Le Passeur de livres

J'ai adoré ce roman sur les livres et la lecture !
Il m'a fait penser par moments à "Ma grand-mère vous passe le bonjour" pour la transmission, la relation intergénérationnelle et l'enrichissement des rencontres qui apportent tant à chacun mais aussi au manga "Le maître des livres" dans lequel un bibliothécaire cherche pour chacun le livre qui l'aidera à trouver des réponses.
La petite Schascha est dégourdie, espiègle et pleine d'empathie. Ce qu'elle va apprendre en décidant d'accompagner le vieux Carl dans ses tournées en ville où il va livrer de fidèles clients de sa librairie c'est le pouvoir des livres sur la vie. Qu'il s'agisse d'un misanthrope, d'une femme sous emprise, d'une institutrice retraitée agoraphobe ou d'un athlète analphabète, chacun a une histoire à partager et le jour où Carl disparaît car la nouvelle directrice de la librairie ne veut plus de lui ils vont s'allier et c'est magnifique !

Le passeur de livres est le premier roman de l'Allemand Carsten Henn. J'étais plutôt curieuse de découvrir ce roman même si je n'ai pas particulièrement d'affection pour la littérature allemande. Je ne sais pas si ça vous fait ça vous, mais quand je lis un roman allemand, toutes les images qui me viennent en tête sont grises. C'est pareil pour vous ?

Le passeur de livres s'appelle Carl Kolhoff. le septuagénaire propose un service de livraison de livres à certains clients qui ne se déplacent plus en librairie. Les livres que transporte Carl dans son sac sont soigneusement emballés après avoir été choisis pour chacun des clients. Une petite fille de neuf ans surgit un jour devant et ne lui laisse pas le choix : elle va l'accompagner dans ses tournées et modifier un peu les habitudes de notre passeur de livres. Curieuse et bavarde, elle entre chez les clients de Carl, là où lui restait sur le seuil de la porte. Chacun a ses secrets que la petite va bientôt découvrir… Lorsque la fille de l'ancien propriétaire de la librairie prend les commandes de la boutique, Carl perd son travail au profit d'un service plus moderne. Mais ce qui sonne comme une fin pour Carl ne le sera peut-être pas.

Le passeur de livres est un roman sympa, plus sympa même que ce à quoi je m'attendais. J'ai beaucoup aimé les clients de Carl et je ne suis pas prête d'oublier la femme qui ne veut lire que des livres tristes qui finissent mal (moi, je déteste ça. En général, je me retrouve en larmes en train de hurler « POURQOAAAAAAA ? POURQOAAAAAA ?). Les personnages sont touchants dans leur originalité ou leur détresse.

Je ne vais pas vous cacher que j'ai moins aimé une partie de ce roman, un peu longue et déprimante. Mais cela reste une lecture agréable. Et puis, c'est toujours sympa de lire un livre sur les livres et ceux qui les aiment. Sauf la fille de l'ancien propriétaire de la librairie, elle on est d'accord qu'on ne l'aime pas.
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Carl a travaillé dans une librairie toute sa vie, aujourd'hui à 70 ans son travail c'est d'emballer et de livrer des livres. Chaque fin d'après-midi, c'est avec beaucoup de soin qu'il prépare ses paquets qu'il va ensuite apporter à des clients fidèles. A chacun de ses clients, il leur a attribuer des noms de héros de livres qu'il a apprécié. Mais il sait que la propriétaire de la librairie souhaite se passer de ses services.
Sa tournée du soir est un vraie routine tant pour lui que pour ses clients jusqu'au jour où Schascha une petite fille de 9 ans qui va s'imposer auprès de lui.
La présence de l'enfant va changer les choses pour tous.
Cette histoire est une poésie, une ode à la lecture et ce que les livres peuvent apporter aux lecteurs. C'est aussi une histoire de belles (et moins belles) relations humaines.
Une belle lecture.

Petit roman « prescrit » par un collègue qui l'a adoré ! Il m'en a fait l'éloge, évoquant un livre intéressant, d'abord facile, et néanmoins plus profond qu'il n'en a l'air, idéal donc en fin de trimestre scolaire (!).
C'est une belle histoire, avec un petit côté « conte de Noël », mais pour tout dire, je l'ai quant à moi trouvée parfois un peu trop lisse et prévisible. Mais c'est aussi un beau récit, plein de tendresse, un hommage aux livres, aux libraires, au pouvoir « guérisseur » des livres.

Il s'agit d'un vieux libraire, Carl Kollhoff, qui est imbattable pour conseiller ses clients-lecteurs : il connaît les goûts de chacun et sait, comme personne, trouver le bon titre pour la bonne personne. Outre son travail dans la librairie, il a un réseau de clients particuliers à qui il livre à domicile leurs livres, sur commande. A chacun de ces clients, il associe un personnage célèbre de roman, allant jusqu'à rebaptiser ses lecteurs. Il travaille pour une librairie qui appartenait à un de ses amis. Désormais âgé et à la retraite, c'est sa fille Sabine Grubel qui est devenue sa patronne, il la connaît depuis qu'elle est née !

