Découvrir

J'ai beaucoup hésité à lire ce deuxième tome, le premier tome n'a pas eu un grand succès pour moi et j'avais peur que le deuxième tome soit aussi un flop !
Mais il d'avère qu'au final j'ai beaucoup aimé ce tome et j'ai pu retrouvé les points négatifs qui me manquait dans le tome 1 comme une utilisation du don, on est vraiment dans l'histoire, un personnage principal qui cherche à se battre et non a fuir ou vouloir se cacher
Pour ceux qui hésite de lire ce tome, car vous avez été un peu déçu du tome 1 je vous le conseil

Merci Anne McCaffrey. J'ai fini ma relecture du cycle de Pern avec ce dernier tome , que je n'avais pas lu lors de ma première lecture. Il ne s'agit pas du dernier roman écrit par Anne Mc Caffrey mais du dernier qui me semble indispensable. Ce tome est très rafraichissant, recueil de 5 nouvelles qui explorent le premier cycle et éclaire quelques zones d'ombre d'une lueur très chaleureuse et inattendues.

La première nouvelle, Première reconnaissance : P.E.R.N. présente la première rencontre entre l'homme et la planète "Pern". Extremement savoureuse, cette nouvelle m'a longtemps fait réfléchir sur les plans de Anne McCaffrey, si tout n'était oas prévu depuis le début, l'auteure est vraiment très forte.

Suivent ensuite 3 nouvelles qui s'attardent sur des évènements majeurs, historiques pour Pern, elles prennent place après "L'aube des dragons" et se séparent de plusieurs années.
Eruption, sauvetage, sacrifice, nouveaux départs sont au programme.

Enfin la dernière nouvelle, celle que j'ai préféré, "Mission sauvetage" est vraiment particulière, elle nous ramène soudainement avec une technologie maitrisée et de nouveaux personnages, de nombreuses années après l'arrivée des colons.
Elle nous permet enfin de comprendre le contexte militaire & social auquel sont confrontés les humains en dehors de Pern. Contexte à peine évoqué dans le roman l'aube des dragons. Une explication sur la nature des fils, lié à ce contexte est évoqué, c'est l'un des grands mystères qui est révélé.
Cette mission sauvetage nous permet de retrouver quelques personnages égarés de l'aube des dragons et poursuit une intrigue non résolue de ce roman. Savoureux.

Ce recueil de nouvelles complète admirablement le roman "l'aube des dragons". J'ai particulièrement aimé finir mon cycle par ce recueil, grâce aux petites lumières venant éclairer quelques mystères, comme un clin d'oeil de l'auteure.

Merci Anne McCaffrey.

Ce livre fut ma deuxième déception du mois. On m’avait venu une dark fantasy très adulte avec du cannibalisme et je vous assure que ce n’ai pas si sombre !

Les scènes de cannibales ne sont pas tant décrites que ça et je dirais même que la plume fais plus jeunes adulte.

J’ai été quelque peu dessus par ce roman, je m’attendais à quelque chose de bien plus adulte, plus complexe.

L’enquête était vraiment sympathique mais je pense que je l’aurai un peu plus apprécié si je n’avais pas vue des avis autant élogieux.

De plus, j’avais vue venir le plot twit au moins 100 pages avant.

J’ai adoré ce livre, j’attendais de le lire avant de pouvoir regarder le film et je ne suis pas du tout dessus.
Le livre est tellement plus complet et travaillé ! (Pour ceux qui ne sont pas au courant, le livre et le film ont été produit en même temps à partir d’un script mais Evelyn Sky à dit avoir pris beaucoup plus de liberté et on la remercie) Il y a tellement plus de détails, puis les retours dans le passé sont super intéressants. La langue du dragon apporte un goût unique au roman.

J’ai adoré Elodie, selon moi c’est le genre de femme badass qu’on devrait retrouver plus souvent. Elle a clairement tout pour elle cette princesse !

Je recommande mille fois ce magnifique bébé!
De plus, j’ai pu le faire dédicacer et l’autrice est adorable et à l’air plein de bon cœur.

