AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.9/5 (sur 282 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1979
Biographie :

Titulaire d'une licence de droit et d'un DEA d’Histoire de l’Art à l'Université Paris IV-Sorbonne, Julie Estève est une journaliste spécialiste d'art contemporain.

"Moro-sphinx" (2016) est son premier roman.

page Facebook: https://www.facebook.com/esteve.julie

Bibliographie :
- Simple
- Presque le silence
- Moro-sphinx

Ajouter des informations
Bibliographie de Julie Estève   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Rentrée littéraire 2018. Son premier roman "Moro-sphynx" avait été très remarqué par la presse en 2016. Julie Estève nous présente aujourd'hui son deuxième livre aux éditions Stock. "Simple" raconte l'histoire d'Antoine Orsini ou, comme on l'appelle dans son village corse, le baoul. Il est marginal et rejeté de tous, un peu sorcier il communique avec la nature et surtout avec une chaise, à qui il raconte son histoire et celle de la jeune Florence Biancarelli. La jeune fille de 16 ans sera retrouvée morte au milieu des pins. Mais qui peut bien être le coupable ? En savoir plus sur "Simple" : https://www.hachette.fr/livre/simple-9782234083240 Vidéo réalisée : Noémie Sudre ; Cadrage : Laurie Fusi ; montage : Justine Philippon

+ Lire la suite

Citations et extraits (111) Voir plus Ajouter une citation
Quand les gens s'arrangent avec un mort et qu'ils improvisent une fin pourrie, c'est que le mort s'est pendu ou balancé dans le vide. Les suicides se rangent dans les placards de famille.
Commenter  J’apprécie          220
Et papa est mort un dimanche y a dix ans. Son foie il était imbibé de vin pareil que l’eau dans l‘éponge. C’était la cirrhose! II avait plus besoin de manger et il dormait souvent. Sur son corps, partout y avait des bleus alors que personne le tabassait, lui. Il dégueulait dans les toilettes, puis après il faisait ça dans le seau près du lit. Il avait plus sa force à Ia fin, même pour les insultes. Et une nuit, voilà, il a crevé, c’est grâce à la fièvre. Il est mort au même endroit que maman dans les draps, une place qui est confortable. Maintenant. ils sont réunis au cimetière debout dans un trou. 
La mort c’est un trou! On tombe dedans mais ça dure combien de temps la chute, et au bout du trou y a quoi…
Commenter  J’apprécie          160
« C’est pas parce qu’on est abîmé qu’on est plus bon à rien. » (p. 17)
Commenter  J’apprécie          150
Julie Estève
On ne dira pas ici comment il est mort. Ce qui l'a tué. On écoutera dans les odeurs de maquis, de marjolaine sauvage, la voix d'un homme qui, pour certains ou le reste du monde, n'en était pas un tout à fait. (p5)
Commenter  J’apprécie          120
Moi aussi j'ai voulu devenir un alcoolique mais j'ai pas réussi! Au début, on doit se forcer à boire tous les jours, même quand on n'a pas soif! C'est vachement dur, et puis ça coûte. Les alcooliques, ils se saoulent pour que la vie soit plus rapide que l'ennui.
Commenter  J’apprécie          110
Ma mère ne danse pas comme une mère. Elle danse et elle est un paysage. Elle danse et plus rien n’existe, les meubles moches, le carrelage pratique, ce putain de chat. Tout son corps fabrique l’évasion.
Commenter  J’apprécie          110
« Qu’est-ce qu’il devient le couple, quand il se couche dans le lit où autrefois c’était l’envie et où, là, il y a l’autre si près, si loin ? L’autre et sa peau qui n’a plus de mystère ? » (p. 161)
Commenter  J’apprécie          110
Le pardon réclame du temps.
Commenter  J’apprécie          111
Suite à la guérison de sa femme, mon père a acheté un petit terrain dans une pampa du sud de la France, à La Roque-sur-Pernes. C’est une terre sèche et stérile. Il a payé deux mille balles un vieux camping-car dans lequel il vivra. Le reste du fric, il l’a donné à ma mère pour son long voyage. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. p. 125
Commenter  J’apprécie          70
Il avait ce rêve qui dévorait tout. Il faisait avec des fleurs des bouquets qu'il donnait aux autres. Les autres le traitaient de fillette, comme si être une petite fille était une vieille honte. En grandissant, les insultes ont pris du poids, la cruauté des galons. (p110)
Commenter  J’apprécie          70

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Julie Estève (319)Voir plus

Quiz Voir plus

Candide

Où se situe le château du baron au début de l'histoire ?

En Normandie
En Angleterre
Aux Pays-Bas
En Westphalie

12 questions
3458 lecteurs ont répondu
Thème : Candide de VoltaireCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..