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EAN : 9782073061539
Gallimard (04/04/2024)
3.82/5   44 notes
Résumé :
Je ne suis pas l’ami d’André Chaix, et aurais-je d’ailleurs su l’être, moi que presque rien ne relie à lui ? Juste un nom sur le mur.
Chaix était un résistant, un maquisard, un jeune homme à la vie brève comme il y en eut beaucoup.
Je ne savais rien de lui. J’ai posé des questions, j’ai recueilli des fragments d’une mémoire collective, j’ai un peu appris qui il était. Dans cette enquête, beaucoup m’a été donné par chance, presque par miracle, et j’ai v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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À un moment de son récit, l'auteur nous livre la clé de lecture de son dernier ouvrage : « Ce que je sais, c'est que sans ce nom gravé sur un mur, sans André Chaix comme fil à plomb, je n'aurais su explorer cette époque où la générosité et le courage ont côtoyé comme rarement l'égoïsme et l'abject. »
Il ne raconte pas uniquement l'histoire d'André Chaix, mais nous dit comment cette histoire permet de comprendre l'époque dans laquelle elle se déroule et pourquoi elle ne peut exister sans cette référence à l'histoire.
Résistance :
« (…) la résistance est loin d'être un corps chimiquement pur; C'est une nébuleuse que prendra son temps pour trouver son centre, si elle le trouva jamais. » André Chaix, comme un bon élève, porte sur lui les documents qui lui permettent de s'y retrouver dans cette nébuleuse. Hervé le Tellier analyse ces documents pour comprendre et nous faire comprendre les distinctions entre les mouvements politiques et les forces combattante qui leur sont rattachées.Francs Tireurs et Partisans ; Main d'Ouvre Immigrée ; Front National ; Mouvement Unis de la Résistance ; Armée Secrète ; Forces Françaises de l'Intérieur ; Conseil National de la Résistance
Ces documents racontent aussi « (…) les relations difficiles entre la Résistance intérieure et l'état major de De Gaulle. ». le général lors d'un défilé des FTP-MOI à Toulouse, «  (…) se montre méprisant, murmure entre ses dents : « Quelle mascarade… »
STO :
La volonté d'échapper au STO explique-t-elle, à elle seule, le choix des réfractaires à intégrer un mouvement de résistance ?
Artistes et écrivains pendant l'occupation :
« Il serait malvenu de décréter, des décennies après l'Occupation, qu'un comédien, une chanteuses auraient dû s'interdire de monter sur les planches , alors qu'on ne sait soi-même ni jouer la comédie ni chanter… »
Et Hervé le Tellier, de citer, Pierre Bayard et son ouvrage Aurais-je été résistant ou bourreau ? » mais aussi Stanley Milgram et son expérience démontrant que « Tout le monde ou presque peut devenir un bourreau, s'il existe une autorité supérieure pour le décharger de toute responsabilité. »
Soyons précis, le roman de le Tellier ne cherche ni à pardonner ni à excuser, simplement à comprendre et à démonter des mécanismes qui peuvent se mettre en mouvement y compris dans notre société.
Il propose une analyse implacable de ce que j'appellerai l'arithmétique ou la statistique sociale, face à l'occupant et à ses oukases, les réactions des individus se répartissent selon une courbe de Laplace Gauss. Aux asymptotes peu de résistants et de collabos, et au centre une masse de personnes - dont les réactions oscillent selon les événements - pouvant faire preuve comme déjà cité de générosité et courage ou d'égoïsme et d'abject. 
Chaque individu se comporte en fonction de son appartenance sociale, de sa culture, de ses intérêts économiques.
En citant l'exemple des auteurs qui acceptent d'être publiés, pendant la guerre, aux éditions Balzac, société résultant de « l'aryanisation » des éditions Calmann-Lévy le Tellier répond à la question du choix individuel et de sa signification. Ce fut le cas de Jean Anouilh et Brasillach

Dans ce roman, le Tellier fait oeuvre pédagogique. Il renoue avec la tradition des auteurs qui ne se contentent pas de raconter pour divertir mais racontent pour faire réfléchir, pour alerter, pour mettre en garde.
Dans ce sens cette lecture est une lecture salutaire qu'il convient de prescrire au plus grand nombre…
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Avec l'achat d'une maison qu'il voulait de famille, Hervé le Tellier découvre l'histoire de celui qui y a habité. La maison est située dans la Drôme provençale à La Paillette, un quartier de Monjoux à côté de Dieulefit. Lentement, le lecteur remonte avec l'écrivain à ses côtés, la vie d'André Chaix. Il est né en 1924. Il vivra 20 ans, 2 mois et 30 jours.