J’ai beaucoup apprécié cette saga en globalité. Les personnages sont supers intéressants.

J’ai adoré Roth , il est assez drôle et plutôt charmeur (après tu me diras c’est normal, c’est un démon). Ses origines me font de la peine mais sinon je n’ai rien à redire sur lui.

Layla m’as un petit peu soûlé à des moments car elle remplit le cliché parfait de la naïveté. Autant des fois elle fait preuve de bon sens et écoute les bonnes personnes, mais autant à d’autres moment elle est hyper têtu et n’en fais qu’à sa tête au détriment de sa propre vie. Malgré tout cela, j’ai su trouver un petit (mais vraiment tout petit) coté badass en elle.

Par contre, j’ai détesté Zayne, pour moi c’est typiquement le genre de personne que tu butterais dans un livre si on t’en donnais l’occasion. Je ne sais pas comment le qualifier mais vous voyez, c’est l’ami qui se trimballe comme un petit toutou derrière la prota et qui se prend pour le number one. Et puis surtout qui ne s’empêche pas de donner un peu trop généreusement son avis. Vraiment, je ne peux plus avec ce genre de personnage.

Sinon, l revirement avec les origines de Layla m’on tellement plût, j’avais trop hâte d’en apprendre davantage. Cependant, la conclusion de la saga n’est pas fameuse, on reste encore sur des non dits et incertitudes. J’espère que la saga spin of nous en apprendra plus même si cela m’étonne.

J’ai beaucoup apprécié cette saga en globalité. Les personnages sont supers intéressants.

J’ai adoré Roth , il est assez drôle et plutôt charmeur (après tu me diras c’est normal, c’est un démon 😂). Ses origines me font de la peine mais sinon je n’ai rien à redire sur lui.

Layla m’as un petit peu soûlé à des moments car elle remplit le cliché parfait de la naïveté. Autant des fois elle fait preuve de bon sens et écoute les bonnes personnes, mais autant à d’autres moment elle est hyper têtu et n’en fais qu’à sa tête au détriment de sa propre vie. Malgré tout cela, j’ai su trouver un petit (mais vraiment tout petit) coté badass en elle.

Par contre, j’ai détesté Zayne, pour moi c’est typiquement le genre de personne que tu butterais dans un livre si on t’en donnais l’occasion. Je ne sais pas comment le qualifier mais vous voyez, c’est l’ami qui se trimballe comme un petit toutou derrière la prota et qui se prend pour le number one. Et puis surtout qui ne s’empêche pas de donner un peu trop généreusement son avis. Vraiment, je ne peux plus avec ce genre de personnage.

Sinon, l revirement avec les origines de Layla m’on tellement plût, j’avais trop hâte d’en apprendre davantage. Cependant, la conclusion de la saga n’est pas fameuse, on reste encore sur des non dits et incertitudes. J’espère que la saga spin of nous en apprendra plus même si cela m’étonne.

J’ai beaucoup apprécié cette saga en globalité. Les personnages sont supers intéressants.

J’ai adoré Roth , il est assez drôle et plutôt charmeur (après tu me diras c’est normal, c’est un démon). Ses origines me font de la peine mais sinon je n’ai rien à redire sur lui.

Layla m’as un petit peu soûlé à des moments car elle remplit le cliché parfait de la naïveté. Autant des fois elle fait preuve de bon sens et écoute les bonnes personnes, mais autant à d’autres moment elle est hyper têtu et n’en fais qu’à sa tête au détriment de sa propre vie. Malgré tout cela, j’ai su trouver un petit (mais vraiment tout petit) coté badass en elle.

Par contre, j’ai détesté Zayne, pour moi c’est typiquement le genre de personne que tu butterais dans un livre si on t’en donnais l’occasion. Je ne sais pas comment le qualifier mais vous voyez, c’est l’ami qui se trimballe comme un petit toutou derrière la prota et qui se prend pour le number one. Et puis surtout qui ne s’empêche pas de donner un peu trop généreusement son avis. Vraiment, je ne peux plus avec ce genre de personnage.

