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4,2

sur 6221 notes
Si j'aime me plonger dans un classique, c'est parce que je pense qu'un roman ayant résisté à plus de deux siècles de lecteurs ne peut être réellement mauvais. Avec Notre-Dame de Paris, cette petite théorie a de nouveau été confirmée.

Le roman le plus célèbre de Victor Hugo est fascinant. Magnfique. Beau et tragique à la fois, il se dégage une puissance dans l'écriture qui m'a captivé. L'histoire, intemporelle, tourne autour d'Esmeralda qui, par sa seule beauté, changera le destin de quatre hommes. le chevalier, l'archidiacre, le poète et le bossu. quatre hommes très différents, éperdument amoureux de cette jeune fille.

Victor Hugo nous offre également une immersion très prenante dans le Paris du Moyen-Âge., les descriptions de la ville, la vie quotidienne des parisiens, le vocabulaire employé... Tout fourmille, tout est vivant, tout est criant de vérité, grâce un univers extrêmement riche et détaillé.

Notre-Dame de Paris est une lecture relativement exigeante qui demandera de s'y consacrer pleinement pour l'apprécier. Mais pour peu que vous aimiez les classiques et les pavés, le plaisir de lecture sera sans nul doute au rendez-vous.
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Le chef d'oeuvre magistral de Victor Hugo, qui pour n'importe quel autre écrivain aurait constitué l'oeuvre d'une vie tant elle est infiniment riche. La langue y est extraordinaire: poétique et précise, pointue et rythmée, c'est un coup de maitre. L'intrigue est maitrisée, universelle, intemporelle, passionnante, passionnelle et les ruptures de rythme parfaitement contrôlées. Je n'ai jamais rien lu d'aussi parfait.
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Qu'est donc réellement ce livre de référence?
Tout d'abord, le début de la lecture est un peu difficile: le style, le vocabulaire, sont un peu loin de notre parler du XXI° siècle…. Mais on s'y habitue, et on y trouve alors du charme.
Ensuite, une histoire assez simpliste, qui concerne des personnages souvent naïfs (Esmeralda), ou inconstants (Phoebus), ou excessifs (Frollo). Bref, tout cela est assez invraisemblable, même si l'on fait l'effort d'imaginer la vie à Paris en 1482....
Et malgré cela, ce roman est édifiant: composé avec une maîtrise totale du récit, de l'inscription de l'intrigue dans le temps, des références historiques passionnantes (un chapitre nous conduit par exemple près de Louis XI, dans les dernières années de sa vie), des réflexions sur les arts et surtout l'architecture (comme tant d'autres, V.Hugo regrette les démolitions qui ne cessent de détruire de manière aveugle la patrimoine moyenâgeux de Paris).
Il y a aussi des réflexions philosophiques sur le sort des hommes, les abus des puissants, la misère de ceux qui sont différents (Quasimodo est bien le modèle absolu de ceux-ci).
Et c'est précisément parce que l'histoire est simpliste que l'art de V.Hugo se manifeste de manière majeure: elle lui suffit pour dessiner une ville, - Paris -, une époque, - la fin du moyen-âge - de manière magistrale et absolument incomparable.
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Tintements et glas d'une société bercée par les miracles de ces cours sans noms.

Défis d'existence et de réalités, combat d'humanités sans lendemains.

Oyez, oyez, braves gens ces âmes qui s'étourdissent aux pas d'une civilisation exsangue.

Aux charmes d'une belle inconnue, les coeurs s'affrontent et se découvrent. Erreurs d'un autre temps qui déjà résonnent à ces futurs qui se pressent à nos portes, les lumières s'éteignent, les ribauds se camouflent.

