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4,05

sur 6199 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lu dans le cadre d'un Comité de lecture, ce livre est LE premier roman de l'année 2018 ! Un coup de poing, mais surtout un coup de maître. La hyène rode, comme la mort, dans ce pavillon où tout semble normal... en apparence seulement. Adeline Dieudonné, auteure belge, signe donc son premier roman "La Vraie Vie" en cette rentrée littéraire 2018 aux éditions l'Iconoclaste.
Dans cette maison au milieu d'un lotissement calme et paisible, il y a quatre chambres. Une pour les parents, une pour Gilles, âgé de six ans, une pour notre héroïne âgée de 10 ans, et une...pour les cadavres. Cette entrée en matière est des plus radicale. En effet, le père, en plus de battre sa femme, et de terroriser ses enfants, est un chasseur qui expose ses trophées dans une pièce somme toute peu accueillante.
p. 11 : " En dehors de la chasse, mon père avait deux passions dans la vie : la télé et le whisky. "
Cette héroïne a dix ans lorsque l'histoire commence. Sa mère, qu'elle compare à une amibe soumise, est totalement effacée et dévouée aux caprices d'un mari persécuteur. Alors cette petite fille apporte à Gilles, son petit frère, toute la tendresse dont elle est capable. Elle lui raconte des histoires chaque soir, en plongeant son nez dans ses doux cheveux jusqu'à ce qu'il s'endorme.
p. 17 : " Les histoires, elles servent à mettre dedans tout ce qui nous fait peur, comme ça on est sûr que ça n'arrive pas dans la vraie vie. "
La seule et unique source de plaisir et de légèreté pour Gilles et son aînée, en dehors de l'insolite terrain de jeu que représente la casse de voitures,  est la venue du glacier. Bien qu'ils ne soient pas autorisés par leur père à ajouter à leur glace une dose de chantilly, le glacier, complice, garde le secret. L'accident qui surgit, improbable tant la scène semblait douce et sucrée, va laisser un profond traumatisme, notamment chez Gilles... Elève particulièrement douée, elle va alors se mettre dans l'idée de concevoir une machine à remonter le temps, comme si tout ce qui s'était passé jusqu'ici n'était qu'une sorte d'ébauche à la vraie vie.
p. 92 : " Ce soir, la bataille serait gagnée. Tout ça n'aurait jamais existé. C'était le dernier jour de mon brouillon de vie. Bien sûr, mon père aurait encore ses colères et ma mère serait toujours une amibe. Mais j'allais retrouver mon petit frère. Et son rire avec toutes ses dents de lait. "
L'horreur silencieuse qui s'immisce chaque jour un peu plus dans cette maison, amène notre jeune héroïne à jouer d'astuces pour sortir de l'emprise du regard de la hyène.
p. 134 : " Je sentais bien qu'il ne fallait pas trop rappeler à mon père que j'aimais les sciences. Ce que j'avais vu dans sa réaction de la veille me disait que j'avançais sur un terrain dangereux. Son goût pour l'anéantissement allait m'obliger à me construire en silence, sur la pointe des pieds. "
Mais l'enfant se transforme petit à petit en adolescente, sous le regard méprisant du père. Ce père va alors contraindre ses enfants à un rite initiatique des plus pervers et machiavélique... dont la proie ne sera autre que sa propre fille !
p. 160 : " Au début de l'été suivant, mon père a fait une drôle d'annonce. Il avait décidé de faire un jeu de nuit avec Gilles et moi.  C'était un truc qu'il organisait avec ses copains du club de tir pour endurcir les enfants, pour qu'on s'habitue à se promener dans la forêt, la nuit. "
D'une puissance peut-être comparable au roman de Gabriel Tallent "My abolute darling", "La Vraie Vie" est une leçon de vie, ou plutôt de survie, qui voit se perdre l'innocence de l'enfance au profit d'une force presque surnaturelle de défense. Et c'est ce subtil dosage entre la candeur d'esprit de cette héroïne sans nom, et l'innommable fresque tragique familiale qui donne cette énergie au roman. A peine suis-je entrée dans cette maison, qu'il m'a été impossible de lâcher ce livre, d'abandonner cette jeune fille... Un premier roman qui mérite amplement les récompenses qui lui ont été décernées ! Adeline Dieudonné est sans conteste une auteure particulièrement prometteuse, à suivre absolument.... D'une force déconcertante !
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Lu en version audio.

