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4,45

sur 5808 notes
Khaled Hosseini dans ce roman aborde les thèmes tels que la complexité des relations familiales et les changements drastiques dans le contexte socio-politique de l'Afghanistan sur trois décennies. L'auteur souligne l'importance des thèmes universels tels que les dynamiques familiales, les secrets et les non-dits, ainsi que la recherche d'admiration et de dévotion.
J'ai apprécié l'évocation de l'Afghanistan et de ses traditions, ainsi que la première partie du roman.
Cependant, j'ai des réserves concernant la deuxième partie du livre, notamment la transition vers les États-Unis et la façon dont l'histoire se déroule dans un contexte plus typique de la littérature et du cinéma américains.
Bien que j'ai trouvé l'intrigue intéressante j'ai malheureusement anticipé la suite et l'ai trouvé peu originale et limite allant trop dans le mélo. J'ai été déçu de la fin, la percevant comme ennuyeuse, stéréotypée et différente du début prometteur.
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Avant de rédiger ce billet je me suis demandé pourquoi j'avais tant aimé ce roman. Je me suis alors souvenu d'un babeliotequi dit qu'il y a deux façons de voir un livre: avec la raison et avec l'émotion. Dans le cas présent C'est totalement une question d'émotion, comme un coup de coeur. Tout le roman tourne autour des émotions: grande sympathie pour Hassan, plus mitigé pour Amir à cause de sa trahison mais pas seulement, après tout il était encore un enfant, on éprouve de la peine pour Kaboul et tout l'Afghanistan, de la haine pour les Talibans et de la colère aussi, ainsi de suite. Des émotions et des sentiments. On se laisse emporter et on oublie la tête.

Il y a sûrement d'autres bouquins qui nous renseigneraient mieux sur la guère en Afghanistan et sur les coutumes du pays et qui satiferaient notre côté rationnel mais Les cerf-volants de Kaboul n'a pas cette prétention, son but est de nous raconter une histoire de trahison et de culpabilité et même de honte ( encore des sentiments) dans un contexte particulier, celui de Kaboul avant la Russie et les Talibans et de qui en a découlé.

J'assume mon coup de coeur en sachant que ce n'est pas un coup de raison.
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L'histoire on ne peut plus touchante des deux enfants liés par l'amitié mais déchirés par leurs origines et la guerre, à l'âge adulte ces différences se sont agrandi et au Kaboul des talibans se mêle une amitié toujours forte. Une histoire de classe, de guerre, un monde d'adultes vu par des enfants et jeunes adultes, j'ai adoré.

Pachtoun, talibans, chiite, Pakistan, Kaboul, invasion soviétique ce sont des mots que je connais mais qui ils sont, leurs cultures c'était très nébuleux pour moi jusqu'à la lecture de ce roman. J'aime apprendre par les livres et d'autant plus que c'est bien écrit et sous la forme d'une belle histoire, tragique certes mais belle quand même. L'amitié puissante en Hamir et Hassan est poétique, sincère comme ce quelque chose qui lit deux enfants, sans préjugés.
Le début du roman est joyeux, les aventures des deux enfants sont amusantes à suivre mais bientôt, lors d'un hiver, tout bascule. Ca aurait pu être un simple histoire de deux gamins qui s'amusent malgré leurs différences mais le roman n'en aurait pas été aussi bon s'il n'y avait pas eu la guerre. C'est triste à dire mais c'est aussi tout ce qui fait le charme de l'histoire. C'est tendre, amusant puis violent et cruel comme la vie qu'ils ont dans ce pays déchiré.