Pages de vie et d'attentes à découvrir et suivre dans ces pages d'un ailleurs si riches de ces instants qui firent notre avenir.
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Courage, chroniquons un classique et pas n'importe lequel! Par où commencer? Par une maman qui lit à voix haute le texte de "son" Totor à sa fille qui finira par lui arracher des mains l'épais bouquin.
C'est beau, c'est la découverte du style. C'est fort, c'est le romantisme. C'est passionnant, c'est donc à ça que doit ressembler un vrai roman. J'ai pleuré pour le bossu, pour la recluse, pour les frères trahis, pour les amours contrariés. J'ai découvert un Paris vraiment magique, vibrant, vivant. J'ai 11 ans et je ne sais pas encore que j'aimerai le Moyen Âge, que j'adorerais le XIXe que je ferai des études de lettres.
Plus qu'un simple classique, un monument (sans mauvais jeu de mot), un repère.
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J'ai refermé ce livre ce matin et j'en suis encore émue. Malgré quelques longueurs, les personnages sont vivants on les découvre par leur description autant physique et psychologique. on les côtoient, on les voit évoluer, l'on partage leurs sentiments autant que leurs malheurs. on les prend en pitié on les accompagne et je me suis surprise à les encourager tellement ils sont attachants. En quelques pages l'on sait que l'on ne les oubliera pas. Personnages très humains, presque réels.
L'on découvre notamment un plébiscite contre la guerre et la peine de mort, du dédain pour les bourgeois et la description d'un peuple de Paris changeant d'avis à la moindre sollicitation...
Bref un livre que je recommande chaudement.
Un classique qui je l'espère ne tombera pas dans l'oubli d'ici plusieurs décennies...
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Magnifique oeuvre de Victor Hugo, je redécouvre sa plume à travers cette oeuvre magistrale. Victor Hugo n'a pas son pareil pour soupeser chaque mot, tout en injectant, d'une manière très subtile, de petites touches d'humour, ou d'ironie, des valeurs morales. C'est une écriture très resserrée et condensée, mais tellement agréable à lire.
Roman historique et romanesque, j'ai redécouvert cette oeuvre que j'avais lue au cours de mon adolescence. 30 ans se sont écoulées depuis cette première lecture, et je dois dire que Notre-Dame de Paris m'a interpellée d'une autre manière.
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Le livre a été relativement complexe à aborder du fait que l'on se heurte souvent à des descriptions de la ville de Paris, de la cathédrale,… On commence par une représentation d'un mystère et pour le coup, tout ça devient bien mystérieux. On se demande où va nous amener l'auteur et surtout quand est-ce que les personnages que l'on connaît tous, vont intervenir. Quasimodo fait finalement vite son apparition et on est alors vite rassuré sur le fait qu'il s'agit bien de l'histoire de Quasimodo, d'Esméralda, …

Il faut dire que le fait de connaître le dessin animé de Walt Disney ou la comédie musicale nous donne l'impression d'avoir tout compris à l'histoire. Seulement, voilà, il s'agit bel et bien d'adaptations qui ont été ma foi bien édulcorées.

Le début de l'intrigue commence réellement au bout de 200 pages. L'histoire devient intéressante et on retrouve les grandes lignes des adaptations. Cependant, Victor Hugo sème de temps en temps des scènes relativement longues et relativement ennuyeuses : je pense notamment à la scène où le roi intervient. L'histoire prenait pourtant une tournure intéressante, pleine d'actions et on se retrouve avec un long dialogue qui ralentit complètement le rythme.

A côté de ça, l'auteur nous offre des scènes relativement drôles : il arrive à ridiculiser ses propres personnages et en particulier Gringoire ou les magistrats. La scène du livre 6 chapitre 1 m'a beaucoup plu : il s'agit de la scène où Quasimodo est interrogé par l'auditeur qui est sourd. Quasimodo étant sourd lui-même, l'audition ne se passe pas réellement comme il devrait se passer. C'est très drôle.

Pour ce qui est des personnages, ils sont assez caricaturaux dans le sens où l'histoire se veut être racontée comme un conte : on a donc un prince charmant, Phoebus qui ne pense qu'à son plaisir personnel, une princesse, Esmeralda, très naïve, qui rêve de son prince charmant et qui ne voit que ses qualités (il n'y a qu'elle qui en voit d'ailleurs), Gringoire, l'opportuniste qui retourne sa veste en fonction du vent, Quasimodo, qui vit reclus,… Au gré de l'avancée et de l'intrigue, on est plus proche ou plus éloigné d'un des personnages principaux. Si bien qu'on n'est finalement attaché à aucun personnage mis à part Esmeralda et Quasimodo.

