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Quel plaisir de se replonger dans un roman de M.J Arlidge !
Un thriller au suspens qui monte crescendo. Une enquête menée d'une main de maître de la part de Helen Grace nous montrant les profondeur de l'âme humaine.
J'ai trouvé cela un peu dommage que l'enquête passe au second plan, pour que le lecteur en apprenne plus sur Helen. C'est dommage d'avoir le suspens sur l'enquête sur Helen.
Dans l'ensemble j'ai adoré l'histoire, le dénouement et la psychologie des personnages.

J'ai beaucoup aimé ce livre même si sur certains points, je reste dubitatif. J'aime bien le thème de l'histoire : quelqu'un qui a perdu la mémoire et qui essaye de la retrouver, je trouve ça assez mystérieux. J'ai bien aimé le personnage principal, impulsif, impatient et courageux. J'ai trouvé que le roman était assez bien écrit. Il y a néanmoins un point qui m'a déplu dans ce livre, c'est le début. Je trouve que les actions s'enchaînent un peu trop vite. Mais sinon le reste du livre est génial ! Ce livre est très bien écrit, le langage est très soutenu et la façon de raconter l'histoire est très immersive. C'est tellement bien écrit qu'on se retrouve même à comprendre le personnage !

Cette très belle BD nous entraine sur les traces des premiers pas comme journaliste d'investigation de Nelly Bly, figure incontournable du journalisme et du féminisme.
A travers ce récit double, nous suivons la jeune femme déterminée et attachante dans son enquête maitresse et dans ses déboires antérieurs pour trouver un emploi à sa mesure.
Mais venons en à l'enquête...Nelly Bly a vent du faite que les femmes son maltraitées dans l'asile pour aliénés de Blackwell. Elle se fait donc interner pour pouvoir investiguer incognito. Et force est de constater qu'il est bien facile d'être considérée comme folle dans l'univers machiste de la fin du XIXe siècle. Bien vite, la journaliste se rend compte que les motivations qui poussent le citoyen lambda à faire interner sa femme ou sa mère sont rarement le souci du bien être de la personne qui, régulièrement, n'est pas malade. Et ce n'est que la première d'une longue série de découvertes odieuses dont, par exemple, les privations ou les violences sont les internées sont victimes.
Un récit édifiant, tragique et troublant d'une société qui n'est, pas finalement, pas très lointaine.
Le dessin de Carole Maurel est parfait, comme toujours.

La plume de Guillaume Clicquot est toujours aussi affûtée, drôle et finement piquante 🤩
Après sa peinture légèrement acide d’une certaine bourgeoisie et la machiavélique Orane dans Prenez-moi pour une conne, l’auteur nous plonge au coeur d’une famille un peu « brut de décoffrage » ! 😀
Une famille dont le père régente la vie de sa fille championne de natation.
Autour de ce père, haut en couleurs, et de cette jeune femme « soumise », qui décide tout à coup de stopper la compétition, gravitent un bras droit parfois dépassé par le comportement du patron (le père) et un entraîneur tout en muscle et tout dévoué à sa championne !
Arrive un écrivain destiné à rédiger la biographie du père mais qui, pour cause de projet ambitieux à ne surtout pas faire capoter, deviendra le coach de la fille …
Il y a aussi des « vilains » qui sournoisement veulent arnaquer le père !

Tous les personnages sont croustillants à souhait. La situation est un peu forcée mais pas du tout caricaturale.
Ce roman met une claque aux préjugés qui ont la vie dure dans notre société.

Qui n’a jamais catalogué une personne dès la première rencontre, sans chercher plus loin que l’aspect de façade ?
La nunuche, le lourdingue ? Et une fois « encasé » difficile de les en faire sortir 🙄

C’est une peinture réjouissante de notre monde centré vers le commerce, l’argent et la position sociale.
Un tel est pris qui croyait prendre moderne, dans lequel ceux que l’on tient pour des idiots incultes, faciles à piéger, en surprendront plus d’un.
Une comédie originale aux dialogues pétillants et bien tournés.
Un petit bijou d’humour qui n’épargne rien ni personne et qui nous amène aussi à réfléchir sur nos propres travers.
Bref, un coup de ❤

Un grand merci @gclicquot qui a eu la gentillesse de m’adresser son roman. Guillaume, vivement votre prochain roman 😉

Kaijû n°8 tire bien son épingle du jeu dans la pléthore de mangas proposés en ce moment. Le dessin est beau et clair. L'univers n'est pas des plus original, mais le héros apporte un souffle de fraîcheur et de droiture.
Il est rare de trouver un shônen où les personnages féminins servent l'intrigue sans l'apparition d'une petite culotte et que les personnages adultes prennent leurs responsabilités.

