Je n'ai pas reconnu le
Douglas Kennedy que j'aime tant. Bien sur, ce sont ses mots, nous reconnaissons son style mais c'est au niveau de l'histoire que ça coince.
Douglas Kennedy nous a habitué à des pavés où l'intrigue de l'histoire est toujours longue à démarrer puisqu'il prend le temps de placer le décor, les personnages. En général, c'est ce que je lui reproche, ses débuts lents mais je m'accroche car je sais que, une fois mises en places, ses histores en valent la peine. On pourrait penser que
Douglas Kennedy m'a écoutée puisque avec
Cinq jours, il crée une histoire plus courte.Le livre ne fait pas, plus de quatre cents pages et l'histoire démarre beaucoup plus vite. C'est regrettable de voir que faisant les choses comme je le souhaitais, la magie a moins opéré.
Tout d'abord, je ne me suis pas attachée aux personnages et comme tout lecteur le sait, l'absence d'attachement rend l'histoire moins attrayante, moins passionnante. On ne ressent pas les émotions que l'on devrait ressentir. Puis, bien que l'histoire soit plus courte, il est drôle de constater que finalement, elle m'a semblé plus longue quand même. La raison de sa lenteur provient du fait que dans
Cinq jours , nous sommes face à une histoire que je qualifierai de touchante. Nous découvrons deux personnages d'une cinquantaine d'années qui tombent amoureux. Réellement amoureux comme tout le monde devrait l'être au moins une fois dans sa vie. La passion qui anime les personnages est belle, touchante et juste. Qu'importe l'âge, l'amour est une des raisons du bonheur de l'être humain Même si l'on doit faire souffrir d'autres personnes. On s'occupe de son propre bonheur en priorité.
Cinq jours est une jolie histoire qui se laisse lire agréablement, ce n'est pas le meilleur de l'auteur mais il n'est pas pourtant médiocre. Je pense que j'aurais beaucoup plus apprécié cette histoire si je m'étais attachée aux personnages, notamment à Laura, la protagoniste. J'aurais été plus réceptive à ce qui lui arrive. Quoiqu'il en soit, cela reste une jolie histoire.