La bibliothèque des rêves secrets, de
Michiko Aoyama est disponible en poche à cette adresse : https://www.jailu.com/
la-bibliotheque-des-reves-secrets/9782290384275
Michiko Aoyama, des romans doux et réconfortants venus du Japon.
Chez Mme Komachi, les livres façonnent les vies.
Imposante et énigmatique, coincée entre le paravent et le bureau d'angle d'une petite bibliothèque au coeur de Tokyo, Sayuri Komachi attend patiemment ceux qui décident de venir la voir. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, salariés ou retraités
, ils sont tous au carrefour de leur vie. À chacun, la mystérieuse bibliothécaire propose un ouvrage totalement inattendu, bien loin de celui qu'il était venu chercher. Et derrière cette lecture imprévue se dessinent toujours les premiers jalons d'un nouveau départ.
Un roman choral poétique qui célèbre le pouvoir des livres et l'importance qu'une personne attentive et attentionnée peut avoir sur le destin d'autrui.
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— Un jour, il m’a demandé ce que je souhaitais pour mon anniversaire. J’ai répondu : « Du temps pour moi. » C’est horrible, non ?
- Un rêve ne peut pas "se terminer" tant qu'il existe. Il restera pour toujours un rêve magnifique. Même si tu ne le réalises pas, c'est aussi un choix de vie. Car rêver sans plan déterminé n'est pas quelque chose de mal. ça permet de profiter pleinement de la vie.
Le sujet principal a été ma vie à Tokyo : la dissolution de Ponsaku, mon emploi de livreur depuis mon départ de l’agence.
— Dans mon travail, je ne donne pas je ne donne pas d’autographes, j’en reçois sur les bons de livraison !
Seul, c'est très dur. Il vaut mieux avoir un allié à qui demander conseil et auprès de qui évacuer le négatif, que ce soit un membre de la famille ou un ami.
(P. 126)
J'étais certaine d'être entrée dans la forêt.
J'ignorais encore quelles étaient mes capacités et mes envies. Mais je n'avais pas à me presser ni à vouloir dépasser mes limites coûte que coûte.
Je mettrais de l'ordre dans ma vie, je ferais de mon mieux et je me formerais en commençant par ce qui était à mon niveau. Je préparerais mon avenir. Comme Guri et Gura qui ramassent des châtaignes dans les bois.
Car nul ne sait où et quand il va trouver un œuf géant.
(P. 68)
C'est très fréquent. Le célibataire envie le marié, le marié envie le parent, et le parent envie le célibataire. C'est un manège qui tourne en rond. Je trouve ce phénomène intéressant, chacun court uniquement derrière son prédécesseur, il n'y a ni premier ni dernier. En d'autres termes, le bonheur n'a ni climax ni ligne d'arrivée.
(P. 189)
La valeur d'un livre tient plus à ta propre interprétation qu'à la puissance de ses mots.
(P. 197)
Désormais, je pouvais travailler et gérer mon argent sans que mes parents soient au courant. La société m’offrait une confiance totale pour le seul fait d’avoir vécu dix-huit ans. Où était la différence avec le dernier jour de mes dix-sept ans ?
Un rêve ne peut pas « se terminer» tant qu'il existe. Il restera pour toujours un rêve magnifique. Même si tu ne le réalises pas, c'est aussi un choix de vie. Car rêver sans plan déterminé n'est pas quelque chose de mal. Ça permet de profiter pleinement de la vie.
J'en ai perdu mes mots.
Si « un jour » était une formule magique pour poursuivre le rêve, quelles paroles fallait-il prononcer afin de l'accomplir ?
(P. 93)
La Terre et la Lune s’éloignent peu à peu l’une de l’autre, mais elles trouvent le meilleur ajustement possible à l’instant présent. Peut-être cela s’appliquait-il aussi aux relations et au travail.