Malgré une vision hyper manichéenne, l'histoire est plutôt saine. Je continuerai la série.

J'ai vraiment aimé ce livre sur Noé. J'ai trouvé intéressant toutes ses idées pour sauver notre monde. Et j'ai aussi apprécié le moment où on découvre que son frère Louis tient, lui aussi, à la planète. L'écriture est amusante. C'est en plus un livre rapide à lire !

Un premier roman addictif qui traite des différentes étapes du deuil comme le refus ou la culpabilité avant d'entrer dans une intrigue, certes un peu capillotractée (tirée par les cheveux) avec des personnages sortis d'on-ne-sait-où, mais avec une enquête pleine de suspense dont la fin, certes un peu expédiée, pourrait en surprendre plus d'un.

Une lecture qui n'est pas un coup de cœur, mais qui demeure vraiment addictive et qu'on n'a pas envie de lâcher avant la dernière page.

C'est le 1er livre que je lis de cette autrice, mais j'ai franchement bien aimé l'histoire, surtout la touche d'humour comme ça là, une vraie pépite !

Alors déjà le début était tellement violent pour la protagoniste ! J'en étais presque morte de rire, même si je compatissais aussi un peu. C'est d'ailleurs la 1ère page qui m'a attiré dans la lecture, j'avoue...
J'ai été transportée tout le long de la lecture, entre action et tension ainsi que toute la suite d'évènements. J'ai vraiment aimé l'histoire !
Seul petit hic : la fin qui m'a l'effet d'une chute. Le rythme était assez rapide, tout se succédait dans l'action et puis ça s'arrête d'un coup. Pouf. Du coup ça m'a un peu déçue et ça faisait un peu l'effet du "tout ça pour ça"...

Enfin bref, si vous adorez les histoires de loups-garous et autres êtres surnaturels avec les âmes-soeurs qui vont avec, celle-ci est pour vous !

une petite romance paranormale assez sympathique, même si j'ai trouvé certaines choses plus qu'improbables, comme la réaction du père face à son fils, les ames-soeurs etc.. Mais bon comme les personnages principaux sont attachants et que surtout le roman est très court, ça passe crème. Je vais essayer de voir si l'auteure a écrit autre chose. L'écriture, ses personnages féminins, m'ont laissé entrevoir qu'il pourrait y avoir quelque chose à creuser et donner de très bonnes lectures.

Bien sûr il y a une très belle écriture, deux personnages extrêmement attachants, malgré le contexte historique
Mais que c est long!! En fait deux histoires dans un seul roman et juste une fin en commun.
C est très certainement un parti pris de l auteur puisque ses romans sont construits sur ce modèle.

Sara Brand a décidé de s'octroyer quelques jours de vacances en Louisiane, en plein coeur du bayou. Elle pensait passer des jours tranquilles, loin de tout et surtout loin des angoisses qui la hante depuis des années mais c'était sans compter le ténébreux et mystérieux Jake Nash, un ex-détenu. Dès le premier regard échangé, Sara est irrésistiblement attiré par lui. Et alors que la liberté de Jake est à nouveau menacée, elle va tout faire pour le sortir d'affaire, et lui prouver qu'il vaut mieux que ce que les autres et lui même pensent de lui.

Au coeur du bayou est une romance comme je les aime. Avec de l'amour, bien sûr, mais aussi de l'action. Je ne me suis pas ennuyée une seconde. Les personnages de Jake et Sara sont attachants. J'ai aimé le caractère combattif de Sara et le fait qu'elle se batte contre ses angoisses.
L'intrigue aussi est sympa, rien d'extraordinaire, mais suffisant pour passer un bon moment de lecture entre deux livres un peu plus sérieux.

Billy, sept ans, nous raconte sa drôle de vie entre son père adepte des champs de courses hippiques, et les Foyers où le placent les dames de l'Assistance à chaque fois que Pop fait un séjour en prison. Tous deux sillonnent l'Amérique au gré des champs de courses. Jusqu'au jour où Pop décide de s'arrêter au Texas chez son frère Sagamore Noonan qui vit lui aussi d'une façon que la loi réprouve, en pleine campagne, isolé, loin de tout. À proximité, l'oncle Finnley qui se prend pour le nouveau Noé, plante des clous.

Le shérif du comté a un but dans la vie, coffrer Sagamore pour libérer le voisinage de cet indésirable dont l'activité illégale empeste tout le secteur. Quand il découvre qu'un deuxième Noonan est arrivé, il est au bord de la crise de panique. Pourtant, bientôt quelque chose de pire va lui donner des raisons d'avoir des sueurs froides.

