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EAN : 9782845903661
Arfuyen (04/04/2024)
2.83/5   3 notes
Résumé :
Juillet 1919. La narratrice arrive à son chalet de montagne, dans le Valais suisse qu`elle n`a pas revu depuis le 1er août 1914. Fatiguée et déprimée, elle s`effondre dans l`herbe avant même de franchir le seuil. « C`est tellement humiliant d`être à ce point bouleversée. Je me sens aussi ridicule que malheureuse ; comme si quelqu`un avait pris mon visage et l`avait frotté de poussière. » Mais tout de suite, grâce à la magie de l`écri-ture d`Arnim, le paysage est là,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans ce court roman d'Elizabeth von Arnim, une anglaise approchant de la quarantaine retourne dans son chalet suisse après la grande guerre. Elle veut s'y réfugier pour se remettre de cette guerre horrible dans laquelle elle semble avoir perdu plusieurs membres chers. C'est un chalet qui abrite les réminiscences heureuses des vacances d'été passées jadis en famille et entre amis.

Cette femme essaie de s'y reconstruire, de retrouver une joie de vivre perdue, et la nature somptueuse qui l'entoure ainsi que les domestiques bienveillants qui vivent à demeure dans ce chalet l'y aident. L'arrivée inattendue de deux autres anglaises, deux soeurs dans le besoin à qui notre héroïne offre de les héberger, la détournera un moment de sa tristesse rémanente. D'autant plus qu'elle essaie de percer à jour le secret de ces deux soeurs un peu mystérieuses, elle y pressent un amour déçu ou encore scandaleux.

Comme à l'accoutumée, la plume légère et espiègle d'Elizabeth von Arnim fait de ce court roman un moment enjoué et souvent très sensible, même si les chagrins ne sont évoqués qu'entre les lignes. On passe toujours un moment très plaisant en compagnie de cette auteure malicieuse qui ne se démode pas.
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Un roman que j'ai débuté avec enthousiasme, curiosité que j'ai trouvé envoûtant même. Une femme revient après une longue absence provoquée par la première guerre mondiale dans un chalet de famille situé dans le Valais, très haut perché, isolé dans un paysage grandiose. Elle y a passé les plus heureuses heures de sa vie en compagnie de 5 autres personnes, des amis aujourd'hui disparus. Elle est plus que triste, malheureuse de leur absence, le lieu étant toujours pour elle, empreint de leurs rires et de leur bonheur partagé. Ces réminiscences la laissent hébétée, vide à l'intérieur, incapable d'évoquer les jours heureux trop douloureux.
Elle songe à redescendre dans la plaine après quelques semaines, lorsque deux femmes très british, engoncées dans leurs vêtements et leur éducation, se présentent à sa porte, épuisées, suantes, assoiffées et lui demande à boire et un lieu où se poser à l'ombre quelques instants. Toute heureuse d'échanger avec des humains, la narratrice, qui ne supporte plus les longues semaines de solitude, les invite à prendre un thé bienfaisant dans son salon. Mais quand elle revient avec son plateau, impatiente de faire connaissance avec ses hôtesses, ces dames dorment comme des bienheureuses durant des heures assisent sur le canapé.
Depuis lors, la narratrice s'enfonce dans les assauts de bonnes manières de ces deux femmes, qui s'avèrent être deux soeurs qui ont été de la « bonne société » puis ont drastiquement leur train de vie, devenues veuves de guerre. La narratrice se retrouve à leur proposé l'hospitalité pour tout l'été afin qu'elles échappent à l'atmosphère étouffante en plaine.
Le roman développe les relations cadenassées par les convenances apportées par les manières peu chaleureuses de ses hôtesses bien qu'enveloppantes, elle qui a un tempérament libre et chaleureux se retrouve prisonnière consentante.
Bien écrit certainement, le roman souffre d'une mauvaise relecture par un correcteur. Beaucoup de fautes d'orthographe et de casse. Sa lecture reste pour moi, déconcertante dans les derniers chapitres, car les rapports humains de la fin du XIXe début XXe son assez éloignés des us et coutumes des nôtres et ont provoqués chez moi, un certain scepticisme.
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L'unique étoile est pour Elizabeth von Arnim dont l'écriture, bien que traînant en longueur par moments, nous emporte et nous renvoie la sensation d'être nous aussi dans ce chalet de montagne à boire le thé autour d'une conversation. Hormis cela, je suis à la fois très surprise et contrariée par la piètre qualité éditoriale. La traduction semble être baclée, "tapée au kilomètre" et le travail de relecture n'a clairement pas été fait. Je n'ai jamais constaté autant de fautes (coquilles mais également fautes d'orthographe et de syntaxe). Il y en a toutes les deux pages au moins !
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critiques presse (1)
LeFigaro
21 mars 2024
À l'été 1919, une jeune Britannique se réfugie dans son chalet suisse. Un roman enchanteur, de la très fine dentelle.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Nous nous sommes regardées toutes les deux et avons commencé à rire. C'était la première fois que nous riions, et une fois lancées, nous n'avons pas pu nous arrêter, de cette façon qu'on a de rire de choses complètement idiotes, dont on sait qu'on ne devrait pas, lorsqu'on n'a pas ri depuis longtemps.
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