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4,05

sur 6199 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avertissement : chronique un brin chauvine … Une fois n’est pas coutume. Une fois, dis.

Adeline Dieudonné, vous n'connaissez pas ? Vraiment ? Mais vous n'écoutez jamais la radio ???

Parce qu'ici on nous a rabâché les oreilles pendant des semaines et des semaines avec ce premier roman. Et il devenait de plus en plus gênant d'avouer à mes amis lecteurs que non je n'avais pas encore lu Adeline Dieudonné, mais promis juré je le ferai dès que possible …

Alors voilà c'est fait. Bon au début j'ai un peu flippé, je me suis demandé où j'étais tombée. Une narratrice sans pitié avec sa mère qu'elle décrit avec méchanceté. J'ai commencé à paniquer. Merde, Amélie Nothomb fait des émules. Au secours. Un père complétement déjanté, qui accumule les cadavres des bêtes qu'il a tuées comme des trophées (normal il est chasseur) dans une chambre à l'étage, et je me suis dit tiens non voilà plutôt la version francophone de Lize Spit … Et je me suis dit que décidemment j'habitais un étrange pays, avec ces petites maisons quatre façades bien propres, ces pelouses tondues à ras, ces barbecues du dimanche. Tout semble si tranquille dans ces maisons et pourtant elles sont le nid douillet de bien des psychoses et de bien des névroses.

Mais oufti, je faisais fausse route … Assez vite un accident survient – je n'en dirai pas plus - et d'un coup, d'un seul, mon opinion a changé. Je me suis complétement prise d'amitié pour la narratrice, j'ai partagé son chagrin pour son petit frère, et moi aussi je voulais revenir en arrière et sauver ce gamin perdu à tout prix … A partir de là j'étais conquise et j'ai dévoré la suite de ce roman poignant, bestial et presque immoral, mais tellement touchant, tellement sensible.

Décidemment, après Victoire de Changy et son très beau « L’île longue », mon petit pays – et n’y voyez aucune allusion malheureuse au roman de Gaël Faye – nous gâte avec Adeline. Deux femmes, deux auteures à l’écriture très différente. Preuve que la créativité est toujours vivace au pays de la frite (non, ce n’est pas la France, malgré les French fries des Américains) et du chocolat (et non non non, la Suisse n’est pas le pays du chocolat).

Alors, un tout grand bravo Madame Adeline Dieudonné (je n'oublierai pas votre nom de sitôt) pour cette très belle histoire. Et un tout grand merci de l'avoir écrite, car j'ai envie de croire que vous y avez mis « tout ce qui nous fait peur, comme ça on est sûr que ça n'arrive pas dans la vraie vie ».
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Vous avez déjà lu un livre en apnée, vous ? Sans respirer, ou alors comme si vous haletiez après un effort, à la recherche d'air ?

Sans vous arrêter aux points, ni marquer une brève pause aux virgules ?

Lire de la même manière qu'un assoiffé avalerait une bouteille d'eau ?

C'est ce que je viens de faire avec ce roman d'une compatriote : 270 pages sans respirer, sans lever le nez de ma lecture, le monde pouvant s'écrouler tant j'étais captivée par les personnages et leur vie.

Une fois de plus, je suis descendue dans une famille où la mère est une amibe et le père un crétin bas de plafond qui ne pense qu'à chasser et exposer des trophées des animaux abattus.

Bon, qu'on ne soit pas très malin, ce n'est pas si grave, mais le problème vient du fait que le père, en plus d'être un abruti, est violent, brutal avec sa femme, piquant des colères monumentales pour un oui ou pour un non, regardant à peine ses deux gosses, une fille, l'aînée (10 ans au début du récit), et un garçon, Gilles, de 4 ans son cadet.

Si on ne parlait pas des célèbres smoutebollen (croustillons, friandise typiquement bruxelloise), on aurait pu se croire dans l'Amérique profonde, celle qui a votée pour Troumpette et qui l'encense.

Une fois que j'ai commencé à lire le récit de cette jeune narratrice, plus moyen de décoller du récit que j'ai dévoré avec passion, mais aussi avec les tripes nouées tant j'avais peur pour elle et pour son petit frère.

Et puis, il y a eu l'accident et Gilles s'est mis à changer, comme si la hyène empaillée de leur père s'était emparée de son esprit. Ça pourrait paraître drôle, mais l'image est parfaite pour exprimer le changement dans la tête de son petit frère et l'éloignement qu'il va prendre d'avec sa grande soeur.

On pourrait croire qu'à pousser sur un terreau aussi pourave, les enfants ne s'en sortiraient pas, mais si Gilles commence à virer du côté obscur de la Force, sorte de mini-clone de son père, notre narratrice va élever son esprit et son cerveau bien au-delà de ce que le commun des élèves est capable de faire, et là, ça devient de plus en plus dangereux car les gens médiocres n'aiment pas les intellos ou ceux qui s'élèvent au-dessus de leur condition.

