'exprime pas, il sent bien que Laura lui échappe mais il accumule les maladresses.

Un histoire de couple ordinaire, dans une vie ordinaire, que Douglas Kennedy rend extraordinaire, parce qu'il raconte l'espoir, le désir, la culpabilité. Une histoire qui devient extraordinaire sous sa plume parce qu'elle est belle, qu'elle est simple, et que chacun en rêve.
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Il est vrai que l'on s'attache à cette femme, mais au fond, l'histoire est sans grand intérêt. J'y ai trouvé quelques longueurs et il ne m'a rien apporté, ni sur le plan du texte, ni sur celui du fond. Dommage.
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Ce qui me frappe, à chaque fois que j'entame un roman de Douglas Kennedy, c'est cette façon qu'il a de nous happer tout de suite dans l'univers de ses personnages en nous racontant leur quotidien en détails, à grands renforts de digressions. C'est un exercice périlleux dans lequel d'autres écrivains pourraient se perdre, et nous avec, mais pas lui. C'est ce qui lui permet de donner corps à ses histoires, souvent en appuyant là où ça fait mal. Laura, ça pourrait être moi, ça pourrait être vous. J'oserais même ajouter que ça a été moi à un moment donné. Comme elle, j'ai pu avoir le sentiment d'être passée à côté de ma vie. Comme elle, j'ai longtemps eu l'impression que quand on est jeune, le monde semble offrir plein de possibilités et que ce nombre de possibilités se réduit d'année en année jusqu'à ce qu'on ait l'impression d'étouffer. Il m'a fallu du temps pour me dire que je suis bien à la place où je suis et que je ne regrette rien. Laura, elle est pleine de regrets. Elle s'est mariée trop jeune, elle n'a pas fait médecine et elle n'a jamais quitté l'Amérique du Nord, elle qui rêvait de voir le monde.

Et voilà qu'elle rencontre, lors d'un séminaire de radiologie à Boston, un homme avec qui elle partage l'amour des mots et de la littérature. Leurs discussions passionnantes vont mettre en évidence le désert affectif qu'est devenue leur vie. Mais est-il possible de changer ? Peut-on se dire tout à coup que l'on reprend sa vie en mains ? Il n'est pas si facile d'oser être soi-même et de surmonter la peur du changement, la peur du regard des autres et même la peur d'être heureux...

Le propos est, comme toujours, d'une grande justesse. Bien souvent, nous vivons dans des prisons que nous nous sommes nous-mêmes construits et bien que personne d'autre n'en ait la clé, nous n'arrivons pas à nous en échapper. La peur et les habitudes nous empêchent souvent d'aller de l'avant, et nous passons ensuite énormément de temps à nous reprocher ce manque de courage, sans pour autant voir - ou accepter - l'issue qui s'offre à nous. Et quelle plongée passionnante dans la vie et dans la tête des deux personnages ! Je n'aurais sans doute pas supporté le quart de ce que eux ont accepté d'endurer pendant des années, je n'ai pas du tout le tempérament pour ça. Pourtant, à aucun moment, je ne les ai jugés. C'est là que réside toute l'habileté de l'auteur car, face à un personnage qui mérite pourtant d'être sévèrement jugé tant il est épouvantable de lâcheté, il nous amène à éprouver de la compassion pour lui en nous montrant comment il se construit son enfer personnel.

C'est le troisième livre de Douglas Kennedy que je découvre après Les charmes discrets de la vie conjugale et Quitter le monde. Ces trois romans, je les ai dévorés comme des thrillers qu'ils ne sont pas (malgré quelques éléments d'intrigue policière dans les deux que je viens de citer). À chaque fois, l'auteur réussit le tour de force de nous raconter la vie de femmes ordinaires comme s'il s'agissait d'une palpitante chasse au tueur en série. Impossible de lâcher ces romans qui m'ont coûté bien des heures de sommeil - je viens de finir Cinq jours ce matin sur les coups de 3 ou 4h. Je ne qualifierais pas ses livres de feel-good books ; au contraire, au vu de l'ambiance et des constats qu'il établit, il y aurait même de quoi déprimer. Pourtant, à chaque fois, je suis ressortie de ma lecture le coeur plein d'espoir, parce que ses héroïnes font preuve d'une résilience insoupçonnée et nous montrent qu'avec un peu de courage et de ténacité, on peut toujours reprendre sa vie en main.
Lien : http://www.aufildisa.com/201..
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Laura, la quarantaine, fait une rencontre lors d'un séminaire professionnel, qui la pousse à faire le bilan de sa vie, de ses choix et surtout de son couple.
Bien que banale, l'histoire n'est pas sans intérêt, car on peut éventuellement se reconnaître dans ses prises de conscience, ses reflexions et ses doutes.
Au fil des romans, Douglas Kennedy s'éloigne un peu plus de celui qu'il était, c'est à dire l'auteur d'efficaces et haletants thrillers romanesques, tels que "L'homme qui voulait vivre sa vie", "Cul de sac" ou même "Une relation dangereuse". Comme je suis d'une nature fidèle, je continue à lire ses romans, mais sans grande conviction car je reste nostalgique de ses premiers livres. Je le trouve vraiment moins bon dans l'introspection, l'analyse psychologique que dans l'action et les rebondissements.
Et surtout, comme dans "Cet instant-là", j'ai été très gênée par les dialogues: ils sonnent faux, le style est lourd et je me suis parfois ennuyé ferme...Enfin, lentement, je suis entrée dans le roman et l'ai fini sans peine.
Mais en râlant.
Quand même, Douglas...ressaisis toi. Fais le bilan. Tu ne t'amusais pas plus au début? Moi oui, en tout cas. Je sais, on ne peut pas être et avoir été, mais on peut tenter, quand même. Faut s'accrocher, sinon...
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C'est la première fois que j'ouvre un livre de cet auteur connu. J'ai lu avec plaisir ce roman, plutôt bien écrit. J'ai relevé plusieurs phrases qui ont trouvé un écho en moi. Plus loin, j'ai été agacée par la partie où il abuse des adjectifs : extraordinaire, merveilleux, magnifique, fabuleux. Si bien que la fin ne m'a pas déplu.
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J'aime la plume de Douglas Kennedy. Je me laisse toujours embarquer dans ces histoires à la fois si quotidiennes et si rocambolesques. Pourtant, cette fois-ci, il me manque un truc.
Je comprends parfaitement le choix de laisser deux personnages échanger aussi longtemps. Mais il m'est arrivée de m'ennuyer. j'ai assisté à l'échange comme une conversation que l'on peut suivre dans le métro quand on est trop fatigué pour lire.
Bref, j'ai décroché, souvent. Pourtant les personnages sont attachants et leur univers personnel est fouillé, comme toujours chez Kennedy.
je ne suis pas mécontente de l'avoir lu mais j'etais contente d'arriver à la fin. Je quitte Laura et son univers sans avoir envie de connaître la suite si suite il devait y avoir.
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Je le croyais mais je ne suis pas prête à lire un ouvrage racontant la vie d'une manipulatrice en radiologie. Par contre c'est bien écrit trop bien pour une hypochondriaque
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