Un monde d'adultes pas mal retors raconté par un enfant de sept ans qui bien sûr ne comprend pas le second degré, pas plus que les mensonges qu'on lui sert, est totalement jubilatoire. Et quand un "médecin" en costard-cravate armé jusqu'au dents prend Sagamore et Sam Noonan pour des ploucs idiots avec une histoire de chasseurs de lapins, c'est tellement drôle !

Cette histoire de gangsters venus régler des comptes là où vit un petit paysan super filou et producteur de tord boyaux illégal, avec un shérif hyper zélé qui n'en peux plus, flanqué de deux adjoints stupides, m'a beaucoup amusée. Il y a des moment d'une drôlerie absolue, que ce soit dans les dialogues ou visuellement. C'est un roman réjouissant, où les hommes n'ont pas forcément le beau rôle, plutôt en mode crevards dès qu'il est question d'une très jolie fille à poil. Un peu comme les loups de Tex Avery.
J'ai beaucoup ri pendant cette lecture.

J'ai le souvenir du film que j'ai vu quand j'étais petite, d'un fou rire de ma mère et de Mireille Darc, vêtue juste d'un bikini en diamant, qui court dans l'eau. Et bien sûr Jean Yanne et Lino Ventura.

C'était plein de bons sentiments : mais pas suffisant. Trop de développement personnel, tue le développement personnel 🙈
La thématique du road trip revient pratiquement systématiquement dans les livres de l'auteur, c'est vrai c'est doux à lire, les mots sont beaux mais cela manque d'originalité. Tout est prévisible, ça manque de piment, ce livre n'était tout simplement pour moi. Par contre la couverture est une pépite👌

Un premier tome d'une série qui par le ton donne déjà envie.
Quand le père Philippe débarque à Saint Claude, toute la paroisse respire, enfin quelqu'un pour s'occuper de Notre-Dame de l'Assomption à temps plein.
Mais très rapidement, les fidèles de la paroisse vont se rendre compte d'en changement de prêche, disons, radical. Les nouvelles techniques sans doute.
Pour d'autres, une conclusion beaucoup plus rapide et pertinente, si ce père Philippe en est vraiment un, autant croire aux miracles.
Fuyant son passé, et en vivant de même le présent, le ton due son futur est également donné.
Il est en cavale, on le recherche, et ce n'est visiblement pas pour lui compter fleurette.
Cet album, cette série est dramatique, drôle, et risque bien de nous surprendre encore plus dans le tome suivant, quand les cartes vont tomber.
Ne vous habituez pas trop à l'odeur de l'encens, allez plutôt vous habituer au souffre et à la poudre....

C’est mon premier livre de cet auteur coréen, HWANG Sok-Young. Je dois avouer un hasard particulier car j’ai ce livre en version électronique et je croyais ouvrir un petit volume d’une centaine de pages alors qu’il a environ 560 pages de bonheur. Quel talent d’écriture et la traduction est impeccable.

Nous suivons Shim Chong depuis ses quinze ans jusqu’à sa mort. Donc presque 70 ans d’histoire partagée entre la Corée, la Chine du Sud, Taïwan et le Japon. Ce roman est basé sur une tradition orale, la légende de Shim, et témoigne de l’esclavage sexuel et des réalités sociales des femmes à la fin du XIXe siècle dans cette partie de l’Asie du Sud-Est.
Le romancier coréen a concocté un mélange de roman de mœurs, avec certains détails croustillants et d’autres scabreux, assaisonné d’événements historiques bien documentés.

L’histoire de Shim Chong dans le conte traditionnel est beaucoup moins élaborée. Elle raconte la vie d’une jeune fille,orpheline de mère, dont le père aveugle est contraint à mendier pour la nourrir. A 12 ans, elle est vendue à des marchands par sa belle-mère comme offrande pour un rite censé soigner les yeux de son père. Elle sera ensuite sauvée par le roi Dragon qui tombera amoureux d’elle. Ce dernier retrouvera le père de Chong qui, par bonheur d’être à nouveau avec sa fille perdue, recouvre la vue. Bon, ceci est la version qui a servi d’inspiration à l’auteur. Le roman est beaucoup plus que cela.

Dans le roman, Chong est vendue par sa belle-mère à des trafiquants chinois et devra pour survivre, faire preuve de fierté et d’insolence pour s’élever dans la hiérarchie d’une maison de plaisirs, apprendre la musique et la danse, devenir prostituée, concubine et femme de pouvoir. Chong changera de nom, apprendra les langues nécessaires, celle du pays et celle de l’argent et survivra à des traversée houleuses, à des bandits et à la concupiscence des hommes.
Certaines scènes sont crues mais apportent une réalité au texte. Difficile de parler de la vente du corps des femmes sans en montrer les dessous, la violence et le pathétique; l’amitié et la souffrance. Chong, de prostituée, courtisane, geisha et mamasan (geisha supérieure) saura nous émouvoir et nous partager des émotions qui resteront longtemps en mémoire. Elle est ma nouvelle héroïne.

