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La Marche du rêveur tome 2 sur 2
EAN : 9782752912633
224 pages
Phébus (21/03/2024)
3.98/5   45 notes
Résumé :
Après avoir fait disparaître en fumée ce qui lui restait de possessions superflues, Elias Greenhill se réfugie dans une cabane au cœur des massifs enneigés de l’Oregon. Durant une saison en hiver, tel un irréductible Indien, il va devenir le gardien de la forêt outragée par l’exploitation frénétique de l’entreprise Drumm. Vulnérable mais déterminé, Elias va affronter à armes inégales la violence des hommes.

Dans ce deuxième tome de la série, La Marche... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Elias a quitté la France, après avoir compris le lourd fardeau de ses origines. Il a rejoint l'Oregon, et après avoir brûlé les derniers souvenirs de ce qui le reliait à cette terre, tente de repartir à zéro. C'est sans compter sur le ressentiment d'Elisa, mariée au puissant Drumm…

On retrouve avec intérêt le héros de cette trilogie, dont l'opus actuel est vraiment un épisode intermédiaire, dont on espère ne pas trop attendre pour découvrir l'ultime volume.

On souffre autant qu'Elias de la malchance qui le poursuit, malgré son désir de vivre une vie simple et sans histoire.

Les décors sont superbement posés et c'est avec tristesse que l'on perçoit les prémisses d'une destruction systématique annoncée.

Cette deuxième partie, courte, joue vraiment un rôle de teaser pour le lecteur, en attente impatiente de la suite.

224 pages Phébus 21 mars 2024
#Âpremonde #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Si j'oublie le fait que j'aime beaucoup Franck Bouysse , en particulier pour l'atmosphère souvent lourde, comme de la boue qui colle aux bottes qu'il sait transmettre dans ses romans, celui-ci m'a plutôt déçue .

Je me suis d'abord rendue compte que c'était le second tome d'une série et même si les faits du premier épisode sont en partie rappelés , il manque la genèse de cette histoire , elle n'est pas indispensable mais j'ai eu l'impression de rater quelque chose ...

Elias Greenhill revient après un séjour en France à la recherche de ses origines, dans la région montagneuse de l'Oregon, là où il a vécu enfant , recueilli par un couple d'indiens .

Il acquiert un petit lopin de terre et construit une cabane .
En revenant dans ce coin, il y retrouve bien entendu Elisa , son amour platonique de jeunesse mariée à Caryl Drumm, fils du gros propriétaire terrien .

Le reproche essentiel est que tout est convenu dans cette histoire , on devine aisément ce qui va se passer et le saccage de la forêt , élément important, peut-être plus développé dans le premier opus n'est que brièvement évoqué ici.

Seules les descriptions de la nature que ce soit au fin fond des Cévennes ou de l'Oregon sont toujours un plaisir d'écriture ...

"Il entendait carillonner l'eau à chaque impact qui en détournait la route , Il savait de quelle manière se déployaient les saisons semblables à des tapis imprégnés du cycle de chaque forme de vie, la préexistence du végétal dans l'embryon de la graine, le long sommeil des animaux, leur réveil discret et leur quête reproductrice. La beauté sans nécessité. Une offrande dépourvue de contrepartie. Les interactions du vivant dans la plus absolue simplicité . "

Dommage et je ne peux que conseiller de lire d'abord Pur sang , le premier tome , je dois reconnaitre que cela était précisé dans le résumé que je ne lis pas toujours !


Je remercie NetGalley et les Éditions Phébus

#Âpremonde #NetGalleyFrance
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Franck BOUYSSE. La marche du rêveur, tome 2 : Apre monde .

Elias Greenhill est de retour dans l'état du Montana, sur les terres ancestrales de ses parents adoptifs indiens, de la tribu « des Nez-Percés »Papa et Mama Tulssa. Ce retour au pays n'est pas le bienvenu pour tous… Il avait quitté son pays natal, pour la France, à la recherche de ses parents biologiques. ( Il faut lire « Pur Sang » afin de connaître les origines de notre héros). Sa première action est d'incendier la demeure des Tulssa, là où il vécut toute son enfance, son adolescence. Cette demeure est actuellement sise sur la propriété des Drumm, une riche famille d'exploitants forestiers. Il désire s'installer dans la région. Elias acquiert un lopin de terre, près d'Eden Creek, construit son chalet. Il va vivre à l'ancienne, comme à l'époque de sa prime enfance. Il retrouve Elisa Hobson, la fille du propriétaire de la quincaillerie, son amoureuse platonique. Cette dernière a épousé Caryl Drumm, l'héritier des établissements du même nom.