Une histoire glaçante qui laisse un profond malaise tellement elle est réaliste et pourrait être une histoire vraie... (hélas!)
Une écriture amplement maîtrisée où chaque mot est pesé, calibré. de nombreuses métaphores filées qui renforcent ce malaise. Un goût prononcé pour décrire l'horreur sans concession, ni pour le lecteur ni pour le personnage.
Une grande réussite que ce premier roman dont j'avais beaucoup entendu parler mais je n'avais pas encore eu envie de le lire. La version audio m'a séduite car il n'y a rien de mieux qu'un roman lu à haute voix par l'auteure elle-même!
(Lu en une après-midi pluvieuse)
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Un roman très noir dont les détails sont parfois difficiles à lire. Beaucoup de violence, une réalité de la violence qui engendre la violence. Des enfants qu'on a envie de sortir de cette sordide maison.
Derrière chaque mur se cache une réalité qu'on est loin de soupçonner et sur laquelle on ferme trop souvent les yeux.
L'épisode de la forêt est sordide et glauque. le pire de l'humanité.

L'écriture est simple sans fioriture. Un récit parfois glaçant qui témoigne d'une réalité affligeante et désastreuse. Un thriller qui laisse bien souvent en apnée.
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Les histoires, elles servent à mettre dedans tout ce qui nous fait peur, comme ça on est sûr que ça n'arrive pas dans la vraie vie.(p17)

J'évite souvent les romans dont on parle beaucoup, trop, à sens unique et surtout toujours dans le même sens, l'excellent, le bon etc…. J'ai souvent été déçue….

Et bien en voilà un dont je vais tout de suite vous dire pourquoi c'est pour moi un COUP DE COeUR…..

Il y avait longtemps que je n'avais pas ressenti dès les premières pages, l'urgence de continuer. le livre restait scotché à mes mains, un chapitre de plus pour avoir confirmation que la tension s'installait, que tout n'était pas rose, qu'il allait bien falloir que cela éclate, rester bloquer sur certaines phrases, certaines situations tellement elles étaient fortes.

Partir d'un récit d'une vie ordinaire, simple, quoique parsemée de petits événements qui laissent penser que tout n'est pas limpide dans cette famille. Ils vivent au milieu des cadavres :

d'animaux naturalisés car trophées de chasse, passion du père
un cimetière de voitures qui devient le terrain de jeux des enfants
un père coléreux, brutal, insensible sauf aux chansons de Cloclo sur lesquelles il peut verser une larme, vautré sur sa peau d'ours sur le canapé, un whisky à la main,
une mère « amibe » (tellement représentatif de cette femme martyrisée mais silencieuse),
une presque adolescente, observatrice, intelligente qui ne souhaite que rendre sa vie et celle de son jeune frère plus douces.
Une douceur sucrée va être le déclencheur du basculement du monde de l'enfance à la vraie vie : celle des adultes, celle du sens de la responsabilité et de la volonté de vouloir changer le cours des choses pour rendre la vie plus belle, pour qu'elle ne soit pas ce qu'elle est, pour avoir une chance s'en sortir indemne.

Je ne veux rien vous dévoiler de plus mais à partir de ce moment là, cette vie ordinaire va doucement mais sûrement devenir, au fil des quatre années qui suivent, totalement différente. Cela va vite, on va à l'essentiel.

Vivre entourée de bêtes mortes et ressuscitées grâce à la taxidermie peut provoquer chez beaucoup un sentiment d'horreur, ne plus se sentir en sécurité mais observé, épié, envahi.

L'une compense en s'occupant d'animaux vivants, d'autres en les évitant, en les tenant à distance. Son père lui est une bête parmi les bêtes, une des plus ignobles et comment survivre, se défendre : en laissant monter en soi la bête qui sommeille sans devenir à son tour comme elle.

Cette bête-là voulait manger mon père. Et tous ceux qui me voulaient du mal. Cette bête m'interdisait de pleurer. Elle a poussé un long rugissement qui a dépecé les ténèbres. C'était fini. Je n'étais pas une proie. Ni un prédateur. J'étais moi et j'étais indestructible. (p198)

Tout au long de la lecture l'émotion, les sentiments se bousculent. L'auteure n'écrit pas tout, suggère,et ne tombe pas dans la facilité de scènes sanguinaires, mais à travers le regard de cette fillette qui grandit, qui découvre les transformations qui s'opèrent en elle mais qui paralèllement sent ses sentiments évolués et va comprendre que pour survivre elle va devoir adopter d'autres règles, afin de redonner à Gilles, ce si beau sourire et pour qu'il ne devienne pas comme eux.

Mais plus elle grandit et plus elle comprend que la Vraie Vie est parfois bien différente et elle va devenir adulte avant l'heure, se sentir responsable d'événements dont elle n'a été que le témoin, elle va faire en sorte de se préserver, reconnaissant les signes avant-coureurs du mal, s'en protéger. Continuer à avancer, car un jour ou l'autre tout cela devra avoir bien une fin. Et si la solution était de revenir en arrière et de modifier les causes du mal…..

