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4,05

sur 6199 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comment dire....une écriture coup de poing pour une histoire de violence quotidienne.
Je n'ai pas vraiment aimé l'histoire de cette jeune fille qui se déroule sur 6 étés, décrivant le mal-être de son frère, la passivité de sa mère, la rage de son père, un raté frustré et elle au milieu cherchant à protéger son frère et découvrant la sexualité par un amour pedophile....ça fait beacoup de violence - trop et surtout un trop plein inutile ou le moins pire peut se voir comme acceptable. Je ne comprend pas vraiment le but recherché et l'intérêt d'une telle accumulation....d'autant que les personnages sont plutôt creux et la fin plus que prévisible!

Par contre, il faut reconnaître la plume. L'écriture est terriblement efficace où l'on imagine les scènes clairement et l'on peut ressentir un dégoût jusqu'à provoquer des hauts le coeur - mon cas quand elle mord jusqu'au sang et l'os de la main de son père. Je lui trouve aussi une vraie fraîcheur (tout faire pour remonter le temps, vouloir etre Marie Curie, ...) qui paradoxalement donne à cette histoire de Causette, une possibilité de lendemain meilleur....mais à quel prix!

Je donne un 3⭐️ = 4 pour l'écriture et 2 pour l'histoire.
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Ce roman est une histoire d'enfance et de violence. Nous suivons pendant quatre ans (et surtout à travers les périodes de vacances estivales) un garçon âgé de six ans au départ et sa soeur de quatre ans son aînée. le point de vue adopté est celui de la fillette qui devient adolescente. Elle semble être la seule personne à réfléchir dans cette maison où tout le monde a appris à composer avec les violences, les colères du père. La mère est parfois maltraitée devant les enfants mais c'est un événement bien particulier, lié à la mort, qui va changer la vie de la famille.
Ce roman évoque différents aspects de la vie : un milieu modeste ; la violence intra-familiale ; les conséquences de la non prise en charge d'un événement traumatisant dans la vie d'un enfant ; la volonté de changer son destin ou au contraire l'attitude d'acceptation fataliste… L'auteur n'hésite pas à décrire certains faits de manière très crue, très directe, presque à la façon d'un rapport de gendarmerie. Avant de se lancer dans la lecture, il faut être averti et être prêt à se confronter à cette violence : violence des actes des personnages, violence des mots.
Malgré tout, la fin du roman s'ouvre sur une note d'espoir et un message : ne jamais baisser les bras, il faut se battre pour se libérer des situations les plus difficiles.
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Dans un lotissement pavillonnaire, nous suivons la vie d'une famille en apparence comme les autres. La mère est une femme totalement transparente qui subit les foudres de son mari, et les enfants (la fille onze ans et Gilles six ans) vivent leur vie de leur côté en éviter tant que possible leur père. le père est un homme colérique et violent et addict à la chasse. Dans leur maison, une pièce est réservée à ses trophées de chasse qu'il va chasser aux quatre coins du monde.
Comme à chaque fois que le camion du marchand de glace, elle accompagne son petit frère pour s'acheter une glace, petit moment de joie partager entre eux deux. Mais ce jour là, le siphon de la chantilly explose et tue devant leurs yeux le marchand. le petit Gilles perd alors peu à peu sa joie de vivre, et sa grand soeur a décidé de lui redonner le sourire par tout les moyens. Elle imagine donc créer une machine à remonter le temps pour que son frère adoré retrouve le sourire, et va se passionner pour les sciences.

Ce premier est un page turner à l'écriture fluide. Malgré de bonnes critiques, j'avoue être rester sur ma faim à plusieurs moments. L'auteure ne termine pas ce qu'elle a commencé, des pans entiers reste à écrire dans la psychologie des personnes qui ne sont pas assez poussé ; des scènes du livre ne vont pas jusqu'au bout (qui du père ou du frère plante l'opinel et le poncho, le passé du père est à peine effleuré tout comme celui de la mère ; le Champion qui ne subit aucunes représailles après avoir tabassé un voisin, ...) et l'ambiance pesante qui règne dans cette maison pourrait être tellement plus prenante aux tripes pour le lecteur s'il était suggéré différemment.
Pour un premier roman, il est pas mal mais je m'attendais à tellement plus.
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Ce livre m'a laissé un sentiment mitigé. Certes, il se lit rapidement, la trame narrative est maitrisée, le suspens monte progressivement et le sentiment d'injustice vous donne envie de tourner furieusement les pages pour savoir si cette héroïne finira par quitter ce monde de violence et de mort. Il y a quelques belles images - notamment celle de la hyène pour symboliser la violence conjugale. On sort outré de ce roman, devant tant de cruauté, de sadisme et de misère.

