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4,45

sur 5810 notes
Plusieurs impressions sur ce livre. Tout d'abord, une histoire poignante, dure, d'amitié, d'amour entre Amir, Hassan, Baba, Ali et Rahim Khan. 5 personnages très différents, très attachants tous, à leur manière, avec quelque chose d'irritant en même temps. Sur cette histoire se tisse en toile de fond l'histoire de l'Afghanistan, pays heureux et triste, tour à tour indépendant, envahi et détruit... Un livre qui ne peut laisser indifférent tant il colle à la réalité et tant il décrit ce qu'on ne peut imaginer... J'aime ce livre parce qu'il nous fait comprendre pourquoi un régime tel que celui des talibans a pu arriver sans blâmer les Afghans d'avoir laisser faire car ils ne pouvaient pas réagir plus, trop affamés, trop faibles, trop terrorisés et ayant trop peur peur pour leur famille. C'est un pays méritant d'être plus connu et ce livre nous en parle bien, de belle façon et avec des personnages qui, je pense, reflètent tout ce que ce pays peut offrir, c'est-à-dire courage, amour, volonté, joie de vivre malgré les difficultés et paix.
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Cela fait un moment qu'un livre ne m'avait procuré de telles émotions. de la tristesse principalement mais aussi de la colère et un peu de joie aussi. L'histoire d'un pays que je ne connais qu'à travers le prisme d'une actualité malheureuse. Amir et surtout Hassan resteront gravés en moi. Bouleversant.
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Très beau roman! Khaled Hosseini rend hommage à travers ce premier roman à son pays et à sa culture.
Il nous raconte à travers l'histoire d'amitié de Amir et Hassan celle de l'Afghanistan où ils ont grandi et passé leur jeunesse mais qui a hélas disparu pour laisser place à un pays ravagé par la guerre avec l'arrivée des russes, du communisme et des talibans.
Ce roman est saisissant et bouleversant. On ne peut rester indemne à la lecture de certains passages retraçants la violence et la peur et face à la détresse d'un peuple privé de sa liberté et de ses droits.

"Toute douceur a déserté notre pays et il est impossible d'échapper aux tueries. Des tueries incessantes. La peur règne partout à Kaboul, dans les rues, dans le stade, sur les marchés. Elle fait partie de nos vies, Amir agha...".
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Les cerfs-volants de Kaboul n'est pas un roman qui parle de Kaboul ravagé par la guerre. C'est bien plus que cela. Ce roman, qui est le premier de Khaled Hosseini, traite de l'enfance et des souvenirs. le protagoniste aura tout fait pour fuir les traumatismes de l'enfance mais il aura été poursuivi. Alors, le voici qui vit dans la honte, dans la culpabilité, rongé par les fantômes du passé... Ce roman contient des scènes sublimes et des scènes affreuses. le récit, malgré des analepses (flashback), n'est pas compliqué. Certaines parties de l'intrigue seront même parfois rapidement décelées par les lecteurs et lectrices aguerries et pourtant : quel roman ! Ce ne sont pas les événements qui comptent mais la psychologie des personnages, ce va-et-vient constant entre l'âge adulte et l'enfance, entre la douceur et l'horreur... Une perle à ajouter dans sa bibliothèque. Non pour l'histoire, mais pour ses thèmes et les émotions associées.
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Magnifique témoignage d'un pays, l'Afghanistan, dévasté par les guerres de pouvoirs, l'invasion des communistes, puis des Talibans. L'auteur, Khaled Hosseini, parle de son pays d'origine avec beaucoup de poésie.
C'est un récit qui m'a beaucoup touchée et que je recommande chaudement.
Un grand merci à Chabe37 pour cette heureuse pioche !
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Ceux sont les yeux encore humides que je termine ce beau roman. Il mérite ses critiques positives, j'ai dévoré ses 400 pages comme 100.

Concernant l'histoire, je vais éviter l'erreur de la quatrième de couverture qui résume la moitié du livre. Deux enfants grandissent ensemble dans le Kaboul d'avant guerre, l'un Amir est le fils d'un businessman autodidacte et l'autre, Hassen est le fils de son serviteur issu d'une ethnie minoritaire afghane. Tous deux orphelins de mère, ces deux garçons fusionnels vivent une enfance à rire et à faire voler des cerfs volants jusqu'à ce que jalousie, trahison, honte viennent ternir le tableau.

La narration est bien menée, riche en rebondissements. Les thèmes de la loyauté, l'honnêteté, les racines culturelles m'ont touché. J'ai été exaltée par la capacité de l'auteur à me transporter en trois phrases sous l'ombre d'un grenadier, la peau caressée par le soleil, Kaboul au loin et des rires de jeunes garçons qui se rafraîchissent en croquant des grenades. L'heure du sommeil a plusieurs fois était repoussée par un besoin de savoir la suite. J'ai aussi aimé plonger dans la culture afghane: leur amour de la famille, leurs traditions, leurs fiertés (même si parfois la résurgence de mots afghans non traduits m'a gêné).

