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EAN : 9782246861652
160 pages
Grasset (09/03/2016)
2.78/5   18 notes
Résumé :
Alexe de rienalire.fr qui publie ce résumé et Alexandra Fritz sont la même femme de lettres dédiée à des activités variées autour du livre. Je suis donc l'auteur de ce premier roman paru dans la collection le Courage chez Grasset en mars 2016 (adulte), et qui connaît un bel accueil critique et public.

"Voici la chronique de deux filles et deux garçons internés dans un hôpital psychiatrique. Jeanne, qui y tient son journal, tente de comprendre son bas... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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le titre de l'article pourrait sembler cliché mais il convient tout à fait à l'expérience de lecture vertigineuse qu'Alexandra Fritz nous offre ou nous "assène". Cette histoire tient plus de la grande claque dans la figure que de la caresse sur la joue procurée par un roman feel good. Elle donne la parole à quatre "branques", deux femmes et deux hommes. Ils séjournent tous dans un hôpital psychiatrique et se côtoient dans les salles communes, les couloirs, l'atelier ou le parc. le quotidien de l'établissement médical apparaît au travers de leur vision "brouillée" par la maladie ou les médicaments. le point culminant de la journée est la rencontre avec le psychiatre. Sinon, ils "zonzonnent", entre cafés et cigarettes.

le personnage principal est sans conteste Jeanne que nous découvrons à travers son journal de bord. Celui-ci occupe une place centrale dans le livre. Autour de cette jeune femme "cabossée", ce soleil noir, gravitent Isis, Tête d'Ail et Frisco. le journal de Jeanne nous entraîne dans un tourbillon de mots, de pensées fulgurantes, de délires littéraires. Son esprit brillant explore des territoires inconnus. Il fuse, rit, dénonce, crie. Il nous interpelle et parfois nous ne comprenons pas le message. Elle se raccroche aux mots mais ceux-ci n'ont pas toujours la force nécessaire pour la maintenir dans le monde des gens "normaux".

le seul qui va pouvoir l'approcher, c'est Frisco. Les parents du jeune homme l'ont fait hospitaliser contre son gré pour soigner sa dépendance à la drogue. Il n'est que de passage et il le sait. "Sa branquardise" n'est que légère et son "bon de sortie" apparaît comme une évidence à court terme. Son arrivée amène un peu de nouveauté dans cet univers fermé, réglé comme un coucou suisse. Il sent "le dehors", la liberté et agit comme un aimant sur certains patients.

Tête d'Ail est le premier à se mettre dans son sillage. Hospitalisé seulement de jour, cet homme,handicapé mental, au physique disgracieux cherche désespérément le contact mais ne rencontre que le rejet systématique. Son désir de faire l'amour se transforme en obsession. Lui aussi veut connaître le doux, le tendre, la relation avec les autres. Mais il est toujours repoussé. Ses mots, sa plainte sont frustres et pathétiques, c'est un "Quasimodo" avide d'amour, éternellement condamné à la solitude.

Isis, elle aussi, s'accroche à Frisco. Elle s'imagine même qu'une histoire d'amour pourrait naître entre eux. Cette jeune mère de famille aime se lancer dans de longs discours "philosophiques" . Elle tente de restaurer de la cohérence dans son chaos mental mais les propos qu'elle tient mettent au jour les troubles dont elle souffre. L'on pressent que parmi les quatre "branques", c'est elle qui aura le plus de mal à revenir dans la "norme", le "cadre" qui autorise la sortie.

le roman d'Alexandra Fritz est celui des "branques", de ceux dont la perception du monde est altérée. Ils luttent, se débattent, aiment et veulent être aimés. Ils se sentent pourtant ostracisés, comme si leur difficulté à être au monde, que certains nomment trop rapidement folie les condamnaient à la solitude. Les aide-soignants, les infirmiers, les psychiatres sont à la périphérie du récit. le point de vue d'un médecin n'apparaît qu'à la fin, deux pages sur le compte-rendu d'hospitalisation de Jeanne. C'est le parti choisi par l'auteure. Je le comprends mais regrette que ces professionnels apparaissent seulement comme des silhouettes juste esquissées.

le style de l'auteure est singulier, sauvage, toujours sur le fil. Parfois le lecteur se sent perdu, égaré dans la logorrhée d'un patient et au moment où il va lâcher prise, une phrase d'une beauté et d'une sensibilité à pleurer le rattrape par le colbac.