Je regrette de l'avoir laissé si longtemps dans ma pile à lire, ce roman est clairement un incontournable de la littérature contemporaine.
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Oh la la la la, quel livre ! Riche en émotions et d'une très belle plume, je suis comblée.
Ce roman magnifique nous montre pourtant les horreurs de la guerre et celles instaurées par le régime des Talibans. Mais il commence avant tout par l'enfance d'Amir et d'Hassan à Kaboul, qu'un drame va séparer. Puis la fuite du pays vers le Pakistan, l'émigration d'Amir et son père aux États-Unis, leur intégration dans ce pays nouveau aux moeurs si différentes. Et enfin, le retour aux racines pour tenter de racheter ses fautes et trouver le pardon...
J'ai eu quelques difficultés à retenir mes larmes sur certains passages, tellement je me suis tout de suite liée aux protagonistes (Hassan et Sohrab surtout). Ce roman n'est pas qu'une fiction pleine de sentiments (l'amour, l'amitié, la peur, la douleur, la honte, la culpabilité, la loyauté), c'est aussi un fond historique malheureusement réel, ce qui rend ce récit fictif totalement vrai. Touchée au coeur, je ne suis pas près d'oublier cette lecture.
Après "Mille soleils splendides" le mois dernier, que j'ai aussi beaucoup aimé, j'en ressors ici encore plus conquise. Un énorme coup de coeur !
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Les cerfs-volants de Kaboul, une tradition en Afghanistan, et un beau début pour ce livre qui va nous plonger crescendo dans la guerre civile, et dans la violence. On prend d'emblée en affection ces deux gamins afghans, un le maître, l'autre le serviteur, ils sont amis depuis toujours. Les 2 sont orphelins de mère. L'un est pachtoune, l'autre est hasara, l'un est sunnite, l'autre est chiite. Ils sont inséparables. L'auteur, Khaled Hosseini, a tissé une toile fine autour de l'histoire de Amir et Hassan, il nous a pris dans ses filets pour nous faire découvrir l'histoire de son pays, âpre , rude, où règne la terreur, et la loi du plus fort. Pour moi c'est à la fois la découverte d'un écrivain, et une première lecture sur le thème de l'histoire de l'Afghanistan. On suit d'abord l'enfance relativement paisible des deux enfants, Amir et Hassan, puis leur adolescence, les trahisons, tout devient plus difficile dans ce pays des talibans. On ne nous épargnera pas la torture et la lapidation. Il y aura une séparation, un exil et des deuils difficiles, puis des retrouvailles. Il y a des secrets de famille qui seront révélés en fin d'ouvrage et qui vont rééquilibrer les remords et les angoisses du jeune Amir.
C'est un peu un roman d'apprentissage, c'est partiellement une autobiographie romancée puisque l'auteur d'origine afghane s'est exilé avec ses parents aux Etats-Unis lorsqu'il avait 15 ans, et c'est encore un peu une fresque historique, et une saga familiale, tous ces ingrédients qui me plaisent toujours dans une lecture. En bref j'ai aimé cette lecture, la construction et les thèmes abordés par Khaled Hosseini.
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Tout a déjà été dit, à la faveur des multiples excellentes chroniques publiées sur le site. Cette histoire forte et émouvante est de celles que l'on n'oublie pas.
Khaled Hosseini est un conteur fabuleux qui sait donner vie à ses personnages et parle de son pays d'origine avec un amour d'autant plus grand que les déchirements des conflits et des dictatures martyrise son peuple depuis quatre décennies.
C'est un parcours tragique d'amitié et de fidélité qui est raconté sans concession et qui rappelle que chacune de nos actions, et surtout celles dont on n'a aucune raison d'être fier, portent en elles le ferment de nos destinées.
Le récit d'enfance cède le pas aux questionnements de l'âge adulte et à la place de la loyauté et du devoir dans le déroulement de la vie.
Un roman passionnant, magnifiquement traduit, dont la lecture constitue un moment hors du temps privilégié.
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Un magnifique roman et message de tolérance.

Il a des livres qui vous happe dès les première lignes et vous reste sur le coeur plus tard, après avoir su vous faire rire et pleurer en silence, sans presque vous en rendre compte. Qui vous déchire, que vous détestez et adorez pour cela. Et The kite runner fait parti de ceux-ci.

Oui dès le tout début. Dès ces premières lignes qui ont éveillez chez moi un écho curieux sur lequel je n'ai mis le doigts que plus tard:" I became what I am today at the age of twelve, on a frigid overcast day in the winter of 1975."

peut-être si je l'avais lu en français j'aurais tout de suite réaliser que mon subconscient se souvenais d'une autre lecture adorée: le grand Meaulnes dont le début résonne similairement.

Mais c'est là un des rares parallèle, avec cette marque qui reste pleine de nostalgie à la fin d'une lecture.

Car The kite runner est un lecture parfois dure et violente, surtout lors de la seconde moitié, celle qui m'a fait verser le plus de larmes, même si le déchirement de la "trahison" de la souffrance que s'inflige lui-même le héros a également été brutale.

Le fait est que sauf dire combien ce livre m'a émotionnellement touchée, j'ai peur de vous voler en vous parlant plus en détail de l'intrigue.