Carl mène une vie très calme, routinière, simple…Mais toute sa vie va être chamboulée en peu de temps par le télescopage de plusieurs événements : une petite fille Schasha dynamique et atypique l'aborde et s'incruste dans sa tournée, sa patronne décide de supprimer son service de tournée et son vieil ami meurt. Alors qu'il n'aime pas les enfants d'ordinaire, il s'attache profondément à Sschascha. Sous l'influence de la fillette, il décide de continuer sa tournée et s'immisce de plus en plus dans la vie de ses clients rebaptisés Brindacier, Darcy, par l'intermédiaire de livres qu'il choisit pour eux. Mais, petit à petit, autour de lui tout se désagrège et c'est lui qui va avoir besoin d'aide. Les livres qui ont toujours été ses amis, pourront-ils l'aider ?

Une lecture agréable, divertissante avec des personnages attachants. le récit est truffé de références littéraires. C'est une histoire pleine de tendresse et de sensibilité, qui plaira aux amoureux des librairies. Carl est un libraire qu'on aimerait tous connaître ! Même si l'ensemble m'a semblé parfois un peu prévisible et plein de « bons sentiments » pour être pleinement crédible, j'ai passé de bons moments avec tous les personnages de ce roman.

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Que j'ai aimé cette histoire!

Que j'ai aimé Schascha, cette petite fille espiègle aux 1001 questions, sa vision sur le monde, sa complicité avec le passeur de livres, ses tenues fantaisistes, ses idées pleines de bonté, son dynamisme et son ingéniosité!

Que j'ai aimé Carl, cet homme généreux, bon, cet homme qui trouve les mots justes, qui "choisit ses mots aussi soigneusement qu'un parfumeur sélectionne les composants d'un parfum coûteux"!

Carl dont l'amour des livres l'a fait devenir "passeur de livres" sur le tard, après une vie passée à travailler dans une librairie qu'il affectionne particulièrement.

Qui essaie de donner le goût de lire aux apprentis qui y passent, années après années.

Un homme qui se met en marche chaque soir, pour livrer ses livres, emballés comme des cadeaux, des présents précieux, pour ses clients à qui il donne un nom de personnage de roman selon leur personnalité.

"- Ce sont les noms que je leur donne. Des noms qui leur conviennent le mieux. Les gens qui aiment lire méritent de porter le nom d'un personnage de roman."

Car pour qui les personnages de romans ne meurent jamais.
"-En tant que personnage de roman, tu vis pour toujours. Tant qu'on te lit, tu restes vivant."

Cet homme qui sait que les livres peuvent sauver le monde, peuvent sauver les gens.

Au fil de ses livraisons, de son amitié avec la petite Schascha, nous allons apprendre à connaître, apprécier, aimer, chacun de ses clients, chacun avec leur vécu, leur ressenti, leurs failles, leurs espoirs de vie.

Ces clients, ainsi que Carl, auront, tout à tour, besoin d'être sauvés, d'une manière ou d'une autre.

Comment? A vous de le découvrir dans cette magnifique histoire, narrée en quelque sorte à la manière d'un beau conte, un peu fantasque, beau, tendre, profond et naïf à la fois.

Une histoire où l'amour des livres côtoie l'amour de l'humain, où les livres sauvent et où les mains se tendent, où le coeur plein d'amour d'une petite fille peut permettre à chacun de s'ouvrir, s'éveiller au monde, se réaliser et, peut-être, de trouver le bonheur.

Une histoire qui fait la part belle à toute personne passionnée de lecture qui se retrouvera assurément dans l'un ou l'autre de ces personnages, de ces nouveaux amis de papier que l'on s'est faits, le temps d'une lecture...

Si vous adorez la lecture, si vous aimez vous plonger dans les livres et leur univers, si vous aimez les belles histoires humaines, lisez-le, vous serez conquis!

Merci à #NetGalleyFrance et aux Éditions XO de m'avoir permis de lire ce magnifique roman avant sa sortie en librairie le 29 septembre!





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Est-ce un conte ? est-ce un roman ? les héros de ce livre sont les livres que transmet Carl, le passeur de livres.
Autour de ce personnage principal gravitent des satellites aussi pittoresques les uns que les autres. Chacun d'eux est associé à un héros de roman qui lui correspond.
Nous sommes dans un drôle d'univers, une société où livres et lecteurs s'entraident.
Bref ce livre (conte ? roman ?) se déguste comme un bonbon, comme une parenthèse enchantée. Il nous raconte la magie de la lecture. Je suis sous le charme.