J'ai beaucoup aimé ce roman sans apprécier pour autant le bandeau "qui est fou ?" que je juge réducteur et racoleur et unequatrième de couverture où je n'ai pas retrouvé l'histoire telle que je l'ai ressentie.

Un avis encore plus enthousiaste, celui de Sabine
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Ce roman fait partie de la sélection des 68 premières fois

Certaines lectures se suivent et se ressemblent !

Jamais 2 sans 3, après « L'heure bleue » et « Treize », nous restons dans le domaine de la maladie mentale et de la psychiatrie.

Jamais 203, c'est aussi le numéro de la chambre de l'hôpital psychiatrique qui accueille Jeanne. C'est son 2ème séjour et ce numéro l'interpelle. Est-il l'annonce d'une rechute ultérieure ? Elle ne saurait y répondre aujourd'hui. Comme Tête d'ail (venu du Gers bien sûr !), Frisco (dealer de 25 ans en mal de voyages) et So called Isis (jeune mère d'une petite fille de 3 ans), Jeanne parle à la 1ère personne du singulier. Ces 4 personnages, 2 hommes, 2 femmes, nous font découvrir de l'intérieur la maladie mentale.

Ici, nul regard d'une jeune fille sur sa mère malade, non, le propos est tenu par les malades eux-mêmes. Malades, ils le sont plus ou moins. Frisco, par exemple, vient d'être interné parce que ses parents craignaient qu'il se mette en danger. Il leur en veut à ses parents, lui qui rêvait de voyages se retrouve emprisonné. Même pas dans une prison pour avoir être pris en flagrant délit de vente de drogue, non, enfermé à la demande de ses propres parents !

Ces 4 malades nous donnent à voir leur propre réalité.

J'ai été frappée par l'importance que revêt le temps dans leur quotidien. C'est peut-être le lot de toutes les personnes hospitalisées, mais quand la maladie concerne le mental, c'est peut-être là une dimension décuplée…


La notion primordiale dans la tête de ces enfermés chroniques, c'est celle du temps. Celui qui passe, celui qu'il fait. On n'a que ça à becqueter, à longueur de chronomètre. Nuit et jour. Quand cela finira-t-il. Quand cela a-t-il commencé. Est-ce qu'il pleut. Quelle heure il est. J'ai faim. Vous attendrez votre tour. Je m'ennuie. C'est normal. Faut toujours attendre pour tout. P. 112


Alors quand la fin d'un séjour en hôpital psychiatrique devient une probabilité, le temps prend une importance toute particulière :


Lorsque l'on échoue une fois de plus à l'entretien médical, quelques minutes plus tard il n'est déjà plus question de sortir mais de l'heure du repas, ou la fatigue, entretenue par les puissants antipsychotiques, referme la brèche d'une réflexion à propos du retour au réel à peine entamée. P. 92


Bien sûr, la notion d'enfermement, d'emprisonnement, d'exclusion revient à de nombreuses reprises dans les réflexions de Jeanne, Tête d'ail, Frisco et So called Isis, qui souffrent de vivre dans un monde à part. Outre la maladie à laquelle ils sont confrontés, ils ont à surmonter le sentiment d'être seul et à trouver leurs propres armes pour lutter. Cette phrase m'a particulièrement touchée !


Un humain livré à lui-même dans l'isolement ou la consignation, dont on a ôté la part de société qu'est la marque officielle du temps illustrera son intelligence dans la création d'un système de repères de fortune, sa survie psychologique en dépend, son humanité tout entière. P. 31


Chacun, à sa manière, traduit les effets de la maladie et des traitements sur son propre psychisme, sa manière d'être, de vivre… il est troublant de lire les impressions de Jeanne !