J'ai vibré pour les enfants, j'ai eu peur pour eux, j'ai tremblé pour la narratrice, je l'ai regardée grandir et devenir une adolescente, avec les formes qui vont avec, les hormones qui s'emballent, son obsession pour un voisin, beau mâle (et plus crédible que l'histoire d'amour neuneu entre N-O-L-A chérie et Harry Quebert).

Avec des phrases courtes, l'auteure nous fait entrer de suite dans son récit qui commence avec un peu d'insouciance avant qu'on ne pénètre un peu plus dans la phyché du père et de sa violence latente.

Pas de temps mort, les années passent, jusqu'au 16 ans de notre narratrice et là, j'avais déjà eu le palpitant malmené, les tripes tordues et nouées, avant que l'auteur ne me malmène encore plus, comme si c'était possible.

Je n'aurai qu'un mot pour qualifier ce roman : MAGNIFIQUE !

Un roman brutal, mais bourré d'émotions, de sentiments, qu'ils soient violents ou tendres et un tempo de lecture qui ne ménage pas son lecteur tant il ne veut pas quitter cette gamine qu'on aimerait protéger, prendre dans ses bras, consoler, lui dire que son enfance, même volée, pourra lui servir dans la vie car elle sera plus forte que tout les autres.

D'ailleurs, durant le récit, les divers événements vont la faire grandir et l'un d'entre eux, plus particulièrement, vont la faire évoluer et quitter son statut de petite fille peureuse et faire d'elle ce qu'elle sera véritablement : ni proie, ni prédateur.

Un récit bouleversant qui vous happe dès le départ et ne vous lâche plus, jusqu'à la fin, qui vient comme une délivrance, tant votre coeur, vos tripes, vos poumons, n'en peuvent plus.

Un coup de coeur qui me laisse le coeur en vrac.

Vite, un Oui-Oui chez les pingouins à lire !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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OUH ! Quelle claque ! La narratrice est une petite fille d'une dizaine d'année. Elle veille sur son petit frère, Gilles, âgé de 6 ans. Ils vivent dans un quartier pavillonnaire, où toutes les maisons se ressemblent. La leur est juste un peu plus grande avec un plus grand jardin.

Chacun vaque à ses occupations, sans s'occuper du voisin. le père est très violent à l'encontre de la mère, qui a pour passion ses chèvres dont elle s'occupe avec amour, au détriment de ses enfants. Les enfants fuient se réfugier dans leur chambre lorsque la violence tombe sur la mère de famille.

Un accident survient, traumatisant les enfants. Cependant, la petite fille ne veut pas que son frère se fasse « vampiriser » par la hyène, animal qui trône parmi d'autres, dans une pièce, trophées de chasse de leur père, et dont elle a très peur. Elle va tout faire pour que son frère sorte de l'inconscient dans lequel il se trouve après cet accident, pour que la vermine cesse son travail de sape sur Gilles. Elle va devoir louvoyer vis-à-vis de son père, pour gagner la liberté dont elle a besoin pour mener à bien son grand projet de sauver son frère à tout prix. Elle se bat pour son frère mais aussi pour elle, car elle ne veut surtout pas devenir une amibe, comme sa mère.

Adeline DIEUDONNE nous emmène dans un monde glauque, où la violence règne. Il y a beaucoup de similitudes dans son livre avec celui de Gabriel TALLENT, « Abolute Darling », tant au niveau de l'écriture que du suspens. Il se lit vite, car il est court, mais rien ne manque. On est vraiment happée par l'histoire. Si vous voulez savoir comment va se terminer ce roman, il vous faudra vous plonger dedans, vous ne le regretterez pas.

Un très bon premier roman. Ils font fort cette année les nouveaux auteurs ! C'est réjouissant.

Bon… si quelqu'un a une idée de lecture un peu plus légère… je suis preneuse.
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C'est l'histoire d'une ado qui essaie de s'en sortir, un père violent accro à la chasse, une mère aussi éveillée qu'une amibe, le traumatisme qu'elle essaie de guérir chez son jeune frère Gilles en construisant une machine à remonter le temps avec l'aide de la vieille Monica dans le labyrinthe de voitures cassées...

Mais ce qui me stupéfie, c'est la manière dont elle raconte, des mots qui percutent, qui font si bien vivre tout son ressenti.