En bref, une bonne lecture, un classique à connaître, à surmonter même, mais un plaisir au final que l'on ne regrette pas.
Lien : https://letempsdelalecture.w..
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Classique de la littérature française, voire internationale, Notre-Dame de Paris conte une de ces histoires dont l'universalité n'est plus à démontrer, tant elle est entrée dans l'imaginaire collectif. Il n'est même pas besoin de l'avoir lu pour en connaître les tenants et aboutissants, les innombrables adaptations permettant à cet égard d'en connaître l'essentiel. Qui ne connaît pas en effet La Esmeralda et Quasimodo, pour ne citer que les deux principaux personnages ?

Alors rappelons simplement que Notre-Dame de Paris est un roman historique reconstituant le Paris de la fin du XVème siècle (l'an 1482 pour être précis). C'est en premier lieu une reconstitution architecturale, la cathédrale représentant alors le coeur de la Cité, cette-dernière étant entourée de l'Université sur la rive gauche, et de la Ville sur la rive droite. C'est en second lieu une reconstitution sociale dans toutes ses composantes, de la guilde des truands aux représentants du clergé, en passant par la petite bourgeoisie et les militaires. Personnage secondaire mais néanmoins essentiel dans l'intrigue, Louis XI fait le lien entre toutes ces classes sociales, notamment en réprimant dans le sang la révolte des truands venant sauver Esmeralda réfugiée dans la cathédrale.

Car Notre-Dame de Paris est également un roman philosophique et politique. de ce point de vue, le plaidoyer le plus explicite de Victor HUGO est celui de la préservation du patrimoine architectural de Paris, celui-ci étant mis à mal par de nombreuses destructions et restaurations au moment de la publication de son roman. Il mène également une réflexion sur la justice, la présentant tantôt comme une simple mascarade, notamment dans le chapitre où Quasimodo, sourd entre autres handicaps, est jugé par un personnage lui-même sourd, tantôt comme une institution irrationnelle et superstitieuse, par exemple quand Esmeralda est soumise à la question dans son procès en sorcellerie. Ce faisant HUGO dénonce surtout la peine de mort, pratique barbare appelée à ne pas résister aux progrès de l'Histoire.

Bien sûr l'oeuvre accuse son âge par rapport à une certaine naïveté du propos. Mais quand celui-ci est replacé dans le contexte historique de sa publication, le lecteur contemporain se rend compte que dans le premier tiers du XIXème siècle Victor HUGO faisait alors preuve d'innovation, en particulier en mettant littéralement en scène la cathédrale Notre-Dame. Il était également doté d'un grand sens du romanesque avec ses personnages aussi forts que hauts en couleur.
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Notre-Dame de Paris est un roman de pierre qui s'élève presque aussi haut que l'amour éternel de Dieu. Notre-Dame de Victor Hugo est le roman des amours terrestres : amours mortelles, tristes et trompées, malheureuses comme les femmes et les hommes à qui tout peut être retiré, incapables de s'élever sans risquer de s'écraser.

Il faut lire cette histoire que tout le monde connaît. Il faut la lire pour comprendre comme elle est bien plus forte, bien plus riche et bien plus tragique que ce qu'il en reste dans le souvenir collectif nourri des adaptations de tous poils. Il faut la lire pour se délecter du style de Victor Hugo, pour ne serait-ce que lire ce chef d'oeuvre qu'est le chapitre « Ceci tuera cela ». Il faut la lire pour redécouvrir Paris qui n'existe jamais davantage qu'à travers les paroles et les maux, les rires, les blagues, les folies et les tourments de ceux qui en peuplent les rues ; pour retrouver Notre-Dame dans sa grâce et la magie du Moyen-Âge. Il faut lire ce troisième roman de Victor Hugo, écrit à moins de 30 ans, pour apprendre à aimer toutes les passions et connaître les grands sentiments, savoir pleurer des prières d'une mère ou d'un homme de foi et vibrer des destins les plus laids comme les plus beaux.

C'est moins brillant que Les Misérables, mais c'est déjà très grand, c'est souvent beau, c'est émouvant… c'est admirable.
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