La vie psychiatrique est une succession de faits minuscules dont les proportions ressenties dépassent la moindre évocation. Les regards paisibles y ont le plus de valeur. P. 34


Ce roman aurait pu être déchirant, mais c'était sans compter la qualité remarquable de la plume de son auteure. Alexandra FRITZ sait mettre une pointe d'humour sur un propos terrifiant à l'image de cette réponse faite par le monde médical quand un malade se plaint d'attendre pour tout :


Vous êtes « patient », c'est votre boulot les gars. P. 112


La plume d'Alexandra FRITZ sait être poétique aussi parfois :


Ecrire sur la solitude c'est comme laisser la lumière allumée dans la pièce d'à côté. P. 28


Je tiens à souligner une originalité de ce roman. Ce n'est pas si fréquent de voir une citation ouvrir chaque chapitre. Et bien, c'est ce que fait Alexandra FRITZ en faisant référence à Janis Joplin, Jean Genet, Charlie Chaplin, Antonin Artaud, Amy Winehouse… pour ne citer qu'eux. Et alors, oh, surprise quand je retrouve Nirvana avec son « Smells like teen spirit ».

Si vous avez lu « Treize », vous vous souvenez certainement de cette chanson qui accompagne régulièrement Alice. Comme quoi, il n'y a pas de hasard dans la vie, ces 2 lectures étaient bien faites pour se suivre !

Ce roman m'a rappelé cruellement « le scaphandre et le papillon » de Jean-Dominique BAUBY, ce regard porté par un malade qui, suite à un accident vasculaire, ne peut plus manger, bouger, respirer sans assistance. Il ne peut plus compter que sur son oeil gauche pour communiquer avec son entourage. C'est bien peu quand il s'agit de faire comprendre à un agent hospitalier qu'il voudrait pouvoir regarder le match de foot jusqu'à la fin alors que la télévision et la lumière de la chambre sont éteintes sans aucune précaution particulière à la mi-temps.

Ce roman, il fait aussi un très beau pied de nez à l'actualité et à toutes les polémiques qui tournent autour de ce qui se passe sur les plages françaises. Lisez plutôt !


Comme l'autre jour, à la mer. J'y suis allée seule, sans rien. Je me serais bien baignée toute habillée, tiens. Après tout ça aurait séché. Je n'ai pas osé, va savoir, qui s'en fout sur une plage. Les gens font n'importe quoi, sauf que moi, on m'enferme, non – hos-pi-ta-li-se –à cause de ça. P. 43


Encore un très bel exemple de différence qui nous amène à méditer sur le sens que nous pouvons parfois donner au code vestimentaire. Excessif, non ?

