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3,25

sur 970 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cinq jours dans la vie d'une femme, cinq jours qui vont changer sa vie.

Elle habite dans une petite ville des États-Unis, elle a un mari, deux enfants adolescents, un travail de technicienne en radiologie, une vie bien tranquille, mais pourquoi a-t-elle soudain envie de pleurer ? Est-elle en train de perdre son détachement professionnel ?

Son patron la délègue à une conférence à Boston. Un week-end de liberté, sans mari ni enfants. Elle y rencontrera un homme, une passion amoureuse, qui lui fera remettre sa vie en question. Elle se rappellera son passé, ses plaisirs littéraires, son premier amour disparu, sa carrière à laquelle elle a renoncée. Elle fera face à des décisions douloureuses…

Une romance, avec de jolies phrases qui sonnent parfois comme des leçons des livres de croissance personnelle.

Une romance de résilience qui affirme qu'on peut changer, qu'on peut prendre des risques et qu'on peut trouver un nouvel l'équilibre et un bonheur différent.
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L'auteur traite de l'opportunité à saisir dans une vie mais aussi des conséquences d'une décision. Peut-on tout bouleverser au nom de l'amour, peut-on changer de cap alors que notre vie est bien réglée, peut-on prendre des risques pour au final perdre des habitudes. Même si j'ai du patienter longtemps dans ce livre pour arriver au moment paroxystique du roman, j'en ai aimé la profondeur psychologique, les personnages sont attachants et l'histoire est jolie.
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Sur la fiche Babelio de Douglas Kennedy apparaissent comme auteurs proches Paul Auster, John Irving, John Steinbeck ou Philip Roth. Ce monsieur serait-il surclassé ?
Je n'ai pas le sentiment qu'il joue dans la même cour, loin de là.
Je ne peux pas dire que je me suis ennuyé à la lecture de cinq jours, j'ai même apprécié l'histoire et certains dialogues entre ces deux amants d'un week-end à Boston mais il s'agit-là, à mon goût d'une comédie romantique à la Hugh Grant, plaisante certes mais pas transcendante par manque de profondeur.
C'est la rencontre de deux solitudes, ce coup de foudre va remettre en question la vie trop bien réglée et peu épanouissante des deux personnages principaux. Oui, quelques passages nous poussent à réfléchir sur la manière dont chacun mène sa barque dans le cours de son existence comme lorsqu'il nous dit par exemple " nous ne sommes pas responsables du bonheur ou du malheur de qui que ce soit d'autre que de nous-mêmes", oui, on se laisse facilement embarquer par la tornade qui va tout remettre en question mais justement, c'est un peu facile et quelque peu prévisible.

Challenge multi-défis 2021.
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J'ai apprécié les cent premières pages et les cinquante dernières... Dans ces cent cinquante pages, c'est un portrait de femme comme beaucoup d'autres que j'ai aimé, dans son couple, avec ses enfants et ses aspirations d'un avenir possible sous les auspices du meilleur.
Le reste, c'est une rencontre entre deux solitudes, entre deux intellectuels et j'ai moins adhéré à cette épopée amoureuse très hasardeuse et très peu crédible pour peu qu'on ne soit naïfs.

Sinon c'est un joli roman et certains passages m'ont touchée peut-être parce qu'ils faisaient écho à mon vécu personnel. Ecriture fluide et agréable dans l'ensemble.
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Laura et Richard se croisent par hasard dans un hôtel, ils ne se connaissent pas du tout. Leur première rencontre agace même légèrement Laura. Cette dernière est technicienne en imagerie médicale et c'est par un concours de circonstances qu'elle se retrouve dans un séminaire à la place de son chef. Richard, quant à lui, est commercial. Et c'est dans une file d'attente que commence entre eux, une discussion tout à fait banale. Pourtant, les choses ne vont pas en rester là.

Plus tard, ils se recroisent au cinéma. Un peu plus calme que précédemment, Laura accueille la conversation avec plus de douceur. Aucune ambiguité entre eux, chacun est marié de son côté, avec des enfants. Mais ce qu'ils ne savent pas encore, c'est qu'ils vont trouver chez l'autre ce qu'ils ne trouvent plus dans leur mariage, dans leur vie.

Cinq jours peuvent changer une vie. Dit comme ça, cela peut prêter à sourire mais je pense que l'on est tous tombé au moins une fois sur une personne où en peu de temps, les choses se sont emballées. Je ne parle pas forcément de passion, de coup de foudre mais plutôt d'un déclic, d'une envie d'ailleurs. D'un moment qui nous fait comprendre que la vie que l'on mène n'est plus celle que l'on désire et nous donne le courage d'agir.

