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La Marche du rêveur

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Franck Bouysse (2),

Pur sang par Bouysse
Franck Bouysse
3.94★ (465)
tome : 1
Âpre monde par Bouysse
tome : 2

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Âpre monde

Elias a quitté la France, après avoir compris le lourd fardeau de ses origines. Il a rejoint l’Oregon, et après avoir brûlé les derniers souvenirs de ce qui le reliait à cette terre, tente de repartir à zéro. C’est sans compter sur le ressentiment d’Elisa, mariée au puissant Drumm…



On retrouve avec intérêt le héros de cette trilogie, dont l’opus actuel est vraiment un épisode intermédiaire, dont on espère ne pas trop attendre pour découvrir l’ultime volume.



On souffre autant qu’Elias de la malchance qui le poursuit, malgré son désir de vivre une vie simple et sans histoire.



Les décors sont superbement posés et c’est avec tristesse que l’on perçoit les prémisses d’une destruction systématique annoncée.



Cette deuxième partie, courte, joue vraiment un rôle de teaser pour le lecteur, en attente impatiente de la suite.



224 pages Phébus 21 mars 2024

#Âpremonde #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Âpre monde





« Tu vois ces poings? Ils m’ont permis de façonner ce que j’avais en tête et parfois de me défendre. Si un jour, tu fais tomber un ennemi à terre, rappelle-toi aussi de l’arbre qui n’a pas crié, lorsque tu plantais la hache dans son tronc. Souviens-toi de la sève et des armes, autant que du sang. »



Âpre-monde, Franck Bouysse @franckbouysse @editionsphebus



La difficulté de chroniquer un tome 2, c’est de ne pas trop en raconter pour ne pas révéler au-delà de ce qui est permis, et cependant donner le goût de tourner la première page, si vous n’avez pas encore lu le premier tome…



Si vous avez l’habitude des récits de l’auteur qui parlent de la France rurale, sachez qu’ici l’histoire se déroule outre Atlantique, au cœur du Montana, dans un environnement de montagnes, territoire autrefois occupé par les Nez-Percés lorsqu’ils furent chassés de leurs terres…



On y retrouve Elia Greenhill, le protagoniste du premier volet.



« La beauté sauvage d’Eden Creek s’offrait à Elias dans le plus grand silence et il en prenait sa respectueuse part, celle qu’il avait conscience de devoir à la nature dont il était devenu entièrement dépendant. Sa place, sans jamais jouer des coudes pour en exiger une nouvelle, plus importante. Sa vie se construisait dans la solitude la plus absolue. »



La plume de l’auteur excelle dans ses descriptions de la nature qu’il sait rendre belle et sauvage à la fois, attirante et préservée, envoûtante et non asservie!



Il y a dans ce récit, un retour à l’état sauvage qui s’opère dans le respect de la nature, mère nourricière, protectrice aussi, qui pourvoit aux besoins pour autant qu’ils soient mesurés.



Cependant, il n’y a rien de contemplatif dans ce texte où la beauté côtoie la violence, où l’humain tente de prélever plus que son dû, où la nature peut être mise à mal…



Cette histoire, ce n’est pas celle d’un homme qui quitte les siens pour s’isoler dans les bois, mais plutôt celle d’un homme aux abois!



C’est un texte riche d’enseignements…



« […] le bonheur, selon lui, c’était d’avoir quelque chose à perdre et d’en être conscient. »



Une histoire de liens qui se font et se défont, de transmission et de savoir, d’une vie au rythme des saisons.



Un récit comme une légende que l’on conterait au coin du feu…

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Pur sang

Né d'aucune femme, buveurs de vent ou encore l'homme peuplé... Voici des titres d'ouvrages que j'ai souvent vu sur les présentoirs des librairies. Il aura fallu attendre que les Éditions Phébus sortent Pur Sang l'année dernière pour que je me lance à la découverte de cet auteur.