A partir des objets retrouvés appartenant à André, Hervé le Tellier fait revivre toute une époque, celle de l'engagement d'André dans la Résistance, en France, lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Hervé le Tellier est un formidable conteur. Non seulement, la vie de ce jeune résistant, emporté par la Grande Histoire, est détaillé à partir des menus objets retrouvés, de minuscules photographies, des extraits de journaux, mais c'est toute une époque qui défile devant nous.

Tout est prétexte à la digression et c'est savoureux. André avec Simone, sa belle, devait aller au cinéma et c'est Marcel Carmé qui s'invite dans le récit. André a travaillé deux ans comme céramiste dans le bourg de Dieulefit qui était devenu le village refuge d'un certain nombre d'enfants orphelins mais aussi d'artistes et d'écrivains. Hervé le Tellier nous en présente quelques uns. Ect…

Pour que la commémoration de la naissance d'André Chaix ne soit pas qu'une énième célébration, oubliée dans le flot continu des nouvelles qui nous abreuvent et nous asphyxient, Hervé le Tellier rappelle ses positions par rapport à la banalisation des partis européens d'extrême droite et plus précisément en France. Et, cela fait un bien immense !

Et concluons avec Hervé le Tellier « Ce que je sais, c'est que sans ce nom gravé sur un mur, sans André Chaix comme fil à plomb, je n'aurais su explorer cette époque où la générosité et le courage ont côtoyé comme rarement l'égoïsme et l'abject. »
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Après le triomphe absolu de L'Anomalie, le champ des possibles s'ouvrait très largement pour Hervé le Tellier, assuré, quoi qu'il écrive, d'être suivi en nombre. Mais de cet auteur à la reconnaissance tardive, ne fallait-il pas attendre l'inverse de son livre à succès, à savoir un texte dénué de la flamboyance de la fiction mais sur un sujet au coeur de ses préoccupations ? Résister aux idées fascistes et à leur résurgence sournoise est quelque chose qui le meut depuis toujours et s'il n'a découvert l'existence de André Chaix que par hasard, peut-être que ce n'en est pas un et qu'il était destiné à rendre hommage à ce garçon drômois fauché peu après ses 20 ans, un jour de 1944. le nom sur le mur est un livre hybride : pas une biographie historique ni un essai mais l'évocation d'une vie et d'une époque où choisir l'engagement signifiait mettre sa vie en péril. Hervé le Tellier dit ce qu'il a appris sur cette brève existence dans une Drôme de guerre, avoue ce qu'il ignore, imagine parfois et contextualise une période qui s'éloigne de plus en plus dans le temps et dont il ne faut pourtant jamais oublier ce qu'elle a été, en guise d'avertissement pour le futur. le livre en dit beaucoup sur André Chaix, sur la Résistance et sur l'idéologie nauséabonde qu'elle combattait, et un peu sur l'auteur lui-même, de manière humble et pudique. le nom sur le mur, s'il est ouvert à de nombreuses digressions et à une variété de tonalités, y compris l'humour, ne perd jamais de vue l'essentiel de son propos autour d'un héros qui ne se considérait sans doute pas comme tel, un simple humain dans un monde qui alors ne l'était pas.
Lien : https://cinephile-m-etait-co..
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Il y a plusieurs portes ouvertes dans ce kaléidoscope historique proposé par Hervé le Tellier dans son nouveau livre, plutôt récit que roman.

En mars 2020, en plein Covid et terminant "L'anomalie" (prix Goncourt 2020),
il cherche à acquérir une maison, il la veut ordinaire, genre dans un village avec une place, un café du coin, une boulangerie, une épicerie.
Il la trouve dans la Drôme provençale, à Dieulefit (ça ne s'invente pas!).
Sur un mur extérieur en crépi, il découvre un prénom et un nom gravé :
ANDRE CHAIX.
Ecrivain curieux, il mène l'enquête dans le village mais aussi dans les archives, consulte la famille qui lui confie une boîte remplie d'objets, de lettres, de photos, derniers souvenirs éphémères d'une courte vie, celle d'un partisan, d'un résistant, André Chaix, né en 1924 et mort en 1944 à l'âge de 20 ans.
Et ce Dédé est le fil rouge de toute la prose d'Hervé le Tellier dans : "Le nom sur le mur".
Un vrai personnage que j'ai aimé rencontrer.
On a compris, le contexte de ce récit : la deuxième guerre mondiale mais l'auteur l'aborde avec ses propres émotions, ses analyses, ses colères face à la réalité factuelle.
Il met en parallèle des hommes et des femmes, les uns investi dans les réseaux de résistance au fléau du nazisme et ceux manipulés ou pas qui défendent ce système prôné par Hitler.
Dans les deux cas, des milliers de jeunes de 20 ans vont mourir.