Ce roman, c'est une lecture Coup de poing, à l'image de "Jupe et pantalon" de Julie MOULIN qui fait également partie de la sélection des 68 premières fois. Décidément, cette sélection est haute en émotion, je l'adore !
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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J'ai eu le plaisir de recevoir ce livre dans le cadre du challenge « 68premièresfois ». Un titre étrange, « branques », une expression que j' emploie souvent et qui peut définir quelques proches de mon entourage, mais nous n'avons jamais été jusqu'à l'hospitalisation. Dans ce livre, l'auteure nous entraîne dans les murs d'un hôpital, psychiatrique ou accueil de personnes en situation de troubles. L'écriture de ce texte n'est pas linéaire et je me permettrai de dire qu'il peut être branque, une folie douce, un imbroglio où on pourrait facilement se perdre. Car nous allons découvrir les ressentis de quatre personnages qui se trouvent hospitalisées. Chacun a des raisons d'être là : SCI, so-Called Isis ou tête d'ail ou Mélanie, dans la vie plus courante est une jeune mère d'un enfant de trois ans, qui rêve d'être philosophe et explique magnifiquement le mythe de Sisyphe, avec l'aide d'Albert camus qu'elle cite de façon abondante aux autres pensionnaires de l'établissement. Il y a Jeanne, l'un des personnages les plus présents dans ce texte, qui remplit et remplit des carnets, et même quelquefois elle n'a pas assez de place et qui, elle, veut devenir écrivaine. Elle a des permissions de sortie et va s'installer dans le bar-PMU, en face de l'hôpital et va observer les différents clients, avec un verre de limonade, un stylo et ses carnets.. Frisco, dealer qui rêve de refaire sa vie aux Etats Unis et qui est un beau jeune homme, pourquoi pas une histoire d'amour ou d'amitié avec l'une des jeunes pensionnaires. Ce premier roman-récit est un peu « branque », un sentiment étrange à la lecture car j'ai eu l'impression que cela partait dans tous les sens. Des personnages dont on essaie de comprendre leur comportement et pourquoi et comment ils ont atterri dans cet endroit, qui n'est pas clairement identifié non plus. Des références culturelles et littéraires un peu « faciles » dans ce texte, comme l'image du personnage réel Antonin Artaud, l'ostracié et l'écrivain que l'on peut qualifier de branque. D'étranges prescriptions médicales, bien sûr, des médicaments qui endorment et font planer les patients mais aussi la lecture du « journal de l'intranquilité » de Pessoa.Des phrases m'ont marqué à la lecture :« Ah, les arts. Ils permettent d'y voir plus clairs quand on n'y voit plus rien. »« Vivre est un jeu de forces, un équilibre pire encore que l'architecture d'un échafaudage ou d'une échelle, bien que la vie nous mène de l'une à l'autre et que « je » le sache mieux que personne. »« Je ne crains personne, je ne crains qu'une chose, c'est que la vie reparte sans que je trouve la force de me tuer à nouveau » Mais tout de même un sentiment mitigé face à ce texte. de plus, récemment, j'avais lu un livre américain sur un jeune homme, de NYC, qui s'était fait interné après un burn out et qui faisait dans son texte une description sensible et touchante de son cas avec des portraits poignants des autres malades qui l'entouraient pendant son hospitalisation. Il s'agit de « tout plutôt qu'être moi » de Ned Nizzini, édité par « la belle colère » (maison d'édition au joli titre et qui édite des textes sur l'adolescence).Merci tout de même de m'avoir permis de lire ce livre et j'ai noté quelques autres titres sur ce sujet délicat dans les autres chroniques.
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Lire « Branques » d'Alexandra Fritz ne fut pas un plaisir, mais plutôt une douleur.
Il s'agit d'une chronique, une réflexion, profonde, l'histoire de quatre personnes, deux filles et deux garçons, internés dans un hôpital psychiatrique. Chacun à sa manière tente de comprendre, d'analyser, de disséquer ce qui a pu, un jour, les entraîner dans cette vie, différente, dépourvue de liberté.
Jeanne tient un journal, c'est l'essentiel du livre, mais d'autres voix se mêlent, celles de ses compagnons d'infortune, celles des médecins et l'on suit ce petit monde dans la lourdeur des psychotropes qui modifient le corps et l'esprit. le texte est complètement décousu, émietté, syncopé. Les mots se suivent, se bousculent, se chevauchent comme les idées de ceux qui les prononcent. C'est le fouillis sur la feuille comme dans leur tête, délirant comme leurs idées et leurs hallucinations. Ils essaient pourtant de continuer, de découvrir, de vivre, d'échapper à cet enfermement.