Sinon, l revirement avec les origines de Layla m’on tellement plût, j’avais trop hâte d’en apprendre davantage. Cependant, la conclusion de la saga n’est pas fameuse, on reste encore sur des non dits et incertitudes. J’espère que la saga spin of nous en apprendra plus même si cela m’étonne.

Ce deuxième tome m'a moin hapé que le premier je trouve qu'il y a énormément de longueur et que finalement l'action se trouve après les 300 premières pages.
On découvre une keleana beaucoup plus sombre et ce livre nous laisse sur une révélation qui nous pousse à vouloir connaître la suite.

Si vous êtes hermétique à tout ce qui est technologies et optimisation financière, lâchez l'idée de lire ce roman.
Je précise aussi que toute ressemblance avec une certaine société appartenant à un certain Elon M. n'est pas fortuite.
Donc, ceci étant posé, j'ai adoré ce premier roman. Tout est bon, les personnages, les lieux, les problèmes sociétaux. La licorne n'est pas seulement une start-up qui se met à peser 1 milliard de dollars en un temps record dans ce roman. Les licornes des illusions perdues foisonnent. Julie Girard avec un humour cynique, livre des situations et des sentiments dichotomiques du monde de la technologie. Un homme "augmenté" mais pourquoi? La stérilité des motivations est pathétique et la causticité d'Éléonore, par la plume de Julie Girard nous le démontre. La musique, l'art, l'amour, la bonne cuisine, la simplicité s'opposent constamment aux rêves stériles et égoïstes de cette société américaine capitaliste. Une histoire d'amour torturée apporte la touche finale. Avec du Mozart en prime
Coup de coeur
Mais ce n'est que mon avis

Deuxième lecture consécutive d'un prix du quai des orfèvres attribué à quelqu'un du sérail (autrement dit, à un flic), après Cap canaille de Christophe Gavat.
Le commandant Delestran, personnage principal de cette aventure et membre de la PJ parisienne, a comme point commun avec le héros de Gavat (Marseillais, lui) d'être un type somme toute assez normal, marié et toujours amoureux de sa femme – qui le lui rend bien, et ne traînant pas derrière lui une longue série de casseroles. Sa camarade de jeu Victoire est d'ailleurs un peu dans la même veine. Et ça fait du bien, parfois, des personnages ni alcooliques ni dépressifs, dans un polar.
La ressemblance entre les deux s'arrêtera là.
Là où Gavat nous emmenait dans une histoire sanglante teintée de trafic de stups et de grand banditisme, Pasques fait davantage dans le polar social et nous présente une enquête un peu plus "pépère", sans effusions d'hémoglobine outrancières, pour le plus grand bénéfice de la vraisemblance, avec en toile de fond le douloureux problème des accouchements sous X.
Si le cahier des charges du PQO est respecté en détaillant les procédures, Pasques sait aussi les rendre plus discrètes en priorisant l'humanité de ses personnages et leurs sentiments.
Enfin, Pasques est indéniablement un meilleur écrivain que son devancier et sait éviter les nombreuses maladresses de celui-ci, malgré quelques petites longueurs en milieu et en fin de livre.

J'ai été happée par cette magnifique histoire, le nouveau roman de Julien Sandrel, Beaucoup d'Amour et de Quelques Cendres.

Commencé ce midi, fini ce soit...

Que d'émotions vécues au fil des pages.

J'ai ri, pleuré, j'ai adoré.

Lucia, Max, Hortense, Joséphine et Arsène sont les heureux gagnants d'un voyage tout frais payés en Californie. Ils devront affronter des défis pour gagner des morceaux de cartes qui les mèneront à un trésor.

Rien ne les rapproche et pourtant une complicité va naître et on va découvrir leurs passés, leurs vies, leurs histoires tout en découvrant les lieux mythiques de la Californie.

Une pépite que je vous recommande vivement.

Nous sommes en 1995, Claire Fraslin cherche à remonter le temps, à retrouver des membres des Waffen SS, en particulier de la Division Charlemagne. Elle avait identifié deux anciens de la division qui devait la rencontrer mais les deux sont morts.

