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4,45

sur 5810 notes
J'ai adoré « Milles soleils splendides » du même auteur et sur les conseils avisés de ma bibliothécaire j'ai poursuivi ma découverte de l'univers si personnel et marqué de Khaled Hosseni qui a un don certain de conteur .

Une intrigue bien ficelée où le drame s'immisce dans cette histoire aux couleurs pessimistes.

Une nouvelle plongée dans l'Afghanistan et son histoire tragique dont Khaled Hosseni parle avec douceur et violence à la fois.

Amir est un personnage complexe et affranchi, un enfant qui deviendra un homme chargé d'un passé qu'il accepte malgré tout mais dont le poids le ramène toujours aux mêmes réalités.

Si j'ai trouvé le début un peu lent, je me suis laissée absorber par les personnages et par leur destins . Une histoire semée de bouleversements, de poésie , un ensemble qui prend aux tripes.
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Je convoite ce livre depuis plusieurs années. Un ami m'avait offert pour mes 21 ans le magnifique "Mille soleils splendides" du même auteur, et puisque je l'avais adoré, il m'avait promis de me prêter "Les cerfs-volants de Kaboul". Il a oublié de semaine en semaine et de fil en aiguille, j'ai arrêté de lui demander, finissant par oublier ce roman. Je suis retombée dessus dans une librairie de seconde main et je me suis dit que c'était le moment.

"Les cerfs-volants de Kaboul", c'est l'histoire d'un jeune garçon afghan qui a trahi son meilleur ami et qui, presque 30 ans plus tard, rentre au pays pour réparer ses fautes.
Ce livre est un bijou. Il n'y a pas d'autres mots. Il est sensible, percutant, il m'a fait sourire, il m'a fait pleurer. La côté "politique" est suffisamment présent pour que l'on comprenne le contexte de l'histoire, mais laisse place à l'intrigue, la magnifique intrigue.

Le héros, Samir, j'ai eu envie de le détester pour sa double trahison. En même temps, qu'aurais-je fait à sa place, à 12 ans? Il n'était qu'un petit garçon. J'ai eu envie de le détester mais au final je l'ai beaucoup aimé. le petit garçon tortionnaire, le petit enfant couard, est devenu un jeune homme timide, puis un homme accompli, capable de se surpasser pour ce qu'il considère juste. Samir a beaucoup évolué humainement, et cette évolution fait plaisir à lire.

Je découvre en Khaled Hosseini un conteur merveilleux. Je ne pensais pas qu'il était possible d'écrire un livre aussi beau que "Mille soleils splendides", son second roman, mais ce premier livre m'a tout autant entraînée dans son sillage que le suivant.
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Les cerfs-volants de Kaboul est un roman que je souhaite lire depuis très longtemps. J'ai d'ailleurs l'exemplaire de ma belle-mère en otage depuis plusieurs années. Elle avait beaucoup aimé et m'avait davantage conseillé encore le suivant Mille soleils splendides. Malgré tout, après qu'une collègue m'eut dit que certains passages étaient durs, je reportais sans cesse la lecture. Mais ces derniers mois, la découverte de l'histoire de ce pays est devenu une évidence pour moi, urgente et nécessaire. Pour comprendre ce que certains avaient pu vivre et ce qui les avaient poussé à quitter leur pays. J'ai trouvé ces réponses et bien plus. Car j'ai surtout lu un roman magistral qui m'a émue et remuée au plus profond de mon être, qui m'a prise aux tripes et m'a dévoilé un pays qui ne se résume pas qu'aux images véhiculées par les médias ni qu'à des hommes barbus et des femmes en burqa.

Dans les années 70, à Kaboul, Amir vit une enfance heureuse auprès de son père, riche commerçant respecté. Sa mère est morte en le mettant au monde et il cherche par tous les moyens à plaire à ce père, qu'il sent distant et déçu par ce fils peu courageux. Amir partage la plupart de son temps avec Hassan, le fils de Ali, le serviteur de la maison. Ensemble, ils se baladent, font les 400 coups mais surtout participent aux concours de cerfs-volants. Hassan éprouve une véritable amitié et une loyauté indéfectible envers Amir. Pourtant, ce dernier va le trahir … Des années plus tard, en 2001, Amir vit à San Francisco où son père et lui ont émigré après la prise de pouvoir par les Russes en Afghanistan. Il reçoit alors un appel émanant du Pakistan et qui lui rappelle le passé. Il va enfin pouvoir se racheter et effacer sa dette envers Hassan. Mais pour ça, il doit retourner dans un Kaboul aux mains des Talibans.