Ouvrage assez court, il n'en demeure pas moins qu'il dégage de celui-ci une certaine puissance. Sa lecture, nous emmenant tour à tour dans le Montana et en France a été un véritable dépaysement et m'a procuré un bien fou. Au travers le personnage d'Elias, "élevé par un couple d'Indiens descendant de la tribu des Rêveurs" qui eut l'impression de ressentir une sorte de reconnexion avec la nature que l'on a tendance à oublier.



Lisant assez peu de livres où sont présents les peuples indiens d'Amérique, j'ai aimé en apprendre plus sur leur culture et leur croyance donnant une impression de mysticité.



C'est avec grand plaisir que je vais pouvoir maintenant me lancer dans la lecture de sa suite, "La Marche du rêveur" avant de découvrir les autres titres emblématiques de l'auteur dont la plume a su complétement m'emporter...
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Âpre monde

Merci à @netgalleyfrance et aux @editionsphebus pour ce service presse.

Ce roman est la suite de "Pur Sang" que je vous recommande de lire avant celui-ci.

Elias Greenhill revient dans le Montana, après son voyage en France à la recherche de ses parents et de ses origines.

Il part dans les montagnes de l'Oregon, se construit une cabane pour vivre au plus près de la nature, ce qui ne va pas plaire à tout le monde, et surtout pas à Caryl Drumm, dont l'entreprise détruit la forêt, et qui éprouve de la haine pour Elias. Haine réciproque qui sera en plus attisée par Elisa, la femme de Caryl, l'amour de jeunesse d'Elias.

C'est toujours avec plaisir que je retrouve la plume imagée, poétique et immersive de @franckbouysse

La nature et la terre sont à nouveau mises à l'honneur, ainsi que le peuple indien, qui se voit expropriation de ses terres et à que l'on veut parquer dans des réserves.

Elias est très attachant, c'est un indien blanc puisque ses parents sont français mais il a été élevé par un couple d'indiens, c'est pourquoi il est si attaché à défendre la forêt et si proche de la nature et des animaux.

Si vous aimez les grands espaces, les conflits ethniques, le devenir des forêts et du peuple indien, je vous recommande cette saga "La marche du rêveur" et ses 2 premiers tomes, hâte de lire le 3ème pour ma part.
Lien : https://www.instagram.com/on..
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Âpre monde

"La vie, c’est pas ce qu’il y a de plus précieux pour un homme, c’est le sens qu’on lui donne qui importe."



Elias, de retour de son séjour en France, s'installe dans une cabane en forêt pour y passer l'hiver. Il veut y vivre en totale autarcie, dénué du superflu et en accord avec la nature. Hélas, les vieilles rancoeurs ont la vie dure et tout le monde ne voit pas son retour d'un bon oeil.



Ce roman est une suite directe du premier volet, je vous recommande sa lecture avant d'entamer celui-ci.



Dans ce second tome, Franck Bouysse continue de rendre hommage à la nature, à la terre et au peuple indien. Chaque ligne transpire de l'amour qu'il leur voue. Comme Elias, qui voudrait trouver un moyen pour arrêter l'exploitation qui ravage la forêt. J'aime ce personnage, cet indien blanc attachant, avec ses valeurs et son authenticité.



Ce livre m'a fait penser à Indian Creek de Pete Fromm. Les deux histoires sont totalement différentes, mais elles ont quelques points communs : le Montana, bien sûr, mais aussi l'hiver dans une cabane et la proximité avec la nature.



Ce roman noir avec la petite touche western et nature-writing est magnifique. La plume poétique de l'auteur fait merveille dans les descriptions de la nature et des grands espaces.



Franck Bouysse nous a habitués à ses histoires rurales, ancrées dans le terroir. Et finalement, à la lecture de ce roman, l'Amérique lui sied également très bien. Une histoire captivante qui m'a transportée dans ces décors que j'aime tant et que j'ai dévorée. Je me réjouis d'ores et déjà de lire le dernier tome qui viendra clore cette trilogie.



