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2.81/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Pour une lectrice autodidacte, qui apprend à lire comme on apprend à observer autour de soi, l'écriture est l'endroit le plus naturel possible, le vivant même. Là où le temps de vivre éclate, enfin, à rebours du quotidien, loin de la réalité. Mais on n'a rien sans s'y tenir, et rêver ne suffit pas à écrire - il faut passer la rampe. Trente ans à y travailler. Et cette année, BRANQUES naît chez Grasset, dans la collection Le Courage créée et dirigée par Charles Dantzig, dont l'immense expérience et la passion lucide ont permis l'éclosion tant désirée. Succès critique dans Transfuge, Le Monde des Livres, Marianne - et des lecteurs et lectrices qui avalent cette histoire comme un shoot de vodka. Je vous souhaite cette ivresse, je vous souhaite cette lecture d'une intensité égale à celle de sa conception.
Alexandra Fritz
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Alexandra Fritz vous présente son ouvrage "Les évadées" aux éditions Grasset. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2391454/alexandra-fritz-les-evadees Notes de Musique : Youtube Library Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Je ne crains personne, je ne crains qu’une chose, c’est que la vie reparte sans que je trouve la force de me tuer à nouveau.
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Chercher la beauté du monde là où il est impossible de l’oublier.
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Personne ne m'attend nulle part, parce que ma mère ça ne compte pas, c'est connu, c'est quand elles partent qu'elles nous manquent , dans la vie elles nous empoisonnent à nous demander des comptes même sans rien dire.
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La tête dans le guidon, freins réglés au plus sensible, le regard des autres en guise d'itinéraire, nous regardons passer ces libertés chéries brimées, ces langages uniformisés, ces sexualités trianglerosées, ces têtes tranchées, loyers seins et fesses refaits sur panneaux outranciers, ces barbes emmêlées aux barbelés ,ces familles épiées jusqu'aux bébés.
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Nous pouvions tout à fait convier la gent féminine à s’émanciper sous couvert d’améliorer la cause féline – l’une n’empêchait pas l’autre.
Ce prétexte à réunions pleines de bonnes femmes déblatérant au ­sujet de pauvres petits chats nous assurait l’éviction du mâle autant que sa bénédiction.
Le concept, gratuit, facile à monter et à démonter, propice à être ­détourné et à disparaître de l’attention générale, s’ouvrait à toutes, même à celles encombrées de ces innocents boulets dotés de radars de communication ultra perfectionnés que l’on appelle enfants (mémo/prévoir un coin dessins animés).
Nous venions d’inventer la réunion humaine et animale pro-créativité Les Félinistes, révolutionnant les associations de femmes avec de vraies chattes à l’intérieur.
MAZEL’LUI’LA !
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Comme tant de rescapés de camps l’ont rapporté, il est indispensable pour survivre à l’enfermement de savoir où l’on en est dans le temps. Un humain livré à lui-même dans l’isolement ou la consignation, dont on a ôté la part de société qu’est la marque officielle du temps illustrera son intelligence dans la création d’un système de repères de fortune, sa survie psychologique en dépend, son humanité tout entière.
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Alourdie, fatiguée, c'est moi, cette grosse dondon, look sac-poubelle, allure parpaing.
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Rester là à constater la nuit. Les mots des petites gens. Se laisser aller à n'être que là, avec eux. C'est peut-être ça, reprendre goût à la vie ; à celles des autres aussi.
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C est le temps des indignations des interrogations des historicisation s des exceptions des voltarisations des faites attention...
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Je ne crains personne, je ne crains qu'une chose , c'est que la vie reparte sans que je trouve la force de me tuer à nouveau.
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