Claire Fraslin va rencontrer une vieille dame dont le frère était Waffen SS et qui n'a jamais compris cet engagement au sein des troupes allemandes. Il se serait réfugié en Estonie.

Claire Fraslin va enclencher sa traque mais elle va rencontrer de nombreuses embûches car certaines personnes n'ont pas intérêt à ce que la vérité éclate.

L'enquête est menée comme un thriller et les auteurs nous montrent comment les services secrets peuvent influer sur des situations.

L'originalité du scénario est liée au fait que l'histoire semble racontée par le fils de Claire Fraslin, lors de sa situation d'embryon.

Le sujet principal est l'engagement de jeunes français au sein de Waffen SS et la fameuse division Charlemagne. Comment des français ont-ils pu faire ce choix ? Comment ont-ils pu combattre contre leur pays et leurs frères ? Comment ont-ils pu accepter de participer à des exactions ? Comment ont-ils pu commettre des crimes ?

À travers son enquête Claire Fraslin a voulu comprendre et a cherché de solutions, des réponses. Au delà de cette enquête sur les soldats, l'autrice s'intéresse au sort des femmes. Celles-ci furent les victimes des Waffen SS. L'autrice évoque les viols qu'elles subirent. Elle choisit de leur donner la parole afin qu'elles ne soient pas les oubliées de l'histoire, elle porte le projecteur sur leur sort.

Claire Fraslin a enquêté sur une période trouble de notre histoire Emmanuel Suarez et Arianna Melone en ont fait une BD témoignage. J'ai aimé le scénario mais je n'ai pas accroché au graphisme proposé car trop simplifié. Dommage car avec un autre graphisme je serai allé jusqu'à cinq étoiles.

J'ai découvert des choses sur la division Charlemagne grâce à cette BD.

Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi j’ai mis autant de temps à lire ce gros bébé.

Le premier tiers du livre m’as extrêmement plus, ça partait carrément sur un coup de coeur. Finalement, lorsque j’ai repris la suite 3 semaines plus tard, je l’ai trouvé redondant et un peu ennuyeux.

Tout le monde vendait ce livre comme super hard et 🔞 mais sincèrement, j’ai lu tellement pire.
Ça m’avait clairement soûlé car à cause des avis (et de la prevention en magasin) je m’attendais à bien plus que ce que j’ai pu avoir.

Sinon je trouve que ça reste un bon roman avec des scènes très hot et des personnages attachants et intéressants.


Sur ce, je m’en vais lire des contes interdits j’ai besoin de me consoler de ces non violences 😂.

Je découvre l'auteur grâce à ce roman que je lis dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2024.

Le début m'a très vite happée avec une tension palpable, l'angoisse croissante et la peur qui déferle au fil des pages. L'atmosphère a été peaufinée et très bien réussi.

J'ai apprécié certaines thématiques abordées par l'auteur, notamment celle qui est pour moi au coeur du récit : la complexité des sentiments, notamment celui d'être parent. Étienne est toujours tiraillé par ce qu'il ressent.
J'ai beaucoup aimé aussi le fait que, pour une fois, nous ayons affaire à un anti-héros. En effet, Étienne est comme vous et moi, il panique en situation de crise, aimerait être courageux et se battre contre ces phénomènes étranges, mais son instinct de survie prend le dessus et il privilégie généralement la fuite. Néanmoins, il m'a parfois agacée car cela semble avoir été poussé un peu à l'extrême er j'ai eu envie de le secouer à maintes reprises.

De plus, il y avait un peu trop d'hémoglobine et de détails à mon goût. Autant j'ai été prise par le début du récit, autant par la suite je me suis parfois dit "encore un monstre qui va écarteler quelqu'un" et me suis un peu lassée. Je n'ai pas non plus toujours accroché avec la narration qui était pourtant fluide, cependant j'ai trouvé qu'il y avait quelques grossièretés de trop (je n'ai pas compté le nombre de "putain", mais il est assez conséquent).

