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Sophie Rèfle (Traducteur)
EAN : 9782330184087
256 pages
Actes Sud (01/11/2023)
3.59/5   165 notes
Résumé :
Dans "Au revoir les chats !" Hiro Arikawa renoue avec l’univers captivant et attachant des "Mémoires d’un chat".
À tous ceux qui se demandaient ce qu’était devenu Hachi, le premier chat de Satoru, adopté après la mort des parents du jeune garçon, l’auteure répond dès la première nouvelle, dans un récit émouvant et plein de justesse autour du deuil, de la séparation et de l’acceptation.

Au fil de sept contes et par le regard de sept nouveaux f... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 165 notes
C'est parce que je savais que je retrouverai Nana, héros félin dans « Les mémoires d'un chat », que ce gentil recueil de nouvelles a fini dans ma pal. J'avais beaucoup aimé ses aventures à travers tout le Japon, auprès de son maître Satoru.

Comme son titre l'indique, les héros ici sont tous des chats. Sept nouvelles leur sont consacrées, dont deux faisant référence aux « Mémoires d'un chat », l'une avec Nana et la seconde avec Hachi, le premier chat de Satoru. Et quel plaisir !

Les cinq autres nouvelles m'ont permis de faire connaissance avec d'autres matous, sachant savamment mener leurs maîtres par le bout du nez, comme sait si bien le faire tout chat qui se respecte. Des chats au caractère bien trempé, tels qu'on les connaît et tels qu'on les aime. Ils ont beau être tous différents, on les reconnaît bien là. En tout cas, j'ai reconnu les miens !

Hiro Arikawa nous offre là sept petites histoires pleines de tendresse et de sensibilité, de douceur exquise et de jolies émotions. Ce sont sept petites histoires réconfortantes, sur ce que nos amis félins nous apportent au quotidien, sur leurs comportements bien à eux. Elle se met à la portée de ce qu'ils peuvent bien penser et ressentir. Et ainsi, elle nous émeut et nous fait sourire à tour de rôle.

J'ai été ravie de retrouver Nana dans « Un voyage oublié » et de connaître la vie de Hachi un peu plus en détail grâce à « L'heure de Hachi ». Et j'ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer d'autres beaux matous, comme « Vilain Tom ! » qui ressemble étrangement à l'un des miens. J'ai appris que « L'île aux chats » existait vraiment, en l'île de Tashirojima qui, dit-on, abrite trois fois plus de chats que d'humains (petite île de même pas 100 habitants, devenue touristique grâce aux chats). « Toilettage de bilan » est l'histoire qui m'a le moins plu, mais « le chat de Schrödinger » est très touchante, bien que pas autant que « Au revoir les chats ! » qui a été un joli petit coup de coeur pour moi et qui clôt à merveille ce recueil.

À travers ces nouvelles, Hiro Arikawa met à l'honneur nos relations avec nos amis les chats, la façon dont on les aime et comment ils nous le rendent, les bienfaits de les avoir auprès de nous, comment ils peuvent nous réconforter et nous soutenir, nous faire rire et nous agacer (oui quand même, ça peut arriver) grâce à leurs caractères et comportements typiquement bien à eux.

Amoureux des chats et de lectures doucereuses ? Ce recueil est pour toi.
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Ce livre est une toute mignonne fenêtre ouverte sur la chat-ponitude, cet univers singulier dans lequel peuvent nous baigner les écrivains japonais amoureux des chats.

Il se déploie en sept contes aussi cha-rmants les uns que les autres.

Les deux premiers sont rattachés au roman « Mémoires d'un chat* », ce qui m'a permis de retrouver avec grand plaisir Nana, petit chat mâle qui n'aime pas son nom peu viril et son humain Satoru dans un épisode intercalaire** du premier tome. Ils voyagent ensemble sur les routes pour rendre visite à un ancien professeur de Satoru; le second nous raconte comment Hachi, chat placide mais pas idiot, a commencé sa vie avec le même Satoru à l'époque où celui-ci n'était pas plus haut que trois souris.

Les autres contes sont indépendants et mettent évidemment en scène ces petites boules de poils dans leurs interactions avec les humains et leur famille.

Tous vont chat-ouiller nos zygomatiques, faire cha-virer notre coeur de tendresse, de gaieté ou de tristesse.

Si cha vous dit de passer un chouette moment, cha-pardez ce bouquin, installez-vous comme un pacha et cha-vourez.

Je recommande cha-leureusement, surtout si vous êtes ailurophile.


* Il n'est pas nécessaire d'avoir lu Mémoires d'un chat, mais cha vaut la peine.