Cinq jours est une belle leçon de courage. Oser ouvrir sur les yeux, lever le voile autour de soi. Et avancer vers ce que l'on mérite de vivre.
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Je reste partagée sur ce livre. le thème traité m'attirait et je me suis forcée à ne pas lire les dernières lignes (très mauvaise habitude que j'ai..) avant. le livre débute bien, avec une analyse fine de la situation d'un couple en difficulté, vue du côté de la femme, et bien rendu, ce qui n'est pas évident pour un auteur masculin. Il est vrai aussi que les hommes n'ont pas particulièrement le beau rôle dans ce livre..
J'ai beaucoup moins aimé la partie "rencontre" et j'ai trouvé les dialogues d'une platitude digne d'un roman de gare. Mais, heureusement qu'on n'en reste pas là.. Je ne vais pas dévoiler la fin, mais cela donne un peu l'impression que finalement l'auteur a volontairement forcé le trait sur cette entente immédiate et quasi magique, en la caricaturisant.
Donc voilà, j'aime le début et la fin, beaucoup moins la partie "heureuse". Au final, un joli destin de femme qui se réalise tardivement et qui transcende la déception pour vivre enfin sa vie. Mention spéciale pour la vision "féministe" de l'auteur.

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Je n'ai pas reconnu le Douglas Kennedy que j'aime tant. Bien sur, ce sont ses mots, nous reconnaissons son style mais c'est au niveau de l'histoire que ça coince. Douglas Kennedy nous a habitué à des pavés où l'intrigue de l'histoire est toujours longue à démarrer puisqu'il prend le temps de placer le décor, les personnages. En général, c'est ce que je lui reproche, ses débuts lents mais je m'accroche car je sais que, une fois mises en places, ses histores en valent la peine. On pourrait penser que Douglas Kennedy m'a écoutée puisque avec Cinq jours, il crée une histoire plus courte.Le livre ne fait pas, plus de quatre cents pages et l'histoire démarre beaucoup plus vite. C'est regrettable de voir que faisant les choses comme je le souhaitais, la magie a moins opéré.

Tout d'abord, je ne me suis pas attachée aux personnages et comme tout lecteur le sait, l'absence d'attachement rend l'histoire moins attrayante, moins passionnante. On ne ressent pas les émotions que l'on devrait ressentir. Puis, bien que l'histoire soit plus courte, il est drôle de constater que finalement, elle m'a semblé plus longue quand même. La raison de sa lenteur provient du fait que dans Cinq jours , nous sommes face à une histoire que je qualifierai de touchante. Nous découvrons deux personnages d'une cinquantaine d'années qui tombent amoureux. Réellement amoureux comme tout le monde devrait l'être au moins une fois dans sa vie. La passion qui anime les personnages est belle, touchante et juste. Qu'importe l'âge, l'amour est une des raisons du bonheur de l'être humain Même si l'on doit faire souffrir d'autres personnes. On s'occupe de son propre bonheur en priorité.

Cinq jours est une jolie histoire qui se laisse lire agréablement, ce n'est pas le meilleur de l'auteur mais il n'est pas pourtant médiocre. Je pense que j'aurais beaucoup plus apprécié cette histoire si je m'étais attachée aux personnages, notamment à Laura, la protagoniste. J'aurais été plus réceptive à ce qui lui arrive. Quoiqu'il en soit, cela reste une jolie histoire.
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Quelques phrases suffiront pour relater cette histoire :
Laura n'est pas heureuse dans sa vie de couple et cette tristesse lui fait broyer du noir. Une rencontre avec un inconnu va lui faire espérer une nouvelle vie amoureuse. Mais peut-on en quelques jours se construire un futur idyllique ?
Déçue par ce roman sentimental que j'ai peiné à terminer. Douglas Kennedy nous avait habitués à beaucoup mieux !
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Un Douglas Kennedy différent avec Cinq jours ? Oui, dans le sens où son intrigue est purement sentimentale et ne joue pas cette fois-ci dans la cour du thriller. Non, car une fois encore le thème qu'il traite est celui des choix d'une vie, l'alternative qui s'impose à ses personnages : ou continuer malgré les frustrations, ou tout larguer et repartir de zéro ou presque, avec le risque de la déception et de la désillusion. le thème est rebattu certes et Kennedy a parfois bien du mal à s'en extraire. Ses dialogues frisent parfois la niaiserie, enfin peut-être pas tout à fait mais il arrive qu'on ait l'impression d'avoir affaire à une bluette pure et simple. L'écriture est simple mais elle est efficace, cependant. Et puis, l'auteur sait qu'il touche une corde sensible. On s'identifiera peu ou prou à ce couple qui se forme. Pour cinq jours ou pour la vie ? C'est toute la question. Plonger ou non dans le grand amour, quel que soit son âge, c'est balancer entre le coeur et la raison. Et il est où, le vrai courage ? Cinq jours c'est peu mais parfois ils peuvent compter plus que des années d'une existence mécanique. le degré d'implication du lecteur dans le roman dépend avant tout de sa propre expérience, de la direction qu'il a voulu donner à son chemin, jour après jour.
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Cinq jours, dans la vie d'une femme, d'un couple, d'une famille... Cinq jours pour faire le point et savoir prendre une décision qui était latente. Un récit au départ déprimant, puis une histoire d'amour naissante qui redonne espoir, qui permet de prendre des dispositions pour une vie plus harmonieuse si c'est possible. Un roman écrit avec pudeur.
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