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3,25

sur 970 notes
Très heureuse d'avoir relu ce roman de @douglaskennedy !!
Ce récit de #cinqjours dans la vie de Laura est intense, et très émouvant.

Comment, grâce aux hasards de la vie, peut-on se sentir, après de multiples remises en question et réflexions, pousser des ailes et franchir un cap, celui de se donner une nouvelle chance de vivre SA vie sans continuer à la subir.

J'avoue, même pendant cette relecture ( femme plus mûre que je suis devenue 😃), j'ai été happée dans l'univers de Laura, car l'auteur a cette capacité étonnante de parvenir à entrer dans l'esprit d'une femme, c'en est bluffant !!
Grâce à ses descriptions très fines et détaillées, on « pénètre quasiment » dans la tête ( et le coeur) des personnages.
Je me suis attachée à Laura, j'ai suivi avec attention ses questionnements, ses remises en question, ses peurs, ses peines , son bonheur aussi, ses prises de conscience.... Elle est authentique et touchante.

L'écriture de l'auteur me plaît vraiment beaucoup, par sa simplicité, sa fluidité, il utilise en plus un vocabulaire très riche.

De ce très beau récit de vie , il en ressort de la bienveillance, beaucoup d'humanité, et d'émotions, et surtout de l'espoir. Parfois, un petit déclic permet (enfin !) d'oser !!
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Laura, technicienne en radiologie, mariée à Dan et mère de deux enfants, Sally et Ben, part quelques jours à Boston pour un congrès médical. Elle y rencontre Richard, courtier en assurance. Tous deux, au fil de leurs discussions, se rendent compte que leurs couples vont mal et tombent amoureux très rapidement…
Du Douglas Kennedy comme on l'aime, expert en histoires à raconter, même lorsqu'il parle au féminin. Les dialogues des deux quadras amoureux sont parfois un peu niais, les conclusions un peu moralisatrices et banales sont nombreuses, mais on ne s'ennuie pas un seul instant.
Classique.
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J'ai lu ce roman il y a plus de 4 ans mais je m'en souviens encore.
Moi qui ne connaissais pas DOUGLAS KENNEDY je me suis dit que j'avais fait là une belle découverte.
Je me rappelle en avoir parlé à mes collègues de travail et de leur conseiller de le lire car j'étais à fond dedans.

J'avais aimé le personnage de Laura et sa sensibilité. Je me souviens également avoir beaucoup aimé l'épilogue du roman.

Je n'avais pas fait de critique à cette époque là car je n'étais pas encore inscrite sur BABELIO...………..voilà chose faite !
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Laura, 42 ans, mariée à un dépressif, deux enfants, passe ses journées à faire passer des scanners à des patients potentiellement atteints de cancer. Chaque journée est une routine, une épreuve, un regret, conséquence de ses choix. Un jour, elle se rend à un séminaire de radiologie à Boston, une chance pour fuir son quotidien. Là, elle y rencontre Richard, un homme las, dans le même cas qu'elle, marié, un enfant, mais terriblement seul. Ils sortent ensemble, se racontent leur vie, se rapprochent et rêvent de changement. Et si...
Mais que faire face aux opportunités de la vie ? Lorsque le chemin radical de la liberté se présente..., le prend-on ? Tout est dans l'art du possible.

Cinq jours de la vie d'une femme, un Lost in translation en livre, une leçon sur nos choix de vie, sur un bonheur que ces deux-là pensent ne pas mériter : Douglas Kennedy quitte le chemin de ses succès d'avant.
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Autant le dire, ce n'est pas un chef d'oeuvre déconcertant de surprise. Certes c'est pas trop mal écrit et l'on apprécie les dialogues entre les deux protagonistes qui marquent la culture de l'auteur. Pout autant, c'est un peu cousu de fil blanc et cela penche parfois dangereusement vers la littérature à l'eau de rose.

L'approche psychologique est bien présente et pas mal décrite, mais l'auteur ne cèderait-il pas de temps en temps à la facilité et surfant sur des sentiments et des personnages auxquels tout à chacun est en mesure de s'identifier. Bref, pas de prise de risque sous cette plume.