** La traductrice nous explique que ce sont des « Gaiden », un mot utilisé dans les mangas ou jeux jeux vidéos pour désigner des histoires parallèles ou des compléments à l'histoire principale.

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Comme il nous est expliqué au début, ce livre, pour ses deux premiers textes , présente des gaiden ( terme emprunté aux mangas) , c'est-à-dire des histoires parallèles à l'histoire principale, celle du roman qui fut pour moi un coup de coeur " Les mémoires d'un chat". Il est donc préférable d'avoir lu ce dernier avant.

On fait d'abord plus ample connaissance avec Hachi, le chat dont Satoru avait dû se séparer enfant, après la mort de ses parents. Puis on retrouve avec grand plaisir Nana, le compagnon de route de Satoru, lors d'un voyage oublié.

Ensuite viennent des nouvelles n'ayant aucun lien avec ces deux -là, mis à part bien sûr le thème félin. Et c'est ce qui m'a gênée. Je ne comprends pas bien la démarche. Soit l'auteure aurait pu exploiter plus longuement le procédé du gaiden, soit elle choisissait de ne faire que des chroniques diverses sur les chats. Mais mêler les deux, j'ai trouvé que cela manquait d'unité d'ensemble.

Même si l'émotion et l'humour ( moins présent, quand même ) étaient encore perceptibles, j'ai considéré ce livre comme une petite friandise, et non un mets inoubliable que reste à mes yeux " Les mémoires d'un chat"... A lire par curiosité.
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Traduit du japonais par Sophie Refle

Les chats sont des animaux très bien conçus qui mériteraient un prix de design.
P 164

Ecrire des nouvelles est un exercice difficile. En parler aussi. Aussi ne le ferai-je pas.
C'est un livre plein de tendresse, de poésie, de douceur et d'humour aussi.
Et pour une amoureuse des chats comme moi, la lecture de ces sept ( chiffre porte-bonheur au Japon ) contes a été un grand plaisir.
De plus, la couverture est très belle, comme souvent d'ailleurs aux Editions Actes Sud.
Alors, ne passez pas à côté de ce doux moment.
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Au revoir les chats d'Hiro Arikawa est un recueil de sept nouvelles et bien sûr, elles comportent toutes des chats. Les histoires sont variées, souvent touchantes ou mignonnes, mais aussi tristes, attendrissantes sans oublier le fantastique qui s'invite dans un des récits.

Quelle joie ! Un chapitre supplémentaire du précédent livre d'Hiro Arikawa. Satoru et Nana sont en route pour rencontrer un ancien professeur de Satoru, disposé à prendre soin du chat. Mais si vous connaissez Nana, vous vous doutez que tout ne va pas se passer sur des roulettes. Dans cette nouvelle, on en apprend aussi plus sur Satoru.

Bien sûr, il vaut mieux aimer les chats pour lire ce livre. C'est la seule restriction que je pourrais avoir. Même l'écriture est d'une délicatesse qui mérite la note maximum.

Lien : https://dequoilire.com/au-re..
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Un chaton était plus persuasif qu'une épouse menaçante. C'était inévitable en réalité. Comment croire qu'il y avait sur cette terre une femme ou un homme capable de l'emporter sur un chat ?
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Surpris, j'ai posé mes pattes sur le tableau de bord pour mieux tendre le cou. Ça a fait rire Satoru.
- Ça t'inquiète ? On dirait la mer, hein? Mais c'est un lac, le plus grand du Japon (...) Tu veux qu'on aille le voir de plus près ?
Non, non, pas la peine. La mer aussi, vue de loin, était belle et exaltante, à cause des fruits qu'elle était censée receler, mais de près, ses énormes vagues terrifiantes qui roulaient dans un grondement épouvantable étaient juste horribles.
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Le temps ne passe pas pour les chats comme pour les êtres humains. Il est bien plus rapide pour les chats. À quelle époque l’avait-il remarqué ?
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Shiori était équipée de ce déclencheur qu'ont la plupart des bébés, qui fait qu'ils ouvrent tout grands les yeux et hurlent sitôt qu'on les pose dans leur lit alors qu'ils sont quasiment endormis.
P 176
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Il se réveilla dans une boîte.
Quand il regarda autour de lui, il aperçut un au­­tre chaton de sa portée, au pelage duveteux blanc, avec des taches beiges et noires. Où étaient passés ses autres frères et sœurs qui lui ressemblaient ? Ils n’étaient que deux dans le carton.
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Les mémoires d'un chat, de Hiro Arikawa
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