La déforestation, menée par les Drumm l'obsède. Mais il ne possède aucun moyen pour la faire cesser. Les paysages sont transformés et les images décrites par Franck BOUYSSE nous permettent de suivre l'évolution. Les moyens utilisés pour abattre les arbres sont gigantesques. Les forêts deviennent des lieux apocalyptiques, de véritables champs de bataille. Les énormes engins utilisés, dévastent tout sur leur passage ; il ne demeure sur le terrain que des souches abandonnées, des ornières rendant la marche difficile. Une catastrophe, pour le milieu naturel, la faune, la flore ! ! !

Elisa va rendre visite à Elias. Elle lui avoue son amour et la déception de son union avec Caryl, un homme puissant, riche, mais jaloux et fourbe. Des tensions existent entre les deux hommes. Une véritable guerre entre ces deux hommes. Quelle sera donc l'issue de ce combat ? Elias est une homme paisible, peu guerrier, vivant quasi en autarcie au contact de Dame Nature, comme ses ancêtres adoptifs. Il a la culture indienne dans le sang, chassant et pêchant juste la quantité nécessaire à ses besoins. Il s'accorde avec son environnement et respecte les lieux, la nature, la végétation, etc. Cet homme, tourmenté, va-t-il trouver la paix, au sein de cette société de consommation, bien loin de ses convictions et de son éducation, de sa culture reçue des amérindiens ?

Dans ce second tome, Franck BOUYSSE nous décrit ces forêts millénaires, décimées par la volonté des hommes « blancs ». Il rend hommage à la nature, aux hommes qui la respectent, réhabilite les indiens, leur culture, leurs coutumes, leurs croyances. Après avoir exploité les paysages ruraux de France, l'auteur nous transporte sur un autre terroir et nous délivre un message. Il manifeste son attachement à la terre nourricière. L'atmosphère est pesante et c'est un véritable turn over. Il nous faut connaître l'avenir de ce héros. Mais il nous faut faire preuve de patience, comme Elias à la chasse ou à la pêche, attendre le troisième volet des aventures concoctées par l'écrivain. Je me permets d'attirer votre attention sur la belle couverture : ce poing fermé orné des paysages idylliques du Montana, avec le petit chalet, les montagnes enneigées, les grands sapins et cet homme qui se dirige vers l'habitat ; Elias ? Je vous souhaite une bonne journée et de belles lectures.
( 23/05/2024).
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Nous retrouvons Elias Greenhill, que nous avions quitté à la fin de "Pur Sang", dans ce deuxième tome de la trilogie "La marche du rêveur". Il revient à Eden Creek, dans le Montana, qu'il avait quitté pour la France, à la recherche de ses origines. Après avoir détruit par le feu la maison où il a vécu avec ses parents adoptifs indiens, qu'il avait vendue à la puissante famille Drumm, il s'installe dans la forêt où il construit une cabane et vit de peu. Mais la haine que lui voue Caryl Drumm à cause d'Elisa, sa femme, qui fut très proche d'Elias et à cause de son combat pour préserver la forêt que détruisent les engins de la scierie des Drumm, va exploser conduisant au drame.
La nature sauvage, encore plus l'hiver, est omniprésente comme dans la plupart des romans de l'auteur. Elias a choisi de n'être dépendant que d'elle, de vivre à son rythme, de la respecter, de ne prélever que ce dont il a besoin pour survivre et de considérer, à l'instar des Indiens, que la vie a la même valeur que ce soit celle d'un animal, d'un arbre ou d'un être humain.
On retrouve d'autres thèmes chers à Franck Bouysse, déjà présents dans "Pur Sang" : la violence des hommes, la femme comme victime de cette violence mais aussi son déclencheur; la référence biblique semble assez claire : la femme tentatrice (Elisa/Eve) qui tend la pomme (son corps) au pauvre homme faible face à ses pulsions (Elias/Adam); on sait le cataclysme que cela entraîna, selon la Génèse, pour l'humanité, ramené ici à l'échelle de la bourgade d'Indian Creek.
On retrouve également la colère face aux massacres perpétrés contre les Indiens, à leur spoliation, à leur enfermement dans des réserves. On sent toute l'empathie de l'auteur mais aussi son admiration pour l'intimité, le lien très fort que les Indiens avaient avec la nature, s'y adaptant, ne cherchant pas à la mater, pour leur sagesse.
En fait, ce roman, c'est, au-delà de l'affrontement de deux hommes, un affrontement plus profond, plus essentiel : l'accumulation de biens vs le dénuement, le paraître vs l'être, le matérialisme vs la spiritualité, la nature comme produit vs la nature comme source de vie.
Un très beau roman dont j'attends la suite avec impatience.
#Âpremonde #NetGalleyFrance
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Après avec lu Pur sang le mois dernier, c'est avec un grand plaisir que je me suis plongée dans Âpre monde, second tome de la série La Marche du rêveur. J'ai été heureuse de retrouver le personnage d'Elias Greenhill, qui après avoir quitté les terres de ses ancêtres va revenir sur celle de sa famille au risque que ça ne plaise pas à tout le monde...