Pour ma part, j'ai bien apprécié la description de cette population du Maine et de cette région. C'est sans doute un point fort du roman. Pour le reste, je ne pense pas qu'il me reste longtemps en mémoire.
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Laura Warren est technicienne d'imagerie médicale. Elle est mariée à Dan et ils ont deux enfants, Ben et Sally. Ils habitent dans le Maine.
Les résultats des radiographies des patients que voit Laura ne l'ont jamais mise mal à l'aise jusque là. Mais depuis quelque temps, elle est stressée comme s'il s'agissait de ses propres résultats. Elle culpabilise. DE plus, Dan est agressif depuis qu'il est au chômage et s'en prend aux enfants. Il y a aussi une opposition entre mère et fille : Laura et sa fille de dix-sept ans. Alors que Laura et son couple ne vont pas bien, elle est en train d s'apercevoir qu'elle est à un tournant de sa vie. Les affres de la quarantaine, un mari déprimé qui la rejette, un budget de plus en plus serré, plus personne ne la soutient.

heureusement, Harrild, son médecin chef, veut qu'elle parte à Boston pendant trois jours à un séminaire de radiologie: trois jours passés seule, cela ne peut que lui faire du bien.
Au club de lecture, Lucy, qui va devenir sa meilleure amie parle du live de Yates qui traite notamment de l'absurdité de l'existence, thème cher à Laura. Y-a-t-il une personne sur cette terre qui a ce qu'elle veut dans la vie ?
Sur le chemin de Boston, , elle repense aux premières années passées avec Dan lorsqu'ils ont fait la traversée de l'Amérique côte à côte. Puis elle repense à Arnold, le meilleur ami de son père : un gay mathématicien qui enfin s'autorise à être heureux avec son Andrew de vingt ans plus jeune que lui. Brünswick, puis elle traverse Portland où habite Ben ; puis Kennebunkport et" sa plage qui est restée sauvage et livrée aux vagues de l'Atlantique" et ses jolies maisons ; enfin, le New Hampshire et Boston.
Dès qu'elle arrive à l'endroit de la conférence, elle fait la queue et en attendant fait la connaissance de Richard Copeland, commercial en assurance. Le contact passe si bien qu'ils flirtent presque après le premier quart d'heure ; Richard semble être un homme cultivé, mais hélas réactionnaire.
Au bout de la troisième partie du séminaire, Laura se rend compteque durant ces trois heures, elle est ailleurs.
Laura se rappelle une scène qui l'avait époustouflée : Dan, défendant un hispanique contre un fils de "friqué" de Harvard qui l'insultait à cause de son accent.
D'un autre côté, avec Richard, ils se livrent de plus en plus l'un à l'autre, parlant de littérature et d'autre"s arts ; puis, Richard lui parle de son fils Billy bi-polaire et schizophrène.
De fil en aiguille, il finit par lui déclarer son amour. Laura lui raconte son amour de jeunesse, Eric qui s'était tué accidentellement après plusieurs années d'amour. Puis Richard avoue à Laura un secret : avant sa femme Muriel, ila été follement amoureux de Sarah, mais celle-ci l'a finalement quitté
Laura et Richard vont-ils s'aimer autant qu'ils ont aimé leur ami respectif ? Vont-ils emménager dans leur appartement leur nid d'amour comme ils se l'ont promis ?Pourront-ils bouleverser leur vie et celle de leur conjoint avec tant de désinvolture et de facilité ?