Pour conclure, c'est une lecture dans laquelle j'ai apprécié certains points et en ai un peu moins aimé d'autres. Je souhaite tout de même nuancer mon avis : je ne lis jamais de romans d'horreur et n'en connais donc pas les codes. Je serais curieuse d'avoir les avis d'adeptes de ce genre.

*Lecture dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2024
Catégorie noire 1/5*

Liens :
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Nous sommes le samedi 15 juin 2019, il est 21 heures, et la vie de Morgan Segui va basculer.

Après un trajet maritime et pédestre d’un bon nombre de kilomètres, arrive la chute. Une chute de plus de sept mètres. Sept longs mètres de chute avec son lot d’impacts et de collisions. Et pourtant la Mort suit son chemin.

Une exploration minutieuse s’impose alors. Il faut sentir chaque partie de son corps, écouter la moindre parcelle de peau, d’os, d’articulation et de muscle susceptible d’être en état de fonctionner. Il faudrait également identifier le liquide qui couvre son visage.

Le bilan est terrifiant. Il ne faut pourtant pas paniquer ; appréhender ces morceaux de soi qui ne sont plus au bon endroit, ceux qui ont disparu et ceux qui n’étaient pas là auparavant.

En plein cœur de cette nuit tropicale, est venu le temps de hurler. Hurler pour trouver de l’aide. Hurler désespérément en vain.

La fatigue s’installe, les pensées se tournent vers les enfants qui n’auront bientôt plus de père. La tristesse à présent. Bon sang, comment en est-il arrivé là ?!

Morgan Segui vit depuis plus d’un an au Timor-Leste. Les balades en mer sont devenues une passion quotidienne, mêlant tout ce qui le fait vibrer. « l’eau, la mer, les mécaniques simples ; réparer, améliorer, trouver par l’expérience les gestes, les bons réglages ; l’adrénaline, la solitude, et toutes les situations où tout cela est mis en jeu. »

Le 31 décembre 2018, il quitte pour la première fois la baie et ses côtes rassurantes. Il a 41 ans à présent, et il se remémore tous ses réveillons précédents, peuplés de complaisance, de fêtes que l’on a peur de rater, des conventions sociales ou familiales, des amis que l’on ne veut pas décevoir ; mais pas de réveillon qui révèle réellement son vrai moi, ses véritables désirs de célébration. Ce soir, ce sera différent.

Lorsque le jour de la grande expédition est arrivé, son excitation est totale, mais il se focalise complètement sur la traversée en mer. Il est persuadé que si danger il y a, il ne pourra venir que de la mer. Il n’envisage pas une seconde qu’il puisse provenir de la terre ferme.

Malgré les conseils avisés lui prodiguant d’attendre le lendemain pour gravir le Manucoco, Morgan n’écoute que lui. Il veut absolument mettre à exécution le plan qu’il s’est fixé : achever la traversée en mer et rejoindre le sommet dans la même journée.

Au travers des toiles d’araignées de deux mètres de large et des brumes à l’épaisseur aveuglante, on s’imagine sans mal arpenter les roches du mont Manucoco tant l’atmosphère est immersive. En pleine jungle, Morgan n’aura cessé d’ignorer les signaux que son entourage et son instinct lui ont pourtant envoyé jusqu’au dernier moment…

L’instant où l’on comprend que l’on est perdu est particulièrement effrayant. Le stress s’immisce, s’infiltre dans notre corps tout entier. À l’angoisse se greffent les hallucinations, les paroles et les conseils portés à soi-même à haute voix. Morgan poursuit son chemin sans savoir où il va, sans respecter les règles de sécurité pourtant cruciales dans ce genre de situation. Il glisse, trébuche, n’assure pas toutes ses prises.

Et ce qui devait arriver arriva.

La chute.

