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Phébus [corriger]

Les Éditions Phébus, créées en 1976 et spécialisées dans le roman, favorisent les récits de voyage et proposent également une collection de poche, Libretto.

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Dernières critiques
Quand l'empereur était un dieu

Il s'agit dans cet ouvrage de dénoncer les exactions commises après l'attaque de Pearl Harbour contre les japonais qui vivaient aux Etats Unis. Sujet intéressant et nécessaire à connaitre, mais qui est trahi par une écriture froide, descriptive qui nous prive d'affect envers cette famille contrainte d'abandonner sa maison et emprisonner pendant plus de trois années dans un camp au milieu du désert de l'Utah. Les protagonistes sont, la femme, la fille, le garçon, le père, pas de nom, pas de prénom. Tout est dénué de sentiments, froid, glacial, sidérant comme tout ce que vivent ces personnages pendant cette période trouble de la seconde guerre mondiale. Notre connaissance de ce qui s'est passé, nous permet de comprendre l'histoire, sinon rien n'est dit clairement. Aucune révolte, juste des faits, leur vie de déportés décrite chirurgicalement. Seul, le dernier paragraphe de quatre pages : "Aveux" est un cri de révolte contre ce que les américains ont fait subir aux japonais qui vivaient sur leur territoire et pour certains depuis de nombreuses années.
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Poussière

J’ai découvert la plume de Rosamond Lehmann il y a une dizaine d’années, avec le sympathique L’invitation à la valse, dont je garde un bon souvenir et que j’aimerais relire avant de découvrir sa suite. Comme Poussière fait partie des livres les plus aimés de cette autrice et a l'air d'être un classique de la littérature anglaise, j’ai eu envie de le découvrir.



"À 18 ans, au lendemain de la Première Guerre mondiale, Judith Earle, une jeune fille de bonne famille du sud de l’Angleterre, regagne la grande maison familiale au bord de l’eau. Elle vient de terminer ses études à Cambridge. Elle assiste au retour de ses voisins, les cousins Fyfe, qu’elle a idolâtrés tout au long de son enfance solitaire. Dans une mosaïque faisant alterner passé et présent, Judith se souvient de leurs jeux, et des fantasmes induits par ces jeunes garçons qui revêtaient pour elle un caractère quasi mythique tant ils étaient beaux, socialement doués, à l’aise en toutes circonstances… Tous ont grandi, et elle revoit chacun identique et différent de l’enfant qu’il fut. Mais la magie de l’enfance n’est-elle pas déjà devenue poussière ?"



Avec un résumé pareil, plus les nombreux avis enthousiastes sur ce livre, autant vous dire que j’espérais être séduite. Eh bien ça n’a pas vraiment été le cas ! Déjà, j’ai fait traîner ma lecture une semaine alors que le roman est plutôt court (moins de 400 pages). J’ai eu quelques peines à rentrer dans l’histoire, puis est venu un passage plus intéressant, pour ensuite à nouveau ressentir un peu d’ennui…

Parmi les choses qui fâchent, il y a le côté insaisissable de nombre de personnages. Commençons par l’héroïne, Judith, que j’ai eu envie de secouer tant de fois ! Je l’ai trouvée passive, sans réelle personnalité, assez pathétique dans ses relations avec les autres, courant après des chimères… Le genre de fille avec qui je ne peux pas échanger et me lier d'amitié... Elle me fait un peu pitié, mais c’est surtout de l’agacement qu’elle m’a procurée. Ses fameux voisins sont tout aussi insaisissables (Mariella, Julien) et pour certains, franchement désagréables (Roddy et Charlie). Ils forment un cercle très fermé dans lequel rares sont ceux qui peuvent entrer et j’ai eu envie de dire à Judith de fuir et d’arrêter de se prendre la tête avec ces gens, ou du moins d’accorder plus d’intérêt à ceux qui en valaient vraiment la peine, comme Martin.

Vint la partie où Judith se retrouve à Cambridge. J’ai bien aimé l’ambiance décrite sur le campus, avec son lot de soirées, d’heures passées à étudier, la peur de ne pas trouver de camarades avec qui passer du temps… Mais là, encore, Judith rencontre une fille, Jennifer, dont elle tombe sous l’emprise, tout comme avec ses voisins. Rosamond Lehmann aborde d’ailleurs de façon subtile mais claire l’attirance homosexuelle à travers cette relation et surtout le personnage de Jennifer.



Ce n’était pas très agréable de lire les états d’âme et les bouleversements d’une jeune fille qui passe son temps à idéaliser ses relations avec les gens qu’elle admire alors qu’on voit combien elle est aveuglée par ce qu’elle voudrait avoir au détriment de ce qu’on lui donne. Judith est en recherche constante de l’approbation, de l’amour des autres et elle rejette pourtant l’amour et la compagnie de ceux qui l’apprécient réellement. Je l’ai trouvée très naïve et immature, manquant de personnalité, et ça a fortement impacté mon appréciation de cette lecture.



Poussière peut se voir comme un récit initiatique, avec le parcours de Judith, sa traversée de l’adolescence au passage adulte et tout ce que cela implique comme bouleversements et remises en question. Le deuil sera abordé plus d’une fois, que ce soit celui d’êtres chers ou celui des relations entre certains personnages. La fin ouverte m’a plu et donné quelque espoir au milieu de cette ambiance pétrie de nostalgie et de moments doux-amers, portée par la jolie plume poétique et sensible de Rosamond Lehmann.

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Le Loup des mers

Suite à un naufrage, Humphrey van weyden se retrouve embarqué malgré lui sur le Ghost qui part pour la chasse au phoque autour du Japon. Grand roman d'aventure au bord du Ghost, la confrontation entre le personnage principal et Loup Larsen est passionnante. Seul bémol, de nombreux termes techniques liés à la navigation mais qui n'empêchent pas d'apprécier cette œuvre et ce huis clos maritime
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