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Gallimard [corriger]

Gallimard est un groupe d`édition français, fondé en 1911 par Gaston Gallimard, et issu des Éditions de la NRF qui avaient été créées en 1908 par Gide et ses proches. Le groupe Gallimard est aujourd`hui considéré comme l`une des plus importantes maisons d`édition françaises, et compte de nombreux prix Goncourt, prix Nobel de littérature, et prix Pulitzer dans son catalogue d`auteurs.

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Leur âme au diable

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un polar. Ce n'est pas un genre que j'affectionne particulièrement. Je trouve les intrigues souvent redondantes et les castings "tous pourris" ne satisfont pas mon goût pour le doux amer. J'en ressors trop souvent avec une saveur de cendres et de sel sur le palais et une impression de temps perdu à la mesure de mes désillusions.



Quand j'ai vu sur les présentoirs de la bibliothèque celui-ci, je me suis dis que foutu pour foutu autant ne partir avec aucun espoir en poche. Fils de fumeur et fumeur depuis une décennie avec quelques pauses dont une de plus d'un an, je n'ai aucune indulgence pour ce poison. Je sais quelle merde c'est, et je regrette chaque taffe lorsque j'écrase mon mégot. Je n'avais donc rien à perdre.



C'est un très bon polar selon les codes du genre. Bien rythmé malgré une légère longueur finale, les dialogues sonnent justes et frappent fort, et les personnages qui se servent ces répliques sont, bien que toujours caricaturaux, malheureusement crédibles (ce n'est pas un paradoxe à mon sens, beaucoup de nos congénères ressemblent davantage à des archétypes qu'à des personnes, moi y compris en bon critique qui vous raconte sa vie).

C'est surtout un bon faux documentaire. Le témoignage d'une époque qu'on s'efforce de corriger, et les rouages d'une machinerie qui ne semble pas décider à rouiller.



Le dénouement me laisse cependant un peu blasé. L'ultime rencontre entre Calder et Bartels apparaît comme une rencontre au sommet entre deux monstres essoufflés, et j'aurais préféré un virage plus brutal. C'est finalement là une digne représentation du crépuscules des infâmes, dans un parfum aigre de tabac froid.
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Ils étaient dix (Dix petits nègres)

Ils étaient dix (les dix petit nègres) d’Agatha Christie



Mon troisième Agatha Christie et le premier qui ne soit pas un Poirot. Avec « Le crime de l’orient-express » et « Mort sur le Nil » J’ai complété le triptyque des trois œuvres de Christie les plus connues du grand public. Pour moi il est premier exæquo avec le crime de l’orient-express. Et Mort sur le Nil est un petit peu en dessous (je vous laisse aller voir ma critique dédié si vous le souhaitez, mais pour synthétiser ici, j’ai trouvé qu’il y avait trop de personnages et j’ai passé mon temps à me référer à une fiche de personnages). Franchement au début d’ils étaient dix, j’ai un peu eu le même problème. Jusqu’au premier meurtre je me demandais un peu qui était qui. Je passais mon temps à me demander « Mais lui c’est le docteur ou le juge déjà ? » Mais c’est assez rapidement passé (j’en suis la première surprise)

Maintenant, gros point fort du récit : le rythme et l’intrigue. Sans surprise, c’est un classique et il y a une raison à ça, c’est magistralement bien ficelé. Le seul truc que j’ai deviné c’est le « jeu de mot » de Sir O’Nyme. Je n’en dit pas plus bien que ça soit pas un gros spoil. Il est important que je me lançais dans cette lecture, comme dans tous mes autres Christie d’ailleurs, en parfaite ignorante. Enfin presque, une fois j’avais vu une adaptation en film, mais je ne me souvenais pas de la fin, et de manière générale je m’en souvenais très mal. Tout ça pour dire que pour moi la fin était une surprise totale. Et c’était grandiose.



Bref, un classique du roman d’enquête et de mystère qui mérite bien sa place. Je recommande à tous les amateurs de polars, et plus généralement à tous les curieux. Pour moi c’est un bon Christie à lire en tant que premier Christie (tout comme Le crime de l’orient-express mais pas Mort sur le nil à mon humble avis) Bref, un bilan très bon, A soit 18/20.
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Fahrenheit 451

À vrai dire, je ne suis pas une grande fan du genre science fiction. En lisant la quatrième de couverture, je pensais que Fahrenheit 451 allait me réconcilier avec le genre. Hélas... Je suis passée à côté !



Ce livre aurait pu être un feu d'artifices (et ce serait resté dans le thème du pompier et du feu...). Imaginez-vous ! Des pompiers chargés de brûler tous les livres dans une ville où la lecture est considérée comme un acte antisocial, pour reprendre les mots de la 4ème de couv. Et ce pompier, Guy Montag, personnage principal de l'histoire, qui se met à rêver d'un monde différent et devient alors un dangereux criminel. Là encore, je reprends les mots de cette 4ème de couv. Ça aurait pu être grandiose. Mais ça ne l'est pas. Les moments d'action ne sont pas mis en valeur, si bien que j'ai trouvé l'histoire plate, monotone. J'ai subi ma lecture. Quel dommage !
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