J'ai trouvé ce roman percutant, choquant, forcément, mais tellement juste et fort. On y entend un véritable cri de rage, une irrépressible envie de s'en sortir, on y parle de vie, de mort, d'amour. Il fait mal, très mal mais l'idée ne m'est pas venue d'en arrêter la lecture car on espère, on espère. Les personnages sont vivants, ce n'est pas de la fiction, et je ne peux imaginer que l'on puisse narrer de tels faits sans y avoir été confronté de près ou de loin.
Je crois que je n'oublierai pas "Branques" de sitôt.
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Sans l'opération 68 premières fois, j'avoue que je n'aurais pas ouvert ce livre, sans doute un peu effrayé par le sujet, la chronique d'un hôpital psychiatrique vu du côté des internés. Ma dernière « visite» de ce genre d'établissement remonte au best-seller de Ken Kesey, Vol au-dessus d'un nid de coucou et à l'essai de Michel Foucault, Histoire de la folie à l'âge classique. Un auteur qu'Alexandra Fritz a du reste choisi de mettre en exergue de ce premier roman, en une sorte de manifeste qui se propose de nous livrer un texte «à la fois bataille et arme, stratégie et choc, lutte et trophée ou blessure, conjectures et vestiges, rencontre irrégulière et scène répétable.»
Objectif atteint ! Les quatre pensionnaires que l'on suit dans ce roman et qui répondent au doux nom Jeanne, Tête d'ail, So-called Isis (SCI) et Frisco vont nous émouvoir et nous révolter, remettre en cause nos certitudes et nous pousser à la réflexion sur la frontière qui peut être très ténue entre la raison et la folie.
Alexandra Fritz remet très vite les coucous à l'heure, si je puis dire : «Une fois cataloguée dingue de service, je n'ai plus aucune chance de vivre à la même hauteur que les autres, certainement aussi fous ou plus dangereux, mais pas attrapés par les blouses blanches».
Des quatre destins qui nous sont détaillés ici, celui de Jeanne occupe pratiquement la moitié du livre. Dans son journal, le quotidien entre les quatre murs de l'hôpital est décrit avec une précision. À la fois observatrice de cet univers carcéral aliénant et actrice d'un scénario qui a fait de sa vie un drame permanent.
Frisco, Tête d'ail et SCI ne sont pas mieux lotis, apportant «la preuve vivante qu'on peut avoir tout donné, plus rien à espérer et quand même tout à craindre et continuer à se faire chier la vie à parler pendant des heures, à essayer de siffler juste et à boire de l'eau dans un parc à la con qu'on peut arpenter que de là et là et de tant à tant et vous allez vous en sortir, vous n'êtes pas anormale».
Dans une langue syncopée, travaillée pour rendre au mieux ce qui se joue dans les têtes des protagonistes, Alexandra Fritz déroutera sans doute plus d'un lecteur. Il ravira en revanche les amateurs de hard rock et de poésie, quelque part entre Janis Joplin et Arthur Rimbaud, cerveaux illuminés avant de sombrer.
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux !
Ciel ! Amour ! Liberté ! Quel rêve, ô pauvre Folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
Tes grandes visions étranglaient ta parole
- Et l'Infini terrible effara ton oeil bleu !
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je ne crains personne, je ne crains qu’une chose, c’est que la vie reparte sans que je trouve la force de me tuer à nouveau.
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Personne ne m'attend nulle part, parce que ma mère ça ne compte pas, c'est connu, c'est quand elles partent qu'elles nous manquent , dans la vie elles nous empoisonnent à nous demander des comptes même sans rien dire.
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Comme tant de rescapés de camps l’ont rapporté, il est indispensable pour survivre à l’enfermement de savoir où l’on en est dans le temps. Un humain livré à lui-même dans l’isolement ou la consignation, dont on a ôté la part de société qu’est la marque officielle du temps illustrera son intelligence dans la création d’un système de repères de fortune, sa survie psychologique en dépend, son humanité tout entière.
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Chercher la beauté du monde là où il est impossible de l’oublier.
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Rester là à constater la nuit. Les mots des petites gens. Se laisser aller à n'être que là, avec eux. C'est peut-être ça, reprendre goût à la vie ; à celles des autres aussi.
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Vidéo de Alexandra Fritz
Alexandra Fritz vous présente son ouvrage "Les évadées" aux éditions Grasset.
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