En ce qui me concerne, je trouve que "Cinq jours" est un bon divertissement,une lecture agréable et plaisante, mais c'est loin d'être un chef-d'oeuvre.
Il faut tout de même noter la justesse et la finesse psychologique de ses personnages et son caractère fouillé, la subtilité de leurs propos lorsqu'ils parlent de littérature ainsi que l'esprit de Douglas Kennedy qui transparait dans ce roman ; une découverte tout en douceur.
J'ai aimé le caractère intime des personnage, encore rehaussé par l'écriture à la première personne du personnage de Laura et des autres personnages au travers des dialogues qui sont parfois presque des monologues. J'ai également apprécié l'humour dans ce roman, par exemple dans cette formule : je déclare un moratoire de soixante-douze heures sur les soucis domestiques ! Si seulement c'était possible !" Dans ce roman se trouve aussi un questionnement que j'aime beaucoup,celui de l'auteur, sur la vie. Par exemple :" Connait-on jamais l'entière vérité sur autrui ? Comment pouvons-nous comprendre les ressorts intimes d'une autre volonté alors que nous arrivons à peine à entrevoir la manière dont la nôtre fonctionne ? "
Je m'aperçois, en écrivant, que j'ai quand même beaucoup aimé ce roman. D'ailleurs, je suis persuadée, de par l'ensemble de mes propos, que Douglas Kennedy est un grand Monsieur. Cependant, la prochaine fois, je lirai un de ses livres parmi les plus anciens, juste pour que je me fasse une idée...

Je voulais mettre 3 étoiles, j'en mettrai 4 après réflexion.
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J'avais des doutes sur ce livre..
Cela me faisait penser à des romans type " harlequin" ....
Néanmoins , cet auteur que j'ai apprécié dans ses premiers romans ( L'homme qui voulait vivre sa vie et les désarrois de Ted Allen) donne une vraie profondeur psychologique à ses personnages.
Les sentiments sont très bien analysés.
On peut aller voir ..

A ne pas offrir néanmoins à la Saint Valentin !
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Laura part pour un séminaire de radiologie à Boston pour un week end. Alors que son mariage ne tient plus qu'à un fil, elle va rencontrer Richard et se rendre à l'évidence.....
Un roman que j'ai trouvé palpitant meme s'il ne s'y passe pas grand chose, c'est toujours un plaisir de lire Douglas Kennedy.
Superbe!
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J'avais constaté que « Cinq jours » sorti en librairie en 2013 restait encore un best-seller en 2014 mais se retrouvait aussi dans un liste de Babelio comme «Le livre que vous avez été soulagé de finir »... et avais donc une envie mitigée de lire le roman. Mais, je ne résiste jamais longtemps à la découverte d'un nouveau récit de Douglas Kennedy. J'ai personnellement découvert l'auteur avec « Une relation dangereuse », lecture qui m'avait littéralement « dévastée » puis j'ai également été « emportée » ensuite par   « La poursuite du bonheur » et « Les charmes discrets de la vie conjugale ». Cependant, j'avais eu des déceptions avec certains titres parus plus récemment comme « La femme du Ve ou « Cet instant-là ». Hélas ! « Cinq jours va rejoindre la liste des romans de Douglas Kennedy que je n'ai pas beaucoup apprécié !
D.Kennedy a écrit -en fait-un « remake » -en beaucoup moins romantique -de « La route de Madison » et n'a fait preuve d'aucune originalité. Il n'a pas su renouveler l'excellence de ces analyses de la vie conjugale et les bouleversements d'une passion amoureuse. L'histoire entre les deux personnages principaux est très « attendue »
En outre, les personnages principaux m'ont peu enthousiamé  : Laura la narratrice intellectuelle et cérébrale, Richard le séducteur fragile, Dan le mari inconsistant...
Bref un roman sans surprise et pour moi pas le meilleur de Douglas Kennedy ni le plus bouleversant comme l'annonce la quatrième de couverture !











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J'adore Douglas Kennedy. J'aime son style et ses thématiques, ses personnages.
Je n'ai pas aimé CINQ JOURS, mais alors, pas du tout! Où sont mes personnages si compliqués? Où est le suspense cher à mon coeur? Où est la chute?
Il suffit de commencer le roman pour en deviner la fin. On se dit: "ouf, c'est Kennedy qui s'y est mis: il y aura donc des surprises."
Ben...non.
A se demander même: où est mon Douglas bien-aimé?
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