Encore une fois, merci aux Éditions Phébus pour cette belle lecture.
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Pur sang

Un roman qui nous amène des confins du Montana à la Croix-du-Loup, dans la campagne française.



C’est l’histoire d’autochtones chassés de chez eux qui se sont réfugiés à Eden Creek, mais c’est aussi celle de Français qui se sont établis dans ce coin tranquille et qui sont repartis en laissant un enfant qui sera élevé par un couple de « d’Indiens ». Devenu adulte, il ira à la recherche de ses racines.



C’est toujours très bien raconté, la prose de Frank Bouysse est riche et poétique. J’avoue cependant avoir parfois un peu de difficulté à apprécier certaines métaphores. Par exemple, quand il dit « La Voie lactée ressemblait à un placenta suspendu à une matrice céleste », je ne suis pas sûre de bien visualiser la chose…



Au final, c’est une belle lecture, mais on apprend que c’est le tome 1 de 2, alors attendons la suite !

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Pur sang

Du grand franck bouysse de la poésie une belle histoire on se laisse porter... toujours une quête d'identité la recherche des racines des personnages tourmentés. On retrouve l'âme des premières œuvres de bouysse le côté proche de la nature et des personnages atypiques
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Âpre monde

Après le premier opus "Pur Sang", voici le deuxième tome "Âpre monde" de la série, "La Marche du Rêveur" : Elias retrouve les grands espaces naturels à Eden Creek dans le Montana, après avoir parcouru la France en quête de ses origines.



A lire de préférence dans l'ordre pour une meilleure compréhension de l'intrigue générale !



Franck Bouysse, en maître du suspense et des grands espaces, nous offre le magnifique récit d’une liberté et d’une résistance car « La vie, c’est pas ce qu’il y a de plus précieux pour un homme, c’est le sens qu’on lui donne qui importe. »



« Dans ces montagnes, on n’a pas d’autre choix que de survivre…»



Après avoir fait disparaître en fumée ce qui lui restait de possessions superflues, Elias Greenhill se réfugie dans une cabane au cœur des massifs enneigés de l’Oregon. Durant une saison en hiver, tel un irréductible Indien, il va devenir le gardien de la forêt outragée par l’exploitation frénétique de l’entreprise Drumm. Vulnérable mais déterminé, Elias va affronter à armes inégales la violence des hommes.



Je remercie les éditions @Phebus et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de poursuivre les aventures d'Elias.



Comme dans la plupart des romans de l'auteur, la Nature brute et sauvage est omniprésente ici encore grâce aux descriptions magnifiques de paysages enneigés.



Comme les Indiens, Elias a choisit de construire sa propre cabane et de vivre en autarcie selon le rythme de Mère Nature en la respectant. Elias ne prélève que ce dont il a besoin comme gibier pour survivre, contrairement à l'exploitation destructrice de l'entreprise de Caryl Drumm qu'il déteste au plus haut point, et réciproquement.



Au cœur de l'intrigue amoureuse, Elias va retrouver Elisa qui a épousé Caryl, cet exploitant forestier jaloux et haineux, malgré son amour de jeunesse pour Elias qui ne la quitte pas. Elle se rapproche peu à peu d'Elias jusqu'au drame inévitable.



Le thème de la violence est récurrent que ce soit au sein du couple ou au cœur de l'Histoire de la lutte pour la survie du peuple des Indiens. Ils sont victimes de spoliation de leurs terres et refusent d'être enfermés dans des réserves, un peu comme Elisa refuse de se soumettre à l'autorité de son mari.



Au delà de l'affrontement de deux hommes qui se dispute la même femme, ce roman dévoile une lutte dont les racines sont bien plus profondes : celle de le Nature nourricière, source de vie, face à celle de la consommation à outrance et du matérialisme exacerbé, destructeurs de cette vie. J'attends le tome final avec impatience pour continuer à suivre la Marche du Rêveur grâce à ce personnage très touchant qu'est Elias. A suivre !
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