Ajouter que malgré le sordide qui existe encore aujourd'hui, parfois le décalé, l'humour propre à l'auteur est "savoureux" et permet de souffler.
Les ajouts de photos, de documents apportent une dimension extrêmement émouvante et troublante.
Cette année 2024 commémore le centenaire de la naissance d'André Chaix.
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Pas très épais, pile poil mon fond de commerce -la Seconde guerre Mondiale- mais côté Résistance, pour changer!

Je n'ai jamais lu d'autres livres de cet auteur et l'Anomalie ne m'avait guère tentée. Je me suis dit, que, pour me donner le goût de cet écrivain, mieux valait peut-être commencer petit ...

Las! Las! Las! Ce livre est un livre de feignant, une commande afin de ne pas perdre la main? le récit d'une conversation au bar du coin, sur le zing entre deux verres de petit blanc et des cacahuètes ou un petit café bien serré? Un article écrit vite fait, façon "je vais vous dire ce que je pense sur le monde qui va"?

Un fourre-tout, sûrement.

L'auteur convoque l'histoire, il a raison, il peut ainsi multiplier les pages et le blabla, tout y passe : le cinéma, la Shoah, les bals, les amours, les gars du coin et leurs petites amies, la guerre aussi, du nord au sud, en Europe et dans le monde, 39-45 et pourquoi pas aujourd'hui.

Sauf que ce n'est pas un livre d'histoire, l'auteur s'excuse d'emblée de s'être peut-être trompé, ou de n'avoir pas été assez précis.

Ce n'est même pas intéressant.

Le récit est truffé d'hypothèses, d'opinions personnelles dont on se contrefiche.

Je suis cruelle, sans doute, chez Babelio les premiers critiques adorent!

Je regrette mes 19,80 euros. J'aurais dû me méfier de l'entrefilet du monde gentil, trop gentil.