C'est l'histoire d'un amoureux des livres, Carl, qui vit pour faire partager aux autres sa passion pour la lecture, pour les mots.
Malgré ces 70 ans, il continue d'exercer son métier dans la librairie de son meilleur ami, qui est hélas plus en grande force. Chaque soir, il prend plaisir, avant de rentrer chez lui, de faire la tournée de ses clients fidèles, en leur donnant à chacun les livres commandés.
D'ailleurs, il s'amuse à leur attribuer des surnoms, issus de ces lectures, en fonction de la personnalité de chacun. Mais un soir, surgissant de nulle part, arrive Schascha, petite fille espiègle et incroyablement intelligente. Avec tendresse et ténacité, elle va accompagner Carl.
Histoire pleine de poésie, d'humour, de bienveillance et de tendresse, d'une amitié qui se créée entre 2 êtres différents, chambouler leurs vies mais aussi celles des habitués de Carl. Un véritable hymne à la lecture et l'humanité.

Un récit magique en hommage à la lecture, aux livres et aux passionnés de littérature. Une « histoire comme si elle n'était pas vraie », comme si elle avait été inventée, avec des personnages qui, « une fois le livre refermé, continueront à y vivre ». Et comme tout bon roman, inspiré de personnes réelles. La couverture de première le suggère.

Si les historiens (et les historiennes) sont des « passeurs de mémoire », les libraires sont des « passeurs de livres », parce que « les livres ont besoin que quelqu'un leur montre le chemin » pour être lus, parce que « les livres peuvent sauver la vie. Ils peuvent d'ailleurs sauver de bien des manières, en réchauffant les coeurs, et les corps aussi lorsque nécessité fait loi. » Particulièrement « les livres auxquels on s'est le plus attaché, dont il faut savoir se séparer pour que d'autres puissent aussi y trouver du bonheur. »

Une écriture poétique, sertie d'humour, de tendresse, de références littéraires et d'amitié intergénérationnelle. Des dialogues savoureux entre Carl, l'ex-libraire sexagénaire et Schascha, la fillette « qui aimait tant parler, comme si les mots étaient des pralines fondant sur son palais » en quête de solutions pour mettre du baume sur les problèmes d'un éventail de personnages vulnérables aux goûts et aux intérêts littéraires variés. Un style des plus coloré comme en témoignent les quelques extraits suivants :

« En se réveillant, Carl se sentit une fois de plus comme un livre qui aurait perdu quelques pages. Au cours des derniers mois, ce sentiment s'était renforcé et il avait l'impression qu'il ne restait plus beaucoup de papier dans la reliure de sa vie. » (p. 41)

« Je suis comme l'aiguille d'une horloge. On pourrait penser que cette aiguille éprouve de la tristesse à force de parcourir le même trajet pour toujours revenir à son point de départ. C'est le contraire : elle aime que son chemin et sa destination soient nettement tracés, elle sait ainsi qu'elle ne se trompe pas de direction, qu'elle est utile et précise. » (p. 43)

« … c'était le premier jour passé dans l'écho de sa vie antérieure. » (p. 181)

Le passeur de livres, 265 pages qui se savourent les unes après les autres. Un livre qu'on referme à regret, en accord avec son auteur, car même « quand un livre merveilleux finit au bon endroit, au bon moment, et que tout ce qui aurait pu y être ajouté n'aurait fait que détruire cette harmonie, on voudrait qu'il compte plus de pages. »

On peut écouter dans cette courte vidéo Carsten Henn, né à Cologne, qui est aussi critique gastronomique et qui nous y présente son livre : https://youtu.be/¤££¤13Schascha12¤££¤


Originalité/Choix du sujet : *****

Qualité littéraire : *****

Intrigue : *****

Psychologie des personnages : *****

Intérêt/Émotion ressentie : *****

Appréciation générale : *****

Lien : https://avisdelecturepolarsr..

Le thème de ce livre m'a immédiatement attirée. Je trouvais l'histoire intéressante et belle car j'aime beaucoup partager mes lectures. Malheureusement je n'y ai pas pris de plaisir : le style de l'auteur m'a laissée froide je n'ai pas accroché avec les personnages qui manquaient trop de crédibilité et de profondeur à mon goût. Bref, l'auteur n'a pas su transformer l'essai selon moi. Dommage, l'idée était bonne !

C'est un roman très court qui met du baume au coeur et qui nous rappelle que, oui, il y a encore l'humanité entre les gens. Ca parait presque fou mais on a envie d'y croire, on a envie de rencontrer Carl et Schascha, de leur ouvrir la porte, de leur tendre la main et d'y croire.

C'est un roman qui nous rappelle que les livres, au delà de l'évasion qu'ils apportent peuvent faire passer des messages et peuvent amener la solution à de nombreux problèmes.

Ce roman est une petite pépite que je vous invite à découvrir, une lecture apaisante et plein e d'espoir.


Lien : https://loeildesauron1900819..