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Ce qui nous sépare de Anne COULLONGUES
Un soir dans un RER, sept personnes rêvent, s'observent, réfléchissent, se souviennent. Il y a Marie et son chagrin, Cigarette qui va retrouver ses parents, Alain qui vient s'installer à Paris, Chérif qui rentre chez lui, dans sa banlieue après une journée de travail, Laura qui comme chaque mardi va dans une clinique, Liad qui arrive d'israel et Franck qui rentre chez lui.
Cela créé un roman où chaque personnage va vers son destin et nous dessine des tranches de vie aussi différentes que réalistes.
C'est beau, c'est bien écrit. J'ai eu parfois du mal à rester dedans et je m'y suis même perdu, ayant quelques difficultés à suivre et à passer d'un personnage à l'autre.
Extraits :
C'est seulement quand il a posé son bagage sur le tapis roulant pour qu'il soit enregistré que sa mère, remarquant l'inscription, s'est soudain affolée : mais pourquoi as - tu pris ce sac - là ? - faisant tourner vers eux plusieurs têtes de la file d'attente. Je t'ai dit pourtant de cacher tout signe d'identité ! de ne pas parler Hébreu dans la rue, de ne pas dire aux gens d'où tu viens. Regarde, c'est écrit en grand sur ton sac. C'est pas croyable.
C'était si simple de parler à Céline, si doux de la taquiner puisqu'elle avait été d'emblée dans leur quotidien, chez les parents, là où il ne pouvait rien cacher. Dans l'intimité qu'on ne partage pas avec les potes parce que ça ne s'accorde pas avec la virilité et cette image est dure à entretenir.
Aujourd'hui que reste - t- il de ce qu'ils partageaient avant ? Pas même l'étreinte sans laquelle ils n'auraient jamais pu s'endormir. À quoi pense - t - il de son côté du lit ? À quoi pêne - t - il quand il prend le RER le matin pour aller en cours ?
Des citernes, des cheminées, des graffitis, les voies soudain s'élargissent, les rails se dédoublent, se multiplient, des pylônes, des dizaines et des câbles, le bruit du train sur les rails, le silence dans le wagon. Et puis l'espace se rétrécit, de nouveau il n'y a plus qu'une voie, ces deux parallèles de fer, le RER accélère, trace droit.
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Un soir dans un RER, sept personnes rêvent, s'observent, réfléchissent, se souviennent. Il y a Marie et son chagrin, Cigarette qui va retrouver ses parents, Alain qui vient s'installer à Paris, Chérif qui rentre chez lui, dans sa banlieue après une journée de travail, Laura qui comme chaque mardi va dans une clinique, Liad qui arrive d'israel et Franck qui rentre chez lui.
Cela créé un roman où chaque personnage va vers son destin et nous dessine des tranches de vie aussi différentes que réalistes.
C'est beau, c'est bien écrit. J'ai eu parfois du mal à rester dedans et je m'y suis même perdu, ayant quelques difficultés à suivre et à passer d'un personnage à l'autre.
Extraits :
C'est seulement quand il a posé son bagage sur le tapis roulant pour qu'il soit enregistré que sa mère, remarquant l'inscription, s'est soudain affolée : mais pourquoi as - tu pris ce sac - là ? - faisant tourner vers eux plusieurs têtes de la file d'attente. Je t'ai dit pourtant de cacher tout signe d'identité ! de ne pas parler Hébreu dans la rue, de ne pas dire aux gens d'où tu viens. Regarde, c'est écrit en grand sur ton sac. C'est pas croyable.
C'était si simple de parler à Céline, si doux de la taquiner puisqu'elle avait été d'emblée dans leur quotidien, chez les parents, là où il ne pouvait rien cacher. Dans l'intimité qu'on ne partage pas avec les potes parce que ça ne s'accorde pas avec la virilité et cette image est dure à entretenir.
Aujourd'hui que reste - t- il de ce qu'ils partageaient avant ? Pas même l'étreinte sans laquelle ils n'auraient jamais pu s'endormir. À quoi pense - t - il de son côté du lit ? À quoi pêne - t - il quand il prend le RER le matin pour aller en cours ?
Des citernes, des cheminées, des graffitis, les voies soudain s'élargissent, les rails se dédoublent, se multiplient, des pylônes, des dizaines et des câbles, le bruit du train sur les rails, le silence dans le wagon. Et puis l'espace se rétrécit, de nouveau il n'y a plus qu'une voie, ces deux parallèles de fer, le RER accélère, trace droit.
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Un soir dans un RER, sept personnes rêvent, s'observent, réfléchissent, se souviennent. Il y a Marie et son chagrin, Cigarette qui va retrouver ses parents, Alain qui vient s'installer à Paris, Chérif qui rentre chez lui, dans sa banlieue après une journée de travail, Laura qui comme chaque mardi va dans une clinique, Liad qui arrive d'israel et Franck qui rentre chez lui.
Cela créé un roman où chaque personnage va vers son destin et nous dessine des tranches de vie aussi différentes que réalistes.
C'est beau, c'est bien écrit. J'ai eu parfois du mal à rester dedans et je m'y suis même perdu, ayant quelques difficultés à suivre et à passer d'un personnage à l'autre.
Extraits :
C'est seulement quand il a posé son bagage sur le tapis roulant pour qu'il soit enregistré que sa mère, remarquant l'inscription, s'est soudain affolée : mais pourquoi as - tu pris ce sac - là ? - faisant tourner vers eux plusieurs têtes de la file d'attente. Je t'ai dit pourtant de cacher tout signe d'identité ! de ne pas parler Hébreu dans la rue, de ne pas dire aux gens d'où tu viens. Regarde, c'est écrit en grand sur ton sac. C'est pas croyable.