Ce n'est pas un roman où l'auteur se dévoilerait, ce n'est rien qu'un livre de paresseux que je vais essayer de revendre au bouquiniste de la rue de la gare. J'y suis passée hier, il a une quantité astronomique de livres récents, littéralement bradés à moins de 10 euros, neufs dont les gens se sont débarrassés vite fait! On se demande même s'ils ont été feuilletés.
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critiques presse (10)
Bibliobs
03 mai 2024
Dans ce livre sobre, sans esthétisme ni lyrisme déplacés, l’auteur fait le récit de l’enquête menée pour savoir qui était André Chaix, mort à 20 ans, et dont le nom était inscrit sur le mur de sa maison
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LePoint
29 avril 2024
Quatre ans après « L’Anomalie », le lauréat du prix Goncourt 2020 délaisse la fiction pour l’histoire vraie d’un jeune homme de 19 ans tombé pour la France.
Lire la critique sur le site : LePoint
LaLibreBelgique
25 avril 2024
Ce n’est plus un roman mais un récit très personnel et magnifique qui démarre le jour où Hervé Le Tellier découvrit un nom gravé sur le crépi de la maison qu’il avait achetée dans la Drôme provençale, à La Paillette-Montjoux, près de Dieulefit : André Chaix.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LesEchos
24 avril 2024
Ni roman ni essai, « Le Nom sur le mur » prend la forme d'un manifeste fulgurant, dénonçant le fascisme d'hier et d'aujourd'hui.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeMonde
22 avril 2024
L'écrivain retrouve la trace d'André Chaix, FFI mort en 1944. Une figure qui le touche au coeur, et le lecteur avec lui.
Lire la critique sur le site : LeMonde
SudOuestPresse
22 avril 2024
« Le Nom sur le mur », un récit aux accents personnels.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LaLibreBelgique
19 avril 2024
L'auteur de "L'Anomalie" rend vie à un résistant mort à 20 ans, et à ses idéaux plus nécessaires que jamais.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
OuestFrance
19 avril 2024
Avec « Le Nom sur le mur », le Prix Goncourt Hervé Le Tellier démontre une fois encore sa capacité à éviter toute facilité de répétition par rapport à ses opus précédents. Il confie les secrets de fabrication de ce texte bouleversant, éthique, esthétique inscrit au cœur de la Résistance.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
LesInrocks
18 avril 2024
Quatre ans après son prix Goncourt pour “L’Anomalie”, l’écrivain délaisse dans “Le nom sur le mur” le genre fantastique pour raviver les fantômes de la Seconde Guerre mondiale à travers la vie et la mort d’un jeune résistant. Un livre très beau et un geste politique salutaire.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
LeSoir
16 avril 2024
Voila donc, respectant cette logique, Le Nom sur le mur, où les amateurs de scénarios complexes ne retrouveront peut être pas ce qu'ils espéraient mais d'où la littérature sort gagnante. En même temps, peut être, que la morale.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Je n’écrirai pas que ce texte était une « évidence », une « obligation », ou une « obsession ». À son ami Oskar Pollak, Franz Kafka dit qu’« un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous ». Il parle de lectures, plus que d’écriture. Disons que pour moi, parler avec simplicité d’André Chaix est devenu nécessaire.
Je n’arrive pas à penser la mort, ma mort, à l’apprivoiser, à donner enfin un sens à une vie qui n’en a pas. J’ai dû espérer qu’un livre respectueux, honnête et pudique sur ce jeune homme et ce que je crois savoir de lui comme de moi serait une borne sur ce chemin.
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Sur la petite place du village, à côté de la boulangerie et à quelques mètres de chez moi, il y a un monument « à la mémoire des enfants de Montjoux morts pour la France ». Les guerres sont loin, ces morts sont oubliés et en ces matins de l’étrange printemps 2020 où la pandémie avait suspendu le temps, j’ai dû passer devant vingt fois, chargé de pain et de croissants, indifférent et pressé. Un jour de mai, je crois, un nom a accroché mon regard : CHAIX ANDRÉ (mai 1924 - août 1944). Les dates disaient tout : Chaix était un résistant, un maquisard sans doute, un jeune homme à la vie brève comme il y en eut beaucoup.
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Je n’ai pas écrit un « roman », le « roman d’André ». Je ne me suis pas adressé à lui comme s’il vivait, je ne l’ai pas tutoyé au fil du livre comme si c’était un ami. L’exercice aurait été artificiel, l’artifice aurait été indécent. Parfois, c’est vrai, je laisse l’imagination parler, mais il m’aurait paru obscène d’inventer, et j’ai préféré voyager dans cette époque que je n’ai pas connue, mais qui m’a constitué. J’ai désiré vous y emmener, partager avec vous ce que j’ai appris en écrivant. J’ai aussi voulu que le livre contienne des images, des photographies, afin qu’André, son amie Simone et quelques autres aient un visage et un corps pour vous puisqu’ils en ont pour moi. Des cartes postales, des affiches, pour rendre les lieux et l’époque. Si j’avais un enregistrement d’André, je le donnerais à entendre.
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"Je ne suis pas l’ami d’André Chaix, et aurais-je d’ailleurs su l’être, moi que presque rien ne relie à lui ? Juste un nom sur le mur.
Chaix était un résistant, un maquisard, un jeune homme à la vie brève comme il y en eut beaucoup.
Je ne savais rien de lui. J’ai posé des questions, j’ai recueilli des fragments d’une mémoire collective, j’ai un peu appris qui il était. Dans cette enquête, beaucoup m’a été donné par chance, presque par miracle, et j’ai vite su que j’aimerais raconter André Chaix. Sans doute, toutes les vies sont romanesques. Certaines plus que d’autres.
Quatre-vingts années ont passé depuis sa mort. Mais à regarder le monde tel qu’il va, je ne doute pas qu’il faille toujours parler de l’Occupation, de la collaboration et du fascisme, du rejet de l’autre jusqu’à sa destruction. Ce livre donne la parole aux idéaux pour lesquels il est mort et questionne notre nature profonde, ce désir d’appartenir à plus grand que nous, qui conduit au meilleur et au pire."
H. L. T.
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1942. Deux Juifs font face au peloton d'exécution. L'un d'eux , s'adressant à l'officier nazi, exige un bandeau. Son ami le regarde et lui dit: "Arrête. Tu vas nous attirer des ennuis."
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Vidéo de Hervé Le Tellier
Après "L'anomalie", prix Goncourt le plus vendu de ces trente dernières années, Hervé le Tellier revient avec un nouveau livre. le point de départ de son roman "Le nom sur le mur", un nom gravé sur la façade de sa propre maison dans la Drôme, André Chaix, qui l'amène à retracer la vie d'un jeune maquisard ainsi que la mémoire de la Résistance française durant l'Occupation. À l'approche de l'arrivée du centenaire de cet épisode historique, l'auteur a souhaité enquêter sur ce jeune homme engagé à 20 ans et mort sous les balles, voyant également un un parallèle avec l'Histoire actuelle où de jeunes hommes s'engagent pour défendre leurs pays. Grâce à l'association nationale des anciens combattants résistants (ANACR), association de mémoire de la Résistance, Hervé le Tellier a pu récupérer de nombreux effets personnels ayant appartenu à André Chaix. Face à ces informations précieuses, l'auteur s'est senti investi d'un devoir de mémoire afin de retranscrire la réalité de l'époque et de faire vivre l'Histoire à travers le portrait d'un jeune maquisard.

Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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