Découvert en même temps qu'une copine lors d'une lecture commune, je n'ai pas su être raisonnable car j'ai dévoré ce roman en une soirée ! J'ai eu beaucoup de facilité à entrer dans celui-ci et j'ai apprécié le fait que l'histoire soit aussi accès sur la nature. Franck Bouysse nous offre ici un roman très visuel qui promet un beau voyage dépaysant à l'issue à laquelle je ne m'étais pas attendu, mais qui fonctionne parfaitement.

Je tiens à remercier les Éditions Phébus pour l'envoi de ce formidable roman d'ambiance dont l'atmosphère m'a tout de suite enveloppée et dont je vous recommande vivement de découvrir la série. Alors tenté(e)s de prendre la route et de monter en selle en compagnie d'Elias?
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critiques presse (1)
LeMonde
28 mars 2024
A mi-chemin du roman noir et du western, ce deuxième tome de la série La Marche du rêveur constitue une leçon de dénuement.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Ici, je n'existe pour personne... Je ne suis personne....
... arrête de pleure sur ton sort... Tes larmes n'arriveraient même pas à faire germer un grain de blé.... Ce coin, c'est Babylone déserte... La vie, c'est pas ce qu'il y a de plus précieux pour un homme, c'est le sens qu'on lui donne qui importe... Il faut être sacrément présomptueux pour vouloir s'éterniser... Il faut être encore un homme, j'imagine...
page 65.
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J'ai lu dans un livre que la vie c'est ce qui vous arrive quand vous attendez que d'autres choses vous arrivent, qui elles, n'arrivent jamais. L'imparable définition du destin.
page 212.
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Dans ces montagnes, on n'a pas d'autre choix que de survivre ... à moins d'avoir envie de se faire sauter le caisson, certains diraient le courage ... En tout cas, je crois qu'il n'y a pas pire perte de temps que de prier pour le salut de son âme. Pire erreur... Prier ne sert à rien, mis à part mesurer l'étendue du désastre passé et celui qui s'amène en grande pompe... Parce qu'en fin de compte, il y a toujours un désastre qui pointe son nez, où qu'on se tourne...
(....)
pages 64-65.
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Tulssa lui avait dit que rien de ce qui se produit dans la vie d'un homme n'est le fruit du hasard, mais celui d'une volonté supérieure, et qu'il doit composer avec chacune des responsabilités qui lui incombent, sans jamais fuir. Il avait aussi lu dans un livre qu'on passe sa vie à attendre des choses qui n'arrivent jamais, ce qui revenait à peu près au même, admettre l'idée d'un destin propre à chacun, trop puissant pour qu'on songe à en dévier la route.
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Elle lui parla de leur folle chevauchée au bord de la rivière, du gage dont elle avait rêvé et qu'il n'avait su lui donner, de tout ce qu'il avait gâché.
Ajouta qu'ils ne pouvaient pas revenir en arrière, mais que certaines choses devaient être accomplies si l'on veut que le regret soit à la hauteur de ce que l'on pense avoir perdu. D'autres mots vinrent, mélangés aux caresses, des mots suppurant d'une plaie ancienne qu'elle croyait soignée. Puis elle se tut et Elias eut la sensation que son corps se dévidait à la manière d'une pelote de ficelle lancée du haut d'une falaise.
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Vidéo de Franck Bouysse
Franck Bouysse est de retour! Dans ce deuxième tome de la série La Marche du Rêveur, Franck Bouysse, en maître du suspense et des grands espaces, nous offre le magnifique récit d'une liberté.
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