Voilà un roman qu'il me sera difficile d'oublier. Je connaissais un peu l'histoire de l'Afghanistan grâce à mon mari qui s'intéresse à la politique des pays les plus improbables. Mais lire le destin de ces deux petits garçons mêlé à celui de ce pays qui est sous le feu de l'actualité depuis 2001 m'a fortement perturbée. Surtout que nous connaissons des Afghans qui se battent pour pouvoir rester en Belgique et la politique à ce sujet et l'inhumanité des services d'accueil me révoltent.

Pour en revenir au roman, j'ai tout de suite été happée par le récit de cet homme qui revient sur son passé à Kaboul, sans prendre de gants ni nier sa responsabilité dans les événements qui l'ont séparé de Hassan, son compagnon de jeu d'enfance. Au contraire, il éprouve une grande culpabilité qu'il a réussi à enfouir au fond de lui même. Mais la vie se mêle de lui rappeler ses fautes et bouleverse son quotidien tranquille aux Etats-Unis. Je dois avouer qu'au départ, je n'avais pas beaucoup de sympathie pour Amir, ce petit garçon qui trahit son ami de la plus odieuse des manières, pour attirer l'attention de son père et voir un peu de fierté dans ses yeux. Au fur et à mesure du livre, on comprend que les mensonges des adultes et les secrets de famille sont à l'origine de la situation qui a poussé Amir à commettre l'irréparable, mais malgré tout, il reste pour moi un homme faible et jaloux. Bien sûr, il fera par la suite preuve d'un grand courage pour se racheter mais sa faiblesse se manifestera encore à plusieurs reprises et il faudra que d'autres personnes le pousse dans ses derniers retranchements pour qu'il agisse.

Il ne faut pas se voiler la face. Les cerfs-volants de Kaboul n'est pas un roman facile, ni une lecture détente mais une lecture nécessaire. Il fait partie de ces grands romans que tout le monde devrait lire pour découvrir qui sont les Aghans, par quoi leur pays est passé avant de vivre sous la Terreur des Talibans. Bien sûr, Khaled Hosseini met en scène surtout des hommes dans son roman. le père d'Amir est un homme moderne qui rejette les extrémismes et la religion. Malgré tout, il montre aussi les autres faces de l'Afghanistan, celle de ceux qui soutiennent les Russes et leur invasion mais aussi celle des Talibans. Vraiment à lire, même si certaines scènes sont dures, si parfois j'ai eu les larmes aux yeux ou la gorge nouée et souvent la boule au ventre. La fin donne de l'espoir, peut-être pas pour l'Afghanistan mais sûrement sur le plan de l'humanité. Et surtout, ce roman ouvre les yeux sur un pays méconnu, pour lequel les images véhiculées ne nous montrent qu'une réalité tronquée, celle d'une minorité qui sème la peur, mais aussi il nous parle des gens, d'un peuple qui souffre. Enorme ! Un coup de coeur. L'auteur réussit à raconter une histoire émouvante dans ce contexte horrible avec une construction soignée qui fait des va et vient dans le présent et le passé en employant un langue riche rehaussée par l'emploi ici et là de mots farsi.

A lire !!!!
Lien : http://www.chaplum.com/les-c..
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Amir, aujourd'hui adulte, a émigré aux Etats-Unis à l'adolescence, fuyant son Afghanistan natal en proie à la guerre et l'occupation. Il se remémore ses jeunes années dorées, dans ce pays encore prospère, et sa relation avec son serviteur Hassan, presque du même âge. Il regrette beaucoup de choses, beaucoup d'erreurs impardonnables. Qu'est devenu Hassan au bout de vingt ans, lui qui n'a pu s'échapper ? Pourquoi Baba, le père d'Amir, l'a toujours mieux traité que son propre fils ? Entre ressentiments et culpabilité, Amir revient sur le passé, pour mieux éclairer les évènements présents...