Chapeau bas, Adeline Dieudonné et on espère que vous en écrirez bien d'autres!
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Comment ne pas être touchée par ce roman !? Adeline Dieudonné réussit à préserver toute la magie et la naïveté de l'enfance tout en y associant l'abjecte réalité de la violence familiale. La barbarie réelle et symbolique jaillit à chaque page et pourtant c'est le poignant lien d'amour qui unit la narratrice à son petit frère qui domine le roman. La tendresse égrénne sa force magique tout au long des pages. Ainsi, malgré l'univers noir de cette famille et les forces obscures qui se dégagent des trophées du père, notamment de la hyène qui " dévore" l'âme de Gilles,c'est un roman lumineux car il transmet la force créatrice de l'espoir et de l'amour. Il n'est pas étonnant que La vraie vie ait remporté autant de prix en 2018!. Un beau coup de coeur.
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Revenir en arrière.

C'est une famille de quatre personnes. le père, la mère, elle et son petit frère Gilles. La vie se déroule tant bien que mal jusqu'à l'accident. Gilles ne rit plus. Elle va tout faire pour revenir en arrière.

Mais quel roman ! Ce n'est pas une gifle, c'est un coup de poing ! le début semble doux avec la narration naïve de l'héroïne. Grave erreur. La violence est omniprésente, à peine dissimulée par le regard de l'héroïne. Cette vision des choses rend l'histoire oppressante.

J'ai rarement eu aussi peur pour un personnage de roman. L'héroïne est un modèle, une battante. Vivant dans un milieu marqué par les violences conjugales, elle va tout faire pour s'en sortir elle et son frère Gilles. Plus les chapitres passaient, plus je craignais qu'elle ne survive pas à son milieu.

A contrario, j'ai rarement ressenti autant de détestation (euphémisme) pour un antagoniste. le père est haïssable. Primaire, machiste, sexiste et violent. Il fait régner la terreur sur sa famille. Sa femme lui servant de défouloir à la moindre contrariété. L'un des derniers chapitres réussit même l'exploit de le rendre encore plus méprisable.

Malgré toute cette violence, ce roman a quelques lueurs d'espoir. L'héroïne est incroyablement attachante, sait ce qu'elle veut, et se bat pour l'avoir. Plusieurs personnes de son entourage lui permettront d'entrevoir un futur. Quant à la fin, elle est tout simplement parfaite.

Bref, ce roman sera l'une de mes lectures marquantes de 2024. Il va de soit que je lirai les autres romans d'Adeline Dieudonné.
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« Les histoires, elles servent à mettre dedans tout ce qui nous fait peur, comme ça on est sûr que ça n'arrive pas dans la vraie vie. »

Un étonnant premier roman, puissant, abouti, drôle, oppressant sur les violences conjugales, sur les traumatismes de l'enfance et les conséquences inhérentes sur la personnalité de l'enfant en construction.
Adeline Dieudonné nous offre un passeport pour la vraie vie, un moment de lecture intense qui ne sera pas de tout repos pour tous lecteurs qui s'y aventure comme il ne l'est pas pour les protagonistes de cette histoire. Il y a la narratrice, dix ans au début du roman, elle devient une belle jeune fille au fil des pages, bouillonnante de vie, d'idées, d'une intelligence rare « Je me bâfrais littéralement de sciences, que je digérais aussi vite, affamée d'y retourner. » , Gilles, son petit-frère, témoin d'un incroyable scène, leur mère un fantôme, passée à côté de sa vie, le père ... détestable, Monica, une voisine aux histoires passionnantes auprès de laquelle la narratrice aimait à trouver refuge, le Champion, un jeune homme bodybuildé qui fait de l'effet à la belle héroïne de ce roman... sans oublier les cadavres...

Difficile d'en dire davantage, si ce n'est qu'un événement, l'incroyable scène mentionnée un peu plus haut, scène inattendue, va bouleverser la vie de ces jeunes enfants et les propulser dans une autre dimension (pas au sens scientifique du terme).
Ce roman initiatique est un coup de coeur pour moi. le ton est vif, direct, brutal, cru, mais non dénuée de sensualité. Pas d'édulcorant, pas fioritures... les personnages sont vrais, comme dans la vraie vie.