« La fatigue extrême, la soif, le choc, l’absence de service de secours, de soins médicaux, de nourriture, d’un abri où trouver le confort auquel je suis habitué, tout concourt à laisser s’exprimer le peu de génie animal qu’il reste dans ce corps de randonneur moderne mais blessé. Je laisse venir la bête. Je vois, je sens et j’entends mieux, mon cœur et ma respiration se synchronisent. »

Morgan est dorénavant contraint de se battre pour sa survie. Dans un bien piètre état, c’est en se reconnectant à la nature qu’il va parvenir à trouver les ressources nécessaires pour tenter de sortir vivant de cette jungle loin de tout secours. C’est toute la volonté de vivre de Morgan qui se met en branle et dévoile des trésors de ténacité, de rage de vaincre, pour chaque jour, avancer toujours un peu plus, prohibant procrastination et désespérance.

Ce récit est incroyable… J’ai pleuré, tant ce vécu est exceptionnel et émouvant. C’est un témoignage terrible, terrifiant et d’une intensité insoutenable.

Un très très grand texte de récit de survie.

Lu dans le cadre du challenge Facebook Dégomme ta PAL de mai 2024, rubrique : "un titre ou le prénom ou nom d'un(e) auteur(e) qui contient le son "mai"".
Je ne m'attendais à rien, car j'avais acheté le livre pour le club de lecture l'an dernier (thème Lire Maupassant) et finalement j'en avais lu un autre.
C'est une nouvelle surprenante, réaliste, faisant entrer le lecteur dans une maison close de Normandie au XIX°s. Pas de description scabreuse, mais des portraits : des filles, de leurs clients, et le récit un peu épiphane d'une première communion dans un village de campagne, avec une fin joyeuse et un peu moqueuse.
C'est donc une bonne surprise, finalement, car le résultat est assez drôle !
Ca me réconcilie un peu avec Maupassant que je trouvais très cynique jusqu'ici (cf. mes autres avis sur ses oeuvres).

Lorsque que j’ai lu le résumé de ce livre j’ai de suite su qu’il me fallait !

Je n’ai jamais lu de livre qui se passe en Asie et j’avoue que ça m’intriguais beaucoup. Je regarde des séries et films de là-bas mais ce n’est pas pareil.

J’ai bien aimé ce mélange Russe / Chine à travers ces gangs. D’ailleurs je ne sais pas si je suis la seule mais je n’ai pas su prendre au sérieux ces gens de camps « opposés ». Je les ai trouvé trop niaient.

Sinon j’ai adoré Juliette bien qu’elle soit décrite comme hyper badass à des moments et qu’à d’autre elle nous fasse la fille toute mignonne qui connaît rien.

Au début je n’appréciais pas trop Roma car il me paraissait plat, inexistant mais finalement j’ai su m’attacher à son personnage.

Lu dans le cadre du challenge Facebook "Dégomme ta PAL de mai 2024, thème : un titre ou un nom d'auteur/trice contenant le son "mai"".
J'en avais entendu parler à cause de la série de Netflix qui elle s'inspire du fait divers réel.
Edgar Allan POE écrit une nouvelle fantastique. Je l'ai trouvée très classique : la tension monte lentement au fil des pages, d'abord des impressions, puis des sensations, puis des faits et la révélation !
C'est gothique à souhait : atmosphère sombre, bruits suspects, tempête ...
Ca m'a fait pensé à Sleepy Hollow.
Malheureusement, j'avoue ne pas être sensible du tout à ce type de nouvelle. On voit tellement les ficelles que je ne rentre pas dedans !
Pourtant je suis du genre à être totalement absorbée par une histoire...
J'ai déjà trouvé le style de la traduction très lourd, les phrases trop longues et "mal emboîtées".
Bref, je suis contente d'avoir lu ce classique, mais ce n'est pas un coup de foudre, juste une rencontre intéressante...

Quel magnifique livre qui honore Monique. L’auteur offre à sa mère ce qu’elle n’a jamais connu : l’amour, la liberté, la découverte des petites choses que ne connaissent pas ceux qui vivent dans le monde de la misère. Un plat libanais, un hôtel, un avion et tant d’autres choses. Monique commence à exister à 55 ans. Finis les coups et les injures. Une belle écriture et une volonté constante de faire connaître les milieux défavorisés pour les valoriser. J’ai été très émue en lisant ce livre.