En incluant dans son récit des personnages aux surnoms évocateurs : Plume, Champion mais aussi le professeur et sa femme Yaëlle au visage impassible, l'auteure confronte l'adolescente à la réalité du monde et des adultes, à leur brutalité, leur sauvagerie, à la vraie vie où elle commence à mettre les pieds, les yeux et le coeur.

Un roman qui se lit d'une traite car il y a urgence, il y a vies en danger, il y a révolte. Mais on n'a pas toujours le choix des armes et pour s'en sortir il faut parfois jouer le même jeu que ceux qu'on abhorre.

Je n'aime pas la violence gratuite dans les romans, pour faire parler du livre parfois, pour atteindre des degrés d'insoutenabilité mais dans celui-ci ce n'est pas de la violence mais de la psychologie, ce n'est qu'une vie, une vraie de fillette qui a dû grandir vite et sauver ce qui pouvait encore l'être.

L'auteure nous engage dans une montée vertigineuse où l'on perd pied, la gorge se noue, la peau frissonne mais elle maîtrise totalement l'escalade et la chute finale. Pour un premier roman c'est un coup de maître : il laisse des traces, un conte de la folie ordinaire ou non, de la vraie vie quand on doit quitter le monde de l'enfance pour entrer dans le monde des adultes à pieds joints.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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On doit se féliciter d'avoir eu une enfance banale même si elle ne sera jamais source d'inspiration d'un roman !

Pour la jeune narratrice, dont on ne connaitra pas le prénom, les premières années de sa vie s'écoulent en ignorant sa mère si passive et en se tenant à bonne distance de son père , un chasseur qui n'est heureux que lorsqu'il peut se servir de son arme . Ses seuls réconfort et soutien sont le rire enfantin et gai de son petit frère Gilles, jusqu'au drame dont les deux enfants sont les témoins et qui éteignent la joie de Gilles .

Sa soeur décide alors de tout tenter pour faire revenir le rire de ce petit frère , retrouver cette enfance et son innocence , un combat contre le temps qui défile sans concession .
Sur les conseils de la voisine fantasque , elle décide de devenir une nouvelle Marie Curie , aidée également par un vieux voisin , ancien professeur et qui perçoit le désarroi de la jeune fille autant que ses capacités intellectuelles hors norme .

La science va devenir un exutoire à la violence qu'elle sent à l'intérieur d'elle même , alors que l'enfance s'éloigne avec l'éveil de la sensualité et du désir, de la conscience de son corps et de ses pouvoirs en même temps que de sa vulnérabilité .

Un récit d'une grande maitrise qui va au plus profond de l'être dans une banlieue lugubre mais où la musique du marchand de glace résonne comme une fête , une promesse de jours meilleurs .

Une histoire que je rapprocherai de celle de My absolute Darling sans l'aspect dérangeant et ambigu qui avait troublé ma lecture .
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Je peux parfaitement comprendre les avis souvent opposés sur ce roman d'Adeline Dieudonné. L'autrice nous emmène dans un sale petit conte de fée noir à souhait. Une plongée abyssale dans la noirceur de l'âme. Et cela ne fait jamais plaisir d'être confronté, dans une fiction, à des choses dont on se dit qu'elles sont vraies, qu'elles représentent la vraie vie, donc. D'où le titre, somme toute.

Le récit nous emporte dans le vécu d'une famille. Couple avec deux enfants. C'est la fille, l'aînée, 10 ans au début et 15 à la fin du roman, qui raconte en "je". Elle raconte le père tyrannique, la mère soumise, les coups, le harcèlement moral et physique comme méthode d'éducation. L'alcool mauvais. La passion pour les armes à feu. On en connaît des gaillards pareils, du genre à commenter péremptoirement le JT et à ne pas supporter la contradiction... ça vous parle? Moi, j'en connais des pareils.

Adeline Dieudonné grossit le trait, bien sûr. Elle y va avec de l'humour noir, de la tendresse (comme arme ultime face au désespoir), de l'amour physique, de la rébellion... comme porte de sortie, de survie.

Tout démarre par un épisode malheureux... tragique et comique tout à la fois... le siphon du glacier explose et s'encastre dans le crâne du glacier, qui meurt sur le coup en répandant sa cervelle partout. L'héroïne va allors essayer de remonter dans le passé pour effacer cet épisode en ne commandant pas de crème fraîche. Sentiment de culpabilité évident par rapport au glacier. Mais par rapport à son frère, témoin de tout et qui semble avoir une fascination pour la mort et la souffrance d'autrui (des animaux d'abord).