Mais quel dommage ! Les personnages sont caricaturaux, l'écriture très inégale, vidée de substance littéraire, appauvrie. La psychologie est limitée à quelques grands principes de base, sans aucun développement, aucune complexité. le père est un monstre à la force décuplée, sans aucun mécanisme déployé pour comprendre les origines de cette violence, le voisin est un karatéka à la plastique irréprochable, l'héroïne est une surdouée : rien de bien nouveau ni de puissant.

L'impression de lire un récit adolescent, du trash pour du trash, simplement pour attirer le lecteur.
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Cette lecture a été oppressante pour moi.
La narratrice nous plante le décor de sa vie familiale, qui est associée à la mort et à la violence.
De ce roman, je retiens l'amour qu'elle porte à son frère, dès le début du roman, la rencontre tardive mais réelle avec sa mère, sa passion pour Marie Curie, son amitié avec le Pr Pavlovic.
C'est très bien écrit, l'histoire m'a totalement embarqué, mais plus d'une fois, je l'ai lu en apnée, et la sensation ne m'est pas agréable.
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Voilà un moment que l'animal derrière la fenêtre me faisait de l'oeil.
Et j'ai enfin ouvert le livre et la porte de cette maison.
Dedans s'y trouve une famille un peu bancale, entre la mère transparente, le père despotique, la fille qui se prend pour Marie Curie et le petit frère qui grandit comme il peut avec les repères biaisés de cet entourage bizarroïde.
Je pensais que le roman se déroulait aux USA ou en Angleterre (à cause de la maison en briques sur la couverture) et non : on est dans une banlieue insipide française.
Je pensais que ce serait plus lisse, conventionnel et non : c'est finalement assez violent, spontané.

Le roman a eu plusieurs prix et un certain engouement auprès du grand public. Je me méfiais donc du buzz médiatique injustifié.

Je serai plus modérée : ce n'est pas une bouse. ça se lit bien, mais ce n'est pas le roman sur l'adolescence le plus marquant et fin que j'ai lu. Les personnages sont un peu trop caricaturaux pour être réalistes. Après, c'est un genre. Pas le mien.

Alors faut-il le lire ? Si vous voulez. Je pense que cela convient plutôt à un jeune public.
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Ecriture simple mais captivante, un thriller psychologique noir qui va crescendo et que vous ne pouvez pas lâcher, un huit clos familial avec des portraits psychologiques forts. Un excellent moment de lecture.
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Je suis bien ennuyée pour émettre ma critique.
Pour tout dire j'ai été un peu déçue peut être parce qu'on a beaucoup parlé de ce bouquin.
Il y a des passages très oppressants et j'ai du mal à penser que cela peut arriver (épisode de la forêt).
Par contre le mal être de l'héroÏne est très bien exprimé mais je n ai pas réussi à m'attacher à son personnage.
Une lecture en demi-teinte pour moi.
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Bien sûr, on reçoit comme un uppercut cette fable cruelle et dérangeante, qui nous sert la violence ad nauseum, sous toutes ces formes et qui tient curieusement du conte de fées et du jeu vidéo. L'odieux commence avec la description que la narratrice, âgée de dix ans, fait de sa mère : "une amibe. Un ectoplasme, un endoplasme, un noyau et une vacuole digestive". C'est ce qui m'a le plus choquée, je crois, dans cette oeuvrette qui, heureusement, se lit vite. On plaint l'auteur si cette fascination de la brutalité trouve quelque racine dans son vécu. Il y a de l'imagination, de la force et de la vitalité dans ce petit roman, qui m'a pourtant inspiré quelque dégoût. A mon sens, c'est l'excroissance d'un esprit malade et je me demande bien comment la plume de l'auteur peut être qualifiée de drôle en quatrième de couverture. L'engouement suscité par ce livre m'a paru très excessif.
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D'entrée, Adeline Dieudonné nous annonce 4 chambres dans sa maison, celle de ses parents, celle de son frère, la sienne et celle des cadavres. le décor est planté. La petite fille raconte sa vie quotidienne à la maison sous la coupe d'un père tyrannique et brutal mais surtout imprévisible. Son amour pour son petit frère est immense, ils s'inventent une vie à part, une "vraie vie". Mais un drame éclate qui va bouleverser la vie des deux enfants, qui va les éloigner l'un de l'autre.
Je reconnais que les situations de violence m'ont bouleversées, toutes les attitudes de la jeune fille aussi mais malgré cela, je reste sur la réserve. Pas une seule fois, je n'ai été admirative du style, l'écrivain ne m'a pas convaincue.
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