C'était si simple de parler à Céline, si doux de la taquiner puisqu'elle avait été d'emblée dans leur quotidien, chez les parents, là où il ne pouvait rien cacher. Dans l'intimité qu'on ne partage pas avec les potes parce que ça ne s'accorde pas avec la virilité et cette image est dure à entretenir.
Aujourd'hui que reste - t- il de ce qu'ils partageaient avant ? Pas même l'étreinte sans laquelle ils n'auraient jamais pu s'endormir. À quoi pense - t - il de son côté du lit ? À quoi pêne - t - il quand il prend le RER le matin pour aller en cours ?
Des citernes, des cheminées, des graffitis, les voies soudain s'élargissent, les rails se dédoublent, se multiplient, des pylônes, des dizaines et des câbles, le bruit du train sur les rails, le silence dans le wagon. Et puis l'espace se rétrécit, de nouveau il n'y a plus qu'une voie, ces deux parallèles de fer, le RER accélère, trace droit.
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Un soir dans un RER, sept personnes rêvent, s'observent, réfléchissent, se souviennent. Il y a Marie et son chagrin, Cigarette qui va retrouver ses parents, Alain qui vient s'installer à Paris, Chérif qui rentre chez lui, dans sa banlieue après une journée de travail, Laura qui comme chaque mardi va dans une clinique, Liad qui arrive d'israel et Franck qui rentre chez lui.
Cela créé un roman où chaque personnage va vers son destin et nous dessine des tranches de vie aussi différentes que réalistes.
C'est beau, c'est bien écrit. J'ai eu parfois du mal à rester dedans et je m'y suis même perdu, ayant quelques difficultés à suivre et à passer d'un personnage à l'autre.
Extraits :
C'est seulement quand il a posé son bagage sur le tapis roulant pour qu'il soit enregistré que sa mère, remarquant l'inscription, s'est soudain affolée : mais pourquoi as - tu pris ce sac - là ? - faisant tourner vers eux plusieurs têtes de la file d'attente. Je t'ai dit pourtant de cacher tout signe d'identité ! de ne pas parler Hébreu dans la rue, de ne pas dire aux gens d'où tu viens. Regarde, c'est écrit en grand sur ton sac. C'est pas croyable.
C'était si simple de parler à Céline, si doux de la taquiner puisqu'elle avait été d'emblée dans leur quotidien, chez les parents, là où il ne pouvait rien cacher. Dans l'intimité qu'on ne partage pas avec les potes parce que ça ne s'accorde pas avec la virilité et cette image est dure à entretenir.
Aujourd'hui que reste - t- il de ce qu'ils partageaient avant ? Pas même l'étreinte sans laquelle ils n'auraient jamais pu s'endormir. À quoi pense - t - il de son côté du lit ? À quoi pêne - t - il quand il prend le RER le matin pour aller en cours ?
Des citernes, des cheminées, des graffitis, les voies soudain s'élargissent, les rails se dédoublent, se multiplient, des pylônes, des dizaines et des câbles, le bruit du train sur les rails, le silence dans le wagon. Et puis l'espace se rétrécit, de nouveau il n'y a plus qu'une voie, ces deux parallèles de fer, le RER accélère, trace droit.
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Un soir dans un RER, sept personnes rêvent, s'observent, réfléchissent, se souviennent. Il y a Marie et son chagrin, Cigarette qui va retrouver ses parents, Alain qui vient s'installer à Paris, Chérif qui rentre chez lui, dans sa banlieue après une journée de travail, Laura qui comme chaque mardi va dans une clinique, Liad qui arrive d'israel et Franck qui rentre chez lui.
Cela créé un roman où chaque personnage va vers son destin et nous dessine des tranches de vie aussi différentes que réalistes.
C'est beau, c'est bien écrit. J'ai eu parfois du mal à rester dedans et je m'y suis même perdu, ayant quelques difficultés à suivre et à passer d'un personnage à l'autre.
Extraits :
C'est seulement quand il a posé son bagage sur le tapis roulant pour qu'il soit enregistré que sa mère, remarquant l'inscription, s'est soudain affolée : mais pourquoi as - tu pris ce sac - là ? - faisant tourner vers eux plusieurs têtes de la file d'attente. Je t'ai dit pourtant de cacher tout signe d'identité ! de ne pas parler Hébreu dans la rue, de ne pas dire aux gens d'où tu viens. Regarde, c'est écrit en grand sur ton sac. C'est pas croyable.
C'était si simple de parler à Céline, si doux de la taquiner puisqu'elle avait été d'emblée dans leur quotidien, chez les parents, là où il ne pouvait rien cacher. Dans l'intimité qu'on ne partage pas avec les potes parce que ça ne s'accorde pas avec la virilité et cette image est dure à entretenir.
Aujourd'hui que reste - t- il de ce qu'ils partageaient avant ? Pas même l'étreinte sans laquelle ils n'auraient jamais pu s'endormir. À quoi pense - t - il de son côté du lit ? À quoi pêne - t - il quand il prend le RER le matin pour aller en cours ?
Des citernes, des cheminées, des graffitis, les voies soudain s'élargissent, les rails se dédoublent, se multiplient, des pylônes, des dizaines et des câbles, le bruit du train sur les rails, le silence dans le wagon. Et puis l'espace se rétrécit, de nouveau il n'y a plus qu'une voie, ces deux parallèles de fer, le RER accélère, trace droit.