J'ai maintes fois pensé au frères Grimm, à Hansel et Gretel, au petit Poucet, aux ogres des contes de fée. Je le disais en introduction, Adeline Dieudonné nous embarque dans un sale petit conte de fée... un parcours initiatique sur 5 ans, et qui voit l'héroïne devenir une ado qui suscite des convoitises et de la concupiscence (y compris chez son père). Ne cherchez pas de morale, il n'y en a pas vraiment. Sale petit conte amoral...? Pas vraiment, la fin est une belle courbe rentrante vers ce qui peut s'apparenter çà un happy end... Personnellement, je ne trouvais pas cela nécessaire. Mais cela permet de refermer le livre en souriant et de demander à Adeline Dieudonné de nous servir encore des histoires trempées dans cette plume vitriolée, qui nous fait voir la vraie vie et nous fait oublier la nôtre un instant.
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A moitié réveillé ou à moitié endormi, il est certain que commencer la lecture de ce roman vous remet sur pied illico !
Partout il y a des quartiers pavillonnaires calmes d'apparence, partout il y a des familles sans ombres apparentes , et peut -être aussi que bien souvent il y a des petites filles qui veulent sauver leur petit frère tourmenté par la vision réelle d'un accident spectaculaire.
C'est seule que cette petite fille va délaisser à grands pas son innocence d'enfant,entourée d'un père tyran domestique et chasseur sans âme, ainsi que d'une mère éteinte et paralysée par la peur que lui inspire son mari.
Sauver son petit frère de ses mauvais démons et devenir une Marie Curie ; la soif d'apprendre la sauvera d'un grand désastre.
Adeline Dieudonné(Prix FNAC 2018) a la faculté certaine de transmettre au lecteur toute la violence qu'elle réserve à ce roman, sa lecture en fera une nuit blanche ou une journée noire. du grand art, pourvu que ça dure !
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Après quelques lectures qui m'ont moyennement enthousiasmée (pour ne pas dire pas du tout), ce petit roman a été un moment de vrai plaisir de lecture..... le style est facile, fluide et pourtant on perçoit cette atmosphère particulière dans le lotissement tout d'abord au milieu de ces maisons moches où l'âme des gens devient aussi moche que leurs murs. Mais aussi l'atmosphère dans cette maison, dans cette famille en particulier : là où deux enfants doivent grandir et se construire face à des parents défaillants. Chacun à sa façon, ils cherchent à s'extraire de cette vie, pour enfin découvrir la vraie vie.
Dès le début, je me suis dit que ça ne devait que partir en vrille, mais chaque élément du drame est mis en place progressivement et c'est ce qui fait tout le plaisir de cette lecture ! Tout le roman n'est que la construction de la scène finale !
Très fort.
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J'ai souvent peur de lire les livres qui font le buzz... Mais bon, je l'ai vu dispo à ma biblio et je me suis dit, pourquoi pas... après tout, il doit y avoir une raison à tout cet engouement... J'ai bien fait. Un premier roman qui frappe fort... Nous y suivons cette petite fille de 10 ans. Famille normale, en apparence... un petit frère qu'elle protège, une mère qui n'est que l'ombre d'elle même et un père qui préfère l'alcool à sa famille, et qui a la main plutôt lourde... Un jour, alors que la fratrie est en train au camion de crème glacée, un drame survient : le siphon du vendeur explose, et sa tête est arrachée... Tout bascule, et pas seulement la vie de cet homme... Des images restent et le p'tit frère se referme sur lui... et devient pour le moins étrange... de la grain de psychopathe. La p'tite n'a qu'une envie... changer le cours du temps et revenir en arrière... Une histoire troublante... mais qui happe. Un livre difficile à mettre de côté, tellement il vous prend. Toute l'attention qu'il suscite est méritée... Une vraie bonne lecture.
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J'ai beaucoup apprécié cette lecture. le livre n'est pas très long et les pages défilent. On suit la narratrice et son petit frère, Gilles, dans leur quotidien. Une maison dans un lotissement pas très réjouissant, un père d'humeur très variable et violent la plupart du temps, une mère plutôt absente qui est comparée à une amibe et qui passe son temps à subir les coups, une casse où les deux enfants jouent dans des voitures accidentées... Ce n'est pas vraiment gai.
Les soirs d'été, le frère et la soeur vont jusqu'au marchand de glace prendre un petit plaisir. Jusqu'au soir fatidique où un accident mortel traumatisera Gilles à tout jamais. Tout devient irréel. le petit garçon jovial va se replier sur lui-même et la narratrice n'arrivera pas à retrouver son frère. le père, fana d'armes et de chasse au gros (une chambre de la maison est réservée aux cadavres d'animaux), en profitera pour se rapprocher de son fils et l'initier à sa passion. La narratrice, quant à elle, n'aura plus qu'un seul objectif : remonter le temps pour empêcher cet accident mortel et ramener la gaîté chez son petit frère. Pour cela, elle s'accrochera aux sciences et prendra des cours avec un professeur particulier qu'elle financera elle-même. Mais après quelques désillusions, elle sera rattrapé par la violence de son père...
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