Absolument envoûtée il y a quelques années par Mille soleils splendides, deuxième roman de l'auteur, c'est avec conviction d'avoir affaire à un nouveau must-read poignant et terrifiant d'horreurs que j'ai ouvert, pleine de confiance, ce premier ouvrage dont on a tant parlé. Peut-être ai-je alors mis la barre très haut, voire trop. Ou peut-être pensais-je n'avoir affaire qu'à l'Afghanistan meurtri, tout comme dans l'autre roman.
La différence majeure de ce récit avec son petit-frère, c'est que le triste sort de l'Afghanistan n'est pas raconté de l'intérieur mais bien de l'extérieur. Le personnage principal commence par narrer ses belles années d'enfance, avant de fuir pour le Pakistan et de ne revenir que pour quelques semaines vingt ans plus tard. L'horreur, il ne l'approche que brièvement, avec bien sûr un regard occidentalisé sur les évènements, malgré ses origines. Du coup, comparé à Mille soleils splendides dans lequel les personnages afghans subissent tous les jours la misère et la charia, ce roman dégage moins d'intensité, malgré, évidemment, le destin tragique de plusieurs de ses personnages.
Les 200 premières pages sont longues, même si elles permettent de bien situer la suite. Quant à la construction narrative, elle peut s'avérer gênante à cause de mentions de rêves ou de brefs retours en arrière pas toujours chronologiques, surtout dans la première partie.
L'on pourrait aussi trouver que le fond historique n'est pas assez détaillé (il est nécessaire de faire un petit tour sur internet pour prendre connaissance, bien comprendre le contexte, se mettre à jour ou pallier à certaines imprécisions), d'où l'accentuation de cette impression d'éloignement.
Hosseini a toutefois ce don de remettre les choses en perspective sans accuser ou critiquer ouvertement. Il met en lumière certaines aberrations du système d'immigration (qui fait beaucoup parler de lui en cette année 2015 qui a notamment vu l'Europe accueillir, puis rejeter, puis de nouveau accueillir, avant d'enfin repousser les migrants, ces hommes et ces femmes qui fuient la guerre et veulent juste une vie meilleure) et de Justice (mérite-t-elle son J majuscule ?).
Au final, j'ai été beaucoup moins bouleversée par cet opus, qui privilégie plus le thème de la rédemption après le sentiment de culpabilité, un fond que je n'étais pas forcément venue chercher. Malgré cela, on assiste quand même à des moments forts, parfois sombres, qui reflètent une abomination contemporaine. Et de se rappeler, ce qui ne fait jamais de mal, que nous ne sommes pas si misérables dans notre petite vie douillette occidentale.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Le cerf-volant à la mode afghane met en valeur les qualités intrinsèques de ce peuple. Il nécessite bravoure, audace et ruse. La corde qui guide ces esquifs des cieux est enduite d'un mélange qui contient du verre pilé permettant de trancher le fil des concurrents, appareil qui n'épargne pas les mains de leur guide. Il laisse de nombreuses coupures qui sont autant de brevets de courage et d'aptitude pour les écoliers. Ainsi d'Amir le fils d'un notable Pachtoun et de son compagnon inséparable et dévoué, Hassan, dont le père est le nom moins indéfectible serviteur du maître susnommé. Les deux amis font les quatre cents coups dans la relative insouciance du Kaboul des années 70, avant qu'une chape de plomb ne s'abatte sur le pays, obscurité faite d'exactions et d'interdits n'épargnant pas les gracieux cerfs-volants. 

Les Cerfs-volants de Kaboul est un convaincant récit d'amitié trahie, de culpabilité et de rachat. le destin tragique des protagonistes épouse le sort peu enviable d'un pays qui n'est toujours pas sorti d'un purgatoire de plus de quarante ans. L'économie du récit s'appuie sur certains rebondissements qui, il faut bien l'admettre, ne surprennent pas à tous les coups. Cela étant dit, le roman, décliné dans un style un peu passe-partout, est bien enlevé. Il bénéficie  aussi, hélas, d'un regrettable regain d'actualité. C'est le genre de bouquin qui se prête à une lecture frénétique. 
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Que j'ai aimé ce héros imparfait ! En effet, le narrateur est le héros de cette histoire mais son comportement, sans être amoral, n'est pas toujours des plus héroïque...et cela rend le récit authentique.
L'histoire d'Amir est étroitement liée à l'Histoire de l'Afghanistan mais aussi à celle d'Hassan qui n'a pas eu la chance de naître parmi la population aisée.
Ce texte permet aussi de ne pas oublier ...Parce qu'à l'image d'Amir, loin des pays en guerre, nous prenons trop souvent l'habitude de détourner le regard face aux horreurs qui s'y produisent...
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Totalement bouleversée.
C'est ainsi que je referme ce livre.

Livre d'amitié, de trahison, de remords et de rachat.