A découvrir, à savourer.
Je ne serais pas étonnée que ce livre reçoive plusieurs prix.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Cela faisait des mois que j'entendais parler de ce roman, sans avoir eu jusque-là l'opportunité de le lire. Ma bibliothèque de quartier l'ayant enfin acquis, c'est maintenant chose faite.
Et je dois dire, alors que je pars toujours avec un certain a priori lorsque je lis un livre qui a "fait le buzz", que j'ai trouvé ce roman bien construit, bien écrit, et très prenant. Ce n'est pas LE coup de coeur du siècle, mais cette histoire dans laquelle la psychologie des personnages joue un rôle primordial, cette petite narratrice qui, bien que sortant vraiment de l'ordinaire par son QI, s'avère crédible dans ses propos, réactions, sentiments et réactions, tout ceci forme un vrai roman psychologique sur le traumatisme, la maltraitance, la résilience. Pas à conseiller pour les fans de suspens et de livres d'action, mais pour les adeptes du comportement humain, des "pourquoi du comment" des réactions humaines... Un grand "like" de ma part.
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Dans la petite maison ouvrière d'un triste lotissement, le père violent tyrannise sa famille et ne s'intéresse qu'à la télé, l'alcool et la chasse jusqu'à consacrer une pièce entière de la maison aux trophées d'animaux qu'il a tués ...La petite de dix ans protège Gilles son jeune frère jusqu'à ce qu'un évènement dramatique particulièrement violent plonge le petit dans un isolement où il s'enferme de façon inquiétante........
Après le drame, avec lucidité et beaucoup de maturité, la petite se fond dans une vie quasi normale mais élabore en parallèle une stratégie de survie pour elle et son frère, affrontant des situations déstabilisantes et d'une violence extrême.
La vraie vie est un roman fort dans lequel Adeline Dieudonné décrit la résilience d'une petite fille, une résilience à la fois à la violence du père et celle dont elle fait preuve pour aider son petit frère à retrouver son innocence, celle de l'époque d'avant, celle d'avant le drame.
De nombreux sujets sont abordés, la violence familiale, les liens de la fratrie, la défaillance d'un parent (la mère) et le mépris qu'elle inspire à sa fille, la construction d'un enfant à l'extérieur de la famille et la violence larvée qui peut sommeiller en chacun de nous. Dans ce roman, Adeline Dieudonné décrit crûment la violence, les tensions et l'agressivité qui suintent des murs et s'imprègnent dans les êtres.
Entre drame social et roman d'apprentissage, la vraie vie est un roman marquant.
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Sa vraie vie, elle y travaille pour sauver son petit-frère Gilles dont le cerveau est rongé par la vermine. Pour revenir en arrière et effacer ce jour d'été où un événement traumatisant a ôté le sourire et les dents de lait de son petit-frère. Alors elle réfléchit, elle, 10 ans, ce petit génie des sciences qui avale goulûment toutes les connaissances possibles en matière de relativité générale. Une machine à remonter le temps, pourquoi pas ? Elle se plonge dans cette quête de savoir pour oublier aussi un quotidien où violence et médiocrité s'allient pour ternir son brouillon de vie : un lotissement gris et anonyme où toutes les maisons se ressemblent, une mère transparente, inexistante sauf lorsqu'elle est avec ses chèvres, un père grand chasseur, le prédateur par excellence. Les proies, c'est son truc. Plus elles sont grosses, plus il aime. Plus elles sont vulnérables et soumises, plus il prend du plaisir. Qu'elles soient de toutes les espèces. Mais elle, sa fille, n'a pas décidé d'être une proie. La rage au ventre, le cerveau en ébullition, elle compte bien vivre sa vraie vie. Et sauver son frère.

Une couverture intrigante qui interpelle. Une narration musclée, à la fois poétique et brutale. Une tension qui monte progressivement et un livre qu'on a dû mal à lâcher.

Estomaquée. Par les personnages, par l'histoire, par le cadre. Elle , l'héroïne, est une combattante des temps modernes, décidée à échapper au déterminisme des choses. Face à une violence inouïe, elle prépare sa nouvelle vie, chaque été. Petite surdouée, les mois d'école ne sont qu'une parenthèse ennuyeuse où le lecteur n'a pas droit de regard. Tout se joue à cette saison, comme le fameux événement déclencheur qui propulse la jeune fille vers le besoin vital de se trouver une nouvelle vie. Un ailleurs où enfin quelque chose est possible : sauver son petit-frère, assouvir sa soif de connaissances, découvrir les plaisirs que son corps lui annonce. Et échapper au monstre.

"La vraie vie", roman qui dénonce la violence ô combien banale que des milliers de femmes subissent, qui révèle les ravages psychologiques sur les enfants que causent l'indifférence et la brutalité familiales, m'est apparu comme la métaphore d'un conte. L'ogre/père , la fille/princesse rebelle, le prince/le Champion, la mère/femme impuissante de l'ogre, la voisine/la fée. Même leur maison, identique aux autres mais plus grande, apparaît comme un palais aux yeux des autres enfants du quartier. Et puis il y a les animaux, morts ou vifs, omniprésents... Oui, tout cette chronique sociale désenchantée nous plonge dans un sombre conte mais pas de ceux que l'on raconte aux enfants. Un conte réaliste dont on espère sortir indemne pour découvrir la vraie vie. Comme elle.

Un premier roman marquant.
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