Si la tolérance est un message important du livre, c'est également le cas de la rédemption, et les non-dits, les secrets qui vous empoisonne, l'incapacité à évoquer "le drame".

Mais, et heureusement sans doute, la dernière note du roman est celle de l'espoir. Car si le passé ne peut jamais être refait, le futur lui reste à construire.

Je m'arrêterais donc en vous recommandant vivement ce roman et en espérant qu'il vous touchera autant que moi.
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Beaucoup de critiques ont déjà été rédigées sur ce livre. Mais aujourd'hui, en août 2021, alors que Kaboul vient de tomber aux mains des talibans et que les scènes de panique se multiplient à l'aéroport, je me souviens de cette lecture avec émotion. La première partie notamment est une évocation nostalgique de l'Afghanistan d'avant, vu à hauteur d'enfant. La vie y est douce et joyeuse, les divisions ethniques entre pachtoune et hazara, chiite et sunnite, ne sont pas un frein à l'amitié, ni aux concours de cerfs-volants... le drame qui met fin à cette amitié, l'exil et la vie des réfugiés, l'intrigue qui ramène le héros du roman en Afghanistan des années après, sont des chapitres qui m'ont moins accrochée, malgré la beauté de l'écriture de Khaled Hosseini. Mais la “solastalgie” qui saisit chacun d'entre nous en voyant se transformer les lieux et les souvenirs d'enfance, est un sentiment universel magnifiquement rendu dans ce livre.
Belle traduction de Valérie Bourgeois.
LC thématique d'août 2021 : ''Un nom de ville dans le titre''
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Au sujet des Cerfs-volants de Kaboul, il y aurait mille et une chose à dire. Ce livre dépeint un Afghanistan historique, économique et politique très fort, sans pour autant que cela soit le sujet prépondérant, mais de façon très discrète et percutante, de sorte que peu de faits suffisent à faire comprendre au lecteur l'état de ce pays. On y côtoie l'horreur, l'insupportable, l'injustice ; l'amitié forte et réelle ; les vies des personnages défilent devant nos yeux, distillant en nous tout un tas d'émotions parfois contradictoires, de la révolte aux yeux humides. Pourtant, parler de ce roman avec les mots justes me semble presque impossible. J'aurais envie de vous parler de cette histoire d'amitié qui lie Amir et Hassan alors même que cette dernière n'a pas lieu d'exister, vous raconter comment la force de l'attachement entre ces deux êtres fait éclater les règles ; comment tous les personnages sont liés à vie, et même au-delà, et comment tout cela est utilisé dans le roman. Moi qui ne suis pas friande d'histoire d'amitié, celle-ci m'a particulièrement touchée et surtout, convaincue. Ce n'était pas gagné d'avance. Cependant, forte amitié ne veut pas dire fleuve tranquille, bien au contraire, puisque Amir et Hassan vont être séparés, faire leur vie, et que comme souvent, dans ces cas-là, c'est une tragédie qui réunit tout le monde, ou presque.

Il y a de très belles choses dans ce roman, aussi belles que le fond est noir, aussi sombre que les personnages sont lumineux. Il y a du potentiel aussi : beaucoup. En définitive, Les cerfs-volants de Kaboul est un roman qui raconte des vies et un pays, et qui les raconte bien avec toute la beauté et la noirceur que ce genre d'intrigue implique. Cela ne suffit pas à décrire ce livre, encore moins à en parler, et cependant, je vais me contenter de cela, convaincue que cette histoire ne se raconte pas, mais qu'elle se vit à travers les yeux, la vie, le destin et les choix de ses personnages.


Lien : https://aufildelhistoire.com..
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Quel plaisir de lecture!
Ce livre est un vrai bijou .
Comme de nombreuses personnes, pour moi l'Afghanistan, se résumai à la guerre avec les russes , les talibans et les attentats du 11 septembre 2001.
Mais évidemment c'est bien plus que cela.
Dans cette histoire si bien écrite , on arrive à sentir les odeurs, aussi bien les réjouissantes, que les tristes.
Je ne sais pas, si il y a une part d'autobiographie dans ce récit, si l'auteur s'est inspiré de quelqu'un d'autre , ou si tout n'est que pur invention de sa part.
En tous cas je suis passé par pleins d'émotions , notamment la joie, la stupéfaction et la tristesse .
Un grand bravo à Khaled Hosseini, pour ses cerfs-volants.

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