Certes, certaines scènes, passages m'ont semblé en trop, presque racoleurs. A côté de celles-là, d'autres scènes étaient d'une justesse troublante, d'une magnifique sensibilité. On sent parfois l'influence des writting school américaines, avec ses cliffhangers en fin de pages ou chapitres répétées.

Le résultat est beau et prenant, c'est un excellent roman pour se réconcilier avec la lecture.
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Ce roman nous tient en haleine avec une narration digne d'un conteur. On rentre dans la peau du narrateur, à mi-1chemin entre le conte et la confidence. Dans le fond, l'histoire tragique de l'Afghanistan et des habitants de Kaboul. L'histoire lie Amir (le narrateur) et Hassan, son serviteur «hazara» dans une amitié qui pouvait sembler improbable, puis dans une répudiation qui semble inévitable pour Amir. 25 ans plus tard, alors qu'il vit aux États-Unis, il a la possibilité de réparer la culpabilité qui le ronge. Il reviendra à Kaboul, et nous, lecteurs, traversons avec cette narration 25 années de l'histoire afghane.
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La claque ! Ce roman est une vraie pépite et ce n'est pas peu dire de ma part pour un roman qui n'est ni un thriller, ni un roman policier, mon domaine de prédilection. Ce roman est tellement bouleversant qu'on n'en ressort pas indemne. Je suis passée par toutes les palettes des émotions : du rire aux larmes. Les mots sont justes, les personnages très attachants. L'auteur décrit la culture afghane à travers des yeux d'enfants dans les années 70 qui, devenus adultes, voient leur pays tomber dans les mains d'extrémistes.

Il faut le lire.
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Ça faisait plusieurs années que j'entendais parler de ce livre, et que je voulais le lire et puis j'ai eu l'occasion de découvrir le livre audio, qui est en plus lu par l'auteur. J'aime beaucoup les livres audio, mais les livres lus par leur auteur sont fantastiques. Enfin, j'ai pas énormément de vision là-dessus et bien sûr, ça dépend des talents d'orateur des auteurs en question mais les ceux que j'ai découvert jusqu'ici – Neil Gaiman, Amy Poehler et maintenant Khaled Hosseini – sont très doués.

Pour revenir aux Cerfs-volants de Kaboul, je pense que ce n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains puisque certains passages sont vraiment difficiles, voire horrifiants. Enfin, les scènes ne sont pas décrites avec un graphisme exagéré, elles sont parfois seulement implicites mais ça suffit largement pour être retourné. C'est l'effet que ça m'a fait du moins.

Malgré ces passages, j'ai eu beaucoup de mal à lâcher l'histoire. Je me suis rapidement attachée à certains personnages et j'avais envie de savoir ce qu'il allait advenir d'eux. le narrateur est le personnage dont on a une connaissance plus complète, notamment avec ses défauts. L'un des thèmes centraux de l'ouvrage est la culpabilité, puisque Hassan est hanté par son inaction, à un moment où Amir avait besoin de lui.

Les distinctions de classe sociale entre les Hazaras et les Pachtounes sont clairement énoncées par les actions des personnages et les événements de l'intrigue. Hassan est d'ailleurs perdu parfois dans ces distinctions puisqu'il considère Amir à la fois comme son frère et son serviteur. Malgré ça, la première partie du livre tourne autour des notions de famille, d'enfance et également d'innocence.

La deuxième partie concerne le retour de Hassan en Afghanistan, alors que cela fait de nombreuses années qu'il vit aux États-Unis. Il découvre alors un pays qui ne ressemble en rien à ce qu'il a pu connaître enfant et la différence est plus flagrante pour Kaboul, qui ne garde rien de la ville où il avait plaisir à participer aux combats de cerfs-volants. Hassan est alors confronté à des manipulations, aux talibans et à la guerre tandis qu'il tente de rattraper ses erreurs.

J'ai beaucoup apprécié, et j'ai pu voir qu'il y avait différentes controverses autour de cet ouvrage, notamment à propos de la représentation des Hazaras ou des talibans – je ne suis absolument pas en mesure de juger de ça. Les cerfs-volants de Kaboul est en tous cas très bien écrit et j'ai assez apprécié la prose de Khaled Hosseini pour vouloir lire (ou écouter) d'autres de ses romans.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Superbe histoire! On plonge avec beaucoup d'émotions dans l histoire d'Amir de son enfance à Kaboul à sa fuite du pays vers les États Unis avec son père au début de la guerre. On le suivra aussi dans sa vie de jeune adulte afghans torturé par son manque de courage lorsqu il était enfant.
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