J’ai tout aimé de cette fresque romanesque. J’ai suivi sur une carte les différentes villes et pays que traverse Chong, bien sûr appelées selon les nomenclatures de l’époque. L’histoire de la guerre de l’opium est omniprésente ainsi que la révolte des Taiping; la dernière partie montre l’emprise progressive du Japon sur les îles Ryükyü, l’intrusion des bateaux noirs du commodore Perry et la guerre sino-japonaise à la fin du siècle. Tout cela en partageant la vie et le quotidien de femmes extraordinaires, des femmes qui croient en un monde meilleur, sur terre ou au delà. Nous nous retrouverons à Aushima Daushima, là-bas, tout le monde vit en paix.

« Sous le pin du village d’Onna
Il y a un panneau d’interdiction.
Mais l’amour,
Comment pourrait-on l’interdire! »

Dans ce roman court, on va suivre l’histoire de Jade qui se réveille à l’hôpital après un accident de parapente mais lors de son réveil, elle est victime d’amnésie et je ne souviens pas de son passé.

J’ai beaucoup aimé et me suis très vite attaché à notre protagoniste principale. Je me suis mis a sa place et cela doit être tellement horrible de se réveiller et de ne se souvenirs de rien.

A fil de sa reconstruction, certains souvenirs vont lui revenir, aider également par ces prochains. Mais va t’elle faire confiance aux bonnes personnes ? Est ce que c’était réellement un accident ou quelqu’un lui en veut ? C’est ce que nous allons découvrir.

Ce livre se lit très rapidement tant par le fait qu’il soit court mais aussi par la plume de l’autrice qui nous donne envie de ne pas s’arrêter.

Il suit la frénésie récente, j'étais démuni pcq j'avais plus de livre et lola m'a conseillé celui là. Particulier car écrit uniquement en dialogue, alors que je sors de le discours et le roman de Jim où c'est principalement du dialogue interne, comme souvent dans les livres en fait donc ça rend la narration assez spéciale sur celui là mais étonnamment fluide et prenant pcq ça en dit peu et on se nourrit de détails. Il y a des twists étonnants qui sont très cools et je l'ai englouti en deux jours (actuellement dans le train pour Nantes). Problème je ne sais pas ce que je vais lire après mais demain je passerai à une librairie et on verra.

J'ai beaucoup aimé ce livre et dès les premières. J'aime le rythme des mots, cette littérature du quotidien qui en incarnant un particularisme nous apprend un peu sur nous et sur les autres. J'aime cette écriture qui nous fait toujours douter sur le caractère fictif ou non du récit.
Merci

The Eras Tour est un peu l'événement de la semaine alors c'était le moment ou jamais de sortir de la PAL ce récit documenté sur Taylor Swift. J'avais envie d'être dans le mood moi aussi et cette lecture autour de cette artiste complète a été idéale et passionnante.

Satu Hameenaho-Fox nous propose ici une analyse de tout le processus créatif derrière sa carrière et ses chansons, dans lesquelles elle s'inspire notamment de ses propres expériences et émotions (quête de l'amour, la solitude, les conflits, la nostalgie, la dépression, les médias, l'amitié...). Et c'est très certainement cette sincérité sur les différentes expériences de sa vie qui parle à tant de monde. J'ai aussi beaucoup aimé découvrir ses autres sources d'inspirations, dans la poésie ou la littérature par exemple.

Je ne fais pas partie des fans dévoués mais je me suis rendue compte que les différentes références à ses chansons dans cette lecture étaient claires dans mon esprit. Je connais ses chansons et je trouve ça fascinant d'avoir réussi à s'installer dans l'industrie musicale de cette façon et d'être aussi connectée à son public. Son travail est remarquable et remarqué, et que vous soyez une Swiftie ou non, cet ouvrage vaut le coup d'œil.

Une fin très satisfaisante pour cette saga SF/romance. La réutilisation des éléments des contes est très bien maîtrisée jusqu'à la fin.

J'ai toutefois regretté des lenteurs dans les passages, impression renforcée par la longueur du roman et la toute petite police utilisée par Pocket Jeunesse... Heureusement que l'écriture est fluide car j'ai cru que mes yeux n'allaient pas s'en remettre.

Une belle saga ado-adulte pleine d'actions et d'optimisme.