Amir est né en 1963 à Kaboul, fils d'un très riche homme d'affaires d'origine pachtoune communauté sunnite, vit une enfance dorée dans une grande maison qui ressemble à un palais des mille et une nuits.
Son meilleur ami qui grandi à ses cotés est Hassan qui a un an de moins que lui et qui est le fils d'Ali le domestique de son père
Hassan est un Hazara communauté chiite très pauvre esclave des pachtounes sunnites.
Mais quelle importance dans le monde des enfants que cette différence, ils ont les mêmes jeux, font les mêmes bêtises et surtout ont une passion commune pour les cerfs-volants.
Oui, mais lorsque Hassan sera agressé de manière odieuse par une groupe d'adolescents pachtoune, Amir s'enfuira sans essayer de l'aider.
Puis Amir ne supportant plus la vue d'Hassan qui lui rappelle sa lâcheté le fera injustement accuser de vol afin qu'Ali et lui quittent la maison de son père.
En 1981, lorsque les Russes envahiront le Pakistan, Amir et son père s'exileront aux Etats-Unis laissant derrière eux Ali et Hassan.
20 ans plus tard, alors qu'Amir devenu un écrivain reconnu aux USA, marié avec une jeune femme également pachtoune exilée aux Etats-Unis, ne cesse de repenser à sa trahison, il reçoit un appel téléphonique du meilleur ami de son père, qui lui enjoint de le rejoindre au Pakistan en lui disant qu'il y a un moyen pour lui de se racheter.
Amir retournera à Kaboul 20 ans après sa fuite, dans une ville dévastée aux mains des talibans d'une cruauté sans nom.
Il devra faire face à tous les démons de son enfance, et se rendra compte à 38 ans que sa vie a été construite sur un mensonge et qu'il est seul maintenant à pouvoir rétablir les choses telles qu'elles auraient du l'être.
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Quelle claque ! J'ai découvert Khaled HOSSEINI avec ce roman, que j'ai littéralement dévoré. le récit nous fait voyager entre Kaboul et les Etats-Unis, sur fond de réelle histoire d'amitié. J'ai adoré la plume de l'auteur, qui a un réel talent de conteur. On voyage au gré des pages, on découvre l'Afghanistan d'avant, on y apprend qu'il fut un temps où il y faisait bon vivre…Beaucoup d'émotions lors de cette lecture, j'ai vraiment adoré.
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Deux garçons, même âge, même nationalité afghane, élevés sans mère, même passion du cerf-volant. L'un est riche, l'autre est le fils de l'employé. C'est un drame que subira l'un et qui fera culpabiliser l'autre toute sa vie, pour avoir vu et ne pas être intervenu. Amir et Hassan ont des pères de forte personnalité, comme Baba. Ce dernier et son fils iront vivre aux Etats-Unis. Amir recevra une lettre lui demandant de venir au pays. Serait-ce le moment de payer sa dette ? Des passages très durs comme celui des tortionnaires talibans. Roman-témoignage avec, à mon avis, un peu trop de rebondissements.
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Ce roman en trois parties, l'enfance, la vie aux Etats-Unis, le retour en Afghanistan, est le roman d'une amitié, celle d'Amir, qu'une belle complicité unit avec Hassan, son frère de lait. Les deux garçons vivent sans leurs mères et le père d'Hassan est serviteur de celui d'Amir, mais, au moins lorsque Amir ne va pas à l'école, les deux garçons sont inséparables. Hassan et son père, originaires de la région de Bamyan, doux et calmes, souriants et empreints de dignité, sont de magnifiques représentants du peuple persécuté, et méconnu, des Hazaras. L'amitié entre les deux enfants, que leur classe et leur religion sépare, va survivre jusqu'à un événement où la lâcheté de l'un des deux va le plonger dans une culpabilité qu'il ne reconnaît pas d'abord, et qui va les séparer.
Deux époques se succèdent dans le roman, celle de l'enfance d'Amir et Hassan, au début des années 70 où l'Afghanistan était encore relativement paisible, malgré certaines tensions entre musulmans sunnites et chiites. Quand, vingt-cinq ans plus tard, Amir revient dans son pays, les talibans y dictent leur loi, et plus rien n'est comme avant, même les rues, les magasins, les maisons sont défigurés.
Au travers de deux familles afghanes, ce roman à l'écriture fluide, qui rend aussi bien les dialogues que les belles descriptions du pays de l'enfance, traite avec délicatesse des thèmes de la culpabilité et de la possible rédemption, et si certains passages serrent la gorge, l'auteur reste toujours dans un bon équilibre, évitant la surenchère de bons sentiments, comme la lourdeur du propos dans les moments difficiles. le personnage d'Amir et les remords qui lui gâchent la vie, même s'il inspire peu de sympathie, reste de bout en bout des plus crédibles, dans ses relations aux autres, qui semblent toutes découler de sa relation compliquée à son père.
Ce roman est un bel hommage aux enfants afghans, qu'ils soient sunnites ou chiites, aux enfances brisées, et aux moments d'innocence qui subsistent malgré tout.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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